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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

vendredi, 08 avril 2016 14:01

Invités aux frontières.

Dimanche le 3 avril, l'Église universelle vivait le "dimanche de la miséricorde." Dans ma région, les chrétiens se sont rassemblés en trois groupes différents dans l'après midi. Je me suis permis d'écouter les participants de ces groupes pour en tirer une leçon qui pourrrait nourrir ma spiritualité.

Un groupe se réunissait autour d'un "bingo" pour ramasser de l'argent pour la frabrique paroissiale. L'objectif était du financement pour l'église. Un autre groupe était a l'église pour un temps de prière. Les gens ont prié, passé la porte de la miséricorde et réfléchit sur la spiritualité de Sr Faustine. A l'occasion du diner, quelqu'un a présenté comment se vivait concrètement la miséricorde chez nous dans les services offert  selon les besoins du milieu.  Un autre groupe était rassemblé à Exploramer pour une activité de financement pour assurer l'avenir de ce petit musée maritime. Les organisateurs n'étaient pas d'abord au niveau financement mais de l'importance de conserver cette activité pour le bien du milieu.

En écoutant parler les gens qui ont participé à ces activités, je me disais: Les trois rejoignaient la miséricorde mais il a manqué un lien dans les trois. L'activité a Exploramer était un moment de communion, de fraternté et les organisateurs ont proposé des valeurs. Les bénévoles ont eu une présence d'une grande richesse. La question que je me pose: Comment faire découvrir que l'Esprit du Seigneur anime ces gens et leur permet de continuer contre vents et marées ?

Le rassemblement à l'église était très spirituel mais manquait à mon sens de dimension concrète. En parlant de soeur Faustine, il faut se demander comment elle a concrétisé sa spiritualité. On ne peut l'imiter mais s'inspirer de sa vie pour rendre concrêt ici aujourd'hui l'Évangile de Jésus Christ. Le logo de l'anné de la miséricorde montre le Christ portant le blessé sur ses épaules est la visée concrète de notre spiritualité. La personne qui a présenté les services du centre de bénévolat a montré comment se vit la miséricorde chez nous et notre mission est de montré la force de l'Esprit qui anime cette vie.

Il me semble que la vie et la spiritualité sont comme deux rails de chemin de fer qui ne veulent pas se rencontrer. Dans l'Évangile de Jean, Jésus dit aux apôtres de pêcher à droite, de jeter le filet là où il y a du poisson. L'année de la miséricorde nous invite à pêcher à droite là où les gens vivent, travaillent, luttent, fêtent pour ensuite célébrer ensemble. Ma gande question: Est-ce que l'année de la miséricorde va rester entre les 4 murs de l'église?

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