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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : septembre 2020
jeudi, 10 septembre 2020 16:42

Un message de Nicodème

Ce matin, je m'arrête à méditer en compagnie de Monsieur Nicodème. Jn 3, 1-20. Nicodème est un bon pharisien, donc un monsieur important dans la religion de son temps. S'il se rend auprès de Jésus, c'est qu'il désire autre chose que ce que lui offre sa religion. L'enseignement de Jésus l'intéresse. Cet enseigenement semble répondre mieux à sa recherche de spiritualité. Le premier message qu'il me livre ce matin est de rester ouvert à autre chose de nouveau, rester ouvert à d'autres avenues spirituelles, de ne pas scléroser ma pensée sur les mêmes enseignements ou choses apprises. Je suis invité à garder cette ouverture d'esprit qui me permette d'accueillir d'autres façons de voir ou de penser.

Le bon Nicodème va de nuit, il est un clandestin. Sans doute qu'il ne veut pas alerter les autres pharisiens pour ne pas s'attirer des ennuis.  La nuit peut désigner aussi son état d'esprit, ses doutes, sa nuit spirituelle qui le met en état de recherche. C'est peut être la situation de bien des chrétiens qui sont partis de nuit et dans la nuit de leur doute, de leur recherche, de leur insatisfaction. C'est la situation de chacun ou chacune de nous qui sommes souvent dans une nuit spirituelle où nous ne savons plus où aller.   

Nicodème appelle Jésus Maitre. Donc il se situe comme disciple. Un disciple est quelqu'un qui se met à la suite d'un maitr.e. Le disciple est en état d'accueil face au maitre. La condition de disicple est essentielle à une relation vraie avec Jésus. Le disicple se place à l'école du maitre. Jésus a formé des disicples avec ceux qui l'ont suivit et il demande de faire des disciples. C'est u autre message que me laisse Nicodème ce matin.

Jésus lui dira: "Nous avons porté témoignage et vous n'avez pas reçu ce témoignage."  Il est question de témoignage. Jésus ne s'impose pas par la force ou avec de belles doctrines, mais par la force  d'un témoignage  quotidien. La rencontre vraie avec le Seigneur ne se fait pas au niveau de l'intelligence, mais du coeur. Cette rencontre n'est pas de l'ordre de l'intellect mais du vital. "Vous serez mes témoins jusqu'aux confins de la terre," dira Jésus. Jésus ne veut pas de hauts parleurs mais des témoins. Paul V1 écrivait: "Les jeunes ne suivent plus les maitres mais les témoins. Ils suivront les maitres que s'ils sont des témoins." Je cois que notre monde a un urgent besoin de témoins. Il nous reste à méditer à quoi ressemble un témoin dans le monde 2020.  Voila je pense un autre message que nous livre Nicodème aujourd'hui.

 

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mercredi, 09 septembre 2020 14:00

Liberté.

J'écoutais une conférence du Père Arnold, théologien suisse, notant que dans certains pays, et il en nommait quelques-uns y compris le Canada, lorsque le courant démocratique a pris de l'importance et que les gens se sont exprimés plus librement, il notait que la religion était en train de disparaitre. J'entendais des professeurs d'université dire qu'ils s'étaient libéres de la religion. Et un théologien québécois écraivait: "La fin de la chrétienté n'est pas la fin de la religion, mais la libération du christianisme pour rencontrer le Dieu qui s'est révélé dans la Parole et a été vécu par des miliers de croyants." Avec la révolution tranquille un vent de liberté a soufflé sur le Québec écrivait-on. Ces affirmations ont nourrit ma méditation et mon questionnement aujourd'hui.

Je me questionne sur ce lien fait entre l'expérience de la  liberté et la baisse de la religion. Et je constate aussi que ici au Québec, les chrétiens n'ont pas rencontrer le Dieu de Jésus Christ parce qu'ils ne le connaissaient pas. Ils se sont retoruvé devant un vide spirituel profond. Cette situation deviendra universelle. Les système de puissance tombent les uns après le sautres et les systèmes religieux n'y échapperont pas. Il nus faut retoruve rle Dieu de Jésus Christ et l'Église du Christ. Je crois que si nous n'écoutons pas sérieusement ce cri des chrétiens,  nous n'irons nulle part. J'écoute beaucoup aujourd'hui, je n'ai que cela à faire et le discours qui me parvient me parait éloigné de cette nécessité de l'écoute et du souffle de liberté dont les chrétiens rêvent. Je suis invité à un examen de conscience et un discernement vrai sur le sens de l'Église et du ministère ordonné. J'ai souvent pensé qu'en changeant les structures nous arriverions à changer les mentalités. Mon expérience a prouvé le contraire. Comme disait Mgr Ouellet, je n'arrive pas à croire qu'il n'y a que 5% des chrétiens qui ont le pas dans l'Église et que tous le sautres sont à côté de la "trac.".  C'est une piste de réflexion que je propose aux personnes qui auront le courage de s'y arrêter. Je suis un peu dans la nuit de nicodème. Peut être que de savants théologiens pourront nous éclaire.r. Bonne journée.

