Serge Bouchard est décédé. Beaucoup d'hommages lui furent rendus. Il laisse derrière lui une trainée lumineuse qui continuera d'éclairer la route encore de longues années. Ce sont deshomms tout d'une pièce qui ont une parole puissante qui "pénètre entre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit" comem dit la lettre aux Hébreux, 4, 12. Ce sont des êtres de conviction qui sont souvent isolés mais imprègnent une marque profonde dans le coeur des gens. Comme dit la grand-mère Jean: Ils l'ont en dedans. Jésus Christ était aussi de ces êtres qui l'ont en dedans et il nous invite à faire de même. la vie chrétienne est d'abord en dedans et non dans des pratiques extérieures. La vie chrétienne est quelque chose que nous portons dans l'écrin de notre coeur pour le laisser transparaitre dans des gestes et des paroles qui font du bien.
Aujourd'hui beaucoup de nos frères et soeurs dans la foi ont le dedans brisé, blessé, malade qui s'exprime par des actes de violence très graves. Ils ont mal en dedans et souvent nous voulons corriger ou punir de l'extérieur. Le premier remède dont ils ont besoin est le baume de l'amour même si parfois c'est difficile, c'est le baume de l'écoute pour comprendre et accompagner dans la mesure du possible. "Aimez-vous le suns les autres comme je vous ai aimés." La vie chrétienne avant d'être des actes ou des pratiques est d'abord en dedans, une disposition du coeur, une bonté du regard, l'accueil d'un sourire et non de mépris. Bonne journée.
Luc écrit que Marie était présente a cénacle avec les apôtres lorsque l'Esprit est venu jeté les apôtres dehors. Elle était là en prière avec eux. Marie était à la naissance de Jésus et elle est encore présente à la naissance de l'Église. Luc notre que l'Esprit plane sur les apôtres. L'Esprit était sur Marie pour la naissance de Jésus, il est encore présent à la naissance de l'Église. quand l'Esprit descend sur quelqu'un, il y a toujours une naissance qui se produit. Marie est présente à l'incanation de la parole dans le Fils de Dieu comme à l'incarnation de la Parole dans la naissance de l'Église. Elle était présente à Noël, Elle le sera encore à la Pentecôte, second Noël. Elle devrait inspirer notre action pour la renaissance de l'Église. Une présence aux personnes, à la vie, à l'appel du Seigneur.
Marie aux bras ouverts apprends-nous l'accueil. Marie au pas alerte, appredns-nous le chemin. Marie au couer de feu, apprends-nous l'amour. Marie, la femme, Marie, la mère, marei de l'Évangile, apprends-nous Jésus.
Nous avons médité brièvement quatre visages de Marie donnés pa rles quatre évangélistes. On nous dit que Marie est mère de l'Église. Je trouve personnellement que le culte à Marie ne rend pas jsutice à ces visages de notre Mère, sans doute parce qu'il a été créé par des hommes célibataires dans une société patriarcale. Marie invite l'Église à être une Église à l'écoute des gens, à l'écoute de la vie pour donner une réponse selon leur besoins. Elle invite l'Église à être une Église de la route allant partager sa joie d'être témoin du ressuscité et en même apporter le Christ au monde. elle nous invite comme Église à être tournés vers la vie et l'avenir, à sortir de ssentiers battus pour rejoindre le monde sur sa route comme Jésus l'a fait avec les disciples d'Emmaüs. Elle nous invite comme Église à quitter le tombeau vide du matin de Pâque pour la Galiée où retrouver le ressuscité au coeur de notre monde qui a soif d'amour et de liberté. Marie n'est pas la petite fille priante et soumise les mains jointes et les yeux fermés comme nos statues; ellee st le témoin de la foi dans un monde en recherche de sa foi et sa liberté. elel nous invite avec elle sur la route de l'évangélisation.
Ce matin, je me tourne vers Marie dans l'Évangile de Jean pour méditer ce 4e visage de la Vierge. Jean nous présente Marie au pied de la croix et dit à l'apôtre: voici ta mère. Marie devient mère universelle tout en restant profondément humaine sur le terrain avec les gens. Marie n'est pas une déesse, mais une Mère proche de la vie et prend soin de la vie. Elle est l'image de l'Église-Mère au coeur de la vie. Donc image de l'Église avec le monde et dans le monde, engendrant sans cesse la vie, accueillant et écoutant la vie avec amour, qui accompagne la vie. Une Église qui devrait briser le modèle patriarcal. En Jean Marie est présente là où la vie va apparaitre: A cana pour faire naitre la vie publique de Jésus, à la croix pour accueillir la vie nouvelle de Jésus. Marie est le visage de l'Églsie-Mère qui fait naitre et accompagne pour faire grandir.
