Je m'étais amusé il y a quelques années à regarder notre rêve pour l'Église que le Concile Vatican 11 avait monter en nous.
Au sortir de l'époque de chrétienté, nous parlions d'une Église peuple de Dieu, de communautés chrétiennes et d'une participation plus entière des chrétiens à la vie de l'Église. Les zones pastorales naissaient avec des conseils et des services en pastorale paroissiale.
Une nouvelle notion fit son apparition, celle des ministères; on parlait beaucoup de nouveaux ministères de la part aussi des chrétiens. Mgr Charbonneau parlait d'une Église toute entière ministérielle.
Puis dans les années 1990 est arrivé la notion des équipes et de la coresponsabilité. Les équipes en coresponsabilité avec les prêtres participaient à la prise en charge des communautés chrétiennes. C.était la vision des miistères du baptême: prêtre, prophète et roi (pasteur).
En l'an 2000, nous parlions de synodalité, une Église une voie d'être refondée.
Aujourd'hui, force m'est de constater que tout cela ne fut que rêve ou imagination. Nos églises sont vides, nous les vendons à d'autres fins et les chrétiens sont dispersés comme des "brebis sans bergers" presqu'impossible à rassembler. Une seule question reste en suspend: Pourquoi? Nous avons sans doute pris le mauvais chemin et n'avons pas réussi à prendre l'aventure avec les béatitudes. Il aurai tété nécessaqire de s'arrêter pour regarder le chemin parcouru avec le livre du prophète Agée, je n'en ai pas eu la possibilité. Alors aujourd'hui je dors sur mes rêves d'hier.. Je me console en plaçant mes rêves près de ceux de Mgr Paul-Émile Charbonneau. je reprends l'un de ses rêves que je partage: "Sortir de la soumission simpliste aux dix commandements pour entreprendre la grande aventure comme adulte responsable dans l'esprit des béatitudes."
L'Évangile nous sugère trois piliers pour le carême. Ce matin, j'en ajoute un quatrième: La Parole de Dieu. Nous avons à nous habituer à lire la Parole de Dieu non seulement dans la Bible, mais celle aussi qui s'inscrit chaque jour dans notre quotidien. Car le Seigneur nous parle régulièrement. Dieu nous parle par les événements et par le sppersonnes autour de nous. Et les moyens de communication nou sapporte cette parole dans notre salon instantanément.
La personne violente vient me dire que cet enfant de Dieu est blessé et frustré. Un autre vient me dire qu'il ne peut plus controler ses émotions ou désirs et qu'il a besoin d'aide, d'autres viennent me partager leur joie de vivre. Quand j'écoute la télé, j'écoute battre le coeur de Dieu. La Parole me vient aussi dans le Bible où le sprophètes et Jésus m'ont résumé le message du Père.
Jésus est venu nous dire qui nous étions. Il est venu révéler l'être humain à lui-même. Comme si Jésus m'avait dit: je suis venu t'enseigner qui tu es pour que tu le deviennes le mieux possible. Il est venu nous ensiegner l'amour, l'accueil, le pardon, la miséricorde; la personne devant moi est un autre moi-même que je dois aimer et respecter. Nous sommes tous égaux et en route vers la perfection avec nos difficultés, nos lenteurs comme nos bons coups.
Lire la parole de notre Dieu et essayer de la pratiquer le mieux possible, c'est apprendre à devenir les enfants de Dieu. Quand Jésus me parle du fils prodigue, c'est de moi et de lui qu'il me parle et il m'invite à être miséricordieux comme lui. C'est d'une façon de vivre ensemble qu'il me parle. Quand il parle du paralytique qu'il fait lever et prendre sa vie en main, c'est moi qu'il invite à être responsable de ma vie. qunad il me parle du jeûne, Il m'invite à prendre soin de ma santé et de l'environnement; quand il me parle de la prière, il m'invite à bien cultiver ma vie spirituelle, dnas l'aumône, il m'invite à prendre soin de ma relation aux autres dans les différentes situations. Ainsi Jésus m'apprend qui je suis et à le bien vivre. Bon carême.
Mercredi prochain, le carême frappera à la porte de notre quotidien. Nous avons connu sans doute un temps de carême négatif où il fallait faire des sacrifices, se priver de déssert, manger moins le midi et manger plus de poisson ...Nous devions faire des sacrifices pour avoir des mérites et faire plaisr au Seigneur et devenir "plus meilleur". Mais ce temps de carême ne serait-il pas un temps positif?
