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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : janvier 2019
mercredi, 30 janvier 2019 17:54

Une réflexion.

Maurice Zundel écrivait en 1963: "Il est évident que, si l'homme de la rue est si souvent comlètement étranger à ce qui se passe dans nos églises, c'est parce qu'il ne s'y passe aucun événement susceptible de le toucher tant soit peu. Il ne s'y sent aucunement atteint et concerné au plus intime de lui-même."  Ce ne pourrait-il pas expliqué ne grande partie le vide de nos églises?

"La présence réelle dans l'Euccharistie, (...) n'est réelle pour moi , ou du moins n'a de sens, que dans la mesure où je suis moi-même une préssence réelle à toute l'Église et à tout l'univers. M.Z.  Nous avons à redécouvrir le sens de l'Eucharistie.

 

Publié dans Spiritualité
mercredi, 30 janvier 2019 15:43

Fête de la Parole.

Beaucoup de paroisses aujourd'hui connaissent les célébrations de la Parole comme rassemblement de la communauté le dimanche. Je me suis permis une petite méditation sur le sujet. J'ai écouté les gens parlé. La plupart ne sont pas dérangé s'il reçoivent la communion eucharistique. Il nous faudrait à mon avis redécouvrir autrement ces célébrations. Lucien Deiss parle de la fête de la Parole. Il y a trois moments importants dans ce rassemblement.

1. Le rite d'ouverture: Ce rite comprned deux moments importants: l'accueil et le rassemblement.

Si nous voulons fêter ensemble, il est essentiel de s'accueillir, de se saluer, de créer un premier climat de fête. Le président de la célébration accueille les gens, ceux-ci s'accueillent lesuns les autres. Ainsi se crée un atmosphère de célébration. Ce moment est suivit par le rassemblement pour faire communauté. Le chant de rassemblement est un élément essentiel. Le chant n'est pas là pour pemrettre à la chorale de faire une belle prestation, mais pour rassembler les gens dans l'esprit de célébration et de fête. Le président -même si c'est un laïc devrait s'asseori au lieu de la préssidence- salue l'assemblée et termine par une prière qui nous met en présence de Dieu pour écouter son message. Ce moment de rassemblement nous conduit à la table de la Parole. Dans l'assemblée, on ne lit pas une parole fut=elle celle de Dieu, on proclame un message.

2. L'écoute du message de Dieu: Dans  le moment de la Parole, c'est quelqu'un qui nous parle. On ne lit pas un texte, on proclame un message de quelqu'un. IL ne s'agit pas de faire participer le plus de gens possible à la lecture, il s'agit de proclamer un message de là la nécessité de bien soigner la proclamation. On écoute la Parole, on la partage en communauté, on l'intègre à notre vie et on la prie. Le président ou un bon acolyte devrait  permettre aux gens de partager ensemble le message de la Parole. Ce serait une habitude à prendre. L'Esprit agit dans le coeur des chrétiens qui participent à la fête de la Parole. Je vous invite à revoir le texte de ma réflexion sur la Parole du dimanche 27 janvier. Ce moment se termine avec un temps de prière et il serait intéressant de déborder les suggestions du Prions en Église pour ajuster notre prière au vécu de l'assemblée.

3. Le rite d'envoie:  Ce rite nous assoit à la table de la mission La célébration est terminée , nous sommes envoyés au chantier de la vie, "car il est loin d'être fini le combat pour la fraternité, la solidarité et la justice." R. G. Au moment de la transfiguration les disciples voulaient dresser trois tentes, mais Jésus les envoie à la misison sur le terrain. Allez dire au monde les merveilles de Dieu. Allez révéler, faire connaitre celui que vous avez rencontré aujourd'hui, celui qui vous a livré un message.

Nous venons de communier à Jésus, allons maintenant el révéler. Dans ces fêtes de la Parole, nous communions à Jésus dans la communauté parce que la communauté est le premier sacrement de la présence du Christ ressuscité; nous avons communier au Christ dans la Parole parce qu'il a une présence réelle comme dans l'Eucharistie. Ces temps de la Parole sont une richesse pour nos communautés à la condition que nous dépassions les rites pour célébrer. Malheureusement nous ne faisons que la même célébration qu'à l'Eucharistie en enlevant le "petit bout" de la prière eucharistique et ceci à mon avis ne nous conduit nulle part. Il nous faut faire preuve d'audace, de créativité, de foi si nous voulons profiter au mieux de ces moments de grâce qui nous sont donnés. Ne serait-il pas intéressant de revoir aussi le temps de la Parole dans nos célébrations eucharistiques? L'avenir appartient aux audacieux et les audacieux seuls le bâtiront.