En plaçant ces 4 visages de Marie qui sont les 4 visages de notre Église, prenons le temps de méditer le message qu'ils nous adressent pour aujourd'hui tant dans notre vie chrétienne que vie en Église.
Devons-nous continuer une Église du type Zacharie: Église du temple, de la liturgie qui devient muette.
Voulons-nous bâtir une Église du type Marie, Église à l'écoute de la Parole de Dieu et de la vie. Église qui sort des systèmes pour vivre la liberté de la foi et de l'amour; une Église qui s'inspire du modèle de Marie pour prendre la route missionnaire au service du règne de Dieu. N'oublions pas que Marie a vécu en Galilée, c'est là qu'elle a acocmpagné son Fils et qu'elle inspire notre action ecclésiale. Laissons Marie prier en nous et nous indiquer la route de l'évangélisation et de la foi.
Le Pape François nous invite à être des contemplatifs du Christ pour vivre et proclamer son enseignement, et contemplatif du monde pour en connaitre les besoins, les défis en vue de l'évangélisation. En méditant ce texte de François, je revoyais Marie en Mathieu que Marc Girard appelle "la femme l'anneau au doigt." La Marie en Mathieu est celle qui connait bien les lois juives et qui se tient dans l'ombre de Joseph. Contrairement à Marie de Luc, c'est à Joseph qu'est faite l'annonce, c'est l'époux qui est à l'avant-cène. Marie est l'épouse de Dieu, elle est à l'écoute du projet de Dieu sur le monde et épouse de Joseph, donc au coeur du monde. Marie est donc un modèle qui doit inspirer notre discernement ecclésial. C'est ce que le Pape François nous invite à faire: Contemplatif du Seigneur pour en bien connaitre le projet, et contemplatif du monde pour en discerner les besoins, les défis en vue d'y répondre. Comme chrétiens et comme Église nous devons être liés au Christ, marcher avec lui sur le modèle des disciples d'Emmaus, et une Église épouse des projets du monde dans tout ce qu'ils ont de bon ou de moins bon, une Église qui épouse les besoins et les soifs du monde pour apporter l'eau qui rassasie pour toujours. Ici aussi Marie doit inspirer notre vie chrétienne et vie ecclésiale Méditer ces différents visages de Marie dans les Évangiles devient une source d'inspiration nourrissante pour notre vie d'Église.
Marie prend plus de place dans l'Évangile de Luc. Il veut prouver que Jésus est vraiment Dieu, c'est pourquoi il emprunte à la mythologie grecque la naissance des dieux et efface le visage de Joseph qui passe sous le radar. Le visage de Marie en Luc est celui d'une personne libre qui décide et agit seul. Elle décide seule d'accepter le message de l'ange, 1, 26; elle part seule en hâte vers Élisabeth, 2, 39 pendant que Joseph doit se tourner les pouces à la maison; nous retrouvons Marie au Cénacle à la Pentecôte, Act. 1, 14, à la naissance de l,«Église. Le visage de Marie en Luc est le portrait d'une Église au coeur de la vie, près à partir au service des autres et de favoriser la vie. Elle répond au voeu du Pape François qui invite l'Église aux périphéries, une Église en sortie, une Église hôpital de campagne. Une Église "dans les courants d'air." Marie n'est pas l'image d'une Église de doctrine mais de la vie. C'est ainsi qu'elle doit inspirer notre vie en Église. Soyons comme Marie, une "Église dans le vent."
