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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : février 2021
dimanche, 07 février 2021 15:43

Chercheurs de Dieu.

Tout le monde te cherche.  Mc 1, 37-38, Les foules partent à la recherche de Jésus, ce qui fera dire aux disiciples: Tout le monde te cherche. Je me regarde et je me dis: Suis-je un chercheur de Dieu? Et où est-ce que je le cherche? Le temps de confinement que nous vivons est un moment privilégié pour comprendre ma recherche de Dieu. Ce temps me renvoie à moi-même, me fait descendre dans mon trésor intérieur pour y puiser les grâces déposées par le Seigneur. Chercher Dieu, c'est descendre en nous, dans ma Galilée car c'est là qu'Il m'attend. Dieu n'est pas dans le vent, l'ouragan, mais dans la brise légère, dans le silence de la nature et du coeur. 

Autour de nous, il y a aussi des chercheurs de Dieu, des chercheurs qui ne savent pas toujours où le trouver et qui cherchent en dehors ce qu'ils ont en dedans. J'ai toujours en mémoire cette dame que je vois autour de sa maison et cherchait quelque chose. Je m'arrête et lui demande de qu'elle cherche. Elle me répond: Je cherche  mon aiguille pour réparer des bas. Où l'avez-vous perdue? que je lui demande. Dans la maison, me dit-elle. Pourquoi la chercher dehors si vous l'avez perdue dans la maison. Elle me regarde et me dit: C'est souvent comem cela dans la vie, nos cherchons au dehors ce que nous avons en dedans. Voila la grande leçon d'une dame toute simple mais remplie de sagesse. Alors soyons des chercheurs de Dieu mais au dedans de nous.

 

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samedi, 06 février 2021 15:30

Une expérience.

Ce matin, il neige et le temps est sombre, j'ai le goût de partager une expérience pastorale vécue il y a plusieurs années déjà. En 1988 était fondé au diocèse de Gaspé  le conseil diocésain de pastorale. Ce conseil formé de laïcs, de religieuses et de prêtres devenait le conseil principal de l'Évêque pour l'accompagner dans l'animation du diodèse. Le conseil du presbyterium devenait un ofice du clergé pour s'occuper de la vie des prêtres et des séminaristes.  Cette démarche s'inscrivait dans toute l'orientation donnée à notre Église d'après concile en vue d'arriver à donner une vraie place aux chrétiens dans la vie de l'Église. C'était un autrepas vers une prise en charge de la vie ecclésiale par tout le peuple de Dieu, peuple de baptisés animé par des ministères issus du baptême. 

La journée de mise en route s'est terminée par une célébration eucharistique à la cathédrale. Ce fut un moment d'Église très riche. Chaque prêtre célébrait à l'intérieur du groupe de représentants de ses paroisses. L'Évêque présidait comme pasteur dans un geste de communion entre toutes ces communautés. Je venais d'être nommé pasteur des paroisse de Reivière-à-Claude, Marsoui et La Marte. je me revois encore au centre des représentants de ces paroisses et l'Évêque nous rassemblait dans la charité ecclésiale en communion les uns avec les autres.  Ce fut pour moi un moment symbolique d'.glise très parlant et qui m'a marqué profondément. 

Cette journée est restée mémorable dans mon coeur et a fait naitre beaucoup de rêves. C'était un beau visage d'Église que nous présentions et un visage chargé d'espoir. Mais nous savons tous qu'il y a des changements qui demandent une vie, et d'autres demandent des siècles. Il s'agit de garder espoir et docilité à l'Esprit Saint. Bonne journée dans la foi.  

 

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vendredi, 05 février 2021 15:34

Une réflexion.

L'épitre aux Hébreux nous dit ce matin: N'oubliez pas l'hospitalité: elle a permis à certains d'accueillir  chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Et en ce temps de confinement j'ajouterais: souvenons-nous de toutes les personnes qui souffrent à cause de cette pandémie, les malades, les personnes confinées dans leur maison, les travailleurs au front chaque jour, celles et ceux qui servent dans les banques alimentaires pour donner à manger à ceux qui ont faim. Il ne s'agit pas simplement de les porter dans notre prière en se déchargeant sur le Seigneur pour les aider. Nous devons être solidaires avec tous ces gens pour porter ensemble le poids de la souffrance ou de la solitude. Nous les forts, dirait Saint Paul, nous devons aider les plus faibles ou les plus démunis.  Nous devons redécouvrir la mission du Christ.  Cette mission est de vivre l'Eucharistie sur le terrain. Notre première mission est d'être témoin du Christ ressuscité aujourd'hui. Notre monde a un urgent besoin de ces témoins amoureux des femmes, des hommes, des enfants d'ici en 2021. Jésus avant d'être au tabernacle est souffrant à l'hôpital avec le malade, prisonnier avec le prisonnier, maltraité avec les victimes de racisme, ou d'autres raisons pas plus valables. N'enfermons pas la mission et la présence du Christ entre les quatre murs de nos églises. Le temps de confinement, beaucoup de personnes sont partis sur la route avec le Christ au service des personnes atteintes de maladies mentales, des gens qui ont faim, des personnes seules, etc.  Ne laissons pas le Christ seul sur cette route de l'hospitalité et de l'amour.   

