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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : avril 2020
lundi, 20 avril 2020 18:18

Prière.

Seigneur Jésus,  à toutes les personnes atteintes du virus, confinées et âgées, donne-leur la force de vaincre la maladie.

Seigneur Jésus,  aux travailleurs de la santé et toutes les personnes qui sont essentielles à notre confinement, donne-leur le courage de continuer à prendre soin de nous et surtout à leur fmaille qui sont privées d'eux.

Seigneur Jésus, à nos familles qui sont privées de voir leurs enfants et petits enfants, donne-leur l'espoir qu'un jour nous allons nous retrouver.  AMEN

Pierre-Olivier Servant, élève du primaire. Merci.

 

Seigneur, je t'offre cette prière pour les gens qui souffrent de cette pandémie; gens malades qui ne peuvent pas tenir la main de ceux qu'ils aiment.

Aux personnel médical qui font tout ce qui est possible pour diminuer la souffrance, aux gens qui font un travail essentiel et qui se rendent tous le sjours à leur travail en risquant leur vie.

Seigneur que cette prière puisse mettre un baume sur la souffrnace de la planète. Amen.

......... Chenel, (malheureusement j'ai échappé le prénom) élève du primaire. Merci à ces jeunes, laissons-nous inspirer par eux.

 

Publié dans Spiritualité
lundi, 20 avril 2020 13:57

La Pandémie, un défi ...

Le temps de pandémie que nous vivons actuellement met en contraste les systèmes et la vie.

Le système de santé,  empêtré dans ses structures et sa paperasse, nous montre sa difficiculté de suivre la vie et ses besoins. Un rapport de 2003 pieusement tabletté fait état des besoins des maisons d'ainés et met en garde contre l'institutionnalisation. Ce rapport fut ignoré et nous en vivons les dures conséquences. Les nouvelles nous apportent chaque jour les questions posées par la vie à tous les systèmes. 

D'autre part, le confinement fait ressortir la force de créativité des personnes pour sortir pas trop amochées de ce temps difficile. Hier soir, les programmes de télé nous présentaient des personnes qui inventent des moyens, des créations pour amoindrir les difficultés du temps. Des professeurs, des artistes, de jeunes entrepreneurs   mettent à profit leur imagination pour créer de nouvelles façons de travailler et de servir. Ce qui manque le plus au personnes ce sont les contacts humains, la qualité des relations humaines. Enseigner à distance par caméra n'est pas nécessairement la meilleure façon de  faire. Tous se plaignent de se vide des contacts humains.

C'est le défi à savoir est-ce que nous continuons à organiser la vie  ou si nous apprenons à l'accompagner?

Devant ce défi, et devant les témoignages que la télé nous apporte chaque jour, je pensais à mon Église et à ma mission comme prêtre. Quelle question ce temps de confinement vient me poser? Pendant que nous faisons des comissions pour étudier la question des diaconesse dans l'Église, sur le terrain elles sont là à l'oeuvre pour soulager la vie. Elles n'ont pas attendu le rapport de la commission. Les vocations d'hier ont répondu avec courage et dévouement aux besoins d'hier; celles d'aujourd'hui répondent aussi avec courage et dévouement aux besoins d'aujourd'hui.  Il y a là une question fondamentale posée à notre Église, il me semble. En ce temps de confinement, les chrétiens ont remplacé l'autel du sacrifice et des rites liturgiques par la table de la communion au coeur de leur famille. Ils ont remplacé les prières toutes faites, et dans un vocabulaire d'hier, par celles venant du coeur. Il serait certes instructif de voir sur le terrain les expériences de prière et de célébrations que les chrétiens ont  inventées dans leur famille, de prendre conscience de la force de l'Esprit à l'oeuvre au coeur de notre quotidien, nous pourrions y toruver des pistes d'avenir. 

En ce temps de pandémie, nous  sommes invités à un "voyage dans les profondeurs" pour redécouvir le sens de l'Église et des minsitères dans le peuple de Dieu. Nous sommes invités à redécouvrir les nouvelles vocations d'aujourd'hui que l'Esprit fait naitre au coeur de notre monde. Nous avons besoin de retrouver une parole de pasteur et des façons de célébrer qui nourrissent la foi et l'espérance des baptisés. Le confinement actuel me fait réaliser avec plus d'acuité la profondeur du fossé entre nous comme prêtres et le peuple chrétien. Que ferons-nous de ce temps de défi?

