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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : avril 2020
samedi, 25 avril 2020 15:02

La solitude.

Sur le trottoir de sa ville, uns vieille dame jouait du violon et chantait. Arrivèrent un ivrogne et une autre vieille dame qui se mirent à chanter avec elle. D'autres encore vinrent se joindre à eux et finalement una petite foule chantait avec la bonne dame.

Pourquoi faites-vous cela, lui demande un passant?  Ele répond:

Pour ne pas rester seule, j'ai une vie très solitaire, comme presque tous les gens âgés.

Ce peut être une façon de combler des heures de solitude. Même à deux mètres de distance, nous pouvons chanter ensemble.

Publié dans Spiritualité
samedi, 25 avril 2020 13:37

Un message de la nature.

Depuis que le mnde est monde, la nature a toujours été le premier lieu de l'expérience spirituelle et religieuse,    écrit Jacques Grand'Maison. La nature est une grande maitresse de vie. Les uns l'appellent "L'Université du Bon Dieu", d'autres parlent de "la chambre nuptiale de l'homme et de Dieu." Jésus se sert beaucoup d'exemples venant de la nature pour son enseignement. J'ai grandi sur  une ferme et j'ai souvent écouté la sagesse de la nature. Son message n'est pas toujours facile à vivre. Essayons d'écouter un peu la terre ce matin comme méditation dans notre confinement.

D'abord, la terre, il faut l'aimer et la respecter. Le jardinier qui pétri sa terre avant de l'ensemencer, le fait avec amour parce qu'il touche de ses mains celle qui va lui assurer sa nourriture et sa capacité de vivre. Il sait aussi que la terre doit être respectée. La terre comme la vie ne se laisse pas organiser. elle donnera du cent pour un si nous la respectons. C'est la première leçon de vie que j'ai reçue; respecter la vie, respecter les personnes et suivre leur rythme de marche.

La terre répond à nos attentes et donne cent pour un si nous savons lui donner ce dont elle a besoin. Quand la récolte de jardinage ou de foin était pauvre, ma mère disait: On n'a donné `notre terre ce dont elle avait beosin pour produire. Nous faisions analyser la terre pour l'enricihir selon des besoins. J'ai toujours trouvé paradoxal que lorsque la terre ne produit pas bien, c'est parce qu'elle n'a pas ce dont elle a besoin, et quand les gens ne s'engagent pas dans les projets que nous leur porposons, c'est parce qu'ils ne croient plus,  ne veulent plus rien savoir, quand ils délaissent la messe, c'est qu'ils  ne croient plus. C'est bizarre que l'on  se dit rarement, c'est parce que nous ne leur donnons pas ce dont ils ont besoin. C'est là aussi une grande leçon de vie que la terre m'a donnée et qu'il n'est pas facile de vivre.   Savoir écouter l'autre pour répondre à son besoin et non à celui que je pense qu'il a besoin. Nous pourrions peut être nous poser  cette question fasse à la montée de violence, d'agressivité dans notre société. Il y a là à mon humble avis, une belle piste pour l'évangélisation

La terre m'a appris aussi l'importance des dons et des charismes dans la communauté chrétienne. Il y a des terres fertiles pour les céréales, d'autres meilleures pour les légumes; elle m'a appris aussi l'importance de varier les cultures et de ne pas ensemencer toujours les mêmes terrains avec les mêmes semences. Varier les semences est un élément important pour la production. La vie n'aime pas les ornières.  La vie se renouvelle. La terre a aussi besoin de se renouveler. Varier les semences, les façons de faire est une façon de permettre à la terre de donner son plein rendement et de la repsecter. Je me suis dit, il en est ainsi de notre vie en Église, en communauté. Nos communautés chrétiennes sont remplies de charismes et de dons très variées déposés par l'Esprit et  que nous ne savons pas toujours bien développer.   C'est là aussi pour moi  une grande leçon de vie, de pastorale que la terre m'a enseignée.

