reflexion2

Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

vendredi, 26 mai 2017 15:40

Une inondation!

Le Québec vient de sortir d'inondation dans certaines régions. le gros travail maintenant est de nettoyer la place et de réparer les dégats. Les bénévoles et les ouvriers sont à pied d'oeuvre pour faire le nettoyage.

Il y a plus de 50 ans, le Québec a subit une autre  inondation. La révolution tranquille a inondé le Québec laissant derrière elle des dangers de contamination et des relants de passé. L'Église québécoise s'est trouvée inondée dans ces transformations radicales  Notre tâche à nous fut de refaire un visage d'Église qui pourrait s'ajuster à cette nouvelle société.

Nous avons  jongler avec un nouveau vocabulaire, nous avons fait de la chirurgie esthétique dans la liturgie et pendant ce temps le peuple chrétien s'est dispersé. Comme pour les inondations, nous aurions eut besoin d'un meilleur ménage pour éviter les risques de moisissures et de retour au passé.

Nous avons changé le vocabulaire. Lors de mon ordination,  nous disions notre messe, nous avons ensuite célébrer la messe, pour célébrer l'Eucharistie, et arriver à dire que nous présidions la prière du peuple parce que c'était le peuple qui célébrait. Pendant que nous jonglions avec ce vocabulaire, rien n'a changé dans la vie  et le peuple est resté chez lui.

Essayons une nouvelle forme de pastorale pour nettoyer la place. La pastorale des fesses et de l'oreille. Je crois que ce fut celle de Jésus de Nazareth. S'asseoir auprès des gens la où ils de trouvent pour les écouter et leur donner la parole qu'ils ont besoin d'entendre pour vivre leur vie chrétienne. (Pape François)  Si nous voulons être les pasteurs d'un peuple, il nous faut partir de ce peuple, et non de nous. C'est ce que j'essaie de vivre depuis quelques années dans les épiceries, les restaurants, sur la promenade ou le quai, découvrir avec ce monde l'action de l'Esprit qui se vit au quotidien dans leur coeur. "Puisque la cause de Dieu n'est pas séparable de celle des hommes, il s'agit de saisir à bras-le-corps, tout ce qui fait la vie humaine pour y faire entendre avec d'autant plus de pertinence et de force la Bonne Nouvelle de Pâques." André Foisson. Une nouvelle fois. P. 119.

Plus dans cette catégorie : « Tout es-tu foutu? Une visite "endimanchée" »