Marc Girard a écrit un beau texte sur Marie dans l'Évangile de Marc. Je m'en inspire ce matin, j'espère que Marc ne m'en voudra pas trop. Qui sont mes frères et mes soeurs, ma mère? Mc 3, 31sss. Marie est une femme active et influente. Elle amène la maisonnée aux torusses de Jésus qui semble avoir perdu la raison. Elle me rappelle les bons curés "d'autrefois" qui voulaient gérés un peu tout le monde. Plus loin Marie prend la place de Joseph: Celui-ci n'est-il pas le fils de Marie " Mc 6, 2 et 3. Alors que mathieu parle du Fils du charpentier et Jean et Luc parlent du Fils de Joseph. C'est le père à l'époque qui donne l'identité de l'enfant. Marie prend une place maitresse femme comme on dirait aujourd'hui. Marc s'adresse à des grecs, c'est sans doute ce qui caractérise le visage qu'il donne de Marie. Ce visage de Marie présente se sbons côtés, mais invite au discernement pour ne pas se laisser piéger dans un monde d epouvoir.
Si nous voulons nous inspirer de la Marie de Marc pour vivre en Église, nous aurons une Église active, en marche, une Église qui a des projets humains au niveau de la vie des chrétiens, une Église du terrain et de la vie simple et engagée. L'attitude de Marie nous invite au discernement face aux événements d'aujourd'ui. Bonne journée.
Marie ne comprenait pas tout ce que le Seigneur lui demandait lors d e l'Annonciation. Ell a dit simplement: Que tout se passe comme tu l'as dit. Elle ne dit pas oui parce que ce projet est trop grand pour elle, elle accepte simplement de permettre à l'Esprit de le réaliser. Quelle bellee exemple de confiance et d'abandon. dans nos vies personnelles, nous ne savons pas toujours où nous allons, il y a des jours sombres et incertains; il en est de même dans notre vie d'Église. Les changements de la société nous demandent des revirements rapides et parfois profonds qui nous dérangent. Et comme Marie nous nous demandons coment cela va-t-il se faire? Mais à nous aussi le Seigneur dit: L'Esprit viendra sur toi et te conduira là où je t'attends. Alors comme Marie sachons dire: Que tout se passe en moi et dans notre communauté Église comme tu le veux. Notre fécondité spirituelle se manifestera d'abord par un plus grand amour avec le Christ et les uns avec les autres.
Dans plusieurs diocèse du québec mijote un porjet de réaménagement des Fabriques paroissiales. Certaines églises ne survivront pas à la pandémie et devront connaitre une nouvelle vocation ou disparaitre. Si tout cela arrive, c'est qu'il n'y a plus d'Église, plus de communauté chrétienne désireuse de conserver ce patrimoine. Alors une question se pose: Laisserons-nous un vide? Allons-nous nous contenter d'aller chercher la messe dans la paroisse voisine en attendant qu'elle ferme à son tour. Que restera-t-il? Le moment n'est-il pas venu de nous arrêter ensemble, d'observer sérieusement ce qui se passe, écouter ce que les chrétiens ont à dire, et discerner ensemble le chemin à prendre? Depuis la Révolution du Québec et le Concile, nous avons gérer la décroissance. Demain nous n'aurons plus rien à gérer, tout sera disparu. Ces réaménagements des paroisses n'est-il pas le moyen de nous libérer d'une structure pesante pour permettre à l'Église de renaitre? L'Église c'est vous et moi, ce sont tous les baptisés. L'Église repose sur le baptême et le sacerdoce de tous les baptisés. Nous sommes là avec nos charismes, les dons de l'Esprit, nous avons tout ce dont nous avons besoin pour bâtir le règne du Seineur. C'est sur nous baptisés que repose l'avenir de la maison de Dieu qui est la communauté chrétienne. Le temps est venu de retrouver la force de notre baptême, de ses charismes et de nous mettre ensemble car le règne de Dieu est en nous. Noua aurions là une belle piste de réflexion ensemble pour prévoir l'avenir.
