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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : janvier 2020
mercredi, 08 janvier 2020 15:11

En mode d'évangélisation.

En méditant le  texte du baptême de Jésus dans les Évangiles, cela nous permet de comprendre le mode d'évangélisation de Jésus. Notons que Jésus se présente à Jean pour être baptisé. Jean propose un baptême de conversion, un baptême de performance. Jésus ne rouspète pas contre Jean pour lui dire: Tu comptes des menteries aux gens, tu fais un rite non signifiant; non, Jésus entre dans ce baptême de Jean et dans son geste fait découvrir le sens profond du baptême. Jésus évangélise par des gestes, des actions signifiantes et non par des paroles d'abord. Je suis celui qui serai. La célébration des baptêmes devraient devenir des moments forts d'évangélisation. Réapparendre que le baptême est un geste d'accueil de la communauté qui célèbre avec la famile la gratuité de l'amour du Père. Redonner une place importante à la communauté et à la famille. le Concile nous avait suggéré des célébrations communautaires. Nous faisons des célébrations collectives des baptêmes et non communautaires. Ma présence comme prêtre est au niveau du sens de la célébration. Je suis, comme pasteur, au service de la communauté qui accueille et célèbre pour donner sens ecclésial à la démarche. Je préside au baptême, à la célébration du baptême  de ma communauté, comme je préside les funérailles et l'Eucharistie. Actuellement je fais un rite du baptême et je dois découvrir avec la communauté le sens à la fois de mon ministère comme le sens de la célébration des sacrements. Dans la famille, ce sont souvent les grands parents qui rassemblent et donnent sens familial à l'événement. Les grands parents sont des êtres qui donnent sens et rassemblent. De même ma présence au baptême rassemble l'Église et donne sens ecclésial à l'événement. Comme pour les disciples sur le lac, cette traversée sera probablement orageuse. C'est dans une célébration pleine de sens que nous pouvons le mieux faire découvrir le sens plénier du baptême. 

 

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mercredi, 08 janvier 2020 15:01

Une traversée orageuse.

Jésus marche sur les eaux pour aller à la rescousse des siens. Mc 6, 45. Les disciples sont invités à traverser sur l'autre rive mais la traversée est orageuse. Jésus vient de multiplier les pains et ils n'ont rien compris. "Leur cour était endurci.  Dès que Jésus est accueilli dans la barque, la tempête s'apaise et la traversée finit bien. Depuis quelques années dans nos sociétés qui de modernisent et deviennent plus autonomes, la traversée vers une autre vision d'Église se fait orageuse parfois et nous subissons des mouvements de retour en arrière. Notre coeur serait-il endurci comme celui des disicples? Jésus vient nous rejoindre: N'ayez pas peur, c'est moi. Confiance. Comme pour les disciples, si nous savons laisser monter Jésus dans notre barque personnelle comme en Église notre traversée finira bien. Par contre si nous voulons vivre notre propre traversée nous risquons le naufrage.

 

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mardi, 07 janvier 2020 15:17

Baptisés en Jésus. Mth 3, 13-17.

Jeanne est née, la famille se rassemble pour fêter et accueilir cette enfant. On vient lui reconnaitre sa place dans la famille, nous venons de la baptiser. Quelques jours plus tard, une autre famille se runit pour fêter et accueillr cette enfant, c'est la communauté chrétienne; nous voulons la baptiser comme enfant de Deu. La communauté chrétienne reconnait un enfant de Dieu et le baptise dans cette réalité. C'est ce que Jésus fait dans l'Évangile d'aujourd'hui. Mais Jésus nous conduit plus loin.

Jean pratique un baptême de conversion, un baptême de performance; Jésus vient nous insérer dans un baptême de gratuité: Célébrer l'amour gratuit du Père.  Jésus Christ s'est incarné pour nous faire découvrir qui nous sommes. Il est venu nous révéler notre être profond de fille et de fils de Dieu. Il entre dans le baptême de Jean pour le dépasser et nous faire connaitre son propre baptême. Tu es ma fille, mon fils bien-aimé, en toi je trouve toute ma joie. Quand je te regarde, je me vois en toi, je vois tout l'amour déposé en ton coeur. Le baptême de Jésus est célébration du baptême de l'Esprit Saint et non un baptême d'eau comme celui de Jean. 