Le carême est ce temps où nous nous préparons à mieux reconnaitre et accueillir l'abondance de vie et de grâce de la résurrection du Christ. Il est un temps pour s'arrêter et mieux découvrir qui nous sommes et orienter notre vie sur cette réalité, afin de parvenir au mieux à la résurrection. Il est un temps "de l'élan du coeur qui nous met en mouvement vers quelque chose de plus beaux. " Il est un temps pour grandir spirituellement et humainement. Il est un temps d'arrêt et de réflexion pour mieux ajuster notre vie sur le projet de Dieu avec nous. Alors je me pose une question: Mon carême cette année sera-t-il un temps pour combler mon besoin de vie spirituelle ou la réponse à des normes et des obligations venant de l'extérieur?
L'Évangile me donne trois moyens principaux pour bien vivre ce temps: le jeûne, la prière, l'aumône.
Le jeûne n'est pas d'abord une privation de nourriture. Il me permet de reprendre possession de ma vie là où je fais des excès. Je mange mes émotions, je fais un excès de travail, de curiosité, de papotage, d'économie et ma vie en est déréglée. Je dois rétablir l'équilibre et si je fais du gaspillage, je pourrais penser au partage avec des malheureux. Le jeûne est ce temps où j'apprends à accueillir l'abondance de la vie dams un esprit de partage. Ouvre mes yeux, Seigneur, aux merveilles de ton amour.
La prière est un temps où j'apprends à développer ma relation avec mon l'hôte intérieur. Saint Paul nous dit que nous sommes le sanctuaire de Dieu, un tabernacle vivant. La prière quotidienne vient donner de la vie à cette relation. La prière est une rencontre coeur à coeur avec mon Seigneur. Ouvre mn coeur, Seigneur, à la tendresse de ton amour.
L'aumône est un geste d'amour et de reconnaissance envers quelqu'un d'autre dans le besoin. Notre carême devient un moment de reconnaitre et de faire honneur aux largesses de Dieu dans ma vie. Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tut garder.
Notre carême sera un temps pour nous mettre en marche vers un meilleur de nous même avec le Christ et les autres autour de nous. Nous continurons notre réflexion la semaine prochaine.
Ce matin, Jésus est dans le champ au bon sens du mot. Il enseigne à une grande foule, les épiceries sont loin et ces gens sont affamés. Que va faire ce pauvre Jésus les mains vides. les apôtres, comme nous le serions, sont découragés et souhaitent seulement retourner ces gens à la maison. Alors Jésus dira: J'ai compassion de cette foule, ailleurs on traduit: J'ai pitié de cette foule. Avoir pitié dans la bible signifie "prendre en charge," s'occuper de. Alors Jésus s'occupe de nourrir cette foule. Il a enseigné, donc il a nourri leur coeur et leur intelligence maintenant, il va nourrir leur corps. La nourritue nécessaire, Jésus la prend dans les mains des apôtres.Ils ont tout ce qu'il leur faut. Qu'est-ce que Jésus vient me dire aujourd'hui?
Jésus fait la même chose avec nous très souvent. Devant vos problèmes, vos difficultés, vos inquiétudes, je suis là avec vous et vous avez entre les mains ce sont vous avez besoin pour solutonner votre problème. Je vous ai tout donné. Je suis présent avec vous pour vous le faire découvrir. Devant la montée de violence au Québec et dans le monde, Jésus nous dit«; Je vous ai enseigné comment vivre ensemble, comment régler vos différends, comment accpeter les différenxces entre vous. Je vous ai donné l'Eucharistie comme un ciment pour unir vos relations. L'Eucharistie est le sacrement de l'Alliance Nouvelle, <alliance d'amour pour unir les uns les autrres dans l'amour. Jésus vient nous nourrir de sa présence d'amour pour que nou spuissions nous aimer les uns les autres même quand c'est difficile. Alors mettonsd nos pains et nos poissons au service de l'amour et des relations qui unissent au lieu de diviser.
Jésus est présenté au temple et reconnu par un bon vieillard, Siméon. Ce bon vieux est un sage et un saint à qui l'Esprit a révélé qu'il ne verrait pas la mort sans avoir salué le Christ. Aujourd'hui dans l'Évangile, cela se réalise. Mais qu'est-ce que cela veut dire pour moi.
