Aujourd'hui fête de la conversion de Paul. Une coutume nous parlait de Saul qui tombait de son cheval. Ceci peut être vrai parce que les soldats romains circulaient à cheval alors que le Juifs n'avaient que l'âne. Cependant nous avions une expression: "Descends de tes grands chevaux." Saul a du descendre des ses grands chevaux devant une rencontre aussi prodigieuse. Le Christ l'a ramené au réel.
Il y a une phrase à laquelle nous ne prêtons pas suffisamment d'attention: " Je suis Jésus, Celui que tu persécutes. Saul persécutait des êtres humains et pourtant Jésus lui dit, c'est moi que tu persécutes. Chaque fois que je condamne quelqu'un, que je le juge ou le méprise, cette parole de Jésus devrait résonner à mes oreilles. Celui ou celle que tu condamne, critique ou juge, c'est moi. Prenons-nous suffisamment conscience que nous sommes enfants de Dieu, façonnés à l'image de Dieu.
En ce temps de confinement, nous avons le temps de réfléchir, donnons-nous ce temps aujourd'hui, entrons en nous même pour nous laisser questionner par le christ. Celui que tu juges, c'est moi.
On parle souvent de la parole de Dieu et le Pape François a institué une dimanche, dimnche de la Parole. La Bible, c'est quelqu'un qui me parle. Écoutons-le un petit peu ce matin.
Comme la pluie et le neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fait germer, pour qu'elle donne la semence au semeur et le pain comestible, de même la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que je voulais et réussis sa mission. Isaïe 54, 10,11.
Nous lisons aussi: Vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu'aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments du coeur. Hébreux, 4, 12.
La Bible, c'est quelqu'un qui me parle pour que je le connaisse et entre en communion avec Lui.
On parle souvent de la parole de Dieu et le Pape François a institué une dimanche, dimnche de la Parole. La Bible, c'est quelqu'un qui me parle. Écoutons-le un petit peu ce matin.
Comme la pluie et le neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fait germer, pour qu'elle donne la semence au semeur et le pain comestible, de même la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que je voulais et réussis sa mission. Isaïe 54, 10,11.
Nous lisons aussi: Vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu'aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments du coeur. Hébreux, 4, 12.
La Bible, c'est quelqu'un qui me parle pour que je le connaisse et entre en communion avec Lui.
Le texte de Paul, ce matin, est excelent pour une vision d'Église en temps de synode. Paul nous décrit l'action de l'Esprit dans la vie de la communauté chrétienne. Les dons de l'Esprit assure rl'animation de la communauté. À l'un, le don de la parole, à un autre le don de la foi, à un autre le don de guérison, mais c'est toujours le même Esprit et le même Seigneur. L'Esprit Saint dépose dans la communauté les dons nécessaires à son animation, son rassemblement, sa prière, ses célébrations, son enseignement. C'est la richesse de la communauté. C'est à cela que nous devons revenir.
Une communauté chrétienne n'est pas un magasin général, une succursale d'un système. C'est une entité en communion avec d'autres communautés réunies dans l'amour par un pasteur. Les différents ministères sont des services d'autorité pour la communion. Ces services sont nécessaires autrement la communauté s'étiole et disparait. Depuis longtemps ces services sont réunis entre les mans du ministre ordonné et sont devenus des lieux de pouvoir et non de communion. En ce temps de synode, prions pour que cette réalité essentielle à l'Église refasse surface et soit vécue.
On dirait que Jésus a le don de se mettre les pieds dans les plats. Ce matin, il mange avec des pécheurs, des voyous, des "poteux." Pauvre Jésus il n'a pas de classe, pensent les scribes et les pharisiens. Il sort d'un petit village d'arrière pays probablement fermé avec le temps. "Que peut-il sortir de bon de Nazareth?"
Est-ce que les mentalités sont changés? Avons-nous écouté Jésus? Pas très sur! Cependant si nous regardons et écoutons les travailleurs de rues, les travailleurs dans les hôpitaux, noous avons avancé passablement mais dans les communs des mortels, la mentalité est plus fragile. Jésus nous dit: Ce sont les malades qui ont besoin de médecins. tous ces gens blessés par la vie ont besoin d'un médecin. Nous regardons souvent ces personnes comme des paresseux, des voyous,; nous leur affublons des catégories négatives, alors qu'il faut les voir comme des personnes humaines blessées qui ont besoin d'être écouté, aidé et compris. Un jeune proche de sa mort disait à un travilleur de rue: "Personne ne m'a regardé vire, pourrais-tu me regarder mourir."