 

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mardi, 29 janvier 2019 15:04

Un Jésus qui dérange. Lc 4, 21-30.

À Nazareth, Jésus entre dans la synagogue pour proclamer un message qui dérange et provoque la colère des gens du pays. Aujourd'hui, Jésus entre dans ma synagogue personnelle pour proclamer son message dans des mots d'aujour'hui; quelle sera ma réaction?

Le message de Jésus est simple, mais il est fort. Je suis venu défendre le pauvre que vous oppriméz, secourir la veuve que vous condamnez à l'esclavage pour survivre, délivré le peuple que vous dominez par des lois et des traditions au détriment des personnes. Ce message à déranger les bons messieurs du temps et voulurent le jeter en bas d'une falaise. Mais attention, Jésus dira à ces bons pratiquants: ce n'est pas à une veuve de chez vous que le prophète Élie fut envoyé mais à une étrangère, c'est un étranger qui fut guéri de sa lèpre et non un bon juif d'ici.

Le message de Jésus est simple; la rencontre du Seigneur n'est pas affaire d'intelligence, de connaissance, de pratique mais d'amour et de foi, c'est une affaire de coeur. Et Jésus accomplit des miracles là  où les gens sont au niveau du coeur.

Aujourd'hui nous entendons les mêmes réactions qu'à l'époque de Jésus. "Les gens travaillent pour les pauvres, mais c'est pur philanthropie, ils ne viennent pas à la messe." Le service de la charité est exercé dans nos communautés chrétiennes par des gens qui ne sont plus pratiquants sacramentels et ils sont ignorés dans nos communautés. Aujourd'hui Jésus dirait peut être: je suis venu accompagner les personnes qui prennent soin des femmes victimes de violence, des enfants mal aimés, des gens brisés par la pauvreté et l'intimidation, les enfants brisés par les pédophiles et les prozénètes, je suis venu soutenir les diacres de la charité au quotidien, etc ... Ce message nous dérangerait aussi  aujourd'hui. Jésus dérange parce qu'il ne suit pas les canaux officiels, il est libre et agit au niveau du sens  et de la vie.

Le message de Jésus est simple, c'est l'amour des autres. Il nous dit que la personne est plus importante que les lois et les traditions. C'est le message de Paul dans son Épitre aux Corinthiens. Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Je me plais à lire cette lettre de Paul en  remplaçant le mot AMOUR par mon nom. L'amour prend patienc, ne jalouse pas, comprend tout, parodnne tout ... quand nous plaçons notre nom, cela change la perspective. Et si je fais cette expérience  devant une autre personne, je vois souvent des sourires qui me parlent. J'ai là un travail à faire.

L'Eucharistie que nous célébrons ensemble est le sacrement par excellence de l'amour. Au moment de la consécration, Jésus me  prend avec lui dans ses mains pour me façonner comme disciple et témoin à son image et ressemblance pour que je devienne du bon pain pour les autres au quotidien. Aujourd'hui ne faisons pas un rite, laissons-nous façonner par le Christ pour devenir à son exemple témoin d'un message d'amour, de respect, de liberté. Jésus se donne à nous comme nourriture de vie  et nous "christifient" pour que nous devenions nourriture d'Amour et de paix pour les autres.  Pour que nous vivions au mieux la parole de Jérémie: "Dès le sein de ta mère, je t'ai consacré, je fais de toi un prophète pour les nations."  Notre monde a besoin de témoins et de prophètes, faisons-lui ce cadeau.

Publié dans Homélies
lundi, 28 janvier 2019 18:30

Bonne Lecture.