Je crois que Siméon vient me dire: Moi, J'ai reconnu le Sauveur dans cet enfant. Toi? comment rconnais-tu le Christ dans ta vie au coeur de ton quotidien? Reconnais-tu le Christ dans la personne qui ne pense pas comme toi et conteste? Le reconnais-tu dans la personne blessée dans son intlligence ou son coeur? etc. Le Christ se présente à nous au coeur de la vie et de bien des façons. Il arrive à l'improviste sans prendre rendez-vous. Pouvons-nous reprendre le cantique de Siméon et le chanter en vérité. Maintenant je peux vivre en paix, j'ai reconnu le Christ au coeur de ma vie et dans mon voisin. J'ai reconnu celui qui est venu me libérer de mes préjugés, de mes routines, mes idées préconçues et me faire dé.couvrir la liberté des enfants de Dieu. Alléluia.
Jésus est présenté au temple et reconnu par un bon vieillard, Siméon. Ce bon vieux est un sage et un saint à qui l'Esprit a révélé qu'il ne verrait pas la mort sans avoir salué le Christ. Aujourd'hui dans l'Évangile, cela se réalise. Mais qu'est-ce que cela veut dire pour moi.
Je crois que Siméon vient me dire: Moi, J'ai reconnu le Sauveur dans cet enfant. Toi? comment rconnais-tu le Christ dans ta vie au coeur de ton quotidien? Reconnais-tu le Christ dans la personne qui ne pense pas comme toi et conteste? Le reconnais-tu dans la personne blessée dans son intlligence ou son coeur? etc. Le Christ se présente à nous au coeur de la vie et de bien des façons. Il arrive à l'improviste sans prendre rendez-vous. Pouvons-nous reprendre le cantique de Siméon et le chanter en vérité. Maintenant je peux vivre en paix, j'ai reconnu le Christ au coeur de ma vie et dans mon voisin. J'ai reconnu celui qui est venu me libérer de mes préjugés, de mes routines, mes idées préconçues et me faire dé.couvrir la liberté des enfants de Dieu. Alléluia.
Vous même comme des pierres vivantes entrez dans la construction de la maison édifiée par l'Esprit pour construire une sainte communauté sacerdotale. comme chrétiennes et chrétiens nous sommes un peuple sacerdotale pour constituer la maison voulue par l'Esprit Saint. Nous participons au sacerdoce du Christ de par notre baptême et nous sommes prêtres pour prier et animer la prière; nous sommes prophètes pour annoncer la Parole; nos sommes pasteurs pour rassembler. La communauté chrétienne fournit ses animateurs et ses pasteurs. D'ailleurs aujourd'hui dans le peuple surgit de nombreux ouvriers ;a la moisson du Seigneur qui, sans le nommer, remplissent la mission du Christ au coeur de la vie.
La structure ecclésiale met l'accent sur les ministres ordonnés mais l'Esprit Saint fait naitre au coeur de nos communautés les serviteurs et les servantes dont elles ont besoin pour les services à la vie. N'oublions jamais qu enous sommes un peuple sacerdotal.
Nous vivons la semaine consacrée à la prière pour l'unité des chrétiens. Demandons-nous d'abord pouruoi nous sommes divisés? Nous sommes chrétiens, nous croyons tous en Jésus Christ, qu'est-ce qui nous divise? Nos raisons de croire, nos approches religieuses, nos vérités ne sont pas tous les mêmes et chaque groupe approche la divinité avec ses différences, ainsi ce qui devient façon de croire pour les uns devient hérésie pour d'autres.
Il ne s'agit pas de devenir catholique ou autre religion, mais de mieux comprendre et vivre ensemble ce que signifie être chrétien. Nous sommes tous chrétiens, alors prions pour que arrête de se diviser sur es choses extérieures qui ne sont pas essentielles. Il n'y a pas d'unité possible sans l'accueil des différences. Si nous regardons un troupeau de zèbres, ils sont tous pareils. Si nou sregardons une assemblée d'êtres humaains, il y a de nombreuses différences. Il y a des gens de couleurs différentes, des gros et des petits, des grands et des courts, etc... ces différences s'expriment aussi dans les comportements et les façons de vivre. Il s'agit de faire l'unité dans les différences. Faire l'unité, c'est regarder ensemble dans la même direction, le même but. Les chemins pour y arriver sont différents.
