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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

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Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient, ne peut être mon disciple. Comme il semble difficile d'être disciple de Jésus Christ. Le premier geste que Jésus pose dans l'Évangile est d'appeler les gens à être disciple. C'est le premier pas de l''être humain dans sa vie chrétienne. Il s'agit d'une réalité dont on entend rarement parler. Et pourtant nous ne pouvons pas être envoyé si nous n'avons pas d'abord été disciple. je crois que c'est là une des grandes faiblesses de notre vie en Église.

La grande préoccupation de Jésus  fut de préparer soixante-douze disciples parmi lesquels il choisi douze envoyés, douze missionnaires nommés apôtres. Les premiers gestes posés dans l'Évangile fut le choix de ses disciples d'où l'importance d'être disicple pour devenir apôtres. Cette grande mission,  Jésus l'a donnée à son Église. Notre première tâche comme Église est de faire des disciples et non seulement des pratiquants. Former des disicples qui deviendront témoins dans leur milieu.  Nous voulons trop souvent avoir des témoins avant d'être disciples. C'est quoi être disciple?

Un disciple se met à l'école du Maitre. Il se nourrit de sa parole, de son témoignage de vie. C'est celui ou celle dont l'enseignement et le témoignage du Christ emplit toute sa vie et vient orner au quotidien tous  ses engagements.  Jésus n'enseigne pas avec des théories, un tableau noir.  Son école est la vie, il enseigne à partir de la nature et des événements et souvent avec des paraboles, des exemples qui transportent son message. Celui qui veut être mon disicple, qu'il quitte son père et sa mère. Jésus veut nous enseigner que la relation du disciple vient teinter et rendre meilleure la relation familliale, fraternelle, amicale,; et que la relation de père et mère ne doit pas devenir plus importante que cele de disicple. Nous ne devons pas créer des relations de dépendance envers nos parents ou amis qui viendraient nuire à notre relation de disciple. La relation avec le Christ doit être la première parce qu'elle est la richesse de notre vie et donne de la qualité à toutes nos relations.

Le disicple, nous dit Jésus, doit porter sa croix à la suite du Christ. Porter sa croix est d'abord être fidèle à ce que nous sommes: les enfants bien-aimés du Père. Porter sa croix c'est accpeter de monter à la résurrection malgré les embûches et les difficultés. Porter sa croix c'est regarder toujours en avant guidés par l'Esprit Saint qui nous habite. Jésus a porté sa croix, c'est à dire qu'il est demeuré fidèle à son être profond et à sa mission malgré la souffrance et cela l'a conduit à la résurrection.

Aujourd'hui dans notre vie chrétienne dans les sociétés modernes, nous avons de plus en plus besoin d'être disciple si nous voulons être de bons témoins. Avant d'être des pratiquants sacramentels nous devons nous mettre à l'école de Jésus pour apprendre de Lui la route que nous devons suivre  pour le faire connaitre.

Le disciple a un seul Maitre, le Christ: C'est moi qui vous ai choisit.  Et Viens et suis-moi. Jn  15. Le signe fondamental qui distingue un disciple est sa façon d'être avec son Maitre et d'écouter et de méditer sa Parole. Et Jésus nous donne un guide, l'Esprit Saint. L'Esprit éclaire et fait reconnaitre le christ en nous et autour de nous. L'écoute de l'Esprit est la source de notre fécondité comme témoins. Et ceci s'exerce dans une relation de fécondité et d'amour avec les autres. Le disciple reconnait dans les autres des frères et des soeurs à aimer, à écouter et`à accompagner. Et Jésus nous dira que la première attitude du disciple est l'.amour. Tous reconnaitront que vous êtes mes disciples à l'amour que vous aurez les uns pour les autres. Jn 13, 34. Dans notre rencontre avec le Seigneur en fin de semaine, communions à Lui dans l'attitude du disciples qui se met à son école pour le révéler au quotidien.

 

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dimanche, 28 août 2022 16:52

Le Synode.