Nicole Croteau: Heureux les pauvres. Mediaspaul. "Voici un livre essentiel pour mieux comprendre la pauvreté." L'auteure a connu une enfance vécue dans la pauvreté et souvent la violence; après des études, elle connait un peu d'aisance mais la maladie la replonge dans la misère. Elle nous parle de la pauvreté et de la misère de l'intérieur, elle nous parle de ce que vive au quotidien et dans leur for intérieur ces personnes aux prises avec la pauvreté. Cette lecture change notre regard sur les pauvres, change notre façon d'en parler, et surtout nous faire prendre conscience combien nous jugeons de l'extérieur sans savoir vraiment de quoi ou de qui   nous parlons. Parfois nos gestes bien intentionnés dans le but de les aider peuvent les briser parce que nous ne savons pas.... Faut lire et méditer...

 

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lundi, 28 janvier 2019 18:27

Bienheureux les pauvres.

Il est plus facile de louer la pauvreté que de la supporter. John Heywood.

 

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lundi, 28 janvier 2019 15:46

L'essentiel?

"Je comprenais, combien il était utile de tout perdre, pour retrouver l'Essentiel." Jean-Christophe Rufin. Avec ma tasse de café, ce matin, je me suis laissé imprégner de cette pensée devant ma vie et celle de mon Église. En avançant en âge, nous devons faire le deuil de beaucoup de choses et ce dépouillement nous apprend à nous tourner vers l'essentiel. Ce qui nous apparait important aujourd'hui nous semblera futile demain. Retourner à l'esentiel, c'est aussi retrouver une certaine liberté. On ne se demande plus si cela est permis ou défendu, mais est-ce que cela me fait vivre, est-ce que ça du sens? Est-ce qu'il y a du beau autour de moi ou de l'encombrement? La beauté est souvent dans la simplicité.

Je me tourne vers mon Église qui n'a plus de prêtres comme hier, les goussets sont vides, l'avenir est incertain, les bulletins paroissiaux sont devenus des feuillets publicitaires des magasins, les églises sont vides ... la kyrielle de lamentations pourrait s'allonger. Ceci nous invite à l'essentiel. C'est la venue d'une nouvlle naissance.  Nous sommes envoyés à l'essentiel. De quelle forme de pasteurs avons-nous besoin aujourd'jui?  De quelle nourriture le peuple chrétien a-t-il besoin aujourd'hui? Nos églises vident nous posent cruellement cette question. Un vieux chrétien me disait: "Nous étions dans l'église et vous ne nous avez pas garder, maintenant que nous sommes sortis pensez pas nous ramener.

Nous sommes invités à retrouver l'essentiel. Retrouver l'essentiel demande de faire des deuils de ce qui nous semblait important hier. Retrouver l'essentiel exige beaucoup de liberté devant nos formes de rituels et de pratiques. Retrouver l'essentiel exige que nous puissions nous asseoir avec les femmes et les hommes d'aujourd'hui pour apprendre d'eux ce que veut dire l'essentiel de la vie chrétienne. Quand Jésus a voulu célébrer la Pâque avec ses disciples, Il ne les a pas envoyé au temple, mais au coeur de la vie et c'est là qu'il a trouvé la salle pour la Pâque. Et Jésus nous a dit; Faites ceci en mémoire de moi. Demandons-nous si les chrétiens qui célèbrent les funérailles dans les salons funéraires ou ailleurs ne sont pas en train de chercher l'essentiel? Demandons-nous si tous ceux et celles qui ont quitté la pratique sacramentelle ne sont pas des chercheurs d'essentiel, des chercheurs de Dieu? Je pourrais me demander si moi qui suis à la messe chaque dimanche, je suis un chercheur d'essentiel? Est-ce que je suis un communiant ou un consommateur d'Hosties et de rites? Et cela je peux le vérifier a ma façon de regarder ou de parler des gens bénéficiaires du bien être social qu'on appelle avec "beaucoup de respect" les BS. Notre façon de regarder les jeunes avec "leurs façons exantrique de vivre" etc.    Devenons ensemble des chercheurs d'essentiel et nous serons des chercheurs de Dieu, de liberté, de vérité. Est-ce que devant ce que nous vivons en Église, je peux reprendre la phrase de Jean-Christophe: Je comprends maintenant combien ces deuils, ces pertes vécues en Église  nous sont utiles  pour retrouver l'essentiel.  

 

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 27 janvier 2019 15:23

Une Église en VTT.