Le baptême est la découverte fabuleuse de cette réalité que je suis enfant de Dieu. Il est l'acte par lequel je ratifie et proclame mon caractère d'enfant de Dieu.   Il est la célébration joyeuse et reconnaissante de cette grâce inouïe, en même temps, Il est la marque de mon entrée dans la communauté de ceux et celles qui se proclament et se reconnaissent  enfant de Dieu. Henri Boulard. Voila la grande nouveauté du baptême de Jésus: nous révéler à nous même notre propre réalité d'enfant bien-aimé du Père. Comme nous le rappelle si bien le Pape Jan-Paul 11: "Le Christ Rédempteur révèle pleinement l'home à lui-même." ( Dans l'ncyclique: Le Rédempteur de l'homme".) Cette présence de Dieu en moi révélée et célébrée dans mon baptême me donne la force de vivre au mieux comme un fils ou une fille de Dieu remplie de l'Esprit Saint. De même que la famille naturelle accueille l'enfant, de même la famille des enfants de Dieu accueille l'enfant présenté par les parents comme une soeur ou un frère.

Nous sommes du baptême de Jésus. "Être du baptême de Jésus, c'est avoir la certitude, toute nouvelle, qu'il n'y a pas un espace de la misère humaine où l'être humain peut descendre assez bas sans "risquer" d'y rencontrer Dieu, car Dieu est avec nous. Rita Gagné, l'Évangile de Mathieu. Être du baptême de Jésus, c'est enter dans une alliance d'un Amour éternel.  La colombe qui est signalée dans le texte de Mathieu nous rappelle celle de Noé après le déluge venue dire que la terre était prête pour vivre l'alliance. Alors Dieu scelle l'lliance avec Noé et donna l'arc-en-ciel comme signe de l'alliance. Aujourd'hui Dieu revient signer une alliance définivite avec l'humanité et Jésus en est le signe et en célébrant à notre tour ce baptême de Jésus nous devenons aussi signe de la nouvelle alliance en la vivant au quotidien. N'oublions jamais que nous sommes créés à l'image et ressemblance de Dieu, tatoués de son Esprit divin, participant au même sacerdoce  que Jésus: Prêtre, Prohpète et Pasteur (roi). 

Oui, Seigneur mon Dieu, fais de moi un prophète proclamant des récits de foi. Un prêtre célébrant en des rites l'espérance. Un roi-pasteur proposant des règles de justice, d'amour et de paix. Alors, je vivrai d'une vie nouvelle à la suite de ton fils Jésus. Amen.

 

 

 

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lundi, 06 janvier 2020 15:30

Chez-nous ...

Chez-nous, c'était St-Octave de l'Avenir; c'était calme et paisible, la vie coulait doucement entre les heures de l'horloge et le train train quotidien. C'était la forêt qui reculait un peu plus chaque année pour faire place à la terre où ondulait les blés mûrs au soleil du mois d'aout.

Chez-nous, c'était la vache qui broute l'herbe des champs, le cop qui chante le réveil chaque matin, la grenouille qui croasse dans l'étang, c'était le silence qui ne finit plus de s'étirer entre le coucher du soleil et le chant du coq, c'était les maringouins qui arrivaient en meute goûter le bon sang des colons.

Chez-nous, c'était la messe du dimanche, le chapelet en famille, le bénédicite qu'on oubliait bien souvent. C'était la paix entre le travail et le repos. Ma  mère chantait toujours comme pour rendre son travail moins pénible. Ce n'était pas la richesse, c'était le bonheur.

Chez-nous, c'était la fierté du colon qui avec la force de ses bras et le courage plein le coeur se bâtissait jour après jour un avenir. C'était aussi les voisins, l'amitié, l'entraide, les coups durs à encaisser et les joies à partager.

Chez-nous, c'était chez-nous.

Un jour, ce chez-nous nous fut enlevé par le force du pouvoir; nous n'étions plus heureux chez-nous.

