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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : octobre 2017
mardi, 31 octobre 2017 13:10

Un cri du coeur

 

Notre liturgie aujourd'hui nous fait entendre un cri du coeur de Jésus à chacun et chacune de nous. Tant le prophète Malachie que Jésus dans l'Évangie nous parlent avec leur coeur. Ils s'adressent avec force à nous tous et toutes qui avons une responsabiltié comme chrétien dans notre monde parce que c'est une responsabilité de service et non de pouvoir.

Jésus comme Malachie fait un "massage cardiaque" comme dit bellement Rita Gagné. Dans ces reproches adressés aux chefs religieux, Jésus nous invite à écouter notre coeur, notre conscience. La loi de Dieu est inscrite au fond du coeur. Il est toujours facile ou tentant de ne pas écouter cette voix attiré par le désir du pouvoir ou l'appat du gain. Il est tentant aussi de porter des titres d'honneur. Paul nous rappelle que l'Église n'est pas une entreprise spirituelle mais une communauté de frères et de soeurs dans la foi.

Jésus est venu prêcher une humanité nouvelle, présenter une nouvelle forme de vivre ensemble, rappeler le respect et l'égalité des personnes et devant la difficulté des gens de vivre cette Bonne Nouvelle, il se permet un point de presse important pour parler moderne. Il lance un cri du coeur.

Les ministères dans l'Église sont des services du peuple de Dieu et non des prises de possession. Il nous faut toujours revenir à l'esprit de l'Évangile. Depuis le Concile Vatican 11 nous avons fait un bon bout de chemin, mais ce n'est pas fini. Nous avons quitté la route des Eminence, Excellence, Votre Grandeur, comme l'Écrit Richard Wallot, mais comme le dit la chanson: la route est encore longue. Je vous raconte une petite anecxdote pour nous amuser un peu. En 1971, j'avais été nommé directeur diocésain de la pastorale et Vicaire général, mais je ne portais pas le titre de Monseigneur. Lors d'une messe solennelle à la cathédrale, on ne savait plus ou me placer dans la procesison d'entrée. Je n'étais plus un prêtre, je n'étais pas un Mgr, J'étais devenu un espèce "d'ovni". Je suis allé trouver les servants à l'avant et je me suis bien amusé.

Nous avons connu ce temps de la peur du péché mortel et de l'enfer suspendu sur nos têtes. Le Dieu d'Amour était un peu en vacance. Les scribes et les pharisiens  établissent la religion sur le pouvoir, les lourdes pratiques, l'argent. Jésus s'adresse à nous comme un être d'amour, de service et de miséricorde, quelqu'un qui rend libre. Il faut se rappeler que la valeur d'une personne ne vient pas de ses titres ou de son pouvoir, mais de la qualité de son coeur, de la passion qui l'anime et la fait vivre. La plus belle heure de notre vie sera celle où nous aurons le plus aimé et servi dans l'humilité du coeur.

En ce mois du souvenir laissons-nous imprégner du témoignage de tous ces hommes et femmes qui ont marqué notre histoire et notre vie: Le Pape François, l'abbé Pierre, charles de Foucault, Martin Luther King, Jean Vanier et combien d'autres autour de nous. Faisons mémoire  et disons merci à tous ces pasteurs et pasteures qui ont marqué notre vie ecclésiale.

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lundi, 30 octobre 2017 14:45

L'Évangile et les femmes.

Marie-Françoise Hanquez-Maincent: Les femmes dans le ministères de Jésus. De l'ombre à la lumière? Médiaspaul, 2017. L'auteure docteure en théologie et en hautes études anglophones, fait ici une lecture féministe de l'Évangile. elle exploire les textes où les femmes sont présentes en développant l'aspect "témoin" de ces présences. C'est certes une façon nouvelle de lire les textes, une façon questionnante et qui peut même pour certains être scandalisante. Un chapitre nous conduit à entrevoir que le "disciple bien-aimé"  serait une femme. C'est une lecture qui ouvre des fenêtres sur l'avenir à qui veut y réfléchir. De la naissance de Jésus à la vie des premières communautés chrétiennes en passant par le tombeau du matin de Pâques, les femmes ont été une présence importante et même exercé un ministère important qu'il serait peut être nécessaire de retrouver aujourd'hui. Bonne lecture.