L'Assemblée des Évêques du Québec a publié sur son site internet un rapport de quatorze pages sur les interventions préparatoire au Synode 2023. Six points parmi les plus importants ont été retenus.

1.  Pour une Église davantage à l'écoute. La difficulté de passer d'une Église qui décide à une Église à l'écoute est évidente mais cette conversion est nécessaire pour être conforme à sa mission dans la société d'aujourd'hui.

2. Pour des célébrations signifiantes  et nourrissantes à l'écoute de la parole de Dieu. Amener un peuple à célébrer et non seulement spectateur est un chemin de conmversion profonde.

3- Pour une véritable participation à la vie communautaire, les petits groupes, la prise de parole. C'est devenir le sel de la terret et la lumière du monde comme nous le dit le Christ.

4- Pour une gouvernance co-responsable clercs-laïcs, hommes et femmes. Ceci demandera  de réinventer l'Église avec ses différents ministères au service de la communauté.

5-Pour un véritable dialogue Église-société. Il s'agit des moyens de communicaitons.

6- Pour une Église au service des pauvres et des exclus. Ce sera le temps de rivisiter les palais cardinalistes.

Cette démarche synodale pour moi demande autre chose qu'une simple revision des structures. C'est le sens même de l'Église qui doit être revisité. Nous ne devons pas restés dans une démarche de haut vers le bas, mais une démarche de communion et redévouvrir le rôle du pasteur dans une communauté; revisiter aussi le rite d'instalaltion des prêtre en paroisse comme des pasteurs au coeur de la communauté et non comme un délégué du système religieux.  Un chantier s'ouvrira peut être pour quelques siècles.

 

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samedi, 27 août 2022 13:54

Prière

Par les temps qui courent, Seigneur, on entend beaucoup parler des églises qu'on est forcé de vendre, de démolir ou de réaménager. Nous sommes inquiets de voir tomber les belles et vieilles pierres de nos certitudes et de nos sécurités.

Qu'est-ce qu'on va devenir sans églises? On a parfois l'impression que tout est en train de s'écrouler: Manque de prêtres, manque de fidèles, manque de vosations, manque de jeunes, etc. Inquiétudes, image de désolation plutôt que vision d'epérance!

Aurions-nous donc oublié. mon Dieu, que tu n'es pas dans les briques, mais bien plutôt dans la vie de tes disciples, dans la vie de ton peuple? Et notre peur n'est-elle pas le signe de notre manque de foi en toi, Christ resuscité d'entre les morts? Toi qui as le pouvoir de renouveler toute chose?

Alors se pourrait-il qu'en perdant nos églises nous devenions davantage Église? l'Église: c'est moi, nous, tous chrétiens.

Se pourrait-il qu'une fois les églises par terre nous nous retrouvions bâtisseurs d'une É»glise rafraichie et rafraichisante, florissante et plus évangélique?

Une Église qui ose se lancer dans le brouillard du monde pour être lumière dans la nuit et sérénité dans l'angoisse? Une Église qui porte l'espérance du monde dans une dynamique moderne plutôt que dans la routine de nos vieilles sacristies?

Se poourrait-il que les nouveaux lieux de rassemblement deviennent des signes des temps? Se pourrait-il, Dieu des remue-ménage et des grands passages que tu nous invites à une aventure combien plus intéressante et joyeuse: Celle de "risquer l'avenir" sur la parole de ton Fils "Jésus: Voici que je suis avec vous tous les jours jusquà la fin des temps."

Se pourrait-il Dieu de l'impossible.  

 

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mercredi, 24 août 2022 14:22

Éduquer.

Jean-Marie Petitclerc: Éduquer aujourd'hui pour demain. Ed. Salvator. Prêtre Salésien, l'auteur expose clairement sa vision de l'éducation. Évidemment il a une vision chrétienne mais fortement humaine aussi. Il est au ras des marguerites. Il pose 2d'une façon originale et nouvelle différents jalons pou rune "théologi d el'éducation."" Bonne lecture. 

 

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mercredi, 24 août 2022 14:05

Aimer.

