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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : juin 2018
jeudi, 21 juin 2018 14:40

La Bible.

Albert Hari: La Bible, Ed. du Signe. Ce petit livre nous présente d'une façon succinte et claire les différentes époques vécues par le peuple Hébreux et qui ont préparé l'écriture de la Bible. Nous sommes invités à suivre la marche du peuple pour y lire l'action divine et découvrir cette action dans notre propre histoire. Lecture fort enrichissante.

 

Publié dans Nouvelles
mercredi, 20 juin 2018 21:28

Et la vie continue.

L'être humain avancé en âge est une mémoire et un coffre au trésor. Combien de gens âgés aujourd'hui s'ennuient devant des heures qui semblent interminables. J'entends aussi certains prêtres vivre de la solitude et attendre un coup de téléphone pour aller dire une messe. Chaque fois qu'un confrère m'appelle, il a toujours la même question: Fais-tu du minsitère? Je lui réponds, je ne fais que cela.

En vieillissant, la vie continue et la mission aussi.  Boukar dit souvent: "Un vieillard assis voit plus loin qu'un jeune debout." La personne âgée nous apprend à voir plus loin que le bout de nos pieds. Jeune nous voyons davantage l'immédiat, mais avec l'âge nous apprenons à voir au-delà. Ainsi notre action sans doute plus lente devient plus féconde. Veillir, c'est apprendre la fécondité de la vie. Nous sommes moins efficace, mais nous y gagnons par la fécondité de nos actes.

Le jour où comme prêtre j'ai pris un genre de  retraite, laissant aux plus jeunes les responsabilités, j'ai découvert un autre aspect de la mission de l'Évangile. D'abord pour moi, être prêtre n'est pas tant une vocation qu'une mission. Ma vocation est celle du baptême: être disicple du Christ. Être prêtre, c'est vivre cette vocation, c'est un envoie en mission. En prenant de l'âge, la façon de vivre cette mission change, mais la mission  demeure. Comme prêtre, je suis d'abord l'homme de la Parole de Dieu, l'homme du rassemblement, l'homme de la communion avant d'être l'homme de la liturgie. Dans notre contexte de société, cette mission d'évangéliser et de rassembler les chrétiens est plus que jamais  nécessaire et importante.

En rencontrant les chrétiens qui ont délaissé la pratique sacramentelle, je prends conscience à la fois du vide spirituel et aussi des blessures que plusieurs portent encore dans leur vie. je vis alors les paraboles du chapitre 15 de Luc: les paraboles de la joie des retrouvailles. Accueillir ces femmes et ces hommes blessés par la vie ou les pouvoir civil et religieux, cheminer avec eux pour leur faire découvrir la richesse de leur vie spirituelle. Je goûte la joie d'aller aux périphéries. Ce n'est pas une question de prêcher, mais de témoigner de quelqu'un qui m'habite et me fait vivre. Ce que je fais ne remplira pas les églises, mais rendra quelques personnes plus heureuses. A partir de mon expérience, je sais qu'il y a des rêves perdus, des actions sans lendemain, des efforts inutiles, ensemble essayons de viser l'essentiel, que je dis. Et l'essentiel, ne serait-ce pas l'éclosion de la Parole de Dieu au coeur de la vie; tout le reste est de l'accessoire.

La joie de l'âge avancée, je la trouve d'abord dans le fait que je suis encore là et que si ces années me sont données, ce n'est pas seulement pour me tourner les pouces. Une autre source de joie est d'apprendre à vivre le moment présent. Hier n'est plus, demain n'est pas encore, seul compte le moment que je suis en train de vivre, alors vivons le pleinement. Une façon d'être huereux est d'aller m'asseoir aux frontières avec les gens qui ont laissé la pratique à l'église pour apprendre ensemble la façon de vivre l'Évangile au quotidien. Enfin au retour à la maison, je suis heureux quand j'ai vu le soleil dans les yeux des gens qui ont découvert qu'ils étaient les enfants bien-aimés du Père même s'ils ne sont pas à l'église les dimanches. Évangéliser le visage qu'ils ont de Dieu et leur faire découvrir le visage du Dieu de Jésus christ.