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samedi, 28 octobre 2017 15:55

Besoin de pompiers.

 

"Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé." Lc 12, 49. Jésus est venu allumer le feu de l'amour, de la miséricorde, de l'accueil,  de la paix ... La vie chrétienne, la suite du Christ, l'engagement pour le royaume, c'est une affaire de coeur. C'est comme un feu intérieur qui brûle sans consumer. Un feu réchauffe, rassemble; le foyer dans une maison, un bon feu de grève. Près d'un bon feu, on se sent bien et nous avons le goût de rester. Près du Christ au coeur de la vie chrétienne, on a le goût  de rester et de le dire autour de nous. Quand nous nous approchons trop près d'un feu, nous risquons de devenir nous-même un feu. Si nous approchons du Christ ne risquons-nous pas de devenir aussi  "Christ". Essayons pour voir. Si le feu devient trop fort, on appellera les pompiers. 

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mercredi, 25 octobre 2017 14:40

Avez-vous quelque chose à manger?

Ce matin, ma méditaiton me conduit dans l'Évangile de Jean 6, 1-15, où Jésus nourrit une foule affamée qui la suivit dans le désert. Les apôtres lui demandent de renvoyer les gens parce qu'ils ont faim. Jésus leur dit: Donnez-leur vous mêmes à manger. Mais de répondre les disciples: il y a bien un jeune garçon avec 5 pains et 2 poissons mais c'est nettement insiuffisant. Jésus dit simplement: Faites-les asseoir. Tout le monde fut rassasié et il en resta douze paniers à mettre au congélateur. Qu'est-ce que le Seigneur vient me dire dans ce texte?

Nous pouvons dégager bien des leçons. J'en dégage une qui m'apparait importante. Le Seigneur nous invite à faire confiance à l'Esprit Saint qui habite chacune de nos communautés chrétienens. L'Esprit a déposé dans chacune de nos communautés les pasteurs et la nourriture dont elles sont besoin. Les apôtres voulaient aller au dépanneur, Jésus leur dit vous avez tout ce dont vous avez besoin. Et chose impensable, c'est un jeune garçon qui a les pains et les poissons et non les monsieurs disciples. Et pourquoi ne serait-ce pas une petite fille?

Nos communautés chrétiennes ont quitté la structure ordinaire de l'Église et sont affamées de spiritualité, de sens et de la Parole de Dieu. Le Seigneur vient nous dire que l'Esprit a déposé dans nos communautés tout ce dont nous avons beosin pour rassembler et animer nos communautés.Pas besoin d'aller au dépanneur parce que vous risquez d'apporter une nourriture que les chrétiens ne prendront pas. Faites confiance à l'Esprit. Le petit garçon ne s'ymboliserait-il pas tous ces femmes et ces hommes, tous ces talents et ces charismes qui dorment dans nos communautés et qui ne sont pas reconnus. Cela me rappelle le jeune David derrière ses troupeaux. faisons confiance à l'esprit Saint et découvrons nos petits garçons ou petites filles qui tiennent leur nourriture prêt à patager.

 

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mardi, 24 octobre 2017 14:40

"La victoire de l'amour".

Aime Dieu et aime ton prochain comme toi-même; voila le résumé de la vie chrétienne. Jésus conjugue ensemble les deux commandements comme deux frères siamois. Heir, assis au bord d'un ruisseaux, j'écoutais chanter l'eau à mes pieds. Je me disais que l'eau qui coule ici vient d'une source qui l'alimente et que cette eau est la même que celle de la source. Si la source se tarie, le ruisseau disparait; si le ruisseau se coupe de la source , il disparait.

