La rencontre de Jésus avec le femme accusée d'adultère est un bel exemple de cette volonté de Jésus de libérer l'être humain de tout ce qui l'emprisonne. Cette femme, aux yeux des scribes et des pharisiens de l'époque, est présentée comme un objet soumise à la volonté de l'homme et qui porte seule le poids des erreurs commises. Les hommes qui accusent font passer en premier lieu la loi écrite sur de la pierre et veulent lancer une pierre pour lapider cete femme. Jésus va les faire passer à la loi écrite dans leur coeur et va remplacer la pierre par l'amour et le pardon. Ce passage est à méditer profondément.
Il est évident aussi que dans cet événement, les scribes et pharisiens veulent tendre un piège à Jésus pour être en mesure de le condamner. Par son enseignement, Jésus dérange la sécurité des hommes religieux de son temps et ils cherchent un moyen de s'en débarasser. Mais Jésus les confond et va redonner la dignité et la confiance à cette femme en faisant passer la faute dans le camp des hommes. Que celui parmi vous qui est sans péché lance la première pierre. Jésus invite les hommes à se regarder dans leur propre misoir. Avant de critiquer les gens regardons-nous d'abord. bonne journée du poisson d'avril.
Je mettrai ma loi au plus profond d'eux-mêmes; je l'inscrirai sur leur coeur. Voila le message que le Seigneur nous donne ce matin. La parole de Dieu est d'abor en nous et il impote que nous l'écoutions et que nous la laissions monter du fond de nous-même. D'où l'importance d'écouter vraiment ce qui monte du dedans de nous. Nous vivons trop souvent en dehors de nous, nous écoutons ce qui vient de l'extérieur et oublions d'ouvrir les oreilles de notre coeur. La parole de Diu n'est pas dans un livre mais en notre coeur. C'est là que nous devons l'écouter. Les textes écrits nous aident à écouter ce qu'il y a en nous. La parole de Dieu n'est pas des mots, mais quelqu'un qui nous parle. Écoutons-le.
Dimanche le 27, notre groupe de partage de l'Évangile se réunissait comme à l'habitude. Nous avions décidé de regarder la passion de Jésus. D'abord la passion qui animait Jésus et qui l'.a fait vivre. Celle de défendre les petits , lespauvre, les orphelins, enfin cette passion de la liberté où chacun peut vivre sa vie selon la musique de son être. Cette passion de Jésus l'a conduit au Calvaire parce qu'elle dérangeait les bons messieurs de la loi et de la tradition. Cette passion, Jésus nous l'a donnée avant son départ. Beaucoup d'etre nous avons aussi une passion qui nous fait vivre.
À la télé dans la soirée, des gens nous ont expliqué comment Jésus aujourd'hui vivait sa passion. Des dames sont venues nous dire ce qui les animait dans leur travail hopitaliers auprès des malades surtout au temps de la pandémie. Beaucoup de ces gens ne vivent pas un travail, mais une passion. J'ai entendu la dame dont les deux filles avaient été tuées par leur père et à la question: Avez-vous pardonné au père? Elle répond OUI parce qu'il n'était plus lui-même. Je ne peux condamner quelqu'un qui n'est plus lui-même et agit sous la pression de la maladie. J'ai écouté aussi le beau témoignage de l'homme victime de l'ereur d'amis qui ont mis sur les réseux sociaux un vidéo sans sa permission. Ces gens sont remplis d'une passion à l'exemple de Jésus Chris, une passion et des sentiments qui les honorent.
En relisant la vie et l apassion de Jésus, ilme semble que nous sautons vite au vendredi saint quand nous parlons de la passion de Jésus. Sa passion nous est présentée à chaque paege de l'Évangile. La passion de Jésus fut de vouloir libérer l'homme du pouvoir des systèmes tant religieux que civil qui l'opprimainaient, et comme cela dérangeait les gens de pouvoir, on a voulu s'en débarasser. Cela pose de bonnes questions à chacune et chacun de nous qui nous disons disciple de Jésus Christ. Quelle est la passion qui nous fait vivre? Comme Église, je crois que nous devons retrouver notre passion, notre mission donnée par le Christ le jeudi saint au soir. Comme Église nous nous sommes repliés sur les sacrements, la pratique sacramentelle et avons oublié la mission.