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mardi, 08 septembre 2020 14:28

La croix.

"La croix signe qui nous invite à aller toujours plus haut à aller toujours de l'avant jusqu'à l'éclatement entier de notre être." Prendre sa croix à la suite de Jésus, c'est marcher dans la fidélité à notre être jusqu'à son accomplissement total, la RÉSURRECTION.  Jésus sur la croix à fait du sacré de sa vie. Sur la croix Jésus nous élève avec lui jusqu'à la résurrection.  Le chemn de la croix à la suite de Jésus est le chemin de la fidélité à la mission,  fidélité à notre être humain et chétien. C'est accepter sans fléchir les contradictions, les difficultés, les souffrances  que cette fidélité nous entrainent. C'est l'exemple de Jésus.

 

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mardi, 08 septembre 2020 13:28

Faut-il pardonner? Mth 18, 21-35.

Une dame me racontait dernièrement qu'elle était allée voir un personne qui l'avait blessée profondément pour lui dire: Je suis venu vous dire que je vous pardonne le mal que vous nous avez fait. Il faut du courage, de l'amour et de la foi pour poser un geste comme celui-là. Dois-je pardonner sept fois? demande Pierre 

À l'époque de Jésus, on pardonnait deux ou trois fois, alors Pierre ne reste pas en compte, il monte son quota à sept fois. Lui, le disciple de Jésus, il pose en homme fort. Mais au sruprise,  Jésus lui répond: Mon pauvre Pierre, pas sept fois, mais soixante-dix fois  sept fois. Jésus est très exigeant. Sept est un chiffre parfait, Jésus demande un plus-que-parfait. Le pardon doit venir du coeur et n'est pas comptabilisable. Ce n'est pas un rapport comptable de notre façon d'agir. Le pardon vient du poussée intérieure, d'une motivation profonde qui va plus loin qu'une simple parole. Jésus demande un pardon parfait que nous ne pouvons pas atteindre par nos seules forces. Il nous faut compter sur la présence de l'Esprit du Seigneur en nous qui dans certaines conditions est seule capable de nous faire arriver jusqu'au pardon. 

Il ne faut pas oubier que dans le pardon il y a aussi un processus de guérison. Souvent les personnes qui infigent des bessures sont elles-mêmes de personnes blessées et la démarche de pardon peut permettre une guérison. J'en tiens pour exemple la famille qui m'avait accueilli en visite paroissiale avec beaucoup de colère et de reproches très dures contre l'Église et à qui j'avais dit: Vous avez souffert beaucoup de l'Église pour avoir tant de colère en vous. Le couple m'avait demandé de retourner les voir pour discuter de cela avec moi. Dans une démarche d'accueil et de pardon, peut se situer un processus nécessaire et bienfaisant de guérison.  Le pardon selon l'Évangile va plus loin qu'une simple parole de pardon.

Nous ne devons jamais oublier aussi que souvent la justice est une condition nécessaire au pardon. je pense ici aux actes de pédophilie. Simplement pardonner peut inciter l'agresseur à continuer et souvent rend l'enfant responsable de son propre malheur. Il y a une dimension justice qui doit être faite afin de freiner les abus. Je peux pardonner à un abuseur à cause de ses blessures mais un crime doit être puni. Le pardon n'est ni une oblgation ni une dette à l'égard de quelqu'un. Il y a des personnes qui ne pourornt jamais pardonner parce que la blessure est trop profonde et le pardon trop difficile. Ne pas pouvoirpardonner est différent de ne pas vouloir pardonner. 

Se pardonner à soi est aussi nécessaire et bénéfique. Je peux me pardonner ma naïveté de m'être laisser berner dans une transaction. Le pardon que je me donne ou donne à quelqu'un d'autre est un élément de guérison pour ma paix intérieure. Cela ne veut pas dire que je dois ou peut oulbier mais je suis en paix en dedans. Le pardon est important dans la vie tant en famille que dans la société. "Il reste toujours un peut de pardum dans la main qui donne des roses., disait confusius. Quelqu'un d'une grande bonté et d'un pardon facile me disait: Quand je vais arriver au ciel, si le Seigneur me dit: Vous avez été trop bon, je lui répondrai: Et vous, Seigneur?