Alors je me suis regardé et me suis dis: La vie en moi vient d'une source qui me fait vivre. Je suis fait à l'image et ressemblance de Dieu, tatoué de l'image même de Dieu. Cette vie qui m'anime est celle même de Dieu, c'est la même vie. Je suis comme un tabernacle vivant. Aimer Dieu et le prochain, c'est tout UN.

Si le divin m'anime, il anime aussi mon voisin. Si je suis tatoué de l'image de Dieu, l'autre devant moi aussi. Aime ton prochain comme toi-même, je me suis alors regardé dans le miroir: Comment t'aimes-tu? Si je ne m'aime pas, pourrai-je aimer les autres? Si je n'ai pas découvert la merveille que je suis, comment pourrais-je le découvrir chez les autres? Si je risque d'avoir le même regard sur les autres que celui que je porte sur moi. L'être humain est plus important que ses limites, ses faiblesses. Ce commandement du Seigneur m'invite à découvrir qui je suis: merveille de Dieu. Nous devons apprendre à être positif.

Apprends-moi à aimer chantons-nous parfois. Pour apprendre à aimer, il nous fout nous placer à l'écoute de Jésus, contempler le Seigneur dans son attitude avec les gens.  L'amour du prochain est une réponse à un Amour qui nous précède. Aimer, c'est accompagner pour laisser grandir l'autre selon la musique de son être. Aimer n'est pas possédér, mais accompagner. Contemplons le regard de Jésus sur Pierre après son reniement, Lc 22, 61. Pas un mot, pas un reproche, seul un regard chargé d'amour. La parabole du père miséricordieux qui nous apprend comment accueillir les autres dans nos familles et nos communautés chrétiennes apres un écart de conduite. La joie des retrouvailles. Le texte de Paul en 1 Cor, 13, 1 ss: l'amour ne jalouse pas, l'amour pardonne tout, etc ...

On demandait à quelqu'un quand sait-on que le jour est arrivé, que la nuit est finie? Un sage répondit:   Quand je regarde une personne et que je puis reconnaitre un frère ou une soeur. Avant cela je suis dans l'obscurité.  L'Abbé Pierre écrivait: La vie m'a appris que c'est un peu de temps donné à ma liberté pour apprendre à aimer et me préparer à la rencontre avec l'éternel AMOUR.

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vendredi, 20 octobre 2017 17:29

Mangez

Au Paradis Terrestre, Dieu dit à Adam et Ève: magez de tout sauf UN arbre. Tout vous appartient mais vou sn'êtes pas propriétaire. Il y a des limites dans la volonté de possession, de pouvoir, ou de vouloir tout s'accaparer.

Manger, c'est prendre, assimiler, mêler à soi, mais il y a des limites. Ces limites me font vivre un apprendtissage dans les relations avec les autres et avec le spirituel en nous.

Le Jeudi saint, Jésus dira aux apôtres: Mangez et buvez. Jésus nous donne ce qu'il a de plus cher; sa vie, son enseignement; Il donne ce qu'il aurait pu garder. Et les puissants le mettent à mort.

Avec ce pain et ce vin symbole de l'amour et de la tendresse de Dieu, Jésus vient nous dire qu'il rejette toute forme de violence, de maitrise et de pouvoir sur les autres. Il se présente comme celui qui sert (Lc 22, 29). Jésus nous invite à manger pour devenir pour les autres le pain de l'amour, du service, du pardon, de la miséricorde. Il nous invite à boire pour devenir le vin de la tendresse et de la vie divine en nous et autour de nous.

Le "mangez" d'Adam et Ève les ont conduit à l'apprentissage difficile de leurs limites; le "Mangez" de Jésus nous conduit au rassemblement, au pouvoir de l'amour, du service et à l'accueil de la vie.

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jeudi, 19 octobre 2017 21:18

Une parabole.