Hier nous avions à la liturgie la parabole de Luc 15, que l'on a batisée: la parabole du fils cadett, puis du fils prodigue, puis du père miséricordieux, et aujour d'hui on palre de "la fête des retrouvailles." Dans l'accueil du fils lors de son retour, nou avons le visage du Père mais aussi et surtout le nôtre dans l'accueil des chrétiens qui ont quité l'Église et qui revienne demander un service. Avons-nous la même passion que le père de la parabole? Trop souvent nous les accueillons avec des lois, des normes à respecter, des longs parcours catéchétiques, etc ... Laissons-nous évangéliser.
Ce texte de l'annonce à Marie est très riche de message pour nous aujourd'hui tant pour notre vie personnelle que notre vie d'Église.
D'entrée de jeu, Marie est une jeune fille dans sa maison et non un vieux pratiquant au temple comme Zacharie. Aujourd'hui dans nos églises nous ne voyons que de vieilles personnes encore fidèles à leur foi et les Marie sont aussi dans leur maison. Le renouveau de notre Église viendra sans doute de ces Marie au coeur de la vie.
Cette Marie se laisse prendre par l'Esprit du Seigneur qui viendra sur elle, la couvrira de tendresse. Marie s'étonne sur le comment cela va se faire: je ne suis pas marié. Marie d'abord écoute l'ange lui annoncer la Bonne Nouvelle. Elle prend le temps de méditer cela dans son coeur. Un exemple à suivre: Écouter l'Esprit du seigneur en nosu pour découvrir les chemins nouveaux sur lesquels Dieu nous invite.
Marie dira simplement: !Que tout se passe comme tu l'as dit." Elle ne dit pas OUI au projet, il est trop grand pour elle. elle est disposé à devenir l'instrument qui portera Jésus au monde. Un autre message à suivre. Nous sommes comme Marie des instrument pour faire connaitre Jésus autour de nous. Pouvons-nous dire nous aussi: Que tout se passe en moi comme le Seigneur le veut. Je suis au service du Seigneur pour faire advenir son règne.
Nous sommes placés dans une société nouvelle avec de nouveaux défis et Marie me rappelle que c'est sur le terrrain de la vie quotidienne avec la force de l'Esprit du seigneur que la vie chrétienne et que la vie de notre Église reprendront leur souffle. Prions Marie, actrice d'un monde nouveau, de nous accompagner dans ce renouveau de notre vie de chrétien.
L'évangéliste Luc dans son chapitre 15 nous présente trois paraboles que la Bible TOB titre: La joie des retrouvailles. Il s'agit de la joie de retrouver la brebis égarée, ou la drachme persue. Je me suis longtemps demandé comment on pouvait manifester de la miséricorde à une pièce de monnaie ou à un mouton. La joie des retrouvailles est plus intéressantes. Ces paraboles nous présentent le coeur de Dieu qui doit imprimer notre propre coeur. La dame qui a perdu sa pièce de monnaie fait la fête avec ses voisines lorsqu'elle le retrouvée. Le berger ramène sur ses épaules la brebis égarée qu'il a retrouvée. Jésus nous enseigne l'attitude du chrétien à l'égard des personnes qui ne font pas comme nous.
Ici Jésus s'adresse à des collecteurs d'impôt et des pécheurs que les pharisiens méprisent et condamnent. C'est peut être ce que nous faisons un peu à l'égard des gens qui ont quitté l'Église. C'est toute la question de l'accueil et de l'évangélisation. Nous n'avons pas de raison de les juger ou de les condamner. Notre seule attitude de chrétien est de prendre la route avec eux pour leur faire découvrir la beauté de leur être d'enfant de Dieu. Derrière leur agir il y a un être humain, un enfant du Père. C'est une des grandes leçons que ces paraboles nous laisse. Redécouvrir ces frères et soeurs et faire la fête avec eux sur la route du royaume du Père.