Notre chez-nous fut dépossédé de ses maisons, de ses enfants, de sa vie. Des étrangers sont venus reboiser ce que nous avions défriché; 40 ans de labeur et de fierté disparaissaient sacrifiés sur l'autel du pouvoir et du rendement.

Il nous reste la montagne  qui se découpe comme une caravane de dromadaires sur le bleu du ciel. Il reste cette nouvelle forêt un peu gênée d'envahir le territoire porteur d'une histoire de courage et de fierté. Il y a aussi ce lourd silence , triste comme un cortège  funèbre qui semble attendre quelqu'un. Il y a encore le vent du sud qui n'a plus de cheveux à défriser. Il y a toujours les maringouins qui attendent une bonne chair à piquer.

Mais on dirait que le coeur du village ne veut pas mourir. L'église, le presbytère et le couvent sont demeurés debout témoins d'un passé tenace et sont devenus des lieux de rassemblement  public.

Mais pour comprendre ce chez-nous il faut l'avoir vécu. Chez-nous reste enconre vivant dans le coeur de celles et ceux qui l'ont bâti.
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lundi, 06 janvier 2020 15:20

Celui qui ...

Celui qui garde le commandement de Dieu est de Dieu, son commandement le voici: aimez-vous les uns les autres, nous dit S. Jean. Comment savoir que nous gardons  le commandement du Seigneur. Voila la question. Nous ne gardons pas le commandement du Seigneur en le disant mais en le vivant. Le regard que je pose sur le jeune homme qui vient de poignarder à mort son copain: Est-il un bandit ou un jeune qui a soif d'amour et de reconnaissance? L'opinion que je répands sur un couple homosexuel qui vient de se marier? Ma façon de vivre le commandement du Seigneur monte du coeur et se répand comme un baume cicatrisant sur les plaies des personnes qui m'entourent.

 

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samedi, 04 janvier 2020 15:57

Où ...

Où demeures-tu?  Jn 1, 35-42. Les mages demandent: Où est le roi des Juifs? Et nous, aujourd'hui, posons-nous encore la même question? Sommes-nous encore à la recherche de Jésus? Oui, nous le sommes encore et nous le serons peut être toujours. Faire l'expérience du Christ vivant, c'est être capable de changer de chemin comme le firent les mages de l'Évangile. Cette présence du Ressuscité en nous est le fruit d'une découverte continuelle qui nous fait grandir. Mais pour nous aujourd'hui, je crois qu'il est plus important de se laisser découvrir par le Christ en nous; se laisser porter par cette présence amoureuse, apprende à cheminer avec Lui toujours. C'est apprendre ce coeur à coeur journalier qui est prière constante d'adoration et d'action de grâce. Que notre vie devienne prière et action de grâce.

 

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vendredi, 03 janvier 2020 15:22

Envoyé comme témoin.

Alors Jean rendit ce témoignage: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. (...) C'est lui le fils de Dieu." Jn 1, 29-34. Je partage queleuqes mots de Jean Vanier sur ce texte.

"Une des caractéristiques de l'Évangile de Jean est la façon dont il met l'accent sur l'importance du témoignage. Jean le Baptiste pouvait rendre témoignage à Jésus parce que le Seigneur avait parlé à son coeur. Jean le Baptiste comme le disciple bien-aimé, comme tous les disciples de Jésus à travers les âges sont appélés à être des témoins et à montrer Jésus en disant: "Voici l'Élu de Dieu," celui qui guérit les coeurs brisés, nous donne la paix et conduit à la vérité. Les témoins de Jésus n'annoncent pas des théories ou des doctrines. Ils ne cherchent pas des disciples pour leur propre gloire; ils cherchent à conduire les gens à Jésus. Ils disent ce qu'ils ont vécu, vu et entendu dans leur coeur. Ils racontent comment Jésus a changé leur coeur de pierre en coeur de chair. Ils racontent comment Jésus les a fait rentrer dans l'amour. Jésus disait que l'on reconnaitrait ses disciples à l'amour qu'ils auraient les uns pour les autres." Jn 13, 35.   J.V. Entrer dans le mystère de Jésus.