 

Cet après-midi, passant devant l'église paroissiale, je vois des ouvriers dans une girafle en train de descendre une Dame du sommet de l'église. Cette dame avait belle apparence de l'extérieure mais rendue sur le sol on a constaté que l'intérieur était complètement pourrie et désagrégé. Seule l'écorce extérieure gardait un semblant d'apprence. Madame sainte Anne sous le poids des ans s'était complètement désagrégée. Un peu de temps encore et elle se serait effondrée sur le sol.

Je me suis dis: Pauvre Sainte Anne, elle aussi a subi les intempéries de la vie et elle est en train de disparaitre. Je me suis posé une question pas polie: Est-ce là l'image de notre Église qui se désagrège de l'intérieur?  Il n'y a plus de possibilité de réparer cette statue, il faut la remplacer ou laisser l'espace vide. Et notre Église? Y a-t-il encore possibilité de renaitre ou faudra-t-il naitre de nouveau?

Je suis repartie  au pas du vieillard disant en moi-même: L'important n'est pas l'extérieur mais ce qu'il y a en dedans. Et quand le dedans ne répond plus aux besoins,  on fait comme Sainte Anne, on descend et on va chercher ailleurs.

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jeudi, 19 octobre 2017 21:02

Une lecture actuelle.

Valérie Le chevalier: Ces fidèles qui ne pratiquent pas assez ... Quelle place dans l'Église? Lessius 2017. L'auteure jette un regard sur la situation actuelle de l'Église et faisant une courte analyse de la situation pose des jalons d'avenir. Elle se penche sur la situation des "non pratiquants" et réfléchit sur l'attitude que nous devrions avoir à leur endroit. Elle nous parle de "l'eucharistisation" de la vie des chrétiens de sorte que l'Eucharistie est devenue un moyen de vérifier et comptabiliser les chrétiens. Les chrétiens sont ceux qui viennent à la messe. Quelle arttitude développée face à ces chrétiens qui pratiquent l'Évangile au quotidien mais se sont éloignés de la pratique sacramentelle? C'est une étude brève, mais profitable pour qui   se donne la peine d'écouter.

 

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mardi, 17 octobre 2017 14:27

La pédagogie de Jésus.

Un jour, à l'épicerie, quelqu'un près de moi a payé son épicerie, je lui di: "Vous êtes français, monsieur?" La pièce de monnaie avec laquelle il payait révélait son pays d'origine. La monnaie était à l'effigie de son pays. Je me suis dis: "Est-il chrétien?" Est-ce que sa vie est à l'effigie divine. C'est la question de l'Évangile d'aujourd'hui: Mth 22, 15-21. De qui cette pièce est l'effigie? De qui ta vie est l'effigie? Je rencontre un jour quelqu'un qui tient un gite du passant, il me dit: Hier soir quelq'un a couché chez nous, il avait une façon spéciale de s'intéresser aux gens, ses valeurs dans la conversation, je pense que c'est un prêtre. Je lui demande son nom et je lui dis: c'est un évêque. Je l'avais rencontré la veille. J'ai pensé à l'Évangile d'aujourd'hui: De qui es-tu l'effigie?

Les pharisiens tendent un piège à Jésus. S'il répond de payer l'impôt à César, il est en faveur de l'envahisseur romain; s'il nie, il est contre la loi. Donc Jésus est pris au piège. Mais remarquons que Jésus répond rarement aux questions. Il renvoie les gens à eux-mêmes soit avec une autre question ou avec une parabole. Souvent la réponse à nos questions se trouvent en nous. Les gens se situent au niveau de la loi alors que Jésus se situe au niveau des personnes et de la vie. Et la question nous est renvoyée: Moi où est-ce que je me situe?