Hier soir Fred Pellerin nous a sorti de nouveau mot: Déguédiner, c'est à dire: se grouiller, se hâter. Je me suis poser la question: N'est-il pas temps dans nos paroisses que l'on se "déquédinasse?" Qu'est-ce à dire? Je m'amuse à méditer tout haut avec vous. Il me semble que notre Église est amortie. La vie se bouscule tout autour et nous restons prisonnier de la liturgie avec quelques personnes âgées. Ne sommes-nus pas un peu comme les apôtres au matin de Pâque dans la salle à Jérusalem. Nous restons à Jérusalem attendant que les gens sortent. Je me dis que si j'étais sur le terrain, je ne saurais pas quoi faire parce que la vie est tellement changée, les besoins sont tellement différents, les défis sont nombreux et je ne serais pas à la hauteur des besoins des communautés aujourd'hui. J'avais un jour dans un paroisse où j'oeuvrais comme pasteur organiser une visite paroissiale. Nous avions 1600 portes à visiter et 150 volontaires ont pris le chemin pour rencontrer tout ce mode. Un soir à la fin d'une réunion, dans un momnt de prière, j'avais eul'idée de faire un envoie en mission. Ce fut un moment très fort. Pendant une semaine ces personnes ont frappé à toutes les portes remettant un petit feuillet de tous les services communautaires sur le territoire de la paroisse. Un retour d'évaluation fut un moment fort de vie communautaire et les gens décidèrent de recommencer tous le sdeux ans. J'avais fai tmon bout comme tout le monde et dans un coin qu eje n'avaispas encore très visité.
Ces gens sont revenus avec le poul de la communauté. Nous en connaissions mieux les besoins, les joies, les satisfactions comme les déceptions. Ainsi le conseil de pastorale pouvait mieux ajuster ses décisions sur la vie et nus avions créés des liens. Nous voulions éveiller la responsabilité des chrétiens face à la vie communautaire et faire mieux découvrir que nous faisions Église ensemble. Je leur disais souvent: ne venz pas m'aider, venez faire Église les uns avec les autres au niveau de vos charismes propres. Pour moi, ce fut une expéreince xtraordinaire et j'ai senti un accroissement de goût pour la vie communautaire. J'avais pris conscience doucement que le prêtre est le point d'appui pour les chrétiens pour faire Église ensemble et non quelqu'un qui dit quoi faire. Nous ne pourrions pas répéter cette expérience aujourd'hui. Faudrait se "déquidiner" autrement. Bonne journée.
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En relisant le texte des Actes des apôtres de la célébraiton de demain, j'y ai trouvé une piste d'inspiration pour notre temps de pandémie. On nous dit que les chrétiens de Judée avaient peur de Paul qui prêchait dasn leur région. Ils connaissaient Paul comme celui qui persécutait les chrétiens et ceux-ci en avaient peur. Alors les apôtres décidèrent de l'envoyer à Tarse pour éviter les conflits. Ce qui m'intéresse dans cet événement est que le Seigneur se sert de la situation créée par la présence de Paul pour en faire une situation missionnaire. Il tire profit de la situation pour avancer et développer la mission. Au lieu d'être anéanti par la situaiton, il en fait un moment de mission. Act. 9, 26-31.
Nous vivons un temps de confinement qui devient lourd pour plusieurs. De ce temps difficile, le Seigneur fera surgir des aspects positifs pour aménager des formes de prière et de célébration en vue de nourrir la foi et l'engagement des chrétiens. La télé nous en apporte chaque jour des exemples stimulants. Des artistes de différentes formes d'art nous apportent des suggestions intéressantes d'amnagement de façon de vivre et de fêter qui nourrit la vie. C'est dans ces moments difficiles que l'Esprit fait surgir des idées nouvelles en fonction des besoins. L'important pour nous, chrétiens, c ,est de développer des formules qui répondent aux besoins de l'être humain aujourd'hui. Développer des façons de se rassembler, de faire Église ensemble, de prier, de méditer la Parole de Dieu. Il ne s'agit pas simplement de refaire devant une caméra ce que nous faisons avec une assemblée, il nous faut être créatif. Dans nos familles autour du repas familial, créer des moments de ressourcement, de communion qui resteront durables même après la pandémie. Ce serait un temps excellent de développer nos charismes du baptême: prêtre, prophète, pasteur. Prêtre pour vivre des moments de prière, prophète pour nourrir notre vie chrétienne aux valeurs de l'Évangile et pasteur pour créer des liens, faire communauté familiale. Mes amis, soyons créatif.