Les hommes de science nous montrent aujourd'hui comment la terre reprend ses droits et retrouve son rythme de vie depuis le confinement. La nature comme la vie ne se laisse pas organiser sans regimber. elle répond avec générosité à qui sait la respecter.  La situation vécue dans les maisons d'ainées depuis l'arrivée chez-nous de la covid-19 est un exemple de l'impuissance des systèmes qui répondent d'abord à des normes avant les besoins. C'est la même questions pour les Églises. Le coronavirus spirituel a vider les églises et nous n'avons pas écouter la vie et notre système ecclésial s'est avéré impuissant à répondre aux besoins spirituels des chrétiens. Nos gouvernements devrons revoir leur politique en santé surtout pour le regorupement des ainés dans des maison de plus en plus gande presque des monstres. Mon expérience en Église me dit notre urgent besoin d'écouter la vie, les personnes et de prendre la route avec eux.

En ce temps de confinement, nous avons du temps pour réfléchir et mieux comprendre notre vécu. Continuons à méditer cette piste chacun et chaucne apportant ses propres expériences, nous serons plus convertis le jour où la vie reprendra son cours plus normal. Que cette journée soit bonne pour vous toutes et tous qui me salurez aujourd'jhui.

 

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vendredi, 24 avril 2020 14:52

Le message d'une rose.

Une rose rêvait jour et nuit de la compagnie des abeilles, mais aucune ne venait se poser sur ses pétales. La fleur, cependant, continuait  à rêver. Durant ses longues nuits, elle imaginait un ciel où volaient de nombreuses abeilles, qui venaient, tendrement l'embrasser. Ainsi, elle parvenait à résister jusqu'au jour suivant, où elle s'ouvrait de nouveau à la lumière du soleil.

Un soir, connaissant la solitude de la rose, la lune demanda: "N'es-tu pas lassée d'attendre?" "Peut-être. Mais je dois continuer." " Pourquoi?"

"Parce que si je ne m'ouvre pas, je suis fané."

Dans  les moments où la solitude semble écraser toute beauté, nous n'avons d'autre moyen de résister que de rester ouverts.  Voila pour la pandémie, Restons optimistes.

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vendredi, 24 avril 2020 12:47

Un beau moment d'Église.

Ce matin, l'évangéliste  Jean (6, 1-15) nous présente Jésus dans un endroit désert loin des dépanneurs et des restaurants où une foule nombreuse l'a suivit. Alors Jésus va tester ses dsiciples: Où allons-nous trouver de la nourriture pour tant de monde? Les disciples sont dépassés et veulent renvoyer tout ce beau monde. Alors le Pasteur va parler. Vous avez dans cette communauté tout ce dont vous avez besoin pour nourrir la foule. Faites-les asseoir. La réponse vient de la communauté. Il y a un enfant qui posède votre réponse. Et dans les mains des disciples, le pain et les poissons se mutiplient et la foule est rassasiée. Jésus met en action la puissance de l'Esprit qui habite la communauté. Le premier miracle de Jésus n'est pas de multiplier le pain, mais de faire découvrir la puissance de l'Esprit dans la communauté. Ceci est encore vraie aujourd'hui.

Hier soir, j'entendais un artiste qui met en marche une guignolée pour venir en aide aux banques alimentaires débordées par les besoins à cause de la pandémie. La réponse aux besoins est dans la communauté. J'entendais un prêtre qui a développé une page "facebook" pour visiter les paroissiens, répondent à leur question et leur apporter une parole de réconfort. Ceci leur permet aussi de partager des expériences spirituelles qui nourrissent leur quotidien.   