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lundi, 07 septembre 2020 14:36

C'est quoi ta priorité?

Dans l'Évangile de Luc, Jésus vient me questionner sur ma priorité dans ma vie chrétienne. Lc 6, 6-11. Jésus guérit un malade le jour du sabbat. Les messieurs de la religion vont le tarabuster parce qu'il brise le repos du sabbat. Alors Jésus les met devant la priorité de la vie chrétienne: Est-ce que la loi est supérieure à la charité? Jésus est souvent en désaccord avec le système religieux du temps. Alors ce matin, Jésus vient me placer devant ma priorité comme chrétien. Est-ce que respect de la loi est plus important que rendre service ou faire la charité? Ce serait intéressant de nous écouter parler en toute honnêteté. J'entends encore aujourd'hui des discours et même des prises de décisions où Jésus aurait sans doute des choses à dire. Dans certains coins de notre vie chrétienne et en Église la loi a trop souvent remplacé l'Évangile. Nous sommes invités à une méditation qui devra changer notre vie au quotidien. J'entends encore à mes oreilles certains propos que des confrères me faisaient en toute charité. Un jour, lors d'une réunion du conseil du presbyterium, un prêtre avait vilipendé un confrère parce qu'il avait fait des choses en liturgie qui n'était pas conforme à la stricte observance. Notre Évêque lui avait dit: Et si cela avait fait prier les gens, ce ne serait pas bon quand même. Je suis bien conscient que dans la liturgie, les règles sont souvent plus importantes que la prière du peuple chrétien. C'est ce que mes professeurs de liturgie m'ont répété à l'occasion. C'est une autre question qui m'est posé ce matin: Où sont mes priorités? Dans le respect intégral des lois ou dans l'amour et la prière du peuple chrétien?    

 

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lundi, 07 septembre 2020 14:11

Fête des travailleurs.

Fête des travailleurs, c'est à dire  Fête de ceux et celles qui mettre leur talents et leur connaissance au service du développement des richesses de la création. Le travail est une dimension très noble de la vie de l'être humain. Le texte de la création en Genèse nous dit: Soyez féconds. Fécondité du coeur, de l'intelligence, du corps et cette fécondité permet de découvrir la féconmdité de la nature, fécondité de la création. C'est comme si on avait dit à l'être humain: Je t'ai donné un trésor, une richesse extraordinaire et tu as maintenant la possibilité d'en découvrir toute la valeur et la beauté. Depuis des milliards d'années, l'être humain cherche à mieux connaitre ce trésor intarissable et nous ne faisons que commencer. Chaque jour des chercheurs apportent dans notre salon de nouvelles réalités jusqu'ici inconnues. Ceci doit faire de nous des êtres d'action de grâce.

Nous savons par ailleurs que les systèmes économiques sont venus brisés ce bel harmonie en faisant du travail un objet de commerce, un moyen de s'enrichir souvent au détriment du travailleur de sorte que l'être humain est jugé  à partir de sa capacité de production de sorte que les personnes âgées qui ne sont plus productives pour la société deviennent une sorte d'embarras. À partir du texte de la Genèse, le travil est vu comme une punition pour le péché de l'être humain.   M'est avis que nous avons un travail de réflexion  nécessaire pour resituer le travail comme un lieu d'épanouissement de l'être humain et un lieu de découverte du trésor de la création.

Ce matin, dans ma méditaiton, je veux reprendre le texte de la préface de la célébration: Tu lui as confié ta céation pour qu'en admirant ton oeuvre il ne cesse de te rendre grâce par le Christ notre Seigneur.  Devenir des êtres de louange et d'action de grâce.

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 06 septembre 2020 14:36

Avons-nous perdu le sacré?

Quelqu'un me disait hier soir, au Québec nous avons perdu le sens du sacré. C'est sans doute vrai et cela depuis longtemps. "Toute personne est sacrée" écrivait un grand spirituel. L'être humain est le corps du Christ, le temple de l'Esprit dit Paul, nous sommes le sacrement du Ressuscité. Dom Elder Camara disait: Ce qui est sacré, ce n'est pas  le mple, ce n'est pas le sabbat, c'est l'être humain; surtout le pauvre, le mal aimé de la société.  Quand je lis les enquêtes sur les abus sexuels dans l'Église et dans le monde, quand je regarde le sort réservé aux femmes et aux enfants dans nos soriétés patriarcales, quand j'entends ce que vivent les personnes âgées dans nos maisons d'accceuil aujourd'hui, quand je vois des enfants mourir martyrs même victimes dans leur propre famille, quand je lis les noms sur les pierres tombales de toutes ces mamans mortes en donnant naissance parce que l'on ne pouvait pas empêcher la famille et que leur santé ne leur permettait plus de porter la vie; quand je prends conscience de toutes ces horreurs, je me dis: OUI, nous avons perdu le sens du sacré. Et pourtant nous sommes fidèles à réparer des statues en plâtre. Ceci me conduit ce matin à me demander: C'est quoi le sacré pour moi? Si je reste silencieux devant le martyr des vivants, des enfants de Dieu, est-ce que je peux m'indigner devant une statue brisée par le temps. Ce sera ma méditation pour la journée.  Bon dimanche.   