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dimanche, 19 avril 2020 13:12

Prions

Ce matin, Seigneur, je veux vivre un temps de prière, de communion sur le coin de ma table de cuisine symbole de partage, de fraternité, de communion. Et comme Thomas,  je veux

Mettre ma main dans ton côté pour toucher tous ces coeurs souffrants de solitude, d'isolement ou qui vont mourrir seuls loin des personnes qu'ils aiment;

Poser mon doigt dans les plaies de tes mains, dans toutes ces mains qui aujourd'hui vont soulager la souffrance au risque même d'être contaminées;

Poser mon doigt dans les plaies de tes pieds, dans toutes ces plaies des pieds fatigués et endoloris qui aujourd'hui encore devroant courir sur les planchers de marbre pour apporter les soins à ton corps souffrants;

Sur toutes ces souffrants, ce matin, tu veux redire: Ceci est mon corps.

Ces souffrances, Seigneur, tu ne les as pas voulues, mais ils sont un instrument pour nous apprendre l'humilité. Jésus ne vient pas à Thomas comme un puissant qui veut prendre sa revanche sur ceux qui l'ont fait mourrir, Il se présente comme un blessé qui apporte le pardon.

Ce petit virus de rien du tout a bloqué tous les systèmes de pouvoir et de rendement, seul est resté le système voué au service des personnes,  et la situation nous indique la lourdeur et la lenteur parfois l'inefficacité d'un système. Même les systèmes religieux ont fermé leurs portes.

Mais ces blessures du corps du Christ font tombé les murs de division et parfois de haine entre les gens et les nations. Les divisions de race, de couleur de peau, de pensée politique ou religieuse se taisent pour unir autour d'un même service à la personne humaine. Les souffrances présentes ont fait naitre des mouvements de solidarité, d'entraide, de service, des mouvements d'humanité de grande qualité.

Tu étais seul, Seigneur, sur le Calvaire, mais cette solitude a provoqué un mouvement de communion qui est venu jusqu'à nous. Puissions-nous aujourd'hui retrouver ce mouvement de solidarité, de communion, de service dans l'amour qui applanira le pic du pouvoir pour vivre ensemble le sacré de la vie. Tu as fait du sacré de ta vie (sacrun facere)  un certain vendredi et tu nous invites à faire de même. Alors ce matin je pourrai chanter:

 Fils de Dieu, toi qui es venu guérir le monde de ses blessures pour en faire un monde de communion et de service, un monde  de louange et d'action de grâce, réponds à notre soif de te connaitre et de faire une expérience profonde de ta présente en nous comme tu l'as fait pour Thomas , et pour nous pourrons dire: Mon  Seigneur et mon Dieu. . Amen.   

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samedi, 18 avril 2020 13:54

Le lever du jour.

Un rabbin réunit ses éleves et leur demanda: "Comment savez-vous le moment précis où la nuit s'achève et où le jour commence?

Quand, de loin nous pouvons distinguer une brebis d'un chien, dit un garçon. Un autre dit: nous savons qu'il fait jour quand nous pouvons distinguer, de loin, un olivier d'un figuier. Ce n'est pas la bone définition dit le sage.

"Qunad un étranger s'approche, nous le confondons avec notre frère, et les conflits disparaissent -Voila le moment où la nuit prend fin et où le jour commence," dit le sage.

Méditons bien.

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samedi, 18 avril 2020 13:37

On m'a dit.

On m'a dit que nos gestes parlent de nos valeurs.

Quand je parle du passé, je fais un geste vers la gauche. Quand je parle de l'avenir, je fais un geste vers la droite.

Ex.: Je dis à quelqu'un, pour réaliser le travail que je t'ai demandé, avec qui aimerais-tu trvailler, avec Jacques ou Alice?

La personne me répond: Je travaillerai avec soit Jacques ou alice, ce m'est indifférent. Alors je lui dis: tu vas travailler avec Jacques; parce que lorsque tu as parler de Jacques tu as fait un geste de la main gauche, et d'Alice tu as fait le geste de la main droite. C'est que la gauche exprime ce qui nous convient, c'est davantage avec le côté gauche que je réagis, tandis que ce qui me convient moins bien, c'est avec la droite que je réagis.

N.B. Lors de la pêche miraculeuse, Jésus dit à Pierre, lance le filet à droite. Jette le filet dans ce lieu que tu n'aimes pas, ou tu crois ne pas prendre de poissons. Avec l'Esprit du Seigneur, nous sommes souvent obliger de pêcher à droite. Les lieux de l'Esprit ne sont pas toujours les nôtres.

Quand le Pape François nous invite à aller aux frontières, c'est sans doute à droite, dans ces lieux périphériques où nous n'avons pas le goût d'aller parce qu'ils sont partis et ne veulent souvent rien savoir de notre parole, de nos idées ou de nos célébrations.  

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vendredi, 17 avril 2020 13:50

La Montagne.

Prenons notre souffle, ce matin, je veux aller sur des montagnes me situer devant mon Dieu.

Le mont Sinaï: Gn 19, 1... Moïse y reçoit les tables de la loi. C'est le Dieu de la morale, Dieu de la foi qui respecte bien les règles, être fidèle et parfait.  

Le mont Carmel: 1, Roi 10, 20.  La montagne des religions. la luttre entre le Dieu des juifs et les autres dieux. Moi, j'ai le meilleur. Je crois au véritable Dieu. J'ai la bonne doctrine.

Le mont de L'Horeb: 1 Roi 19, 1... Dieu du silence qui se révèle dans dans le murmure d'une brise légère.

Le mont des Bératitudes: Mth 5, 1 ... Ce n'est même pas une montagne, mais un simple petit monticule. C'est le Dieu tout petit, le Dieu des pauvres. C'est la plus petite montagne, mais la plus difficile à escalader.

Ces montagnes nous font  parcourir le chemin qu'à parcouru le peuple juif pour découvrir le Dieu de Jésus Christ, le Dieu des béatitudes. Sur quelle montagne  je me situe ce matin?

Inspiré du Père Arnold.

Publié dans Spiritualité
vendredi, 17 avril 2020 13:32

Mon credo.

Je crois que le royaume des cieux est présent dans notre monde parce des femmes et des hommes développent un coeur de pauvre, de partage et de tendresse ...

Je crois que la terre est à nous et sera belle parce que des femmes et des hommes développent l'esprit de communion, d'entaide, un esprit de douceur ....

Je crois que les faims et les soifs seront comblés parce des femmes et des hommes développent les services communautaires, des lieux de ressoucement spirituel pour répondre à ces besoins ...

Je crois que la vie deviendra plus belle et aura meilleur goût parce des femmes et des hommes font l'expérience de la miséricorde et essaient de comprendre et d'accompagner plutôt que de juger et de condamner.

Je crois que nous ferons l'expérience de Dieu au quotidien parce des femmes et des hommes découvrent la beauté et la bonté du monde et font découvrir cette pureté autour d'eux..

 Je crois que nous découvrirons mieux ce que signifie être enfant de Dieu parce que des femmees et des hommes comprennent que l'être humain n'est pas seulement un corps à nourrir et un instrument de production mais qu'il vit des valeurs humaines et spirituelles profondes.

Je crois que nous connaitrons un monde meilleur parce des femmes et des hommes travaillent pour la justice et le respect des personnes et comprennent que tous en regardant les ainés sont aussi importants que notre petit animal de compagnie, le temps de pandémie nous le révèle.

Je crois que cette foi des béatitudes se réalisera parce qu'un jour un homme est venu nous révéler qu'un Père nous  avait créés à son image, qu'il est présent au coeur de son oeuvre, et un père ne peut vouloir  que ce qu'il y a de meilleur pour ses enfants.  

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 16 avril 2020 14:48

Le magasin ...