Le soir, au moment de faire dodo, je n'ai peut-être pas célébré l'Eucharistie, mais j'ai conscience que souvent j'ai vécu l'Eucharistie avec quelques personnes et que j'ai vu du soleil dans leurs yeux. Je bénis le Seigneur et je fais le souhait que d'autres confrères prêtres retraités goûtent la même satisfaction et la même joie.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 20 juin 2018 21:25

Victor hugo.

Ce bon vieux Vcitor Hugo écrivait: "Il y a de la flamme aux yeux des jeunes gens. Mais dans l'oeil du vieillard, il y a de la lumière."

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 19 juin 2018 13:15

Il s'appellera Jean. Lc 1, 66-80.

Assis devant mon téléviseur -la boite carrée comme certain disent- je me suis amusé à regarder ce que j'ai vu naitre depuis plus 80 ans dans mon coin de pays. J'i vu naitre la radio, le téléphone, l'électricité,  l'automobile sur nos routes de campagne. J'ai même vu le petit monsieur qui sciait du bois sur la lune. Aujourd'hui on marche sur la lune et on sait qu'il n'y a pas de petit monsieur.

Avec ces changements dans la société, j'ai vu mourir des organismes et des mouvements qui furent enterrés avec les "derniers sacrements" comme on disait. Des orgasnismes et des Églises sont devenues muettes, étrangères aux besoins nouveaux de la société. alors que ces besoins nouveaux faisaient naitre de nouveaux services. Des sociétés religieuses comme des Églises se sont refermées sur elles-mêmes et on oublié de re-naitre.

C'est la méditation que m'a apporté l'image de Zacharie. Le pauvre Zacharie prisonnier de ses coutumes religieuses resta fermé sur les projets nouveaux que le Seigneur lui proposait. Il est devenu muet comme beaucoup d'entre nous aujourd'hui. J'entends souvent que les gens ne nous écoute plus, les jeunes ne veulent rien savoir, ne s'engagent plus. Nous sommes devenus incapables de proposer au monde des visions d'avenir qui les engagent.

Zacharie était grand prêtre dans le temple durant son office lorsque l'ange est venu le rencontrer. Il fut dérangé dans ses idées, ses conceptions de la vie, ses visions de Dieu et devint incapable de transmettre le message de Dieu. Il devint muet comme beaucoup de Zacharie aujourd'hui. Devant les besoins nouveaux de la société, souvent notre langage ne passe plus, les gens n'écoutent plus. Comme Zacharie, nous sommes dans le temple à la pratique sacramentelle alors que les chrétiens sont au niveau de la vie et de la spiritualité.

C'est au moment où Zacharie est entré dans le projet de Dieu qu'il retrouva le parole. C'est lorsqu'il est sorti de ses traditions pour s'ouvrir au monde nouveau qu'il fut capable de proclamer la merveille de Dieu. Un des premiers messages que je retiens de Zacharie est de découvrir que le projet de Dieu est dans la vie et non dans le temple. La Parole de Dieu nous ouvre à cette dimension de la mission au coeur du monde.

C'est au moment où Zacharie est descendu de la tête au coeur qu'il comprit le message de l'ange et son mutisme disparut. La vie chrétienne n'est pas une affaire de tête, de praitques ou des traditions, mais une affaire de coeur. Zacharie m'invite ce matin à purifier mon image de Dieu et de la vie chrétienne.

"Son nom sera Jean". Son nom sera louange, action de grâce. Son nom sera celui qui fait découvrir Jésus Christ au coeur du monde, au coeur de la vie, celui qui nous libère des structures et traditions pour nous conduire sur le chemn de la liberté.  Son nom sera enfant bien-aimé du Père, il sera annonce de l'amour, du pardon, de la miséricorde. Nous devrions être capable de dire de chacun de nous: Son nom est Jean. Son nom est celui qui annonce la foi au Chirst ressuscité. Mon nom est-il synonyme de pratiques, de lois, coutumes comme zacharie, ou de liberté, d'amour et de pardon,   de louange et action de grâce comme Jean?

