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jeudi, 27 août 2020 14:08

Ils ne "décolèrent" pas.

Nous assitons à une montée de violence, les États Unis en sont un bel exemple. après la mort insensé de dux hommes noirs, les rues sont pleines d emanifestants qui défendent leur dignité et leur droit de vivre. Hier soir on annonçait la venue de l'armée pour casser cette manifestation. Cet appel à l'armée peut être nécessare aujourd'hui, mais elle est le signe de la faiblesse du système à régler ses propres problèmes. On ne régle rien avec la force. Nous pouvons avoir la paix un certain temps, mais nous ne faisons que nourrir l'insastisfaction et l'agressivité. Un jour un autre événement fera exploser la marmite. Il faut sans doute réprimer la violence, mais il est plus nécessaire encore de régler la cause de la manifestation. Un système a toujours cette manie de régler les problèmes par la force; cette méthode fait grandir l'agressivité ou fait naitre l'indifférence. Il est nécessaire de s'arrêter, écouter la cause du soulèvement et régler le problème dans l'harmonie. Hier soir, j'entendais un homme noir dire à la télé: ça ne donne rien de se soulever, le police est préservée, il est mieux de dire oui et d'obéir à ce qu'ils demandent même si on sait être dans nos droits. C'est pénible d'entendre un être humain exprimer une telle impuissance.  Le Québec n'éhappe pas à la violence.

Dans cette situation, il me semble que nous chrétiens, que nos Églises, avons une mission bien spécifique d'une qualité de présence plus évangélique. Une qualité de présence pour la défense des droits et libertés des personnes.   Une qualité de présence pour forcer les systèmes à devenir plus humain.  Nous mettons l'accent beaucoup sur la liturgie, la pratique sacramentelle et nous avons oublié une dimension importante de notre baptême: êttre pasteur. Comme chrétiens., nous sommes l'Église du Christ à qui il a dit: Ce que je vous ai enseigné, ce dont j'ai témoigné, FAITES-LE EN MÉMOIRE DE MOI. Nous sommes investis comme chrétiens de cette mission de Jésus de dénoncer l'injustice  et défendre la dignité et le droit de vivre des personnes. Comme chrétiens, je crois que nous sommes invités à sortir de nos sacristies pour aller écouter le cri de nos frères et soeurs en humanité.  Dans la société comme dans nos Églises, nous ne règlerons rien par le pouvoir ou les lois, mais par la  seule loi qui résiste: la loi de l'amour et de l'accueil sans jugement. Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés.