Jos. Deschênes
Mets ta main ici. Jn 20, 19-31.
Depuis la résurrection du Seigneur, les disicples n'ont d'autres repères pour reconnaitre le Seigneur que le témoignage des gens qui l'ont reconnu. Ils n'ont pas de preuve de la résurrection. La foi se transmet maintenant sur la foi des témoignages. C'est en regardant leur vie, ce qui s'y passe, les événements qui la jalonnent que les apôtres peuvent reconnaitre l'action du Seigneur présent. C'est aussi en se remémorant les paroles de Jésus qu'ils peuvent découvrir sa présence avec eux. Il leur avait dit qu'il serait présent à leur au quotidien. Il en est de même pour nous. Nous devons écouter le témoignage des gens qui ont la foi par expérience. La foi maintenant est l'expérience du coeur. Mais à lépoque c'était surtout le témoignage de la communauté qui avait de la force de conviction.
Il y a encore de nos jours des gens qui ne croient pas au Réssuscité. C'est normal, mais il nous faut compter et vérifier la force du témoignage. Le Pape François nous a donné un témoignage de foi selon l'Évangile et qui passera l'épreuve du temps. C'est un géant de l'amour, du pardon, des rassemblements qui vient de traverser notre Église. D'autres avant lui sont passés et d'autres passeront aussi. Mais nous sommes confrontés à la force du témoignage. La foi n'est pas d'abord intelletuelle, elle est une expérience du coeur. Je crois que la situation actuelle de notre Église en est un exemple important. Notre foi n'était-elle pas trop intellectuelle, une foi pratique, une foi du faire et pas suffisemment une foi de l'être?
Dans l'Évangile D'aujourd'hui notre bon ami Thomas, qui nous ressemble si bien, pose ses exigences pour croire. Il lui faut des preuves, ce pauvre Thomas. Il veut voir Jésus comme au temps où il vivait au milieu d'eux. Mais la résurrection n'est pas un retour à l'état antérieur, mais un éveil spirituel à une nouvelle façon d'être. Jésus traverse les portes closes et vient se faire reconnaitre par les siens. Thomas reçoit des signes sensibles de la résurrection. On dit que Jésus lui montra ses plaies comme le voulait Thomas, peut être. L'important est que celui-ci a reçut du Seigneur les signes dont il avait besoin pour croire. Comme Thomas nous voudrions toucher le Seigneur, non seulement coire mais aussi savoir. (de visu), comme on dit.
Thomas pourra dire cette merveilleuse profession de foi`Mon Seigneur et mon Dieu. C'est l'expression de celui qui a fait une expérience prfoonde du Ressuscité; un expression qui ne vient pas de la tête, mais du coeur. L,expression de celui qui a fait une expérience du christ et s'est senti accpeté et aimé. par cette rpofession de foi, Thomas ressuscite lui-ême a la foi, à la vraie vie. Jésus montre aussi un autre chemin pou rparvenir à la foi: Heureux ceux qui croient sans avvoir vu. C'est notre cas. Cette expérience du coeur nous le faisons chacun à notre façon, soit dans un temps de prière, de silence, dans la nature, l'important est de reconnaitre en nous cette présence du ressuscité.
En ce temps d'Église tourmenté où les anciens repères disparaissent doucement, demeurons attentifs aux témoignages de vie, de foi qui sont nombreux autour de nous et prions pour que des témoins se lèvent nombreux, des témoins qui laissent passer le Christ, laissent passer l'Évangile. Des témoins qui puissent dire comme Thomas du fond de leur coeur: Mon Seigneur et mon Dieu. C'est de cela dont notre monde a le plus besoin. Amen.
Pâques. Jn 20, 1-9.
Il est beau ce texte de Jean du dimanche de Pâque du matin. Il est plein de message et dans la ligne de l'enseignement de Jésus. De grand matin, Marie Madeleine se rend au tombeau. Le tombeau est vide. Elle court dire aux disciples: On a enlevé le Seigneur de son tombeau et je ne sais pas où on l'a mis. Voila manifesté le coeur de la tendresse et de l'amour. C'est une femme qui la première se rend au tombeau alors que les disciples sont enfermés à Jérusalem par peur des juifs. Voila manifesté le ministère de la femme dans l'Église. C'est extraordinaire, Jean a cette qualité de cerner la place de chacun dans la comunauté. Marie Madeleine croit que Jésus est mort, vraiment mort.