Prier pour l'unité des chrétiens, c'est prier pour avoir cette capacité de s'accueillir et s'accepter dans nos différences. Nous sommes habituer, nous catholiques, à l'uniformité. Et l'uniformité conduit a la lassitude et l'indifférencce. Une personne meurt, nous faisons une messe; un mariage, nous faisons une messe; un anniversaire, nous faisons une messe. C'est toujours la messe routine, c'est l'uniformité. Le déroulement de la messe est immuable. C'est cela à l'intérieur d'ne religion et à l'extérieur dans les relations avec les autres. Alors prions pour sortir de notre enlisement en vue accueillir l'autre avec ses richesses et ses difficultés.
Étrange que le Seigneur nous dise: Si vous suivez mes commandements, vous porterez beaucoup de fruits. Il ne dit pas vous produirez beaucoup de fruits, mais vous porterez ... Si nous sommes bien alignés sur la volonté de Dieu avec nous, il nous fera porter du fruit. Les fruits ne viennent pas de nous seulement. Ils ne viennent pas sans nous. Ces fruits dépassent notre seule capacité de produire des actes d'Évangile. Cependant je crois qu'il faut éviter de tout remettre en les mains du Seigneur et d'attendre les fruits. Le Seigneur a besoin de nous, c'est à travers nous qu'il agit en faveur de son peuple. C'est pourquoi il insiste: Si vous gardes mes commandements vous demeurerez dans mon amour, vous porterez des fruits et des fruits qui demeurent. Jn 15, 10-17. Nous sommes parties prenantes du projet de Dieu sur le monde et il attend patiemment notre collaboration. Notre agir suit la qualité de notre être et ne vient pas d'un ordre extérieur.
Sommes-nous assez conscients de cette mission de Dieu avec nous? C'est extraordinaire qu'un Dieu se fie à nous pour réaliser ce porjet avec lui. Notre vie doit un temps d'Action de grâce et d'émerveillement. C'est ce que je nous souhaite aujourd'hui. Bonne journée.
2022 est à la veille de s'éteindre pour faire place à 2023. Ce matin, je me permets de rêver comme je le fais souvent. Que sera ce 2023? Il sera ce que nous le ferons.
Mon premier rêve ce matin est que cette nouvelle année nous permette à chacun et chacune de nous de découvrir et devenir mieux encore ce que nos sommes intérieurement. Que nous apprenions à être avant de faire. Que nous apprenions à l'école de Jésus à nous évaluer sur notre qualité d'être et pas seulement sur les réussites. Les réussites seront la conséquences de notre qualité d'être.
Comme chrétien je rêve que nous apprenions à faire notre place dans une société laïque. Il ne s'agit pas de changer la société, de critiquer parce que les gens ne viennent plus `à la messe, il s'agit de prendre conscience que nous vivons dans une société laïque et que comme chrétien j'ai à faire ma place et vivre ma vie de foi, vie chrétienne, vie de prière et de témoignage à l'intérieur de cette socété. Trop souvent dans l'évangélisation nous voulons ramener les gens à l'église. Il s'agit plutôt de faire Église ensemble dans une société laïque.
À vous toutes et tous en ce 31 décembre 2022, je souhaite que vous continuiez de rêver pour que notre monde découvre la bonté et l'amour d'un Dieu qui l'habite et vit avec nous. Ouvrons grand les bras pour accueillir 2023. Bonne Année.
dans quelques heures, 2022 sera du passé et 2023 sera entrée dans notre histoire.
Plus...
Je viens d'écouter une vidéo sur l'avenir de l'Église. La fin de l'année avec ses bilans invite à jeter un regard sur l'avenir réservé à l'Église et à nos églises.
La situation financière comme la pratique se détériorent chaque anne dans beaucoup de pays. Il faut se dire que l.Église cherche à trouver sa place ou raison d'ètre dans un monde sécularisé. La place d'hier n.est plus possible et il faut revenir davantage à la mission du Chrst, moins à la structure et à un e présence de pouvoir. Notrr problème en Église est que les changements sont top lents pour ceux dans la société. Jésus est né et a grandi en dehors du circuit ordinaire religeux de son temps. Et il y eut des problèmes. C'est ce que nous vivons aujourd,hui encore.
Nous sommes appelés à la crèche de Bethléem et à méditer. Il y a là un message très précieux pour aujourd'hui. J'y reviendrai, je me remets doucement d'une bonne grippe et je me ferai un plaisir de piquer une jassette avec vous.