Je te bénis, Seigneur, pour tous ces hommes et femmes qui sont passés du mutisme à la proclamation de la liberté de l'Évangile comme Zacharie, Paul de Tarse, le Pape François et combien d'autres de nos jours encore.

Publié dans Homélies
jeudi, 14 juin 2018 14:06

L'Eucharistie.

"Toute la vie de Jésus fut une eucharistie; dans  la foi, elle fut la réponse libre de l'homme qui se livre tout entier à la Parole du Père.  On peut dire que le repas au soir du Jeudi saint est la célébration liturgique d'une vie qui était déjà eucharistique. Il en est de même pour nous: Célébrer l'Eucharistie nous apprend à mener une existence eucharistique, à faire eucharistie en toute chose, non seulement durant le moment de joie que constitue la célébration, mais à traves tout ce que Dieu nous confie." Vivre l'Eucharistie P. 61.

Notre vie chrétienne est vie eucharistique, vie de louange et d'action de grâce.  La célébration est l'expression de la vie de foi célébrée en communauté dans le mystère pascal du christ ressuscité. La célébration est l'expression de la vie de foi et il est urgent de rendre les participants capables de faire eucharistie. N'oublions jamais que notre vie est eucharistique que nous célébrons sinon nous risquons de ne faire que des rites.

 

Publié dans Spiritualité
jeudi, 14 juin 2018 13:35

Une piste de réflexion.

Je termine le livre de Andréa Richard: Au-delà de la religion, pour une spiritualité laïque en mouvement. C'est le cri d'une femme à une Église institution qu'elle questionne. Ce livre fut réédité deux fois, donc il répond à un questionement des baptisées et baptisés. Je partage quesques idées qui surgissent en moi à la fin de cette lecture.

Nous prenons conscience que la FAÇON de vivre et célébrer la religion en mettant l'accent sur la pratique a étouffé la spiritualité; ainsi lorsque les chrétiens ont délaissé la pratique, ils se sont retrouvés devant un vide spirituel profond. Le documentaire, L'Heureux Naufrage nous l'a bien démontré.

La spiritualité est la base de toute vie chrétienne et la religion est une pédagogie nous permettant de vivre, d'intégrer et célébrer notre spiritualité. Il y a un risque maintenant de balancer la religion pour ne garder que la spiritualité. L'une ne doit pas prendre la place de l'autre.

Une autre question qui m'est posée parles auteurs comme Mme Richard est la vision et la place des ministères dans l'Église. Mgr Dumais nous disait souvent: "On n'arrivera jamais à situer les ministères dans l'Église si on ne part pas du sens des ministères et non de la fonction." La fonction a toujours une résonnance de pouvoir. Les ministères des baptisés sont présentés comme des ministères de suppléance. À cause du manque de prêtres on nomme des baptisés et baptisées en suppléance, si un prêtre arrive, la personne devra retourner à la maison. Ça ne m'apparait pas une façon très valorisante de considérer le ministère baptismal.  Philippe Béguerie -qui fut l'un des mes professeurs de liurgie- écrit dans son livre sur l'Eucharistie: "On peut dire que l'on est passé de l'expression "peuple de prêtres" "communauté sacerdotale" utilisée dans la première lettre de Pierre à une réalité qui est mantenant, "un peuple et des prêtres." P. 156. Jean-Paul 11 parlait du sacerdoce ordonné comme un service des charismes et minsitères des baptisés. C'est une question que je porte depuis longtemps.

Ces auteurs comme Mme Richard nous apportent le questionnement sur la place des femmes dans notre Église. Question éternelle qui ne verra pas de solution demain matin. Je dirai simplement que l'Église se prive d'une richesse au nom de quoi?