Alors Pierre et Jean viennent aussi au tombeau. Jean plus alerte arrive le premier, il voit le tombeau vide et attend que Pierre arrive et voit. Il apperçoit les linges et le suaire posés à leur place. Alors Jean entre, il voit et il croit. Il est intéressant de noter la différence entre les deux. Pierre un cérébral voit et reste passible; Jean entre, voit et croit que Jésus n'est plus mort mais vivant. Jean voit avec les yeux du coeur, c'est le disciple bien-aimé.
Notons que ces gens viennent à la recherche de Jésus. Ils oublient que c'est Jésus qui nous trouve, c'est Jésus qui fait le premier pas de reconnaissance envers les siens. Il rencontre Marie et l'appelle par son nom: Marie. Il rejoindra les deux disciples sur la route d'Emmaüs, il visitera les disciples dans leur repère à Jérusalem. Mais Marie a une place importante dans ce récit de la récurrection. Elle est seule au tombeau, elle cherche un mort, mais il est absent. Il la rencontre et l'appelle par son nom: Marie. Marie est ce symbole de chacun et chacune d'entre nous qui souvent dans nos prières nous pensons que Jésus est mort et ne nous entend pas.
les apôtres aussi nous ressemblent beaucoup, comme eux nous sommes parfois cachés derrière les portes closes de notre coeur fermés à la souffrance autour de nous et à la présence du ressuscité dans tout ce qui est vivant autour de nous. Mais Jésus fait toujours les premiers pas pour nous dire son amour. Il ne nous reproche pas la faiblesse de foi, Il ne veut que nous aimer, nous pardonner. Nous sommes les enfants bien-aimés du Père. Il nous la prouvé vendredi dernier dans le sacrifice sublime de la croix. Mais Jésus ne veut pas les laisser croire dans leur peur et les envoie à la communauté. Cette Bonne Nouvelle a besoin d'être connue.
Si nous avons eu a raconter cette événement, nous aurions sans doute aimé voir Jésus au tombeau avec Marie Madeleine en train de plier le suaire et les linges C'aurait été beaucoup plus simple. Mais Jésus a choisi un autre chemin. Il a choisit le chemin de l'expérience du coeur, le chemin de Jean: Il vit et il crut. Notons: Il vit et il crut et non voir et croire. Jesan voit un tombeau vide et il croit que Jésus est ressuscité. C'est d'un même mouvement, c'est instatané. Au tombeau vide il n'y a place que pour l'amour.
la présence du ressuscité ne se découvre qu'avec le coeur. Cette découverte est le fruit d'une méditation et d'une expérience du coeur. Marie Madeleine ne parle pas de cadavre, mais de son Seigneur. Nous devons faire la même réflexion avec nos défunts: il n'y a pas de cadavre mais des êtres aimés. Marie se met en route à la recherche de Jésus et celui-ci vient à sa rencontre et l'appelle par son nom: Marie. Qui se met en route vers Jésus le rencontrera sur son chemin,il viendra à nous en nous appelant par notre nom. Dans la résurrection, nous accédons à une autre réalité de Jésus, une autre façon d'être présent à nous. C'est en communauté que le Seigneur nous envoie pour découvrir sa nouvelle façon d'être présent à nous. C'est en communauté que s'affermit et se célèbre notre foi. Après Pâques nous pouvons dire que mainrenant nous vivons et nous découvrons comme des êtres éternels. Amen. Alléluia.
Incitation à lire.
Frédéric Lenoir: La puissance de la Joie. L'auteur nous présente des chemins vers la joie: Va vers toi-même et ajuste-toi su rla société. Il nous parle aussi de "laisser fleurir la joie, de la joie de vivre. C'est une lecture enrichissante et nourissante pour la vie. Bonne lecture.
En lisant
Fabrice >Hadjadj: Le Dieu des bêtes.Novalis. C'est un peu l'arche de la Parole avec ce livre sur les bêtes dans la Bible. Jésus s'est tenu souvent dans la nature, les bêtes avaient de l'importance pour lui et la symbolique des bêtes pour nous aujourd'hui. C'est une lecture un peu ardue pour un profane mais combien enrichissante pour notre vie intérieure. Bonne Lecture.
L'heure de lObscurité. Luc 22-38
Nous entrons aujourd'hui dans la Grande Semaine, la Semaine Sainte. Essayons ensemble de méditer le sens de cet événement. La mort de Jésus est la révélation de l'amour immense de Dieu pour l'humanité. Nous avons dans ce tableau d el amort de Jésus, d'un côté Pilate qui affirme: je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation et plis loin il ajoute: Je vais donc le relâcher. D'un autre côté, nou savons les grands prêtres et les scribes qui influencent le peuple et demande sa mise a mort. Nous l'avons entendu proclamer de ne pas payer l'impôt a l'empereur et semer le trouble. Et enfin nous avons jésus qui ne fait que redire ce qu'il a toujours enseigné: Qu'il est le fils de Dieu, le Messie venu révéler l'amour de son Pèere. Quel tableau saississant qui nous révèle le sens de l'existence humaine et de l'engagement chrétien.
Jésus durant toute sa vie a prêché l'amour et le pardon du Père. Aujourd'hui Il va nous montrer jusqu'ou va cet amour de Dieu. Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils pour lui dire cet amour, nous dira Jésus un jour. Jésus est devant Pilate en nuit sombre et ses accusateurs l'accusent: Nous avons trouvé cet homme slouvenant la nation. Il défend de payer l'impôt èa César. Notons que ce sont les hommes religieux qui l'accusent, ils ont peur de perdre leur pouvoir et ils montrent Jésus comme un agitateur. Mais Jésus ne fait que répondre sagement ce qu,il a toujours dit.
Il y a dabs cette scène des faits troublant: ce sont d'abord des hommes religieux qui l'accusent, des gens du temple qui ont soudoyer le peuple. Pilate ne trouve pas de motif d'accusation, mais le peuple est en colère. Même ses disciples le renient: Toi aussi tu étais l'un des siens. Pierre répond: Je ne le connais pas. Imaginons ce que peut représenter pour Jésus de voir ses propres disciples le renier par peur des juifs. Jésus ne renie pas ce qu'il est et ce qu'il a enseigné. Il, pardonne-leur va montrer jsuqu' ou peut aller l'amour du Père.
On dit souvent que Jésus est venu donner sa vie en rançcon pour nos péchés. Je ne crois pas que ce soit le motif premier. Jésus est venu d'abord dire l'amour et le pardon de Dieu. Il accepte les accusations des hommes qu'il a dérangé et fait peur pour nous prouver l'amour du Père, pour nous dire : Mon Père vous aime assez pour accepter que je meure pour vous prouver cet amour. Et sur la croix Jésus dira: Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Quel grandeur d'âme d'être capable de dire une telle parole au moment de mourir. Pardonner a ses bourreaux. C'est la aussi que nous comprenons l'enseignement de Jésus: derrière un malfaiteur, il y a toujours un être humain qui a son histoire, ses souffrances, ses peurs. Pour Jésus, c'est l'être humain qui est important d'abord au-dela du geste qu'il pose. Jésus avait toujours dit qu'il était venu pour les pécheurs et il est crucifié au milieu d'eux, entre deux mécréants. Jésus voulait aussi demeurer fidèle a lui-même, il ne pouvait pas se renier pour échapper aux malversations des chefs religieux.
Joseph d'Arimathie vient déposer Jésus au tombeau et le silence s'étend sur la terre. les femmes sont la, pleurant celui qu'elles ont connu et aimé. C'est le grand silence avant l'alléluia de Pâques, du réveil de Jésus et de son apparition aux siens. Jésus a prouvé l'amour du Père jsuque dans la mort et ce matin de Pâques il le prouve de nouveau dans une présence quotidienne aux siens jusqu'a la fin des temps.
Sortir des jugements. Jn 8, 1-11.
Jésus est au temple de Jérusalem lorsqu'on lui amène une dame accusée d'adultère, une faute que la loi de Moïse condamne à la lapidation. Jésus va sortir cette femme du mépris de ses accusateurs et lui redonner sa dignité de femme et d'être humain. Remarquons que Jésus ne lui dit jamais : je te pardonne, parce que derrière cette condamnation existe une autre question plus importante à l'époque. Jésus va replacer les choses en ordre.
La femme a l'époque est un objet au service de l'homme, et cette femme deviet un jouet pour tendre un piege à Jésus. À l'époque les hommes peuvent briser leur union mais pas la femme qui sera condamnée. Alors si Jésus prend parti pour la femme, on l'accusera d'être contraire à la loi de Moïse; s'il se range du côté des accusateurs, on l'accusera de ne pas être fidèle à son enseignement sur le pardon. Donc Jésus est pris au piège. Mais Jésus cerne le problème de la place de la femme dans la société et c'est à ce niveau qu'il va prendre les accusateurs à leur porpre piège.
Alors Jésus se penche et dit aux accusateurs: Que celui parmi vous qui n'a jamais péché, lui lance la première pierre. Il s'arrête et laisse ces accusateurs à leur propre conscience. Il les oblige à affronter leur propre vérité. Il les renvoie à eux-mêmes au lieu de les laisser accuser la femme. En posant ce geste d'écrire sur le sable et de garder le silence, il déstabilie complètement les pharisiens et les laisse avec leur porpre pensées. Ils commencent donc à se retirer en commençant par les plus âgées. Les plus âgés sont les plus sages et comprennent mieux leur propres pchés et doucement se retire. Jésus agit ici avec une grande habileté; il ne se met pas en cause en pardonnant, ce sont les accusateurs qui sont pris au piège. Comme dit Sant Augustin: il reste deux personnes seules, la pécheresse et le coeur qui aime et pardonne le péché.
Alors personne ne t'a condamnée, je ne te condamne pas moi non plus. Jésus ne condamne pas, il relève: Va et ne pèche plus. VA, tu es plus grande que tout ce que l'ont dit sur toi. Ne reste plus conditionnée par le jugement des autres. VA et suis ta lumière intérieure pour ne plus rater ta cible dans tes agirs. Jésus ne condamne pas parce qu'il sait que la deme a une plus grande valeur que sa faute et qu'elle possède tout ce dont elle a besoin pour corriger le tir de sa vie et grandir. Il ne s'agit pas d'approuver le mal mais de comprendre que derrière ce mal. il y a une personne humaine avec son histoire, ses besoins et ses faiblesse. L'important à la suite d'une faute est de se relever et de continuer de grandir en continuant d'avancer selon la musique de notre être. "Tes chutes ne te définissent pas. Tu vaux beaucoup plus qu'elles, tu peux te reprendre et c'est le chemin que Jésus lui propose aujourd'hui.
La question que ce texte me pose: De quel côté je me situe, du côté des accusateurs devant mes propres fautes ou celui des voisins, ou celui côté de JÉSUS CHRIST?
Laissons-nous aimer. Luc 15, 1-3; 11-32.
Luc continue aujourd'hui sa prsentation de Jésus et de notre façon de vivre en amitié avec lui et le suns avec les autres. Luc nous parle de las parabole de l'enfant prodigue. Jésus est au milieu des pécehrs et des collecteurs d'impôt méprisés par les juifs. Et on accuse Jésus d emanger avec les pécheurs. Alors le Christ leur sert une parabole. la parabole de la miséricorde et de la tendresse d'un père pour son fils. Le façon dont chaque chr.tien doit vivre sa relation avec ses voisins. Notre façon aussi de vivre notre vie chrétienne, de vivre notre foi.
Un père avait deux fils. Les deux représentent des façons différentes de comprendre les relations humaines. Le cadet les places sous l'égide la miséricorde alors que l'ainé les place sous l'église de la justice; d.où la différence dans leur attitude. Le fils cadet dit à son père: Donne-moi ma part d'héritage. Le père lui donne sa part. Pourtant il me semble que l'on demande sa part d'héritage à la mort du père. Et le fils part à l'aventure. Il a le goût d ela liberté et d el'aventure. Il gaspille son avoir dans une vie de débauche, une vie désordonnée et connait la faim. Alors il s'engage à la garde des porcs. Les porcs sont alors le signe de la déchéance la plua complète dans le pays. Il devient comparable à un animal de la plus basse déchéance. Il a perdu son identié.
Alors il entre en lui-même et se dit: Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d'être appel. ton fils. Traite-moi comme un de tes employés. Et le père entre en action d'un façon merveilleuse, extraordinaire. Il le voit venir de loin, il court à sa rencontre, le prends dans ses bras et dit à ses employés: Apportez la belle robe, mettez-lui des sandales aux pieds, placez-lui un anneau au doitgt, mon fils était mort, il es trevenu. C'est ;a joie d'un père qui retrouve son fils. Combiende fois n'avons-nous pas entendu des mots comme ceux-là. Il sera toujours mon fils quoiqu'il lui arrive ou quoiqu'il fasse. Des parents en peuvent renier lOs de leurs os, le sang de leur sang. C'est là une scène extraordinaire qui dépasse, à mes yeux, les forces humaines. L.être human a besoin d'une ofrce intérieure qui lui permette de poser de telles actions. Nous voyons dans cette rencontre la force divine qui intervient.
Jésus nous donne une leçon sur la façon de vivre nos relations humaines. C'est une grande leçon d'>amour et de tendresse. Nous sommes tous et toutes les enfants bien-aimés d'un Père. Nous sommes toutes et tous remplis de l'Esprit divin. Derrière l'erreur, la mésaventure, il y a un être humain qui a son histoire et cet être humain a droit à l'amour.
Le fils ainé se situe au niveau de la justice. Ton fils a gaspillé son argent dans une vie de débauche et tu fais la fête, alors que moi je suis resté fidèle à te servir et j'attends encore un petit cadeau. Le Père a aussi un accueil magnifique pour ce fils ainé. Tu es toujours avec moi, ce qui est à moi est à toi. Mon fils, ton frère, était mort et le voila revenu. Réjoissons-nous.
Ce texte a besoin d'être lu et méditer profondéement dans le silence. L'image du père qui respecte la liberté de son fils, lui pardonne sa faute et fête son retour est un exemple extraordinaire de bonté, de pardon, de miéricorde. D'une part c'est ce Dieu là que l'Évangile nous présente et que Jésus Christ est venu nous révéler. Un Dieu qui nous prend dans ses bras après une erreur pour nous aider a reprendre le bon chemin, ce n'est pas un Dieu qui punit ou nous envoie "en enfer." ET d'autre part, c'est l'invitation à vivre nos relations sous le même chapeau, celui du pardon, de l'amour et de la miséricorde. Il est évident que ce n'estpas facile et nous nou ssituons plus souvent avec le fils ainé plutot qu'avec le fils cadet. Quand je vais à l'Eucharistie, je vais aussi chercher la force dont j'ai besoin pour de vivre pleinement cet exemple de Jésus.
Amour Luc, 13, 1-9.
Depuis le début du carême, Luc emploie une pédagogie intéressante pour nous faire découvrir Jésus. Le premier dimanche, il nous présenta le Christ comme homme à travers les tentations où Jésus décida en fonction de son être profond, il ne manqua pas sa cible. Dimanche dernier il nous le présenta davantage comme Dieu dans l'événement de la transfiguration: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. Et aujourd'hui comme dimanche prochain, Luc nous présente des façons concrètes de vivre cette mission confiée par le Père. Luc nous présente une façon de découvrir cette présente du Christ en nous en le découvrant d'abord comme homme, puis conne Fils de Dieu et ensuite des façons dont nous devons vivre comme Lui la mission du Père. La chose importante dans notre vie de chrétien n'est pas d'abord d'apprendre des leçons par coeur ou des actes de foi, mais de faire l'expérience personnelle du Christ présent dans notre vie. C'est une expérience qui se fait dans le silence et la méditation.
Aujourd'hui, Luc nous présente une leçon de Jésus qui nous renvoie à notre quotidien.Pensez-vous que ces Galiléens sont plus coupables que les autres? Ces personnes tuées par la chûte de la tour de Siloé, sont-ils plus coupables que les autres habitants? Pas du tout. Nous pourrions parodier ces phrases de Jésus de nos jours et se dire; pensez-vous que ces gens aujourd'hui sont plus coupables que ceux d'hier ou que ceux qui sont partis avec nos biens? J'entends aujourd'hui des personnes condamner sur la place publique en oubliant deux choses à mes yeux: Demain ce sera peut être toi qui sera dans le pétrin. Il faut dénoncer les choses mal faites, mais évitons de jouer à la "vierge offensée." Jésus invite à la retenue dans nos accusations.
Jésus invite aussi à la patience. Un homme avait planté une vigne. Il vint chercher du fruit et n'en trouva pas. Il demande alors de couper ce figuier. Mais on llui demande un pe de patience peut être que l'an prochain, il produira. Une façon de vivre la mission du Christ en ce monde est respecter les lenteurs et le rythme de chacun et chacune, d'essayer de comprendre ce qui se passe pour mieux juger de la situation. Souvent les choses nous reviennnent et nous touchent personnellement.
Dans la mission du Christ une chosee est importante, c'est l'amour. Toute la vie de Jésus Christ est basée sur l'amour: l'amour de soi, l'amour des autres et l'amour de Dieu. Il nous est facile d'oublier un instant cet ordre du Seigneur pour condamner et juger. Améliorer notre vie est une école de tous les jours avec la force de l'Esprit Saint. Il nous est toujours plus facile de juger que d'aimer et de patienter. Toute la vie de Jésus Christ fut une vie de pardon, d'amour, de miséricorde.C'est l'exemple qu'il nous donne aujourd'hui et qu'Il nous invite à suivre.
