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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : décembre 2020
jeudi, 24 décembre 2020 18:50

Des témoins.

La liturgie de l'Avent nous présente le visage de témoins pour enrichir notre méditation. Et le dernier numéro de Columbia, journal des Chevaliers de Colomb, nous présente le visage d'un témoin inspirant en la personne du fondateur de l'Ordre L'Abbé Michael Mc givney qui vient d'être béatifié. L'aumônier écrit: "L'Abbé Mcgivney continue à fournir aux curés un exemple, un modèle pour le renouveau de la vie sacerdotale, renouveau si urgent et si nécessaire, et si profondément désiré par le saint peuple de Dieu." Cette petite affirmation m'a rejoint au plus profond de moi-même et m'a conduit à méditer un peu.

Quand je médite la vie de ces témoins, une chose qui me retient est cette capacité ou cette volonté de lire les besoins du peuple chrétien et de créer des réponses à ces besoins.  Ce sont des personnes sur le terrain, atelés sur la charrue de la vie au quotidien et qui laboure un terrain réel et non imaginaire, un terrain d'aujourd'hui et non d'hier. Ce ne sont pas des gens qui bâtissent des projets dans leur bureau pour ensuite les imposer au peuple, comme nous faisons trop souvent et comme j'ai fait souvent.  Aujourd'hui, comme prêtre, nous ne savons pas trop quoi faire parce que les gens ne sont plus à l'église et notre vie comme prêtre a été façonnée par la liturgie. Un bon vieux théologien nous disait que nous sommes devenus des "fabriquants de sacrements." Le défi devant nous est d'être des missionnaires. Et pour être missionnaire, il nous faut retrouver la mission de Jésus Christ que nous avons perdue depuis des siècles. Et depuis longtemps quand je discute avec des prêtres, j'ai nettement  l'impression que cette mission ne fait plus partie de l'action pastorale. si je repasse toutes mes années de formation, la mission du Christ n'était à l'avant plan de notre préparation pastorale. Le Pape François fait de grands efforts pour changer la courbe,  mais c'est très difficile.  Mon voeu aujourd'hui pour Noël est que l'exemple de ces témoins nous imprègne profondément et change non seulement notre mentalité, mais aussi notre façon d'être et d'agir. Que comme chrétien nous puissions redécouvrir notre mission de baptisés, notre sacerdoce baptismal et que nous prêtres retrouvions notre vrai rôle de pasteur dans une Église en attente  de lumière. Bon Noël à chacune et chacun de vous.   

 

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mercredi, 23 décembre 2020 16:45

Jésus frappe à la porte.

"Voici qu ej eme tiens à la porte et je frappe, dit le Seigneur, si quelqu'un entend ma voix et ouvre j'entrerai chez lui, je prendrai mon repas avc lui et lui avec moi." ap. 3, 20. En ce temps-là, Jésus était dehors et frappait pour entrer; aujourd'hui dit le Pape François, Jésus est en dedans et frappe pour sortir rencontrer le mnonde. Où avons-nous enfermé Jésus christ?

 

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mercredi, 23 décembre 2020 15:50

Comment s'appellera-t-il?

Après la naissance de l'enfant, on demanda comment il s'appellerait. La mère dit: Jean. Ça n'a pas de sens, qu'on lui dit: Personne ne porte ce nom dans votre famille, c'est contre la tradition. Alors on demande à Zacharie: Comment on va l'appeler? Celui-ci écrit: Son nom est Jean. Et soudain le pauvre muet se mit à parler. Lc 1, 57-66. D'abord posons-nous la question: Que signifie pour nous être muet? Zacharie était prêtre dans le système religieux du temps et l'ange le visita au temple pendant son service religieux. L'annonce de l'ange ne correspond pas du tout avec son état religieux, il ne comprend pas ce qui se passe et devient incapable de le dire. Sa parole ne passe pas dans le peuple. Il est comme un muet. Ne serait-ce pas un peu ce que nous vivons aujourd'hi? La parole de l'Église officielle n'est pas très entendue et respectée. Les chrétiens ne comprennent plus le message. Beaucoup de gens ont lâché prise et d'autres me disent parfois qu'ils ferment le son et prient à leur façon. Nous avons comme Église un problème de langage, un problème de mutisme qu'on l'accepte ou non. Nous aurions besoin comme Zacharie d'écrire "son nom est Jean."  Nous aurions besoin  d'entrer dans l'Évangile et retrouver le langage de Jésus.