Ce matin, la liturgie nous présente le visage d'une grande dame, Marie de l'Incarnation, qui a oeuvrée dans la nouvelle colonie dans l'éducation des enfants. Cette femme venue de France, Ursuline et mystique elle est une figure marquante de notre histoire. Ces personnes nous sont présentées en reconnaissance du travail accompli d'une part, mais aussi pour devenir inspiratrice de notre agir chrétien aujourd'hui. Marei de l'Incarnation a mis ses charismes et sa foi au service de l'éducation en réponse à un besoin du temps. elel nous inspire à mettre aujourd'hui encore nos charismes et notre foi au service des besoins des femmes, des hommes et des enfants d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas de répéter ce quelel a fait, mais d'inspirer notre agir chrétien de sa façon de vivre sa foi dans un monde précis. L'histoire de l'oeuvre des Ursulines au Québec parle plus fort que tout ce que nous pourrions dire sur le sujet. Il y a encore aujourd'hui dans notre monde de ces soldats de l'amour et de la foi qui auront besoin d'être reconnus. Une prière d'action de grâce doit monter de notre coeur en reconnaissance de ces présences inestimables qui ont couvert le Québec et dont notre société profite des fruits aujourd'hui. L'oeuvre de Marie de l'Incarnation doit continuer sous des formes différentes mais avec le même charisme et la même foi. Soyons dociles à l'Esprit Saint.
Quand on parle du mois d emai, on pense à Marie. C'est le mois de Marie avons-nous souvent chanté. Nous ourrons nou amuser à méditer sur la place de Marie dans notre vie chrétienne. Aujourd'hui, je m'arrête un petit moment sur le thème de Marie, femme a`l'écoute de la vie. Le visage de Marie doit venir inspirer notre vie chrétienne. Nous devns dépasser la décotion pour permettre à la Vierge d'inspirer notre vie.
À l'Annoncitation, Marie est placé devent un choix, devant une décision importante à vivre. Acceptera-t-elle le message de l'ange de devenir Mère du Messie? elle est devant un choix qui la dépasse. Alors Marie est à l'écoute de son coeur et de sa foi et elle entre dans le projet que l'ange lui propose. Le message de l'Annonciation n'est pas d'abord pour faire connaitre Marie, mais pour dire que le Messie, Fils de Dieu, va venir en notre monde. Marie connait les Écritures et les annonces sur la venue du Messie. Elle prend la décision que sa foi et son amour de la vie lui proposent. Nous sommes souvent placés devant des décision diffiles et qui nous dépassent. Marie nous enseigne l'atittude la meilleure: se fier à sa foi, foi en l'être humain, foi en la vie, foi en la divinité en nous, foi en l'Esprit qui éclaire nos décisions. Marie nous enseigne aussi de bien écouter notre coeur, c'est de là que vient souvent la meilleure lumière. Dans nos décisions importantes, prenons le temps de parler à Marie et de méditer la façon dont elle nous inspire dans notre quotidien. Marie femme d'écoute et de foi, apprends-nous le courage devant l'inconnu.
Depuis Pâque, la liturgie nous fait parcourir le texte des Actes des Apôtres. Les Actes des Apôtres nous présentent les premeirs pas de l'Église et nous révèlent la présence de l'Esprit Saint qui suscite dans les communautés les prophètes, les prêtres, les pasteurs nécessaires a`la vie de la communauté. On dirait aujourd'hui que l'Esprit est en vacances. Les prophètes semblent absents, les prêtres sont rares et les pasteurs semblent muets. Que se passe-t-il? Est-ce l'Esprit qui s'est endormi ou nous qui regardons ailleurs? Si je me colle l'oreille sur la vie du monde, il me semble que l'Esprit suscite encore dans nos communautés des prophètes, des pasteurs, des prêtres selon le coeur de Dieu. Je me pose la question si les exigences que nous avons posées pour reconnaitre ces dons de l'Esprit ne viennent pas causer cette rareté dont nous souffrons en paralysant l'action de l'Esprit. Je lis actuellement: Les cathos n'ont pas dit leur dernier mot. L'auteure fait voir la richesse de l'engagement des chrétiens dans les communautés chrétiennes, leur foi en l'Église communauté, et il me semble que les pasteurs sont encore là au coeur de notre Église, des prophètes sont actifs au coeur de notre Élglise, L'Esprit n'est pas en vacance mais il nous est difficile de le suivre parce qu'Il a quitté les sentiers battus. Comme le Christ, il se présente dans la Galilée de nos vies et ses sentiers ne sont pas toujours les nôtres. Comment retrouver la joie des débuts et reconnaitre l'action de l'Esprit au coeur de nos vies et de la vie de l'Église? Continuons de méditer et de prier.