Jean le Baptiste et Jésus à la suite nous invitent à être des témoins, des gens qui laissent passer le Christ, non des hauts parleurs qui annoncent des doctrines. C'est le chemin sur lequel nous attendent le Seigneur et notre monde d'aujourd'hui. Cet Évangile devrait avoir une résonnance très forte à nos oreilles et à notre coeur pour, à l'exemple des mages, prendre un "autre chemin."  Avant de communier, j'aime reprendre ce mot de Jean Vanier: Voici l'élu de Dieu, celui qui guérit les coeurs blessés qui conduit à la paix et la vérité. Et j'ajoute de mon cru Fais de nous des témoins de ta présence amoureuse au coeur de nos vies. Soyons témoins de Jésus aux limites du monde ....

 

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jeudi, 02 janvier 2020 15:04

"On va"

Nous autres les québécois, "on vas." J'vas à la messe, j'vas au magasin, j'vas à confesse, j'vas à la pharmacie, j'vas aux funérailles; "on va". Et nous choississons notre messe comme on choisit son magasin. J'vas à la messe chez une communauté de religieuses, la messe est pas longue, l'aumonier est vieux et ne prêche pas longtemps. Ou bien j'vas à messe dans un petite paroisse tranquille où le curé est le "fun". J'entends souvent dire: Dans telle petite paroisse, les gens viennent à Sainte-Anne pour leur épicerie, ils sont capables de venir à la messe ici, fermons cette église. J'ai l'impression souvent que aller à la messe, aller à l'épicerie c'est un peu du pareil au même. La messe est devenue un objet de consommation comme l'épicerie que nous allons chercher là où elle se présente. De même que l'on choisit son épicerie en fonction des spéciaux qui font économiser, on choisit le lieu de sa messe en fonction souvent du célébrant. On me dira: Jos tu caricatures! Un petit peu sans doute pour inviter à réfléchir.

Aujourd'hui nous avons ajouté un mot "PAS". Je ne vais pas à la messe, je ne vais pas à confesse, je ne vais plus à l'église pour les funérailles. On ne vas "pu à la messe." Alors je me suis posé une question ce matin en sirotant mon café. Maintenant qu'on ne va plus à la messe, pourrions-nous ensemble apprendre à vivre et à célébrer la mission que le Seigneur nous a donné le jeudi saint? Nous avons 2000 ans de retard. Mgr Durocher dans son petit livre sur le tournant missionnaire nous fait découvrir que même les Actes des Apôtres ont oublié la mission du Christ à cause de la situation particulière où ils se trouvaient. Ce fut une découverte pour moi.

Jésus nous a dit: Faites ceci en mémoire de moi. Tout ce que j'ai vécu avec vous, ce que j'ai enseigné, la fidélité à ma mission et à mon être qui me conduit au Calvaire, rendez ceci présent dans le monde et je serai avec vous comme du bon pain pour vous donner la force de vivre cette mission. Je crois qu'il faudra recommencer à aller à la messe, mais la messe sur le monde, la messe qui est vécu d'action de grâce, la messe qui est mission d'amour et de miséricorde, la messe qui me donne le goût de la bonté, d'être ensemble, de célébrer et de marcher dans la liberté des enfants de Dieu, la messe qui me fait grandir comme enfant de Dieu, la messe qui est envoie dans le monde dire la grandeur de l'amour et de la bonté du Père en nous. La messe où les paroles de la consécration sont dites sur moi pour faire de moi du bon pain pour les gens qui vivent avec moi, où nous devenons nous-mêmes corps du Christ. Une messe qui fait de nous une humanité plus humaine et donc plus près de Dieu. Etc...

C'est un rêve que j'essaie de vivre un peu à l'occasion. "Plus je vieillit, plus je me rends compte que ce qui ne vieillit pas, ce sont mes rêves."

 

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mercredi, 01 janvier 2020 18:57

Où est le roi des Juifs. Mth 2, 1-12.