Devant ces questionnements et d'autres de même acabit, je constate que les baptisés se tournent vers la Parole de Dieu et vivvent leur vie chrétienne et communautaire en dehors du circuit traditionnel ecclésial. Est-ce que le tournant missionnaire nous assoira ensemble autour de ces questions fondamentales? L'avenir nous le dira.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 12 juin 2018 14:08

Amour et patience.

Nous connaissons le chant: "Si on prenait le temps d'écouter, de regarder et d'aimer, Si on prenait de temps, renaitrait l'homme nouveau." C'est le message que le Seigneur nous livre dans les paraboles de notre dimanche Mc 4, 26-34. Prendre le temps d'écouter avec les yeux du coeur et accompagner chacun et chacune dans la croissance de son être selon sa musique propre comme dirait Jean Vanier.

L'Évangile nous présente deux petites paraboles porteuses d'un même message d'amour et de foi. Le royaume des cieux est comme une graine que l'on jette en terre et pousse même si le cultivateur dort. Il est aussi comme une petite graine qui devient un grand arbre ou les oiseaux viennent se percher. Le Seigneur nous dit: Le royaume des cieux est planté en vous et il a la force de se développer à la condition de le reconnaitre et de le laisser croitre. Dans le don de l'Esprit Saint et dans la Parole plantés en nous, le Seigneur nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour croitre en enfant de Dieu. En nous est jeté la semence de l'amour, du pardon, de la justice, de la foi, de la miséricorde et une présence divine de l'Esprit du Seigneur.

Jésus disait aux apôtres, il y a deux dimanches, "la salle est prête, faites les préparatifs du repas." Nous avons tout ce dont nous avons besoin, ce qu'il nous reste à faire est de le découvrir et de le laisser grandir à notre rythme à chacun. Nous essayons beaucoup de faire de la catéchèse, de faire comprendre des choses et nous sentons l'inefficacité de nos efforts. Il ne s'agit moins de comprendre que de découvrir, de faire une expérience. On entend souvent aujourd'hui que les gens surtout les jeunes ne sont plus intéressés, ne veulent plus s'engagés. On veut qu'ils entrent dans nos projets qui ne les intéressent pas. Demandons-nous plutôt si nous sommes intéressés à eux, aux projets qui les intéressent, à leurs rêves. La graine du royaume est semée en eux et elle va pousser selon leur être et non le nôtre.

Le Seigneur nous invite aujourd'hui aux respect des personnes; il nous invite à les accompagner dans leur croissance et non à les diriger. C'est le souhait que nous formulons pour nous aussi. Le Seigneur nous invite aussi à la patience. La croissance d'une personne est lente comme la plante qui pousse dans le jardin. Le cultivateur attend patiemment le temps de la récolte. Le Seigneur nous invite encore à croire en la puissance de la semence jetée dans le coeur de l'être humain. Parfois les conditons favorables à la croissance ne sont pas toujours toutes réunies, mais la puissance de la graine assurera la récolte même en retard.

Mais avant tout, le Seigneur nous invite à aimer. Aimer la terre où germe le règne de Dieu. Aimer l'être humain avec ses grandeurs et ses faiblesses, aimer ce royaume en croissance, aimer ce Seigneur qui marche avec nous. Le royaume de Dieu n'est pas notre oeuvre mais celle de l'Esprit. Nous sommes  l'accompagnateur du royaume.  Encore faut-il laisser grandir le royaume semé en nous et dans les autres et non pas essayer de faire grandir notre royaume. Le royaume grandit sous le soleil de l'Esprit, faudrait pas faire trop d'ombre quand même.

Parfois nous nous rendons compte que le royaume grandit à côté des chemins où nous l'attendons. Nous attendons le royaume sur le chemin des sacrements ou de la catéchèse, et il se fait voir aussi et parfois d'abord sur les chemins du quotidien chez des gens qui participent aux organismes de charité qui vont secourir le Chirst dans le besoin, ou déprimé par les épreuves de la vie, ou encore blessé dans son intelligence et en difficulté d'apprentissage. L'Esprit ne se laisse pas enfermé dans nos idéologies ou structures.

