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vendredi, 20 avril 2018 14:18

Mon Église, j'y tiens!

Se promenant au Québec aujourd'hui nous pouvons lire sur nos bâtiments: Mon église, j'y tiens. Je n'ai pas vu encore Église écrit avec un E majuscule. Quand je m'amuse à discuter avec les gens que je rencontre, les personnes âgées qui fréquentent l'église me parlent des autres comme s'ils n'étaient pas de l'Église. D'autre part, les plus jeunes me parlent de l'église comme si ce n'étaient pas leur affaire, ils ne semlbent pas appartenir à l'Église.   Ceci pose au vieux que je suis de drôles de questions.

Je crois comprendre que l'on considère comme Église les personnes qui vivent la ppratique sacramentelle. Comment se fait-il qu'au cours de l'histoire on ait retrécit l'Église aux pratiquants? Quand j'étais jeune, les non pratiquants n'étaient plus l'Église. C'était presque des brebis galeuses.

Mon Église j'y tiens et je l'aime. Mon Église, c'est le vieillard qui récite son chapelet durant la messe; c'est l'homme ou la femme qui chaque matin va servir le pauvre et les blessés de la vie dans les maisons d'hébergement, les maisons de jeunes, les services de bénévolat, les maisons d'accueil pour femmes victimes de violences. Mon Église, c'est l'homme ou la femme qui respirent le souffle divin qui les habite. Mon Église, ce sont tous les témoins de l'Évangile au quotidien qui ne "sont pas en opposition avec le monde, mais l'accompagne." Tous ces chrétiens et chrétiennes sur le terrain de la vie qui sont le levain dans la pâte et le sel de la terre.

Mon Église j'y tiens et je l'aime. Tous ces gens qui à l'exemple de Jésus n'essaie pas de convaincre de l'extérieur à des idées ou des façons de faire, mais leur font découvrir le Bonté et l'Amour qui les habitent et les fait vivre. Ce que le Père Théobald appelle "la Sainteté hospitalière." Mon Église, ce sont toutes ces prsonnes qui à l'exemple des disciples d'Emmaüs se laissent accompagner par le Christ resuscité sur leur propre route pour aller ensuite à la rencontre des gens pour leur réchauffer le coeur sur leur propre route. Le grand défi pour mon Église est de retrouver cette capacité de rejoindre les hommes d'ici sur leur propre route pour leur réchauffer le coeur. l'Évangile du Bon Pasteur nous le rappelle, le Pape François ne cesse de le redire, il nous appartient de nous convertir.  Le fondement de l'Église ne sont pas des doctrines ou des dogmes, mais un événement fondateur, une personne qui "élevé de terre attirera tout à lui."