Dès que Zacharie entra dans le projet de Dieu, il avait les mots pour le dire et il était compris. Comme les apôtres au matin de la Pentecôte. Cet texte m'nvite à me tourner vers la parole de Dieu pour mieux comprendre son message, le méditer profondément pour entrer dans ce projet et avoir les mots pour le dire. J'ai beesoin de récupérer le message du Seigneur en moi pour être capable de le révéler. je n'ai pas à dire des choses, enseigner des théories ou des coutumes, mais à révéler quelqu'un. J'ai à dire quelqu'un au monde d'ajourd'hui. Pour le dire, je dois d'abord l'avoir reconnu en moi et le liasser passer. Je crois que ce temps de pandémie, où tous nous sommes un peu inquiet de demain, est un moment efficace pour laisser passer ce Jésus lumière, force et joie du monde. Bonne journée. 

 

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mardi, 22 décembre 2020 17:45

Au commencement. Jn, 1-18.

Pour la fête de Noël, je méditerai l'Évangile de la messe du jour, l'Évangile de Saint Jean. Le premier livre de la Bilble débute par ce mot: Au commencement, Gn 1, 1. Le second débute par le même mot: Au commencement. La genèse utilisait le mot DABAR qui signifie une action de Dieu: Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut. Saint Jean utilise le mot LOGOS, la parole est quelque chose d'intérieur. La Parole était, donc une rélité qui vientt du dedans, indique un état. Le Verbe était Dieu, était tourné vers Dieu. Une autre façon de dire que Jésus était Dieu. 

Il s'agit donc d'un point de départ, d'une nouvelle création. C'est la venue en ce monde du Créateur lui-même et c'estr aussi le premier jour de la victoire de la vie sur la mort. L'être humain avait défiguré le visage de Dieu en le faisant apparaitre comme un être qui punit, se venge, se met ne colère. L'être humain avait créé Dieu à son image. Les prophètes avaient été envoyés  pour réparer cette image, mais le peuple s'était buté et avait tué les prophètes. Alors Dieu décida de venir lui-même apporter son coup de pinceau au portrait du Père fabriqué par les hommes.  

Le Verbe descend dans l'humain pour se dire à l'être humain. Il ne prend pas de longues théories, il se fait homme comme nous. Non seulement il se fait humain comme nous, il révèle l'humain dans toute sa profondeur. Il nous indique ce qu'est l'humain et comment vivre comme tel. Un humain fait`a l'image de son Créateur.  Le Seigneur n'impose pas sa divinité, il se laisse découvrir dans une expérience de vie et ainsi respecte notre liberté. Il n'oblige personne à croire. Il est AMOUR et l'amour ne se commande pas, il se donne et s'accueille.

Au commencement: une nouvelle façon de voir Dieu commence. Il n'est pas celui que les hommes se sont fabriqué: Il est l'amour, pardon, accueil, respect des personnes et miséricorde. Cette attitude de Jésus nous révèle le Père: "Qui m'a vu a vu le Père," Jn 14, 8. D'ailleurs la parabole du père en Luc 15 nous donne un bel exemple du Père. Au retour du fils, le père ne demande pas d'aveu et ne songe pas à punir, il remet l'enfant come membre de la famille. Il est libre. Toute la vie de J»ésus nous invite à méditer ce visage amoureux du Père à notre égard.

Et l'évangéliste Jean ajoute: "À ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu." L'enfant de Dieu est celui qui croit au Christ, se met à son école, prend la route avec lui.  Nous sommes baptisés dans l'Esprit du Christ Jésus, nous sommes remplis de son Esprit, nous sommes les enfants bien-aimés du Père. Le vrai visage du Père est inscrit en moi.

Célébrer Noël, c'est  célébrer la naissance d'un monde nouveau, c'est célébrer la naissance d'un Dieu nomade, toujours sur la route qui va à la rencontre du monde nouveau en train de naitre chez nous. Célébrer Noël, c'est sortir de nos routines, sortir des sentiers battus pour faire naitre le vrai visage du Père dans notre monde. Essayons d'habiter le mieux possible L'enfant de Dieu en nous pour le transmettre autour de nous. Au commencement est toujours actuel et surtout en ce temps de confinement où nos célébrations seront limitées, nous devrons inventer des façons nouvelles de communier au Christ et les uns avec les autres. Que nos coeurs s'ouvrent à ce renouveau dans l'Esprit Saint.