Aimez-vous le suns les autres comme je vous ai aimés. (Jn 13, 34)  Ça veut dire quoi concrètement aimer à la manière de Jésus. Inspiré par M. Petitclerc, je risque quelques réflexions.

Aimer à la façon de Jésus,  ce n'est pas faire d elong discours, mais poser des gestes concrêts en faveur des personnes que nous rencontrons et spécialement celles qui sont dans le besoin. Jésus ne s'est pass contenter de parler, il a parcourt les routes et à aimer les gens.

Aimer à la façon de Jésus, c'est savoir accuillir l'autre à la façon de Jésus. Accueillir, c'est permettre de grandir.

Aimer à la façon de Jésus, c'est aussi accepter l'autre tel qu'l est, avec ses différences et accepter qu'il soit autre.

Aimer à la façoon de Jésus,  c'est accueillir comme Jésus avec la Samaritaine, la cananéenne, Zachée, etd...

Aimer comme Jésus, C'est apprendre à donner et à recevoir L'important dans l'amour, c'est ce que l'on échange.

Aimer comme Jésus, c'est allé jusqu'au bout dans l'accueil, le service, le pardon souvent, l'accompagnement pour faire grandir. Jésus est allé jsuqu'au don de sa vie.

Inspiré de: Éduquer aujourd'hui pour demain. Jean-Marie Peticlerc.

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mardi, 23 août 2022 19:55

Intéressant.

Dr Frédéric Saldmann: La santé devant soi. Ed. Robert Lafond. Ce mdecin, explorant différents textes bibliques, exposent des moyens d'être en meilleur santé et de vivre plus vieux. Les croyants vivent en moyenne sept ans de plus que les autres. Nous possédons en nous  de nombreux moyens de conserver notre santé pour vivre jusqu'à 150 ans. bonne lecture.

 

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mardi, 23 août 2022 14:44

Appelé à l'humilité. Luc 14, 7-14.

Mozart écrivait à son père pour lui dire: "Nous n'avons pas besoin d'épouser une femme riche pour devenir riche, nous avons notre richesse dans la tête." La musique de Mozart continue de nous émerveillés. Mozart a pris sa place, toute sa place, mais seulement sa place. Si l'humilité avait été pour lui un état d'esprit qui le rabaisse, nous n'aurions peut être pas cette belle musique.

L'humilité demande que nous nous connaissions bien avec nos  talents, nos forces  nos faiblesse, et nos limites. Avant de juger les autres,  il est toujours très salutaires de bien se regarder dans le miroir. Un moine donnait un jour cette leçon: "Le moine prend un sac troué, le remplit de sable et fait le tour de l'assemblée des moines avec le sac sur les épaules. Les moines se posaient des questions. Tes péchés tu ne les vois pas mais ils laissent derrière toi une trainée que tous les autres voient. Seul celui qui porte le sac de péchés ne les voient pas."

Il est essentiel de tourner notre regard vers nous même avant de juger les autres. L'Évangile nous parle des convives qui prennent place à table. Tous nous sommes invités à prendre place à la table de la vie avec nos talents, nos vertus et nos faiblesses. N'oublions jamais que nous sommes des êtres en croissance et que nous ne finirons de croitre qu'à la fin de la vie. Les autres personnes autour de nous le sont aussi. Et trop souvent par nos jugements  nous empêchons d'autres personnes de prendre leur place à la table de la vie. Plusieurs ont souvent besoin d'un coup de pouce pour prendre leur place alors que d'autres ont besoin de mieux se connaitre pour prendre seulement leur place. L'humilité n'est pas de se croire supérieur ou inférieur mais d'être à sa place, de prendre sa place, mais seulement sa place. Ma place personne d'autres que moi  ne peut l'occuper. 

Il y a dans nos sociétés et dans nos paroisses des personnes qu'on laisse dormir sur des trésors et nous laissons pourrir des talents dont la société et l'Ég;ise auraient besoin. Il y a des talents qui dérangent et que nous préférons oubliés. Une première mission comme chrétiens est de reconnaitre les talents semés autour de nous et de favoriser leurs exercices au service de la communauté.