À vous toutes et tous qui me lisez fidèlement je veux vous faire une petite salutation spéciale à l'occasion de Noël
En ce temps difficile de maladie et de guerre, j'aimerais sortir un peu du folkclore de Noël pour vous souhaiter à tous et toutes à l'image de celui de Marie et Joseph.
Un Noël simple, mais heureux. Un Noël où on se rencontre au niveau du coeur pour se dire l'amour dont il est plein.
Un Noël où l'étoile des bergers éclaire notre route vers les autres. Une étoile qui sème la paix, l'accueil et l ajoie de vivre.
Et que la bénédiction du Seigneur descende en vous pour nourrir votre vie durant toute votre vie.
La première chose imortante dans nos vies ne sont pas nos oeuvres, mais l'amour. Dieu ne regarde pas d'.abord nos oeuvres que s'il y a l'amour. (Catherine Aubin) C'est pourquoi il est important de se bien connaitre avec tous les trésors déposés en nous. C'est pourquoi mon premeir souhait de Noël sera qu'ensemble nous découvrions le mieux possible ce que nous sommes intérieurement comme un être spirituel rempli de l'Esprit divin en voyage sur la terre pour une randonnée de croissance spirituelle et humaine. Nous sommes des êtres en croissance, en découverte de notre être profond. En découverte de cet amour déposé en nous que nous ne pouvons nous donner ni maitriser. Nous avons trop longtemps mis l'accent sur l'agir et l'état de pécheur qui est négatif. Nous sommes des êtres en croissance et l'amour du Seigneur en nous et améliorer par la prière et l'Eucharistie nous permet de grandir spirituellement. Bon dimanche.
On dirait que notre Église s'en va à la dérive. Les églises ferment et passent à une autre vocation, les chrétiens en sont plus au rendez-vous, le monde semble vivre sans Dieu. Et combien de plaintes n'entendons-nous pas aujourd'hui. Il est vrai que si nous comparons avec hier, la situation n'est pas emballante. Mais en sirotant mon café ce matin, je me permettais de méditer sur hier.
Hier, plusieurs fabriques devaient organiser des bingos pour payer leurs factures et on se disant: Ces paroisses sont sous la respiration artificielle. Quand une paroisse doit avoir recours au jeu à l'argent pour payer ses factures, elle est déjà à l'agonie. Je suis conscient aujourd'hui que nous avions un signe qu'il fallait être plus vigilant et retourner à l'essentiel. La situation que nous vivons aujourd'hui ne date pas de ce matin et nous ne l'avons pas bien réalisé en temps voulu. Aujourd'hui, il sera plus difficile de reprendre la route autrement
Il nous faut retourner à 'essentiel qui est la Parole de Dieu et la communauté. Nous avons érigé un système religieux qui ne correspond plus aux besoins des chrétiens d'aujourd'hui. Nous avons besoin de discerner avec les gens dans la prière pour trouver la route carossable pour aujourd'hui. L'Évangile nous donne des indications profitables qu'il nous faut découvrir. Jésus n'a jamais voulu d'un système religieux ou d'une Église organisation; il a voulu un courant spirituel au coeur de la vie. Une façon de vivre comme des enfants de Dieu, comme des disicples du Christ.
À Joseph, l'ange dira: Ce qui va naitre vient de l'Esprit. Alors au lieu de nous lamenter sur ce que nous perdons, regardons ce qui nait, beaucoup de choses viennent de l'Esprit. Chaque jour autour de nous dans nos paroisses, l'Église nait sur le terran à travers les personnes qui se donnent au service des malades, des pauvres, des gens dans le besoin, les oeuvres de charité d'hier, dirigée par les communautés religieuses, continuent de servir autrement animées par des chrétiens et des chrétiennes. De nouvelles oeuvres naissent sous l'égide de femmes et d'hommes envoyés par l'Esprit du seigneur pour améliorer la qualité de vie autour d'eux.
Hier dans les pensionnats autochtones, nous avons détruits des temples de Jésus Christ; aujourd'hui ce sont les temples de pierres, bâtit de mains d'hommes, qui tombent. Est-ce plus triste? Le temps de l'Avent sera pour nous un temps merveileux pour méditer, découvrir et accueillir ces nouvelles avenues de vie chrétienne que l'Esprit est en train de faire naitre au ceour de notre monde. Soyons attentifs à la vie qui nait.