 

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 06 septembre 2020 14:21

Une plaie béante.

Jean-Guy Nadeau: Une profonde blessure, Médiaspaul. 2020. L'auteur, professuer de théologie à l'Université de Montréal,  est un des premiers experts dans le domaine des abus sexuels dans  l'Église. Dans ce livre, il trace un tableau de la situation de ces abus dans l'Église. Il étudie surtout les conséquences spirituelles et humaines vécues par les victimes qui portent encore des plaies difficiles à cicatriser. L'auteur propose aussi quelques pistes de solutions ou de conversion dans l'Église. Nous restons devant un mystère: comment l'Église après 2000 ans de présence du Christ et de l'Évangile a pu laisser vvire de pareilles horreurs?  Cette étude nous laisse bouche bée devant l'ampleur de cette tragédie et nous invite à aimer encore davantage cette Église souffrante qui aujourd'hui doit vivre beaucoup de difficulté à accepter l'Église institution.   

 

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samedi, 05 septembre 2020 14:46

Méditons.

La fin de la chrétienté n'est pas la fin de la religion,  mais la libération du christianisme pour rencontrer le Dieu qui s'est révélé dans la Parole, et a été vécu par des miliers de croyants. P. René Côté

 

Publié dans Spiritualité
samedi, 05 septembre 2020 14:08

La communauté.

Si ton frère a quelque chose contre toi, va le voir seul à seul, si ça ne marche pas, retourne avec deux ou trois frères avec toi. si cela ne fonctionne pas, laisse-le aller avec sa responsabilité. Mathieu nous rapporte ces parole de Jésus. Dans ce texte je vois la volonté de Jésus qui ne condamne pas, mais veut accompagner et faire grandir. C'est une des valeurs profondes proposées par le Christ. Il vient à l'encontre des nos premiers mouvements qui sont de juger ou de condamner. L'autre devant nous est souvent un être blessé qui a un grand besoin d'amour et qui trop souvent est incapable de l'acccepter. Avant de juger, Jésus nous apprend à accueillir, écouter et accompagner. 

J'y lis aussi l'importance de la communauté chrétienne. La communauté est comme ce foyer au coeur de la maison qui réchauffe, éclaire, soutien et fait avancer. La communauté n'est pas la paroisse, celle-ci est une entité juridique et territoriale. la communauté est un milieu de vie.  Les paroisse tendent à disparaitre, elless e regroupent en une plus grande agglomération à l'exemple du civil. Ceci est nécessaire à cause d l'incapacité de répondre aux besoin financiers d'une part et vue la diminution rapide des pratiquants réguliers d'autre part. Mais nous n'avons pas de communauté et si la paroisse disparait, que l'église n'ouvre pas après la pandémie, que restera-t-il? Il y a là, à mon humble avis, une piste de réflexion pour les responsables en paroisses, une urgence à s'asseoir ensemble pour regarder non seulement ce que nous perdons, mais surtout ce que nous devrions découvrir et retrouver. L'Église n'est pas une service qu'il faut garder hors de l'Eau avec des bingos et des marchés aux puces, mais une communauté de baptisés rassemblés par le Christ en vue d'une mission: bâtir le règne du Père dans les coeurs. 

Alors que nos édifices religieux sont devenus une charge trop lourde pour la poignée de chrétiens intéressés, ne sommes-nous pas revenus à l'ère des synagogues comme au temps de Jésus? La synagogue sera ce petit lieu de rencontre, de fraternité, de prière, lieu de pettie communautés humaines et fraternelles. Et je vois le rôle merveilleux du pasteur, présent avec amour à ces petites cellules de vie chrétienne et faire la communion entre toutes. Chaque synagogue aura son ou ses repsonsables pour assurer l'animation de la vie. Je rêve, c'est le rêve que j'ai porté toute ma vie et qui sera sans doute necore un rêve longtems après que je serai dans ma tombe. C'est peut être plus une utopie qu'un rêve.

 

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