Le Pape François nous parle ce matin de monsieur Joseph. Le Pape rappelle que St-Joseph a pris soin de Jésus même si cela était contraire à la pensée et coutume de son temps. Il a eut le courage de créer une nouvele façon d'être en fonction des besoins du temps et de l'inspiration de l'Esprit Saint. Le Pape nous redit que nous devons avoir le courage de nous poser la question devant la diminution du nombre de prêtre et des chrétiens pratiquants: Si nous continuons de la même façon, demain nous disparaitrons. En Gaspésie, il n'y que deux prêtres gaspésien en paroisse, découvrons nos St Joseph qui ont le courage de créer de l'avenir.
La leçon de courage de Joseph nous arrive comme méditation dans un temps où nous devons nous aussi passer à autre chose si nous voulons que l'Évangile ne soit pas lettre morte. Et la Pape insiste pour découvrir et développer les charismes des chrétiens. Il pose la question: Avons-nous préparer le schrétiens à prendre leurs responsabilitées et à vivre leurs charismes? Comme Joseph, nous adevons avoir le courage créateur et dépasser les règles établies pour fair edu neuf dans un monde nouveau et ne changement. Il ne s'agit pas de faire du changement pour faire du changement, mais de répondre à de nouvelles exigences chré.tiennes. Saint Joseph doit être une source d'inspiration pour transformer notre Église au souffle de l'Espri
En Mathieu 21, 33ss. Jésus parle aux prêtres et aux anciens pratiquants deson temps, il leur rappelle l'importance du travail des laïcs en paroisse et ceux-ci veulent le faire mourir. Changer des traditions, des façons de faire, c'est difficile. Même si le «pape François nous y invitent fortement, il n'est pas certain que ça change. Le premeir changement est la conversion du coeur. Il nous faut aussi redécouvrir la vraie place du prêtre et des chrétiens dans la communauté Église. Nous avons besoin de méditer longtemps St Joseph pour y arriver.
Le Fils de l'homm n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. Mth 29, 17-28. Voila le nerf de la mission de Jésus: SERVIR. C'est la mission qu'il a donné à ses apôtres et à nous tous à travers eux. Le chrétien, disicple du Christ, est un serviteur. C'est la mission du prêtre au coeur de sa communauté. Le prêtre est l'homme de la communion, du rassemblemeent, de l'amour partagé; il est le pasteur façonné à l'image du Bon Pasteur. Le prêtre est le sacrement du Christ rassembleur, du Christ homme de communion.
Un élément essentiel de sa mission, nous dit le texte du concile, est: Les prêtres ont à reconaitre sincèrement et à faire progresser la dignité des laïcs dans la mission de l'Église. (...) Ils sauront découvrir et discerner dans la foi les charismes des laîcs sous toutes leurs formes, des modestes aux plus élevés, ils les reconnaitront avec joie et les développeront avec ardeur. Jean-Paul 11 ajoutait que le ministère ordonné était au service des ministères des chrétiens, à partir de leur baptême, pour leur permettre de s'exercer pleinement. Est-il encore temps dans notre Église pour reconnaitre et vivre cette dimansion essentielle du sacerdoce ordonné? Peut être? Il y a là un long chemin de conversion de la structure ecclésiale qui sera laborieuse. Depuis Monsieur Constantin, nous avons pris le chemn inverse. C'est l'objet de notre prière pour retrouver ensemble le chemin de l'Évangile. Bonne journée.
On nous dit dans l'Évangile de la transfiguration: Celui-ci est mon fils ben-aimé, ÉCOUTEZ-LE. Que veut dire écouter. Pour moi, écouter le Christ, c'est rendre présent du mIEux que l'on peut l'enseignement de Jésus. C'est actualiser dans ma vie ce que le Christ nous enseigne sur l'amour, l'accueil, le pardon, la miséricorde, le lavement des pieds, etc ... Il est évident qu'il nous est impossible de vivre pleinement cet enseignement, mais le Seigneur sait de quoi nous sommes capable avec la présence de son Esprit en nous.
Écouter, c'est aussi faire l'expérience d'une présence. Quand je lis l'Évangile, ce n'est pas seulement un texte que je lis, mais une personne me parle. Il ne suffit pas de l'entendre, il faut l'écouter. Jésus nous dit comment vivre ensemble en enfants de Dieu. Il nous enseigne le respect de l'autre, l'acceuil inconditionnel, la miséricorde qui nous demande de faire un bout de chemin avec un voisin que nous n'aimons pas... Écouter le Christ, c'est entreprendre un nouveau chemin de vie. On parle souvent de conversion. Je crois qu'il s'agit davantage d'écouter au sens fort de l'Évangile. Faire une expérience et se laisser transformer, se laisser rendre meilleur. se laisser rendre plus beau en dedans.