Venir célébrer entre frères et soeurs à l'Eucharistie, c'est venir communier ensemble à cette source de l'amour en nous, de mieux comprendre le message du Christ pour s'y conformer de notre mieux. À l'Eucharistie, Jésus se donne à nous pour nous donner la force de vivre sa mission. En fin de semaine ce sera notre prière.
C'est mon fils, Luc 9, 28-36
Nous sommes au deuxième dimanche de notre carême, ce temps de méditation et d'approfondissement de notre vie chrétienne. Ce temps où nous apprenons à jeûner de tout ce qui n'est pas chrétien dans nos vies pour nous centrer sur celle de Jésus christ. Aujourd'hui Jésus nous révèle qui il est et nous invite à faire l'expérience de ce que nous sommes à son image. Toute sa mission fut de nous révéler à nous mêmes qui nous sommes, faits à l'image et ressemblance de Dieu. Dimanche dernier avec le récit des tentations, il nous apprenait à ne pas manquer notre cible et à choisir ce qui nous fait grandir. Aujourd'hui il nous envoie à un niveau supérieur en nous révélant notre propre identité.
Jésus avec quelques disciples gravit la montagne. Souvent le Christ va sur la montagne pour se révéler. la montagne est le lieu du silence, de la réflexion, de la découverte. Elle est le symbole pour nous de nous retirer dans un lieu de silence pour accueillir la parole et la présence de notre Dieu. Dieu ne se découvre pas dans le tumulte de la vie quotidienne. La foi en Dieu est une expérience de vie, une expérience venant du coeur alors que les croyances sont des connaissances intellectuelles. La foi ne se discute pas. Alors Jésus au moment d'une rencontre ou d'une exdpérience de vie, c'est là que nous faisions l'expérience de sa présence, il gravit la mntagne. Il va dans un endroit de silence et désert. C'est une invitation qu'il nous lance en nous donnant l'exemple. Non seulement il nous le dit, mais il le vit sous nos yeux avec nous.
Alors son apparence change: ses vêtements deviennent blanc comme la neige et deux hommes apparaissent avec lui: Moise et Élie. Jésus apparait à ses disciples tel qu'il est. La blancheur symbolis la pureté de sa vie, Moïse et Élie le relient à l'Ancien Testament. Des prophètes qui ont libéré le peuple juif de l'esclavage en Égypte. Jésus enseigne qu'il est venu libérer le peuple de ce qui l'empêche de vivre en enfant de Dieu. Et du même coup il nous rappelle son lien avec l'histoire du peuple en faisant venir les prophètes anciens. Il s'inscrit dans une histoire. Il est celui annoncé par les prophètes.
De la nuée une voix se fit entendre: Celui-ci est mon Fils, écooutez-le! Jésus se révèle tel qu'il est et du même coup il nous invite à nous découvrir à nous découcrir tel que nous sommes, enfant de Dieu créé à son image et ressemblance. Mais on nous dit: "Écoutez-le." On ne ditpas "Entendez-le" mais ÉCOUTEZ. C'est différent d'entendre. Écouter, c'est entendre avec les oreilles du coeur. Ils sont sur la montagne dans ce lieu de silence, alors Écoutez le Fils de Dieu. Placez-vous dans des situations pour écouter et non seulement entendre. Écouter, c'est aussi suivre le Christ au quotidien et faire de sa parole notre façon de vivre. Écouter, c'est se laisser imprégner du message du Christ pour transformer notre vie. Nous ne pouvons pas parler de Dieu, mais simplement en faire l'expérience, découvrir sa présence en nous. Alors allons sur la montagne auprès du Seigneur dans le silence pour en faire une expérience. Cette expérience manque beaucoup aujourd'hui. Zundel disait: "je ne crois pas, je vis." Je pourrais dire: Je ne crois pas, j'en ai fait l'expérience et je sais qu'il est vivant en moi.
L'Abbé Pierre.
Pierre Lunel: LAbbé Pierre l'insurgé de Dieu. L'auteur a écrit une vie de l'Abbé Pierre, toute lOeuvre d'Emmaüs pour les pauvres. Son histoire avec ses frasques, ses libertés face aux conventions. L'auteur retrace l'aventrue de cette figure inimitable, mais inspirante au coeur de la vie. Bonne lecture.