 

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mardi, 22 décembre 2020 15:25

Partageons

Lors de la multiplication des pains, le Seigneur donna le pain aux disciples et c'est dans leurs mains qu'il se multiplia. Ce matin dans le livre de Samuel, Anne dit:"À mon tour, je donne au Seigneur pour qu'il en dispose."  Les dons du Seigneur ne sont pas fait pour être enfermés dans nos mains mais pour être partagés.  Je crois que le temps de confinement que nous vivons nous incite davantage à partager: partager de la joie avec les perosnnes seules, partager des moments de communion avec d'autres personnes qui s'ennuient, partager un morcea de pain avec les plus démunis, etc ... Le bonheur nait souvent du partage. C'est dans le partage que Jésus se fait reconnaitre par les disciples d'Emmaüs. Ces moments de partage et de bonheur, je les vis avec des personnes même souvent dont je n'ai pas de contact depuis longtemps. Ces moments sont profitables à tout le monde.  Jésus est venu en ce monde pour partager sa vie divine avec nous. Et Il se fait reconnaitre à travers ces moments de bonté et de partage. Jésus nous donne le pain dont nous avons besoin -pain de la tendresse, de la douceur, de l'accueil, de l'amour pour nourrir les gens autour de nous. Si nous sommes privés de la célébration de l'Eucharistie dans nos églises, nous pouvons facilement vivre l'eucharistie à la maison avec les personnes qui nous entourent. l'Eucharistie est un moment ou l'on reçoit pour donner, pour partager. En ce temps de pandémie, les besoins de partager se multiplient. "Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tout garder," chantons-nous. Bonne journée.  

 

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lundi, 21 décembre 2020 16:56

Marie inspiratrice pour notre temps.

Le temps de l'Avent a une connotation mariale et Marie inspire beaucoup notre foi aujourd'hui. Elle n'est pas la petite dame passive dans sa maison. Marie esrt d'abord  un modèle de détermination. Sa conception devient pour elle une mission. vitement elle part vers Élisaeth pour saluer sa cousine et porter Jésus à Jean. Marie a laissé passer Jésus pour santifier Jean avant même sa naissance. Elle est un modèle pour nous en 2020. Devant l'indifférence religieuse qui s'installe, nous ne savons pas toujours comment  aborder l'avenir. Des prêtres me disent souvent ne pas savoir quoi faire parce que les églises sont vides. Marie vient nous dire que l'important est d'aller porter Jésus au monde et de le laisser passer. Nous ne devons pas prendre la place de Jésus. Méditons bien cette visite de Marie à Élisabeth.  

Marie est inspiratrice au noce de Cana. Elle oblige Jésus à entrer dans sa vie publique. elle envoie Jésus dans sa mission en présentant le vin de la Nouvelle Alliance. Nous avons tous besoin de redécouvrir notre mission de chrétiens dans un monde nouveau et en perpétuel changements. Notre façon de vivre notre religion hier est termoinée, un monde nouveau est né, une façon nouvelle doit aussi naitr.e. Laissons-nous inspirer par Marie pour redécouvrir notre mission dans ce monde nouveau. 

Marie est encore inspiratrice à la Pentecôte. elle est présente à la naissance de l'Église. Elle accompagne les apôtres dans cette nouvelle naissance. De notre temps, une Église nouvelle est en train de naitre et nous ne sommespas tooujours les sages-femmes adéquates pour mener cette naissance à terme.  Le modèle de Marie devrait inspirer notre mission. Elle a été la première missionnaire et elle est présente à l'envoie missionnaire des apôtres. Elle est encore pour nous  d'une grande portée inspratrice pour notre action missionnaire aujourd'hui. 

Marie, femme missionnaire, femme forte, femme de détermination devant la vie,  éclaire-nous dans notre mission de laisser et d'accompagner la naissance de l'Église pour notre temps. aide-nous à passer de notre passivité et de notre incertitude vers une mission courageuse apdaptée au monde d'aujourd'hui. Ave Maria.

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dimanche, 20 décembre 2020 15:33

Pas besoin de maison.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, l'ange entre chez Marie pour lui apporter la Bonne Nouvelle. À Zacharie, le messager vient dans le temple, dans une maison. Avec Marie, pas besoin de maison, elle est la maison de Dieu. Dieu vient établir sa demeure en nous. Le premier temple à bâtir est notre propre vie intérieure. Le premier tabernacle où enfermer Jésus est notre propre coeur. Chaqe jour, nous devons préparer cette maison, l'orner de la prière et de la communion au seigneur qui l'habite, Fais de ta maison un lieu d'accueil, de prière, de communion, d'amour, de miséricorde. Le Seigneur est un itinérant, il est né sur la route et je crois qu'il est mal à l'aise enfermé dans une maison. Faisons de notre vie la plus belle maison de Dieu.  