Mais écouter le Christ n'est seulement lire l'Évangile.Le christ nous parle par les événements de chaque jour, par les personnes que nous rencontrons, par la guerre d'Ukaine ... La parole de Dieu n'est pas seulement des mots; elle est aussi événement, personnes, etc .. Alors aujourd'hui, je nous souhaite d.apprendre à ÉCOUTER.
Ce matin, Jésus vient me parler à l'oreille pour me dire doucement: Mon ami soit miséricordieux. Je sais par expérience que ce n'est pas toujours facile d'être miséricordieux, mais je sais aussi combien c'est important. Être miséricordieux, c'est savoir écouter en silence, accueilir avec amour, et prendre la route avec patience pour cheminer. Être miséricordieux ne laisse jamais la personne là où elle est. Quand Jésus rencontre les disciples d'Emmaüs, il les écoute, leur explique les événements et les conduit plus loin. Être miséricordieux, c'est faire ainsi. La plupart de nos colères, de nos rejets, sont le fruits de nos blessures, de nos déceptions ou frustrations qui nous font réagir. Être miséricordieux, c'est comprendre la mal de l'autre au lieu de lui jeter la pierre et de le juger. Si la personne refuse de chaminer; part, secoue la poussière de tes chaussures, c'est à dire laisse-lui sa responsabilité et va en paix. C'est ce que l'on apprend aussi à l'école de la vie.
Ce matin, Jésus vient me parler à l'oreille pour me dire doucement: Mon ami soit miséricordieux. Je sais par expérience que ce n'est pas toujours facile d'être miséricordieux, mais je sais aussi combien c'est important. Être miséricordieux, c'est savoir écouter en silence, accueilir avec amour, et prendre la route avec patience pour cheminer. Être miséricordieux ne laisse jamais la personne là où elle est. Quand Jésus rencontre les disciples d'Emmaüs, il les écoute, leur explique les événements et les conduit plus loin. Être miséricordieux, c'est faire ainsi. La plupart de nos colères, de nos rejets, sont le fruits de nos blessures, de nos déceptions ou frustrations qui nous font réagir. Être miséricordieux, c'est comprendre la mal de l'autre au lieu de lui jeter la pierre et de le juger. Si la personne refuse de chaminer; part, secoue la poussière de tes chaussures, c'est à dire laisse-lui sa responsabilité et va en paix. C'est ce que l'on apprend aussi à l'école de la vie.
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Nous manquons de prêtres entend-on souvent aujourd'hui. C'est une vérité qui saute aux yeux si nous voulons conserver l'Église d'hier. Mais que veut l'Église d'aujourd'hui et de demain? Un jour aona décidé dans l'Église de faire de l'Ordre un des sept sacrements. Martin Luther a protesté contrec e principe et a institué le sacerdoce universel à partir du baptême. Vatican 11 a reprit cette idée mais timidement et il n'y eut pas de lendemain. Philippe béguérie professuer à la Catho de Paris écrit: "Nous sommes passé d'un peuple de prêtres à un peuple et des prêtres."
La soxiété est changé et les peuples plus démocatiques ont pris leur responsabilité nous obligeant à revenir au sens et au rôle du minstère presbytéral dans la communauté. Il est évident que nous manqueons de prêtres si nojus voulons conserver le modèle d'hier; cependant la société nous demende d'anvisager un autre mode de sacerdoce. Nous devrons revenir au sacerdoce baptismal et à l'exercice des ministères des chrétiens à partir de leur baptême. Le ministère du prêtreretrouvera sa place et son sensau coeur de la communauté et ne sera plus un homme mis à part, un sacrificateur comme dans l'Ancien Testament, mais un accompagnateur de la vie du peuple chrétien. Les prêtres sont là dans nos communautés qui attendent d'être reconnus et acceptés. Notre prière doit s'orienter dans ce sens de retrouver le sens des minstères y compris celui du prêtre.