James R. Doty: Le Magasin des miracles. "Ouvrez votre coeur pour changer votre vie. Ed. Édito. Un enfant entre dans un magasin de magie et rencontre une dame qui lui apprend la magie du coeur qui va transformer toute sa vie. Il apprend à ouvir son coeur et découvre la magie de la compassion et de la confiance en soi. Comme chirurgien, il fera l'expérience qu'il est non seulement un homem de science mais aussi et surtout un HOMME. C'est l'histoire de sa vie. Bonne lecture.

Publié dans Nouvelles
jeudi, 16 avril 2020 14:41

Un sage.

On raconte l'histoire d'un sage qui n'était pas très aimé dans son milieu parce qu«,il dérangeait trop avec son enseignement. Un jour qu'il se promenait sur la rue, des gens commencèrent à l'injurier. Plutôt que de faire semblant d'ignorer ce qui se passait, le sage se dirigea vers eux, et il les bénit.

Alors quelqu'un s'écria "aurions-nous addaire à un sourd? Nous crions des horreus et monsieur nous réponbd par de belles paroles!" Chacun de nous ne peut offrir que ce qu'il a, répondit le sage. Qu'ai-je à donner ce matin ou plutôt que n'ai-je pas à donner?

Publié dans Spiritualité
jeudi, 16 avril 2020 14:08

Témoin?

Ce matin, faisant mes ablutions matinales devant mon miroir, je me suis demandé: Quelle parole vais-je donner aujourd'hui pour nourrir la foi et l'espérance des chrétiens. En ouvrant le Prions pour lire les textes de la célébration d'aujourd'hui, le Seigneur me dit: "A vous d'en être témoin." Et je me suis demandé, témoin de qui ou de quoi? En ce temps de confinement et de lutte pour la santé, nous avons besoin d'une parole qui sécurise et nous permet de regarder en avant. Alors j'ai regardé tout ce qui se vit autour de moi, les témoins du ressuscité, ils sont là. Je sais que la majorité ne le pense pas. Et ça m'a conduit à une autre question.

Durant sa vie publique, Jésus a utiliser le mot Venez. Venez à ma suite et je ferai de vous  des pêcheurs d'hommes. Mettez-vous à mon école -venez à ma suite-  je suis doux et humble de coeur; au matin de Pâques, Jésus utilise un autre mot: Allez. Allez en Galilée, allez sur le terrain de la vie, c'est là que vous me verrez. Alors j'ai compris qu'avant d'être témoin, je devais être disciple. Je crois que c'est la grande faiblesse de notre Église de ne pas avoir fait de disciples avant d'envoyer des témoins. Ceci m'amène à me demaner si je suis l'Église ou si j'appartiens à l'Église.  J'ai réalisé que j'avais oublié d'être disciple et que j'avais essayé d'être témoin.

Quand je travaillais au plan diocésain, je n'avait pas souvnet le dimanche à présider l'assemblée dominicale, j'allais à la cathédrale et m'assoyais dans la nef avec les chrétiens. Après la célébration, je m'amusais à écouter les commentaires. Les prêtres me disaient: "Tu n'es pas venu concélébrer, tu as joué au laïc à matin." les gens quittaient et me saluaient en disant: "On te remercie d'être venu prier avec nous." Ces deux affirmations m'ont poursuivi longtemps et même encore aujourd'ui. Dans l'affirmation des chrétiens, je sentais que je faisais corps avec eux, je faisais Église avec eux. J'ai compris que ma mission  comme prêtre était de faire Église avec les chrétiens, de vivre ensemble comme corps du Christ ressusicté. Aujourd'hui les chrétiens ont rejeté l'Église à laquelle ils appartiennent et ils n'ontpas encore découvert qu'ils sont l'Église.

Ce matin, je veux dire simplement que le Christ ressuscité est là présent au coeur de nos vies et que notre seule mission importante est de le faire découvrir à ceux qui nous entourent. Je crois que les chrétiens et chrétiennes ont moins besoin de rites que d'une présence signifiante et aidante. Nous qui croyons au christ ressuscité, nous qui en avons fait l'expérience, rendons LE présent dans le quotidien. Soyons témoin de Quelqu'un et non de quelque chose à faire.

Publié dans Textes de réflexion
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