Jésus nous présente l'attitude du pasteur qui connait ses brebis, qui sait ce dont elles ont besoin, ce dont elles sont capables et qui développe les dons de sa communauté. En ce temps de confinement ces situations se répètent chaque jour. La bonté, le partage, l'entraide, le support se multiplent dans nos communautés. L'Esprit est à l'oeuvre. Mais l'Esprit passe à travers les personnes. Nous avons besoin les uns des autres et nous voyons la vie de l'Église se réveillée dans l'agir des baptisés. Il me semble que Jésus vient me dire  aujourd'hui: Vous vous plaignez en Église de l'»absence des chrétiens, le manque de prêtres,   j'ai déposé, dit Jésus, tout ce dont vous avez besoin dans vos communautés, pourquoi ne vous en servez-vous pas? C'est la question que je porte. J'avoue que j'ai longtemps été comme les disciples, j'aurais aimer aller au dépanneur pour avoir des prêtres ou des chrétiens dans l'église. Aujourd'hui je pense autrement et chaque jour m'apporte un moment d'action de grâce devant la multiplication des pains et des poissons au coeur des communautés chrétiennes. Je crois que le temps est venu pou rnous de regarder ce que le monde laïc nous apporte de force, de chaleur humaine, foi en la vie, etc .. Ma conviction  est que l'Église du terrain est en train de se donner les ministres dont elle a besoin et nous invite ainsi à une grande conversion. N'oublions jamais que c'est un enfant qui a présenté les pains pour nourrir la foule. Les chemins de Dieu ne sont pas nos chemins. Alléluia.

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jeudi, 23 avril 2020 21:28

Une maladie.

On ne peut s'empêcher de penser aux personnes de la Nouvelle Écosse qui vivent une tragédie laquelle s'ajoute à la pandémie. D'autant plus que les familles doivent vivre leur deuil dans le confinement. Je ne peux m'emoêcher également de penser à toutes les personnes âgées qui vivent seules à l'écart de leur famille et surtout qui rencontrent la mort sans une main filiale pour soutenir leur courage.

Ces cas en tout semblable à bien d'autres nous font prendre conscience que notre monde souffre d'un mal presqu'incurable; un mal prenicieux qui le ronge. Cette maladie a pour nom le  système. Nous avons tout érigé en système qui sont devenus trop souvent des lieux de pouvoir et où les usagers, pour lesquels ces systèmes sont érigés, sont au bas de l'échelle et les derniers servis. que ce soit au plan éconimique, politique, de la santé et même religieux; ce qui nait comme un service devient rapidement un système. La tragédie de la Nouvelle Écosse est un cri d'une société qui souffre de la maladie du système, il en est de même de la violence vécue à tous les niveaux.

Ce cri de la sociéét est celui d'un "mal aimé." La recette d'une relation et d'une vie paisible est l'amour et le respect des autres. Notre société est en mal d'amour, d'accueil et de respect des personnes.  Le confinement nous fait réaliser l'importance et notre besoin de relation humaine, besoin de présence; nous avons tous besoin des autres. Comme chrétiens, nous devons retrouver des façons de prier, de communier ensemble et avec le Seigneur qui nourrissent notre vie intérieure et notre témoignage chrétien. Ce temps de confinement est  un moment précieux de discernement  sur l'importance de l'Eucharistie au coeur d'une communauté chrétienne. Peut être retrouverons-nous la célébration autour de la table de communion. Les Actes des Apôtres quer nous lisons nous montre comment les apôtres ont remplacé l'autel du temple par la table familiale de la communion. Profitons de ce temps d'arrêt pour nous demander où se trouve aujourd'hui la mission que le Christ nous a donnée au soir du Jeudi Saint. Prenons un temps de silence intérieur pour écouter l'Esprit nous indiquer la route. Cette route sera peut être celle de notre monde physiquement, mentalement et spirituellement aflfigés et blessés. Seigneur, tu sais mieux que nous ce dont nous avons besoin, éclaire notre lanterne pour nous permettre de suivre ta route et non la nôtre. Amen.     

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jeudi, 23 avril 2020 21:20

Réfléchissons...

Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles ne partira jamais en mer. Rick Riordan.  

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mercredi, 22 avril 2020 16:16

De quoi demain sera-t-il fait?

Voici une prière lumineuse pour notre temps de pandémie. Revue APPOINT, avril 2020, P. 9.

Dis-moi, Seigneur, de quoi sera fait demain. Mon demain à moi, celui de ceux que j'aime? Tous ces demains semés d'espérance qui attendent de germer, les vois-tu, Seigneur?

Les vois-tu ces espérances enfouies au plus profond de nos jardins secrets, là où personne n'entre sinon toi et toi suel? Dis, les feras-tu éclore un journos espérances en graines, nos rêves, nos projets?

