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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

samedi, 24 juillet 2021 14:52

Quel avenir.

L'an prochain notre Église gaspésienne fêtera ses cent ans. Ce matin, devant cet événememtn, je me pose la question: Quel avenir s'ouvre devant cette Église en Gaspésie? Il ne s'agit pas de pleurer sur nos oignions d'Égypte, sur notre passé de chrétienté. Cet événememt du centenaire nous permettra   de cueillir un héritage donné par tous ceux et celles qui ont bâti notre Église. Prévoir l'avenir, c'est bien vivre le présent.  Quels sont les défis que la société nous présentent et comment nous essayons d'y répondre. Comment nos prédécesseurs, ceux  et celles qui ont bâti notre Église ont répondu aux défis de leur temps. Comment F.X. Ross a répondu aux défis de la Gaspésie ne 1923; comment G. Ouellet a répondu aux défis de 1966. 

Je veux m'inspirer du prophète Aggée. quand le peuple juif revenu de  l'exil a voulu rebâtir le templ quia vai tété détruit, le prophète leur a dit: Réfléchissez en votre coeur aux chemns que vous avez pris! Vous avez semé beaucoup, mais peu engrangé; vous avez mangé, mais pas à votre faim, vous avez bu, mais pas à votre sou; (...) Eh bein, montez à la montagne, rapportez du bois et réédifiez la Maison. Aggée 1, 5. Si nous regardons depuis le Concile et la révolution du Québec, nous avons semé des structures,  des sessions de formation, nous avons bu et mangé grandement et les chrétiens sont partis massivement et sont devenus indifférents à la vie ecclésiale. prenons le temps de bien méditer les chemins que nous avons pris. Après le Concile et la révolution au Québec,  l'Église s'est refermée sur elle-même, ses structures et la liturgie. Les socilogues tel Fernand Dumont nous ont averti du danger de cette route. Mais notre structure ecclésiale n'a fait que de la chirurgie esthétique.  Ceci n'intéressait pas les chrétiens et ils sont partis.

Devant le défi de l'évangélisation et de la construction de l'Église peuple de Dieu en marche, il nous est indispensable de bien discerner les chemins pris afin de ne pas s'embourber dans les mêmes chemins demain. Comment nous occupons-nous du besoin de spiritualité du chrétien d'aujourd'hui? Comment nous l'écoutons pour connaitre ses besoins et lui donner la nourriture dont il a besoin? Il faut oublier nos vieux schémas, nos structures de porjets en patorale pour nous tourner vers les défis réels d'aujourd'hui. La répone se à nos questions est dans le peuple chrétien qui a quitté. C'est vers lui qu'il faut nous tourner.

Aller à la montagne, c'est se tourenr vers l'Évangile, prendre un temps de recul, écouter le message de Jésus; c'est comme nous dit le Pape François: devenir contemplatif de la Parole et du monde. Faut arrêter de croire que nous avons la vérité et les recettes magiques pour refaire l'Église. L'Église est un peuple en communion, un peuple aujourd'hui qui cherche sa voie et qui veut trouver sa voix dans les décisions qui le concernent. Il ne s'agit plus de faire des stuctures, mais de retrouver la dimension essentielle du sacerdoce batismal dans le monde d'aujourd'hui. Comme prêtre nous devons devenir les serviteurs d'un peuple en marche et non essayer de faire revivre l'Église d'hier. Nous avons essayer et cela n'a pas marché. Le Seigneur nous attend en Galilée; allons le trouver.  L'avenir de l'Église est en Galilée.  

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