La pièce de monnaie avec laquelle je paie mon épicerie identifie mon pays d'appartenance. Alors je me pose la question à savoir si ma vie identifie mon pays d'origine. Est-ce que je suis conscient que ma vie est tatouée à l'effigie de Dieu? Le texte de la Genèse me dit que le Seigneur a mis son souffle de vie dans les narines de l'homme de glaise et qu'il est devenu un être vivant. Saint Paul nous dit que nous avons été choisis. Isaïe met son grain de sel en affirmant que le Seigneur a pris son serviteur par la main. Nous sommes remplis de la vie même de Dieu, tatoués de son Esprit divin.

L'important pour nous est de vivre dans la fidélité de ce que nous sommes. Nous sommes invités à prendre conscience de notre réalité spirituelle. Je suis invités à prendre conscience que je suis tatoué de l'Esprit divin. Mon quotidien doit exprimer cette réalité.

La vie chrétienne est une expérience de vie et non le respect de lois ou d'obligations. La vie chrétienne ne simpose pas, elle se vie par attraction. Nous sommes attirés par l'amour divin qui nous habite. Les chrétiens qui ont délaissés la pratique sacramentelle nous demande sans doute: Montre-moi que ta vie est à l'effigie de Dieu qui t'habite. C'est dans mon quotidien au jour le jour au niveau des valeurs de vie, que j'exprime mon effigie. Dans ma façon de vivre l'acceuil, le respect des personnes, façon de montrer la miséricorde et le pardon, c'est là que je montre de quel effigie je me réclame. Seigneur, nos paroles parlent d etoi, notre agir  te révèle. Merci. 

 

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jeudi, 12 octobre 2017 14:25

Vocation vs Mission.

 

Ce matin, l'Évangile réveile en moi  une piste de réflexion que je réfléchit tout haut. Jésus dans l'Évangile appelle et envoie. Durant toute sa vie publique, il appelle: "Comme il passait sur le bord du lac de Galilée, il vit Simon et André, le frère de Simon, (...) venez à ma suite, je  ferai de vous des pêcheurs d'hommes. Plus loin il vit Jacques et Jean, il les appela et ils le suivirent." Mc 1, 16-20. En Luc 5, 27, il appelle Lévi. Beaucoup d'autres diciples suivirent Jésus attirés par cet homme Dieu. La vocation, c'est d'être disciple du Christ, de se laisser façonner par sa parole et son amour, de se mettre à son école; c'est la vocation baptismale.

Dans l'Évangile, Jésus enseigne à la foule et de cette foule qu'il a rassemblée, va sortir des disicples. Et ces disciples souvent Jésus les prend à l'écart pour leur faire de la catéchèse. Il prend ses diciples à l'Écart et leur explique la parabole du semeur et de l'ivraie dans le champ, Mth 13, 36. Il forme ses disciples en vue de la mission. C'est l'heure de la vocation chrétienne.

Après la résurrection, il dira aux disicples: "Allez faites des disciples baptisez-les et apprenez-leur a conserver tout ce que je vous ai enseigné." Mth. 26, 18-20. C'est l'heure de la mission. Allez vivre votre vocation. Notons que Jésus leur demande de faire des disciples. La première mission donner est de faire des disciples.  C'est ce qu'il leur avait dit le Jeudi Sainit: Faites ceci en mémoire de moi. Comme je vous ai fait disciples, allez faire de même, rendez présent ce que j'ai fait pour vous. Ils étaient invités à faire éclater leur vocation dans une mission.

Ce matin, devant mon Évangile, je réfléchit en moi-même; je pensais avir été envoyé vivr ema vocation de prêtre: rassembler et célébrer des sacrements. Mais le Seigneur me dit: tu es envoyé faire des disciples. J'ai jamais pensé à cela et on ne me l'a pas dit non plus. Depuis quelques annnées, j'accompagne des groupes de partage biblique, j'aide les gens à devenir disciples, je vois le changement que la Parole de Dieu opère dans leur vie. J'entends le Pape François parler de l'Église en sortie. L'Esprit travaille comme Il le veut.  Voila mon questionnement pour la journée.

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