L'humilité ne nous fait pas invité quelqu'un parce que je sais que demain il va m'inviter à son tour  et s'il ne le fait pas je passerai des commentaires et ne l'inviterai plus. J'invite quelqu'un parce que je l'aime, le sentiment vient du coeur et non de l'intérêt. Prendre sa place à la table de la vie nécessite de se bien connaitre, connaitre ses limites comme ses talents et ses charismes. Comme disait quelqu'un, connaitre les limites de sa compétence comme de son incompétence. Il me semble que c'est une bonne partie du message que Jésus vient me dire aujourd'hui.  C'est ce que nous allons méditer ce dimanche et dans notre eucharistie. Bon Dimanche.

 

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mercredi, 17 août 2022 14:51

Ah, ces prêtres!

Le texte d'Ézéchiel (34, 1-11) de la célébration d'aujourd'hui tombe à un drôle de moment dans l'histoire. Le Seigneur dans la bouche du prophète Ezéchiel vilipende les prêtres du temps pour leur de sens pastoral et condamne leur actions trop personelles Ce texte du prophète, je le médite depuis plusieurs années avec le texte de «jean (chap. 10) sur le bon pasteur. Comme depuis des siècles nous avons mis de côté la bible, ces textes n'ont pas suffisamment nourrit notre spiritualité. J'en ai vécu des exemple dans mon travail au plan diocésain.

Depuis hier est tombée publiquement la nouvelle des actions de certains prêtre au Québec.  il y a de mes anciens professeurs dans la liste.  Nous devons écouter avec attention et amour les vidtimes qui trainent des séquelles depuis plusieurs années. Mais ma conviction est que ces prêtres sont aussi des victimes. Victimes d'un système qui ne les  a pas pris au sérieux et au lieu des les aider à guérir les a laissés patiner dans leurs souffrances. S'il faut punir la faute, et travailler à guérir la plaie des victimes, nous devons aussi prendre soin des abuseurs parce que nous les avons comme abandonnés dans leur difficulté. 

Comme prêtre, je me suis toujours senti frustré de ne pouvoir donner une réponse satisfaisante aux questions des jeunes concernant leur sexualité. je n'avais pas reçu la formation qui m'aurait été nécesaire. C'état un sujet tabou. Il ne s'agit pas de condamné ce passé, mais de constater les faits pour tenter des réparations et surtout ne pas les répéter. Mais ceia nous invite à repenser profondément notre façon de vivre le sacerdoce. C'est très profond.  Des prêtres ont quitté pour se marier, d'autres on essayé de vivre la réalité avec les conséquences que l'on voit. Ne jugeons pas, ne condamnons pas, essayons de comprendre pour améliorer. C'est ma prière ce matin.

 

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Le Seigneur nous dit dans la bouche du prophète Isaïe: je vous rassemblerez de toutes les nations et de toutes les langues. (...) Je prendrai même parmi eux des prêtres et des lévites.  Le Seigneur vient nous rappeler que son projet lors de l'arrivée des êtres humains sur terre était de les rassembler, de faire des communutés. C'est donc un projet d'amour, de communion, de fraternité qui planait dans le tête du Créateur. Et la beauté de cette communauté est la différence des personnes qui tel un jardin de fleurs répand de la beauté. Le seigneur ne fait pas de distinction entre les personnes, ce qu'il voit, c'est la personne et la qualité de son coeur. 