C'est une manie que nous avons comme être humain et comme chrétien aussi, au lieu d'écouter les gens pour les comprendre et les aider nous leur disons quoi faire parce que nous, nous savons ce dont ils ont besoin et eux ne le savent pas. Jésus, ce matin, me donne une belle leçon de vie. Et si nous voulons que notre Église revive, faudra écouter un peu mieux cette parole et la faire nôtre. Que notre prière aujourd.hui ouvre nos oreilles et notre coeur aux cris de nos frères et soeurs parmi nous.
Ce matin là, une foule était à l'écoute de Jésus. Que leur disait-il? Nous ne le saurons jamais. Jésus prêche plus par ce qu'il est que par ce qu'il dit. Il est un témoin de l'attitude, de la présence du Père dans le monde. Jésus pose un geste à l'égard de ce pauvre jeune homme qui se laisse trainer par les autres. Il lui dira simplement: Lève-toi, prends ta vie en main et entre chez toi. Fait notable: la foule qui empêchait d'entrer à l'arrivée ne dérange plus et le jeune homme sort au milieu de la foule avec son brancart sur les épaules. Ce qui scandalise les grands messieurs de la religion juive est le fait que Jésus pardonne les péchés de l'homme. À l'époque, la maladie était le résultat du péché. C'est ainsi que Jésus commence par pardonner le péché.
Ce matin, Jésus vient me dire la même chose: Si tu veux être heureux, entre en toi-même, prends ta vie en main et va. Arrête de compter sur les autres et avance. Tu es l'artisans de ton porpre bonheur. Et entre chez toi; c'est en toi que tu trouveras la force de vivre ta vie pleinement. Tu as tout ce dont tu as besoin. Cependant il est parfois nécessaire que quelqu'un de l'extérieur vienne réveiller le goût de la vie ou de guérir des blessures qui nous empêche d'avancer.
Le jeune homme sort devant le foule qui l'avait empêcher d'entrer. Quand le Seigneur nous a libéré, les autres ne sont plus un obstacle mais le centre d'accueil d'un témoingnage. Que notre prière aujourd'hui en soit une de libération qui fera de nous des témoins de l'amour du Christ ressuscité. Bonne journée.
Un lépreux vient dire à Jésus: Si tu veux, tu peux me guérir. Et Jésus a voulu. Mais quel message nous donne-t-il?
Jésus manifeste sa capacité d'accueil, d'écoute et d'amour. Il reflète le sentiment du Père et nous enseigne comme réagir autour d e nous à l'égard des gens en difficulté. Nous trouvons facile de donner quelques sous à quelqu'un que de l'aider et répondre vraiment à son besoin.
Un lépreux est quelqu'un considéré comme contagieux et que l'on met à l'écart dans la vie de la communauté. Nous avons souvent une expression: "On les soigne au bout de la fourche." Jésus va le remettre à sa place dans la communauté: retourne chez vous, redevient membre à part entière de ta communauté. Tu n'est plus un exclus.
L'homme prend la route et proclame le bienfait dont il l'objet. Il devient témoin de l'amour du christ pour le monde. Jésus ne fait pas de miracle pour montrer sa puissance, il donne des signes, il nous indique comment vivre ensemble. Pour le Christ, il n'y a pas d'exclus. Il est venu rétablir l'alliance du peuple avec Dieu et il nous indique une façon de vivre cette alliance dans la communion et l'amour.
dans la synagogue, Jésus rencontre un homme envahi par un mauvais esprit, c'est probablement un esprit borné, étroit qui l'empêche de reconnaitre la nouveauté du message de Jésus. Alors Jésus expulse cet mauvais esprit. Nous avons souvent à notre tour des mauvais esprits qui nous hantent. Les nouvelles idées des jeunes, des scientifiques, des esprits progressistes nous heurtent dans nos sécurités et rendent nos relaitions humaines plus difficiles. Jésus reprend son rôle d'être de communion pour chasser les mauvais esprits, convertir et refaire les relation humaines réussies. C'est à l'École du Christ et de son Évangile que nous pourrons chasser nos mauvais esprits pour, dans un moment de conversion, accueillir l'esprit du Christ.
Luc nous présente le baptême de Jésus par notre ami Jean le Baptiste. Suivons le texte de près.
D'abord, Jésus se fait baptiser dans le Jourdain et non dans la sacristie du temple. Il se fait batiser à l'intérieur du peuple qui vient lui-même au baptême. Son baptême est un baptême de mission et non un seulement un rite personnel. Jésus veut donner un sens précis au baptême qui n'est pas celui de Jean.