De quoi sera fait demain? Après tout, qu'importe, puisque ta présence, Seigneur, m'accompagnera au coeur de mes déserts, comme au plus fort de mes joies. Ta présence qui m'invite déjà à vivre aujourd'hui comme pour mieux réaliser demain. Non, ne me dis pas, Seigneur, de quoi demain sera fait. Dis-moi seulement que tu es là. 

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mercredi, 22 avril 2020 14:23

Bonjour!

En ce jour de confinement, je veux vous saluer amicalement vous toutes et tous qui me visiterez aujourd'hui. Avec vous je veux reconnaitre l'action de l'Esprit Saint dans la communauté mondiale et je veux étendre les mains pour confirmer cette présence. Nous avons là l'occasion de vivre un beau sacrement de confirmation dans l'action de grâce.

Ce matin, je suis devant une autre question qui me bourdonne intérieurement: Comment être pasteur au coeur d'une communauté chrétienne en ce temps de confinement? Moi, ça ne change pas beaucoup, je m'amuse sur mon site à méditer, mais je pense à tous ces prêtres dans leur presbytère. Ceci me conduit à une autre question: Comment être pasteur pour une communauté chrétienne dans une société laïque? Ces questions me viennent à la suite de "placotting" avec des confrères. Il me semble que ce temps de confinement est un temps privilégié qui nous est donné pour vivre un discernement sur ces questions cruciales. L'Évangile des disciples d'Emmaüs est une piste de discernement intéressante.

Pour moi, la réponse à mes questions me vient de la communauté, de vous soeurs et frères en humanité. Vos besoins, vos attentes sont le cri de Jésus sur la croix: "J'ai soif." Alors si quelqu'un d'entre vous est intéressé à répondre à mes questions, je les recevrai avec beaucoup d'intérêt et d'amour. 

Bonne journée à vous et toujours unis dans la communion à l'Esprit du Seigneur qui nous habite.

 

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Dans l'après midi de Pâque, deux disciples retournent à la maison, pourtant il n'y avait pas de pandémie. L'un est nommé Cléophas et l'autre n'est pas nommé, ce peut être moi ou vous. Prenons la route avec eux et essayons de vivre leur expérience.

Ces bons messieurs se racontent leur déception, leurs rêves sont disparus, leur espérance est déçue, il ne leur reste que le retour à leur ancien métier. En marchant avec eux je m'entendais depuis la révolution au Québec où la société est complètement changée. Comme eux nous avons connu des déceptions et des rêves disparus. Les églises se vident, les religieuses vendent leur monastère, les Grands Séminaires ferment; nous gérons la décroissance. Comme Cléophas et son compagnon, nous essayons de retourner à nos anciennes amours. Que nous manque-t-il?   

Quelque chose d'extraordinaire va se passer. Ils ne sont plus deux sur la route, mais trois. "Si deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux." À trois, ils sont une communauté et c'est à l'intérieur de la communauté qu'ils découvrirons le Resusscité. La première attitude de Jésus est de les écouter. Jésus marche avec eux et leur permet de raconter leur détresse. Il les écoute. Voila l'attitude pastorale qu'il nous enseigne. C'est l'attitude des parents avec leurs enfants: C'est quoi  qui ne va pas? Dans ce temps de transformation de la société, dans ce temps de pandémie, l'attitude première est l'écoute. D'ailleurs c'est le premier commandement donné par le Seigneur à son peuple: "Écoute Israël." Le Pape François nous recommande d'écouter le cri du monde autour de nous dans ce mouvement du tournant missionnaire. C'est peut être cela qui nous a manqué le plus?