 

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jeudi, 04 février 2021 15:07

Secouez la poussière de vos pieds.

Jésus dit à ses apôtres qu'il envoie en mission: Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière ce vos pieds: Ce sera pour eux un témpoignage.  Mc 6, 12.  Secouez la poussière, qu'est-ce à dire. Le refus des gens est leur responsabilité et non celle des apôtres et Jésus leur: Laissez-leur leur responsabilité, ne la prenez pas sur vos épaules. N'emportez pas la décision des autres avec vous.

Mais ceci me pose une ou des questions. Il m'appartient de discerner si c'est la parole de Dieu que j'annonce ou ma parole. Si les gens refusent la parole de Dieu, je n'ai qu'à quitter dans le respect de leur décision; si par contre je suis conscient que c'est ma parole que j'essaie de passer, mes coutumes, mes façons de voir et d'agir, mes culpabilités, mes normes, il me faudra reviser ma façon de faire. Parfois il s'agit simplement que d'une question de vocabulaire qui provoque ce refus. L'important pour moi est de découvrir la Parole inscrite au fond de mon coeur. Lorsque je lis un texte, cette parole monte en moi, me nourit et me donne les mots qu'il faut à ce moment de ma rencontre. Bonne mééditation.

 

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mercredi, 03 février 2021 14:55

Prendre sa croix.

Si quelqu'un veut marcher à ma suite, dit le Seigneur, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Mth 16, 24. Prendre sa croix à la suite de Jésus ne signifie pas seulement souffrir. Jésus a dit aussi: Quand je serai élevé de terre j'attirerai tout à moi. sur la croix, Jésus a soufflé sur le monde un tel vent d'amour et de tendresse qu'il est venu jusqu'à nous. Prendre sa croix avec Jésus, c'est se laisse rélever jusqu'à ce sommet de l'amour et de la miséricorde. C'est s'élever avec l'Esprit de Jésus pour répandre comme lui jusqu'aux confins de la terre ce souffle de l'amour,  de l'accueil, du pardon et de la miséricorde. Prendre sa croix avec Jésus, c'est marcher souvent à l'encontre du pouvoir, des systèmes qui briment la liberté, des lois et des pratiquent qui favorisent plus souvent les puissants que les pauvres. Prendre sa croix avec Jésus, c'est prendre parti pour les pauvres, les petits et mal gommés de la société. Le Père Emmet Johns écrit: Nous avons offert un mnistère d.hébergement, d'amour, de respect, de partage, de complicité, d'absence de jugement, de compassion pour les jeunes qui sont des enfants de Dieu et nos frères et soeurs. Ensemble nous avons toruvé Dieu." C'est cela aussi prendre sa croix avec Jésus. Beaucoup de gens l'ont compris aujourd'hui et le vivent dans toutes sortes de services, de fondation pour soulager la misère et la souffance autour d'eux.  Bonne journée.

 

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mardi, 02 février 2021 15:14

Identifier sa fièvre. Mc 1, 29-39.

En lisant ce texte de la guérison de la belle-mère de Pierre, je me suis rappelé un événement vécu il y a quelques années. Une maman n'acceptait pas que son garçon marie sa bien-aimée. Elle a refusé de venir au mariage et chaque fois que le couple allait à la maison, la maman se retirait dans sa chambre. Elle vait une fièvre intérieure qui brisait la relation avec ses enfants. Plua tard cette femme a vécu une situaiton difficile et avait besoin. Sa belle-fille est allé à son secours et  la relation a changée. 

Nous avons tous ces maladies intérieures, ces maladies du coeur  ou maladies spirituelles qui brisent les relations et parfois des personnes. les miracles de guérisons de Jésus sont des occasions de nous renvoyer à notre for intérieur pour comprendre nos comportements. Ces guérisons décrivent notre état intérieur tel  que nous le cachons sous des apprences d'une vie réussie.  Elles noou sencouragent à nous regarder tels que nous sommes en toute honnêteté. Cette guérison de la belle-mère de Pierre vient me  questionner pour me faire découvrir ma propre fièvre qui brise mes relations ou les rend difficiles.   