En méditant sur l'Église d'aujourd'hui, je me suis arrêté sur l'image d'une Église en VTT. Et je me suis dis: Ne sommes-nous pas un peu dans une Église en Cadillac qui roule sur l'autoroute des rites et célébrations sans s'arrêter aux gens sur le bord de la route. L'Église d'aujourd'hui est sur le terrain dans tous les milieux et vit des choses belles comme plus difficiles. Nous avons besoin de rouler en vtt pour rejoindre cette Église là où elle se trouve. Comme prêtre, je me sens souvent un peu prisonnier des rites et des façons de faire. Je me sens plus souvent en cadillac qu'en vtt et c'est pourquoi la vie m'échappe et que je sais pas quoi faire.

Une Église en VTT est une Église témoin sur le terrain de la vie au coeur du monde. Notre Société a besoin de témoins en "Véhicule Tout Terrain" et moins au presbytère en Cadillac des rites et des célébrations à sens unique. Ce sera sans doute les nouveaux prêtres et religieux et religieuses de l'Église de demain. Se pourrait-il que ces nouveaux pasteurs soient déjà sur le terrain sans être reconnus parce que l'heure n'est pas encore arrivée? je lance cela à votre méditation......

 

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vendredi, 25 janvier 2019 15:29

On dit conversion.

Aujourd'hui, 25 janvier, on parle de la conversion de Saint Paul. Je découvre ce matin une conversion dans le ligne de Paul que je ne connaissais pas. Il s'agit de Dorothy Day, journaliste américaine qui à la suite d'un début de vie mouvementée et pas toujours catholique, entre dans le marxisme pour déboucher au catholicisme et meurt en 1980. Cette femme a fondé un journal le  "Catholis Worker" et pris la défense des pauvres, des mal menés de la société. Elle ouvrit des maisons de l'hospitalité pour accueillir les plus pauvres. Cette femme comme Paul était prise d'une passion, celle du Christ et de son enseignement.

Je me dis, nous avons besoin de femmes et d'hommes comme eux, des gens pris par une passion:  celle de vivre et de faire vivre du Christ. Nous nous demandons comment on va faire, nous élaborons des plans sur papier, des projets de catéchèse, eux ils étaient sur le terrain à côté des personnes au coeur de la vie. Ça me rappelle le passage de l'institution de l'Eucharistie: Quand les disciples ont demandé à Jésus où préparer la Pâque, Jésus leur dit»: Allez au coeur de la ville et suivez un homme qui lutte pour la vie. Nous, on serait aller à la sacristie mettre les burettes sur l'autel.

Aujourd'hui, dans notre besoin d'évangélisation, nous avons ce besoin de femmes et d'hommes épris d'une passion, celle du Christ et de son enseignement au quotidien. Nous avons besoin de nous convertir au Christ, de nous laisser façonner par Lui à son image pour devenir des témoins de son amour.  Notre monde a moins besoin de catéchètes que de témoins, des gens qui ont une passion, celle de découvrir la présence et l'action de l'Esprit du Seigneur en eux. Comme Saint Paul, laisosns tomber les écailles de nos yeux -écailles de nos structures, nos pratiques sacramentelles, nos sécurités, de nos idées toutes faites-   qui nous empêchent de voir l'oeuvre de l'Esprit dans notre monde. Comme Paul, nous avons peut être besoin de tomber à la renverse pour nous retrouver à côté de nos frères et soeurs afin de cheminer avec eux sur la route de l'Évangile. Bonne conversion!

 

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Isaïe a écrit un jour: "Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fais germer pour qu'elle donne la semence au semeur et le pan comestible de même la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans avoir fait ce que je voulais et réussi sa mission." Is. 54, 10. Isaïe nous rappelle non seulement l'importance mais aussi la puissance de la Parole de Dieu dans notre vie.

Notre liturgie d'aujourd'hui nous présente deux liturgies de la parole. Dans le livre de Néhémie, Esdras se lève, ouvre le livre et lit un passage tandis que le Lévite explique la parole. Jésus arrive à la Synagogue, il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit:"L'Esprit du Seigneur est sur moi" Dans ces deux textes, on nous présente l'importance de la Parole de Dieu dans nos rassemblements.

