reflexion2

Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

lundi, 16 mai 2016 16:01

Une parole de Pasteur.

L'Église, même si elle comprend les situations conflictuelles que doivent traverser les couples, ne  peut cesser d'être la voix des plus fragiles, qui sont les enfants qui souffrent, bien des fois en silence. Aujourd,hui, "malgré notre sensibilité en apparence évoluée, et toutes nos analyses psychologiques raffinées," je me demande si nous ne sommes pas aussi anesthésiés par rapport aux blessures de l'âme des enfants (...). Sentons-nous le poids de la montagne qui écrase l'âme d'un enfant. Par conséquent, nos communautés chrétiennes ne doivent pas laisser seuls, dans leur nouvelle union, les parents divorcés. "La joie de l'amour" no 246.

Et le texte continue dans la même veine. C'est une parole de Pasteur qui sent "l'odeur des brebis."  Ne serait-il pas intéressant de penser une pastorale d'accompagnement des familles et non seulement une pastorale du sacrement de mariage. Je vois le même appel dans la situation des funérailles. Les familles qui ne viennent pas célébrer les funérailles à l'église mais célèbrent au salon funéraire sont aussi des chrétiens en souffrance, en deuil qui ont besoin d'un accompagnement et de découvrir les valeurs spirituelles. Si nous nous occupons seulement des personnes qui viennent demander un sacrement, ne sommes-nous pas devenus une secte ou un ghetto religieux.

Le Pape François ajoute, "notre tâche pastorale est de renforcer l'amour et d'aider à guérir les blessures." Notre tâche pastorale  n'est-elle pas au niveau des personnes et des valeurs plutôt que des rites et des célébrations. Comme le dit Mgr Rouet, le contenant ne doit pas prendre la place du contenu. Le Pape François nous parle comme un Pasteur et un Père. Il me questionne et me dérange et c'est tant mieux.

Plus dans cette catégorie : « Un éleveur de puces. Ce soir là! »