Un autre point important est l'apparition de la colombe. Ici elle symbolise l'Esprit Saint. Mais souvenons-nous de Noé qui envoya une colombe après le déluge et découvrit que la terre était prête pour l'alliance. Il sortit de l'arche, le Seigneur fit alliance avec lui et donna l'arc-en-ciel comme signe d'alliance. Au baptême de Jésus la colombe descend, la terre est prête pour la nouvelle alliance et le signe de l'alliance est le Chist lui-même.
Notons aussi que du ciel un voix se fait entendre: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie; d'autres traduisent par "tout mon amour." C'est d'une part la théophanie, la révélation du Fils de Dieu et d'autre part la révélation de sa mission. Toute sa vie sera de faire connaitre le Père et d'en révéler le projet d'amour avec le monde.
JJe veux noter enfin que la Trinité est révélé: Le Père qui parle, le Fils est baptié, l'Esprit est présent sous forme d'une colombe.
Voila ce qui s'est passé aussi à notre baptême. Notre baptême est une mission de révéler la présence du Christ ressuscité et son projet d'amour avec le monde. De même que toute la vie du Christ fut de révéler Dieu le Père, notre vie comme enfant de Dieu est de faire connaitre ce Dieu qui nous aime comme un Père. Nous devons méditer cette réalité.
Dimanche prochain la liturgie nous fait rencontrer et méditer notre baptême. J'ai toujours été mal pris avec mon bsptême. On me l'avait donné le lendemain de ma naissance et j'en entendais pas parlé souvent sinon pour dire qu'une famille faisait baptiser un enfant. Les péparations que nous faiions dans les paroisses étaient assez rudimentaires et se résumaient la plupart du temps à expliquer la célébration. J'ai découvert un peu mieux le baptême depuis quelques années dans les recherches que j'ai effctuées personnellement. D'ailleurs je vous recommande le magnifique chapitre de Rita Gagné, osu dans son livre sur Mathieu: Le temps de Dieu, sur l'Évangile de Mathieu.
Il faut bien reconnaitre que le baptême est réduit à la célébration comme tous les sacrements d'ailleurs. On parlait beaucoup d'effacer la tache originelle ce qui conduisait au baptême dès la naissance par peur des limbes. On baptisait pour devenir enfant de Dieu en enlevant la tache originelle. Si nous reférons au baptême de Jésus, nous sommes pabtisés non pour devenir enfant de Dieu, mais parce que nous sommes enfant de Dieu. Le baptême nous fait reconnaitre et célébrer ce que nous sommes et nous donne la force de le mieux vivre. Quand nous baptisons un enfant résonne toujours cette phrase: L'enfant que vous baptisé est mon enfant bien-aimé en lui je mets tout mon amour. Le baptême n'ajoute rien à ce que je suis, mais il ajoute à mon agir. Conscient de ma réalité d'enfant de Dieu, je peux mieux la vivre et le baptême me donne la force d'en témpigner. Le baptême de Jésus est une mission d'être témoin de ce que je suis: un être fait à l'image et ressemblance de Dieu. Je dois et peux agir selon ce que je suis. Le baptême st une vie, une vie de baptisée que j'ai célébrée à une date précise dans le passé. On dit souvent j'ai été baptisé telle date, je crois que le plus juste est de dire: Je suis enfant de Dieu et j'ai célébré cette réalité dans mon baptême telle date. Nous y rviendrons. Bonne journée.
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Ce matin, nous célébrons la visite des Mages, des sages à la crèche de Jésus. Ils sont venus offrir leurs cadeaux à l'enfant Jésus. D'abord ces gens venus de partout sont un signe que le Seigneur est venu pour tous les êtres humains, de toute race, pays et culture. Hier, c'était les bergers aujourd'hui ce sont des savants. tous sont admis auprèsdu Christ, personne n'est exclus.
Un deuxième message est qu'ils sont venus inspirés par une lumière spéciale venant du coeur. L'étoile est le symbole de cette lumière de la foi qui nous inspire et nous stimule. Nous venons à Jésus sous la lumière de l'Esprit qui nous éclaire et nous inspire. La lumière est la parole de Dieu inscrite en nos coeurs et éclaire notre route dans les diverses circonstances de notre vie. Cette parole est d'abord en nous et monte du dedans de nous.