Nous pouvons peut être nous marrer un peu devant la situation de nombre de paroisses qui n'ont plus de prêtres au coeur de la communauté alors que le Seigneur nous dit qu'ilprendra  des prêtres et deslévites au milieu de nous.. Est-ce que le projet de Dieu est essouflé ou devenu obsolète? Le Seigneur continue de sortir à différentes heures du jour pour envoyer à sa vigne, le Seigneur embauche toujours. Mais les méthodes de vie changent, les défis ne sont plus les mêmes et la forme d'engagement change aussi. Les prêtres et les diacres sont toujours là au coeur de nos communautés mais je crois que le Seigneur attend que nous acceptions ses engagements. Nous avons établi un mode de formation et de travail qui peut être n'intéresse plus les gens et ne correspond plus au projet du Seigneur avec le monde.  Jésus disait: vous savez lire le signe de la température et savoir sIl va pleuvoir ou faire beau, et vous ne savez pas lire les signes de la vie.  Le `seigneur continue d'envoyer à sa mission, nous pensons qu'il appelle à une vocation. La vocation baptismale est la grande vocation à la sainteté et nous avons différente façon de vivre cette vocation: Les gens mariés, les prêtres, les célibataires, nous sommes tous envoyés au chantier de l'amour et de la communion. 

 Jésus par la main de Luc fait écrire: Je ne vous connais pas. Vous pouvez demander: Ouvre-nous. je répondrai: Je ne sais pas d'où vous êtes.  Luc 13,  22-300.  Nous oublions trop souvent que la vie nous a introduit dans le projet de Dieu et non le nôtre. Si nous voulons bâtir notre projet, nous risquons de faire fausse route.  Nous sommes invités à revisiter notre foi. Nous sommes invités à nous asseoir pour discerner aujourd'hui en 2022 comment répondre à l'invitation du Seigneur de bâtir la communauté chrétienne. Peut être qu'en nous voyant agir le Seigneur a le goût de nous dire: "Je ne vous connais pas." Mais dirions-nous, nous avons fait beaucoup de messes, longtemps dit des prières, aider autour de nous." Mais le Seigneur pourr a nous dire: "Je ne vous connais pas." Vous avez fait votre projet et vous vou s¸êtes éloignés de mes voies. Le temps est venu pour nous de nous arrêter un peu pour discerner la volonté du Seigneur aujourd'hui dans notre monde.

Jésus s'adresse ici au peuple juif qui se croyait le peuple élu qui devait être le mieux traité à la porte du Paradis. Vous vous croyez les premiers et vous risquez d'être les derniers. Le proximité avec le Seigneur s'établit au niveau du coeur et non du respect des lois extérieures.  Le plus important  n'est pas la quantité d'actes accomplis  mais la qualité du coeur avec laquelle nous le faisons. 

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lundi, 15 août 2022 14:14

Femme de la route.

Aujourd'hui, fête de Marie, L'évangéliste Luc nous présente Marie sur la route vers sa cousine Éisabeth. Marie nous donne un bel exemple d'évangélisation pour notre monde actuel.  S'il est bon de prier Marie ou de prier avec Marie, il est important de se laisser inspirer par l'exemple de Marie.

Nous nous plaignons aujourd'hui de la situation de notre Église où  la pratique religieuse a fondue comme neige au soleil depuis quelques années et nous devons vendre nos églises  à cause de l'impossibilité de les entretenir. L'exemple de Marie doit nous entrainer sur une autre route. Elle n'est pas aller au temple pour prier et adorer, elle n'est pas aller voir son curé pour lui annoncer sa bonne nouvelle; elle est allé rencontrer Élisabeth et nous invite sur la route de la vie à la rencontre de nos Élisabeth.  Jésus est allé saluer Jean même avant sa naissance. Marie fut le premier tabernacle vivant qui alla à la rencontre des autres.

Marie dans son magnificat dira: Il élève les humbles, comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Marie prend partie pour les petits et les pauvres, pour les mal gommés de la société. Ce fut la mission de Jésus. c'est la mission de l'Église, disciple du Christ de prendre soin des enfants, des petits, des sans voix, Marie nous invite sur cette route.  Le monde a besoin de témoins joyeux qui portent la Bonne Nouvelle.

Aujourd'hui, je nous souhaite de nous laiser inspirer par l'attitude de Marie afin de prendre avec elle le chemin de l'évangélisation, chemin de la découverte., chemin de la joie et de l'amour.  Marie de la route et du magnificat, prend-nous par la main et inspire-nous notre chemin pour aujourd'hui. amen.

 

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