Ou est le roi des Juifs? Ceci nou srappelle la question posée par Dieu au Jardin de l'Éden: Adam où es-tu? Quelqu'un est à recherche de quelqu'un. D'une part, Dieu est à la rechercche de l'être humain et d'autre part, c'est l'inverse,  l'être humain est à la recherhe de Dieu.  Nous sommes donc devant des chercheurs de Dieu. Nous sommes donc invités aujourd'hui à devenir des chercheurs de Dieu. L'histoire du mage belge est intéressante. Un mage partit à la recherche de Jésus. comme il n'était pas pressé est très généreux, il s.arrêtait en chemin  pour parler avec les gens, faire des cadeaux aux pauvres, de sorte que lorsqu'il arriva auprès de Jésus il n'avait plus rien à lui offrir. alors il lui offrit le plus beau cadeau qui soit: il lui offrit sa propre personne, tout ce qu'il était, ses richesses intérieures, ses échecs comme ses réussites. Ce mage est peut être nous qui n'avons qu enotre pauvreté à offrir a`Jésus.

Ces chercheurs de Dieu existent encore aujourd'hui. Ces femmes et ces hommes qui cheminent à la recherche du bonheur, qui veulent devenir pleinement pleinement humain sont des chercheurs de Dieu, chercheurs d'infiini. toutes ces personnes victimes de violence, d'injustice qui veulent la liberté et le respect sont des chercheurs de Dieu. Tous ces chrétiens qui ont quitté l'Église se demandent aussi: Où est le roi des Juifs? tous ces gens heureux qui veulent partager leur joie et leur bonheur devant la difficulté de la vie présente sont aussi des chercheurs de Dieu pour partager leur joie de vivre.

Trop souvent le Dieu que nous cherchons est en dehors de nous. Un Dieu qui nous surveille pour nous récompenser ou  nous punir. Ce Dieu que nous cherchons est en nous. Il est au-dedans de nous. Ce Dieu ne veut pas de cadeaux achetés au "boxing day"; Les sages de l'Évangile lui offre de beaux cadeaux extérieurs à eux. il veut notre coeur. Il veut simplement se faire reconnaitre là où il est en nous. Ce Dieu il ne veut qu'entrer en communion avec nous. Il veut simplement nous accueillir tel que nous sommes avec nos joies et nos pauvretés, nos succès et nos erreurs. Il veut simplement que nous nous donnions à lui dans des temps de rencontre intérieure de prière, mais aussi dans l'accueil et le soins des autres dans le besoin.

Aujourd'hui, la question se pose autrement: Où est le roi des coeurs?  Où est le roi de l'amour qui aime sans condition? chacun et chacune de nous pouvons donner notre propre réponse. Où est notre Dieu? Quel Dieu avons-nous? Dans l'Évangile, nous avons deux réponses: celle d'Hérode et celle de l'étoile. Dans quelle réponse nous situons-nous? Hérode a peur d'un roi qui lui enlèvera son trône, un rival, alors que l'étoile indique la vie, la liberté des enfants de Dieu. L'étoile est toujours là au coeur de notre vie qui nous indique la route. Nous sommes trop habitués à un Dieu en dehors de nous. Dieu marche avec nous.

Dans l'Évangile, les Sages sont repartis par un autre chemin. Une vraie rencontre avec le Seigneur nous convertit et nous remet sur la route du royauame de Dieu, route de l'amour, de la fraternité, de la miséricorde. Nous ne pouvons pas rencontrer le Christ dans la prière sans vivre un changement intérieur. Cela nous rappelle les disciples d'Emmaüs qui eux aussi ont repris un autre chemin. Ils sont passés du chemin de la fuite à la route de l'engagement et du témoignage. C'est une situation à méditer en ce temps d'Église où nous parlons d'évangélisation; comme les Sages et les disciples, nous devrons prendre un autre chemin. Ce chemin sera celui de la conversion, celui de la vie, celui du témoignage.

Quand les mages reprirent la route, l'étoile qui les avait guidés était toujours là avec eux. Dans notre vie chrétienne comme vie en Église, sur la nouvelle route où nous sommes invités, l'étoile   est toujours là pour indiqués le chemin. 2020 sera l'année de la route de la conversion d'abord dans notre vision de l'Église, de notre vie chrétienne et ensuite de notre engagement et de notre témoignage de vie. Alors en 220, partons à l'écoute de notre étoile intérieure à la découverte du Seigneur qui nous habite.

 

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