Nous sommes habitués à voir l'acte extérieur et à le nommer péché. Mais cet acte est toujours la conséquence d'une maladie intérieure, maladie de l'âme qui change mon comportement. Il ne s'agit plus d'un acte extérieur qui me laisse un sentiment de culpabilité, mais d'une maladie intérieure qui demande une guérison. Il  ne s'agit pas simplement de demander pardon pour un acte extérieur, mais travailler à la guérison de mon mal intérieur qui me fait mal agir.  Dans ces actes de guérisons, Jésus Christ ne nous invite pas à nous laisser écraser par le poids du péché, de la culpabilité, mais à entrer dans l'appel à la guérison et la joie de la liberté retrouvée. Nous avons tous et toutes un jour ou l'autre connu  de ces moments de guérisons qui nous ont conduit à la joie intérieure. Cette guérison intérieure nous conduit à un dialogue avec le Christ dans l'Esprit Saint et ainsi nous fait goûter l'amour inconditionnel du Christ Jésus comme l'a vécu le fils cadet dans la parabole du Père en Luc 15..  Notons que Jésus arrive de la synagogue où il a prêché et son enseignement fait avec autorité dérange  les gens et provoque de la fièvre.. À la maison, Jésus va parler à la dame et la guérit.  D'où l'importance d'une écoute personnelle de Jésus Christ ou dans la rencontre d'un témoin qui m'adera à guérir mon mal intérieur.

Un moyen important de guérison est de nommer notre maladie spirituelle. Nous ne devons pas rester à l'extérieur, à l'acte posé: la colère, la rancune, la vengeance, etc ... Ces actions sont le fruit d'un mal en dedans qui fait mal agir.  C'est ce mal que nous devons nommer. Aller à la cause de nos comportements. Combien de fois ai-je entendu des personnes dire: Je vais à confesse souvent, mais c'est toujours à recommencer, ça ne change jamais. C'est que nous restons à la surface à l'acte que nous nommons péché et donc coupable. Jésus nous invite à dépasser cette écorce pour entrer dans notre monde intérieur et guérir les blessures, ces maladies spirituelles, maladies de l'âme qui me font mal agir. Comme l'Écrit Maurice Zundel, c'est apprendre à enfanter Dieu.

Alors aujourd'hui, je m'arrête un instant pour identifier et nommer ma fièvre qui rend mes relations difficiles. Pourquoi telle personne me tombe sur les nerfs? Pourquoi je suis toujours en colère avec telle autre? Ainsi je partirai sur la route de la guérison intérieure dans un franc dialogue avec mon Seigneur. C'est se connaitre intérieurement et demander au Seigneur: Guéris-moi de la fièvre qui m'empêche d'être un témoin authentique de ton amour.

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mardi, 02 février 2021 14:09

au Temple.

Aujourd'hui, 2 février, nous célébrons la présentation de Jésus au Temple. Cet événement me parle ce matin. les parents de Jésus viennent au temple pour répondre à une loi qui demande de présenter tout premier-né mâle au Seigneur.  les parents viennent respecter une loi. Lc 2, 22. Nous le retrouvons au temple pour suivre la loi du pèlerinage, Lc 2, 41. Nous le retrouverons à la fin de sa vie pour faire le grand ménage. Lc 19, 45. Jésus ne fréquente pas le temple, mais la synogogue, petit lieu de rassemblement, petite communauté de partage, de communion, de fraternité. Jésus devenu adulte ne se soumet plus aux lois du système religieux du temps.

Ne serait-ce pas  ce que nous vivons un peu aujourd'hui? Les jeunes devenus adultes ont quitté la pratique du temple mais ils n'avaient pas de synagogue. Ces petites fraternités de partage et de communion., ce que nous appelons aujourd'hui "Les Maisonnées."  Dans notre contexte d'Église et de société, ces petites communautés de partage sont devenues une nécessité. Dans ces petites communautés nous verront naitre et prendre forme les ministères du baptêm; il y aura des personnes douées pour animer la prière, d'autres pour le partage de la parole, l'enseignement  et d'autres pour la charité, le rassenblement. Naitra aussi des presbutres pour l'Eucharistie et la communion entre ces petites communautés de vie et de partage. C'est l'objet de ma prière ce matin afin que le Seigneur ouvre nos yeux et nos oreilles aux besoins et aux cris de nos frères et soeurs dans la foi.

 

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lundi, 01 février 2021 20:05

Nommer.

En Genèse, il est dit que l'homme nomma les animaux. Gn 2, 20. Les Pères de l'Église affirme que les animaux désignent  nos bêtes intérieures, c'est-à-dire nos déviations,nos perversions, donc nos maladies spirituelles. Il nous invitait à reconnaitre e ta nommer nos mouvements intérieurs étrangers à ce que nous sommes ocmme fille et fils du Père. Ce que certains appellent nos maladie sintérieures, spirituelles qui nous font agir du façon ocntriare à notre être profond. C'est ce que nous faisons dans une rencontre avec un médecin ou un psychologue, nous allons cerner la cause de notre maladie. Si j'ai mal à la tête, le médecin ira vérifier ce qui cause cette douleur. Il en est ainsi dans le monde spirituel. Si je suis colérique ou menteur, j'irai vérifier ce qui me fait agir ainsi. Mon agir n'est pas seulement un acte à pardonner, il est aussi et surtout  l'acte d'une maladie intérieure à guérir. La parole de notre Dieu nous révèle à nous-même au plus profond de notre être.  Guérir ses maladies intérieures, c'est trasvailler à sa paix et à la qualité de ses relations humaines et avec le Seigneur.   

 

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