À partir de leur détresse, de leur questionnement, Jésus leur explique le sens de ce l'événement qu'ils viennent de vivre. Jésus s'est mis au neutre un moment pour les écouter et  il embraie en petite vitesse pour les conduire ailleurs. Il ne fait ni un grand discours, ni des reproches, il leur explique ce qu'ils vivent. Les disciples ne sont pas prêts entrer en grande vitesse, il les suit sur leur propre chemin et à leur vitesse. Jésus nous donne un bel exemple d'attitude pastorale: se placer au niveau des personnes pour les accompagner à partir de leur vécu. Nous faisons de beaux projets de catéchèse, de sessions avec des spécialistes, mais le résultat n'est pas au rendez-vous. Les disciples diront: Notre coeur n'était-il pas tout brûlant lorsqu'il nous parlait sur la route. Ils ont vécu un long réchauffement à la Parole. C'est peu être cela qui nous a manqué. Le temps de confinement que nous vivons  peut être bénéfique pour ce temps d'arrêt pour réchauffer notre coeur au contact de la parole de notre Dieu. Elle est un service essentiel à notre vie chrétienne.   Prendre le temps de se laisser réchauffer par la présence du Christ ressucité en nous. Laissons-nous réchauffer le coeur, nous sommes parfois comme une automobile en hiver, il est important de réchauffer le moteur avant de prende la grande vitesse.

Malgré tout cela, les disciples n'ont rien compris. La parole les avait disposés à faire une expérience vitale du Christ. Jésus passe avec eux de l'intelligence au coeur. Autour de la table, dans un moment de communion, de fraternité, et de partage, ils reconnaitront le Christ. Comme plus tard au bord du lac autour d'un repas -moment de communion- ils diront: C'est le Seigneur. Vitement ils sont retournés faire Église avec les autres disciples. Jésus a accompagné les siens sur la route de la détresse, de la désertion pour les mener sur la route de la mission. Maintenant le moteur est réchauffé, il peurt tourner à plein régime. Nous avons marché avec Cléophas sur la route du discernement. Nous sommes invités, je crois, à un temps de discernement sur les causes qui dans notre monde conduit les personnes sur la route de la recherche de sens, recherche de la foi. Jésus nous enseigne l'attitude fondamentale et parcoure avec nous le chemin nécessaire pour LE rencontrer en vérité. 

Alors profitons de notre période de confinement pour faire l'expérience  du réchauffement à la Parole, de faire l'expérience du Christ en nous dans un moment de  partage et quand nous pourrons redire avec les disciples: Notre coeur n'était-il pas tout brûlant sur la route pendant qu'il nous expliquait les Écritures, à ce moment là nous pourrons retourner vers nos soeurs et frères pour FAIRE COMMUNAUTÉ.

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mardi, 21 avril 2020 13:03

La pandémie peut élargir ...

Le temps de confinement lors de cete pandémie de la covid-19 peut élargir notre regard sur l'Eucharistie.

Jésus est présent avec nous. Nous sommes peut être trop habitués à considérer l'église comme le lieu unique où le Christ est présent comme dans l'Ancien Testament. Nous avons sans doute réduit la communion au Christ à la réception de l'Hostie. Ce temps de confinement nous prive de ces lieux et nous fait découvrir davantage la pésence du ressusicté au coeur de nos vies.

Ma chambre est le premier lieu de prière. Nous n'avons plus nos lieux habituels de prière, c'est le moment de découvrir nos lieux intérieurs, notre chambre symbole de ces lieux d'intimité nous envoie davantage à la prière rencontre intérieure avec le Christ. Entre en toi-même et prie dans le secret.

Nous découvrons l'Eucharistie comme centre et sommet de la vie chrétienne. La pandémie nous permet d'approfondit notre regard sur l'Eucharistie, c'est le sens du lavement des pieds. Nous sommes appelés à vivre l'Eucharistie, à découvrir que notre vie est eucharistie, prendre soin les uns des autres, c'est pour cela que nous pouvons ensuite célébrer. Ainsi l'Eucharistie vécue au quotidien est la base et le centre de notre vie chrétienne et dans la célébration communautaire, elle en devient le sommet.

Nous redécouvrons aussi que toute table est un lieu de communion.  C'est autour de la table que Jésus a donné sa mission; c'est autour de la table qu'il se fait reconnaitre des disciples.  La table de famille est le lieu de rencontre, de partage, de fraternité. Voila une dimension de l'Eucharistie que le confinement nous permet de redécouvrir. 

Ensemble, profitons au mieux de ces temps d'arrêt pour approfondir notre vie chrétienne et découvrir le sens eucharistique de notre vie.

Inspiré d'un texte du Père Thomas O'loughlin.

Publié dans Textes de réflexion
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