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mercredi, 05 août 2020 14:20

Des vagues sont passées.

La vague de la Covid-19 a déferlé sur le Québec laissant une trainée de décès. Mais cette vague a fait surgir la situation précaire de nos maisons de santé et leur incapacité à répondre aux besoins des personnes âgées.  Des personnes se sont levées pour dénoncer ce vécu pas très dignes des vieillards en soins prolongés.

Une autre vague est passée, celle des dénonciaitons de violence faite aux femmes les blessant dans leur dignité et leur être d'être humain. Cette vague  fait ressortir la faiblesse de notre système de justice mal préparé pour rendre jsutice à ces personnes.

Une autre vague souffle sur le Québec, celle d'enfants disparus, maltraités et subissent la mort trop souvent. Cette vague a fait ressortir notre incapacité comme société de protéger ces êtres les plus faibles et  de prévenir ces actes criminels en même temps d'accompagner  les auteurs  pour éviter d'autres désastres dans l'avenir.

Toutes ces vagues ont fait ressortir le vide spirituel dont souffre notre société, la soif de sens et de valeurs,  et en même temps notre incapacité de combler ce vide. Nous avons attendu silencieusement l'ouverture des portes de nos temples en rouspétant contre le gouvernement qui ne répndait pas à nos désirs. 

C'est dans l'adversité et devant l'inconnu que l'on découvre de "quel bois chacun et chacune se chauffent." Comme chrétien, comme prêtre aujourd'hui je suis questionné par ma façon de répondre à la mission du Christ: "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Pourtant l'Église du terrain s'est levée pour dénoncer ces situations: infirmères, médecins, préposés, parents,   

Toi, mon églises aux chaises vides, ton Dieu aurait-il disparu? Ta religion a pris des rides, Dieu est parti vivre dans la rue.  Je parodie un peu ce chant:

J'ai toruvé ton visage dans le regard triste du vieillard qui meurt assoifé d'amour, j'ai trouvé ton visage dans les yeux terrifiés de l'enfant qui voit le couteau de lever pour le frapper. J'ai toruvé ton visage dans le regard de l'adulte affamé de liberté, de sens à sa vie, et désespéré. Mon Dieu, tu es parti vivre à la rue.

Inspiré du chant de Jean=Claude Gianadda.