Un autre message que ces messieurs ont donné c'est qu'ils avaient, ce qu'ils croyaient juste selon leur condition. Les bergers n'avaient que leur coeur à donner, comme les bergers ils ont donné ce qu'ils possédaient. Ils nous invitent aussi à donner de ce que nous sommes et de ce que nous avons à des plus mal en point que nous.
Les mages sont venus guidés par la tête; ce sont des savants. Ils font une rencontre au niveau du coeur et repartent par un autre chemin. C'est à dire qu'ils ne sont pas repartis de la même façon, avec la même conviction. Je dirais qu'ils sont repartis davantage au niveau du coeur que de l'intelligence. Quand nous faisons une vraie rencontre avec le Seigneur nous prenons un autre chemin.
Hier j'écoutais le témoignage d'un jeune homme qui a l'adolescence avait tout balancé le plan religieux et soudain assis dans une église en silance a fait une expérience du Christ qui l'a fait repartir par un autre chemin et aujourd'hui est devenu témoin du Ressuscité. C'est à cela que nos sommes invités.
C'est le jour de l'An, la famille entière au pied de la croix s'est réunie, chantions-nous autrefois. Oui, une autre année s'inscrit à notre palmares. Que sera-t-elle cette année? Elle sera ce que nous la ferons à travers les aléas de la vie. Ce que je souhaite aujourd'hui est que nous apprenions à devenir ensemble le plus humain possible. Plus nous devenons humain au sens plein du terme, plus nous devenons divin, plus nous devenons près de Dieu en nous. Éclairé par l'Évangile et soutenu par le présence de l'Esprit Saint nous sommes sur la route de la plénitude de la vie. Je vous souhaite à toutes et tous d'être heureux la où la vie vous a plantés, Heureux d'être capable d'aimer, de partager, de donner, de semer de la joie et du bonhuer. Je vous souhaite une bonne santé du coeur, de l'esprit et du corps et que la bénédiction du Seigneur descende sur vous; cette bénédiction qui rend féconde notre vie à tous les points de vue. Bonne Année.
De nos jours, avec les collections de crèches qui deviennent des oeuvres d'achetecture, le message de la crèche de Jésus est un peu obnubilé. On fabrique les crèches trop souvent à l'image que l'on s'est fabriquée de Jésus. Un Jésus solennel, un roi, un Jésus lointain qui nous regarde de haut, un Dieu majestueux. Alors faut se faire des crèches qui lui conviennent. L'enfant de la rue, de la DPJ trouve bien loin de lui la bauté de nos crèches et peut être Jésus aussi. Nous aimons mieux le Jésus roi que l'enfant de la crèche. J'ai une belle petite crèche artitisque, mon oeil l'aime bien mais mon coeur est mal à l'aise.
Les mages dimanche demanderont: Où est le roi des Juifs. Les gens de la Bible reflète notre mentalité. Seul Jésus parlera de Pasteur, seul Jésus parlera de berger. Nous nous parlerons de roi ou de souverain. Il y a une fête des rois et non pas des bergers, des pasteurs. Je suis le Bon Pasteur, je vous connais par votre nom. Même notre credo ne parle pas du pasteur. À l'approche de la nouvelle année, je souhaite que nous décrouvrions le PASTEUR qui marche avec nous sur la même route de la vie. Le pasteur qui a gravé mon nom sur la paume de ses mains. Laissons-nous imprégner par le Jésus de l'Évangile, le Jésus des béatitudes, Le Jésus abaissé auprès de la femme accusée d'adultère, etc. C'est le souhait que je porte pour chacun et chacune de vous. Bonne Journée.
aujourd'hui la liturgie met sou snos yeux Jean le disciples bien-aimé de Jésus. Quand on place devant nos yeux des gens comme lui, ce n»'»est pas pour le simiter, nous ne le pouvons pas. C'est simplement pour nous inspirer. Si à leur époque, dans un contexte précis, ils ont développé un spiritualité à leur mesure, c'est pour aider nous aussi à développer notre propre spiritualité dans notre contexte de vie. C'est en contemplant ces vies de disciples que nous aprenons à développer notre propre approche du Seigneur dans notre milieu de vie.
Notre meilleure école est la vie, les personnes qui nous entourent sont de bons professeurs qui nous apprennent la vie parce que nous sommes toujours une exemple pour les autres et les autres le sont pour nous. Nous sommes parfois un exemple à imiter et d'autres fois un exemple à éviter. Laissons-nous inspirer par ces hommes et ces femmes placés sous nos yeux pour devenir des contemplatifs; contemplatifs de la Paole de Dieu et contemplatifs du monde comme dit le Pape François.