Aujourd'hui, je suis invité à ouvrir les yeux du coeur pour accueillir et aimer l'Église du quotidien et l'accompagner au rythme de sa croissance.

Publié dans Homélies
dimanche, 10 juin 2018 17:17

Un Québec ...

Collectif: Un Québec pays, le OUI des femmes. Ed. du remue-ménage. 2018. Un groupe de femmes exposent leur point de vue sur la relation de l'indéppendance du Québec et le  féminisme. C'est un peu l'ihistoire de le lutte des femmes pour l'égalité au Québec. Les différents points de vue abordés montrent l'avantage de  l'indépendance pour l'avancement de l'églalité des sexes. Même si cette question ne règle pas tous les problèmes. C'est quand même intrigant de voir la nécessite de la lutte des femmes pour parvenir à une certaine reconnaissance. La route est longue et laborieuse.  Elles ouvrent la porte à de nombreuses questions et pistes de réflexion constructives.

 

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samedi, 09 juin 2018 14:33

Un moment de bonheur.

Un jour, une dame me téléphone pour me dire qu'unefamille est arrivée dans le loyer voisin et qu'ils n'ont pas de meubles et peu de choses à manger. Elle me demande si on ne peut pas faire quelque chose pour eux. Je rends visite à la famille; les enfants sont aissis par terre, pas de chaises, ils mangent sur leurs genoux, pas de table, ils dorment sur une couverture, pas de lits. Le frigo est presque vide.

Je rapaille quelque chevaliers de colomb et nous allons visiter les magasins de meubles usagers et le soir, les enfants mangeaient sur une table assis sur des chaises. Ils dormaient dans un lit. Il y avait du manger dans le frigo. En partant je salue la dame et les enfants, la petite fille vient me prendre par le cou et me donne un baiser sur la joue. Il y avait du soleil dans ses yeux. Ce fut un moment de bonheur que j'oublierai jamais. Quelqu'un me dit: tu es fou de donner ainsi, je lui réponds: peut être, mais c'est une folie qui me rend heureux. Cependant une chose que je ne pourrai jamais donner à ces enfants, c'est l'amour et la tendresse d'un père.

 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 08 juin 2018 17:51

Le G7

Les grands sont réunis à la Malbaie pour un temps d'échange sur l'avenir du monde. Ce sont des gens puissants qui gouvernent le monde. En même temps des femmes et des hommes du peuple manifestent dans la rue contre les abus de pouvoirs, pour revendiquer l'égalité des personnes, pour exiger que les pauvres aient droit à plus que des "miettes qui tombent de la table des maitres." Tout cela est bien dans la mesure où les droits des autres sont respectés. C'est l'expression d'une société en santé.

En regardant cela, ce matin, je pensais à mn Église. La grande majorité de la population a quitté la pratique sans un mot, pas de contestaiton dans les rues ou les églises; les funérailles se déplacent vers les salons funéraires, les mariages vers les édifices publics; les églises se vident et on commence à se poser des questions sur leur avenir. Tout cela se vit presque dans l'indifférence. Est-ce que les gens sont partis faire Église ailleurs?  Il n'y a pas de sentiment d'appartenance. L'Église, c'est pas nous autres. On dirait que l'Église est quelque chose qui nous est proposée, si cela ne nous inéresse pas, on reste chez nous. Comme si on n'avait aucune possibilité de décider ensemble ce qui nous intéresse et réponds à nos besoins. Quelqu'un me disait un jour au lendemain des funérailes de son père: "Ils ne me verront plus, quand ma mère va décéder, elle va rester au salon funéraire." Il y a là un univers de questions.  L'Église à ce que l'on me dit est une communion de personnes rassemblées autour de Jésus Christ et accompagnées de pasteurs.   Voila où le G7 m'a conduit.

 

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