Dans la célébration de l'Eucharistie, nous reconnaissns deux table: La table de la Parole, et la table de l'Eucharistie. Les deux sont d'égale importance et nous sommes portés souvent à placé plus d'importance à la table de l'Eucharistie et de négliger un peu la table de la Parole. Jésus est présent dans sa Parole d'une présence réelle comme dans l'Eucharistie. Quand nous communions au Christ dans la Parole nous communions au même Christ que dans l'Eucharistie. Paul VI écrivait dans l'encyclique Mysterium fidei que la présence du Christ dans sa Parole est réelle mais non sbstantielle comme dans l'Eucharistie. Saint Jérôme traducteur de la Bible écrit»: "Pour moi, j'estime que l'Évangile est le corps du Christ et que le Saintes Écritures sont sa doctrine. Quand le Seigneur parle de manger sa chair et de boire son sang cela peut s'entendre de l'Eucharistie. Cependant son vrai corps et son vrai sang ce sont (aussi) la Parole des Écritures et sa doctrine." Et Lucien Deiss ajoute que dans la Parole, Jésus est présent sous le voile des mots alors que dans l'euchristie, il est présent sou sle voile du pain et du vin.

C'est la Parole qui convoque, rassemble, convertit et met en état de célébrer. Les célébrations dominicales de la Parole dans nos communautés chrétiennes ne sont pas des célébrations à rabbais faute de prêtre pour l'Eucharistie. elles sont l'occasion fournie par l'Esprit pour découvrir l'importance de la Parole dans la vie de l'Église. Nous devrions apprendre à vivre des fêtes de la Parole. C'est une invitation aussi à redonner de l'importance à la table de la Parole dans nos célébrations eucharistiques. Saint Marc nous précise au chapitre six de son Évangile que Jésus avant de multiplier les pains s'est assis et à instruit longuement la foule. Avant de nourrir le corps, il nourrit l'Esprit et le coeur. Il ne faut pas bouder nos célébrations dominicales de la Parole mais toujours travailler à les rendre plus nourrissantes.

Poussé par l'Esprit, Jésus parle au peuple.  L'Esprit du Seigneur est toujours présent pour éclairer notre notre coeur dans l'intelligence des Écritures. Que cet Esprit vienne aujourd'hui plus fort que jamais pour nous donner le goût de la lecture et la méditation de la Parole de notre Dieu.

 

Publié dans Homélies
lundi, 21 janvier 2019 19:07

Un baiser matinal.

En lisant le texte de l'Évangile de la liturgie du jour, Mc 2, 18-22, un extrait a fait double tour en moi. "Personne ne raccommode un veux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve: autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s'agrandit." Alors est monté en moi, ces moments où la Parole de Dieu est venu déchirer mon vieux vêtement.

À la fin d'une retraite aanimée par Jean Vanier, le commentaire sur le texte du Bon Pasteur m'avait complètement chamboulé. J'ai senti soudaienement mon vieuxc vêtement de sécurité et de pratique se déchirer. Une pièce neuve venait d'entrer dans ma garde robe intérieure. Ce vêtement était tissé avec le fil de l'accueil, l'amour, la place des personnes avant les lois et les structures .... Mon vieux vêtement venait de se déchirer, mais il a déployé aussi sa force de résistance. Et le Seigneur a du patienter bien souvent dans le coin à attendre une ouverture.

Aujourd'hui à la retraite,  ce vêtement de liberté a plus d'espace. Mais il me fait vivre une autre déchirure plus difficile à réparer. Celle qui se vit aujourd'hui entre le peuple chrétien et la structure ecclésiale. Cette déchirure vécue dans ma vie qui m'a fait cheminer sur la route de l'Évangile se vit aussi dans l'Église peuple de Dieu. Je réalise que malgré les efforts pour accueillir les pièces neuves dans notre vieux vêtement ecclésial, la déchirure s'est constamment agrandie et les chrétiens sont maissivement absents de notre vieux vêtement.

Trop souvent j'ai voulu mettre, et nous voulons encore mettre, des pièces neuves sur notre vieux vêtement de nos pratiques personnelles et ecclésiales sans résultat. Il nous faut revêtir l'homme nouveau, comme dit S. Paul, l'homme de l'Évangile, l'homme de la mission donnée par le Christ le Jeudi Saint et essayer ainsi de réparer la déchirure avec nos communautés de croyants. Le texte de Jean sur le Bon Pasteur comme celui d'Ézéchiel sur les pasteurs demeurent pour moi aujourd'hui encore des invitations pressantes à changer de vêtement.

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