Inspiré du Père Anselm Grün: l'Ordre; et de Philippe Béguérie, que j'ai eu comme professeur de liturgie à Paris.
Dans le texte des tentations de Jésus au désert de notre liturgie d'hier, Jésus est conduit sur une montagne d'où on voit un vaste territoire environnant. On dit à Jésus: "Je te donne tout si tu m'adore." N'est-ce pas ce que Poutine dit aux ukraniens aujourd'hui. "Adorez-moi et je vais cesser les bombardements." C'est aussi ce que nous avons dit aux amérindiens au Québec. Les français on dit: Imitez-nous, devenez français et catholiques et on vous laisse tranquille. Jésus est venu nous révéler à nous-même; il est venu nous faire découvrir l'homme dans sa réalité. Il est venu nous rappeler ce que l'on fait et nous dire ce que nous devrions faire.
Ma conviction aujourd'hui est que nous avons oublié l'humain pour essayer de le diviniser. Adam au Paradis Terrestre a accpeté une vision fausse de Dieu. Tout au long de la vie du peuple juif, les prophètes ont essayé de corriger le tir mais sans succès. Jésus est venu remettre le monde à l'endroit, faire connaitre le plan de Dieu avec nous. Le monde n'a pas compris parce que nous érigeons tout en système et nous défendons ces systèmes avant les personnes. J'inscrirai ma loi au fond de ton coeur. C'est en nous qu'il faut aller chercher la lumière de notre route et non sur des énoncés théoriques venant de l'extérieur. Le carême est un temps d'intériorité pour descendre en nous à la rencontre du Christ. Nous devons découvrir la prière qui est communion profonde avec le divin qui nous habite. C'est le souhait que je formule aujourd'hui.
Dans le texte des tentations de Jésus au désert de notre liturgie d'hier, Jésus est conduit sur une montagne d'où on voit un vaste territoire environnant. On dit à Jésus: "Je te donne tout si tu m'adore." N'est-ce pas ce que Poutine dit aux ukraniens aujourd'hui. "Adorez-moi et je vais cesser les bombardements." C'est aussi ce que nous avons dit aux amérindiens au Québec. Les français on dit: Imitez-nous, devenez français et catholiques et on vous laisse tranquille. Jésus est venu nous révéler à nous-même; il est venu nous faire découvrir l'homme dans sa réalité. Il est venu nous rappeler ce que l'on fait et nous dire ce que nous devrions faire.
Ma conviction aujourd'hui est que nous avons oublié l'humain pour essayer de le diviniser. Adam au Paradis Terrestre a accpeté une vision fausse de Dieu. Tout au long de la vie du peuple juif, les prophètes ont essayé de corriger le tir mais sans succès. Jésus est venu remettre le monde à l'endroit, faire connaitre le plan de Dieu avec nous. Le monde n'a pas compris parce que nous érigeons tout en système et nous défendons ces systèmes avant les personnes. J'inscrirai ma loi au fond de ton coeur. C'est en nous qu'il faut aller chercher la lumière de notre route et non sur des énoncés théoriques venant de l'extérieur. Le carême est un temps d'intériorité pour descendre en nous à la rencontre du Christ. Nous devons découvrir la prière qui est communion profonde avec le divin qui nous habite. C'est le souhait que je formule aujourd'hui.
Le jeûbe qye j'aime, nous dit Le Seigneur, partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi le pauvre sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement. Is. 58, 1-10. Ce temps de carême est un moment précis pour écouter la voix du Seigneur qui chaque jour nous parle. Jeûner, prier, ne sont pas toujours des actions extérieurs. Nous devons jeûner de paroles blessantes, de jugements sans fondements, de reproches au lieu d'aimer, d'acceuillir et d'accompagner.
Prier n'est pas toujours rebâcher des paroles, mais c'est aussi sinon surtout écouter le Seigneur nous parler et entrer en communion avec lui pour que s aparole devienne notre parole, ses mots nos mots. Le carême est ausis un temps d'intériorisation de notre vie chrétienne. Un temps pour entrer en nous-même et découvrir la présence divine qui nous habite. Mon quotidien devient prière. C'est mon souhait pour vous ce matin.