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samedi, 19 décembre 2020 15:43

Zacharie et Marie

Je ne peux m'empêcher ce matin de faire un petit parallèle entre Zacharie et Marie. Zacahrie est un bon vieux prêtre qui remplit bien sa tâche au temple, bine fidèle à sa messe quand c'esr son tour. L'ange du Seigneur vient le visiter pour lui annoncer une bonne nouvelle: il sera père et sa vieille Élisabeth sera mère. Mais le bon prêtre n'y croit rien et devient muet. Donc incapable de dire les merveilles que le Seigneur réalise à travers lui. Lui dont la mission est d'annoncer le Seigneur devient muet.

Marei reçoit aussi une visite dans sa maison, et elle part en hâte pour annoncer cette Bonne Nouvelle à sa cousine. Quel contraste avec Zacharie. L'Ancien Testament devient muet alors que le  Nouveau part en hâte dire la Bonne Nouvelle. 

Ce 24 décembre cette année, quelques personnes seront dans le temple pour prier ert célébrer. Que ferons-nous qui n'y serons pas? Saurons-nous faire naitre Jésus dans nos maisons? Saurons-nous le porter d'une ceertaine façon à ceux qui ne peuvent célébrer? Les gens qui arriveront de l'église seront-ils muets? Confiné dans mon appartement à la RPA j'essaierai de jeter une étoile quelque part pour réchauffer un coeur esseulé. Le temps de confinement doit nous éveiller à la vie ralentie autour de nous. Bonne journée. 

  

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vendredi, 18 décembre 2020 15:20

Une époque hyper.

"Nous sommes dans l'époque de l'hypermodernité. de l'hyperconnecté, de l'hyperstressé,  de l'hyperproductifs, de l'hypertendus, l'hyperdistraits," écrit Mme Bordeleau. Comme chrétien, nous avons aussi été hypersacramentalisés, hypercatéchisés, et aujourd'hui nous vivons une période hypospiritualisée. Nous avons appris à agir de l'extérieur et avons perdu le sens de l'intériorité  et du moment présent. Le temps de confinement nous oblige à retourner à l'intérieur chercher nos forces à l'exemple des arbres en hiver. Nous sommes forcés d'être attentifs au moment présent, attenfis aux personnes qui nous entourent. C'est ainsi que pour nous chrétiens ces moments d'arrêt peuvent aussi être très bénéfiques pour nous faire retrouver l'essentiel. Au lieu de pleurer sur ce que nous perdons réjouissons-nous de ce que nous retrouvons. C'est le moment de nous  concentrer sur la parole de Dieu qui éclaire notre marche, de méditer le sens de la vie et non seulement la réussite ou l'argent. Redécouvrir la jpie d'être ensemble même à distance. Nous pouvons guérir notre hypospiritualité en nourrissant notre quotidien de la parole de Dieu, en nous émerveillant de l'action de l'Esprit au coeur de notre monde, en inventant des façon de célébrer Noël au plan chrétien. C'est un temps merveilleux de créativité dans bien des domaines même en spiritualité et en célébration. Découvrir l'Eucharistie autour de la table familiale le soir de Noël. Soyons inventifs et la vie sra belle.

 

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jeudi, 17 décembre 2020 15:21

La prière.

En soirotant mon café ce matin, je me suis posé la question: que sera ma prière en ce temps de confinement? Autrement dit: C'est quoi la prière? Ma prière est pou rmoi à la fois un temps de communication et de communion. Quand je rencontre quelqu'un, je suis d'abord en mode communication dans un temps d'échange.  Mais à la fin, nous parvenons à un temps de communion. C'est à dire un temps où le smots on moins d'importance que le fluide spirituel qui passe entre nous. Et j'ai souvent eut un sentiment de bien être en silence où nous n'avions pas le goût de partir même après un échange sur la parole de Dieu en petit groupe. Nous étions en mode communion.

C'est ça ma prière. Ce moment de parole où je dis ce que je pense et vit et ce moment plus intense où dans le silence je goûte une présence intime, douce, apaisante. Ces moments de communion sont des instants divins où se vit cette rencontre de l'humain et du divin en moi. Je réalise aujourd'hui que ce goût du silence et de la rencontre intérieure, je l'ai pris dans la nature. Il n'y a pas pour moi de lieu plus propice à la méditation et la contemplation que la nature. La nature a une parole très forte, c'est Dieu qui nous parle. Elle nous parle de vie, de force, de respect, d'unité, d'écoute, et quoi encore. Prier ne serait-ce pas écouter la vie, le silence, la nature, l'être humain à côté de moi. Prier c'est quelque chose d'extraordinaire, pas seulement dire des mots. Prier, c'est accueillir le baiser de Dieu. Bonne journée.

 

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