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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : août 2020
mardi, 18 août 2020 14:24

Une prière pour aujourd'hui.

Seigneur, fais-moi ralentir, apaise les battements de mon coeur en tranquillisant mon esprit. Calme ma vie de citoyen pressé avec ton indéfectible présence.

Apprends-moi à prendre de petites vacances d'un moment pour causer avec un voisin, pour flatter un chien, pour lire quelques pages d'un bon livre de chevet.

Fais-moi ralentir, Seigneur, aide-moi à faire pousser mes racines en profondeur dans le sol de mes convictions pour m'ouvrir aux choses qui ne meurent pas comme les étoiles dans ton ciel.

Apprends-moi à me reposer en Toi, à mieux m'habiter avec ta grâce, ta paix et tes bienfaits. Et pouvoir contempler ta présence dans les replis du quotidien.

Une belle prière pour le temps de concfinement qui nous force au ralenti et nous permet de mieux goûter les minutes qui passent.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 18 août 2020 13:06

Qui est Jésus? Mth 16, 13-20.

Jésus me pose la question: Qui suis-je pour vous? qui est Jésus pour moi, pour nous? Nous posons souvent la question à des personnes: Qui es-tu? Qui sont tes parents? Afin de bien situer la personne. C'est la question que bien des gens me posent aujourd'hui: Montre-moi le Seigneur? À la question de Moïse: Quel est ton nom? Dieu répondit: Regardez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Dieu ne se définit pas avec des mots, par des théories, mais par un agir. On ne parle pas de Dieu, nous disons Dieu par notre agir. Ainsi quand Jésus me demande qui suis-je pour toi? Je ne peut faire autre chose que de regarder autour de moi pour découvrir cette présence en moi et dans le monde. Je ne peux pas le trouver dans des livres ou de beaux discours. C'est facile de dire: Tu es le Fils de Dieu. Tu nous a sauvés de la mort du péché.  Ce sont des mots, mais dans mon quotidien c'est autre chose.

Pour moi, Jésus, il est ma force dans les épreuves, ma lumière dans mes ténèbres, mon réconfort dans les moments de doutes, la vie qui m'anime au quotidien, le souffle qui me fait vivre. Pour moi, Jé.sus Christ, est la force de la maman qui pendant plusieurs années prend soin d'un enfant hadicapé et malade; il est la le courage des personnes qui pendant la pandémie ont risqué leur santé pour donner des soins aux malades ou assurer des servics essentiels; tu es l'amour des parents capable de pardonner la rage de ceux qui enlèvent la vie de jeunes enfants, tu es le compagnon de route et le réconfort des personnes victimes de violence, d'intimidation, d'injustice; tu es aussi la raison de vivre de toutes ces personnes qui ont risqué leur vie avec toi et pour toi afin que tu sois connu et aimé; tu es tout cela et bien plus encore parce que tu es Dieu. C'est ainsi, Jésus Christ,  que nous te découvrons dans le coeur et la vie de toutes ces personnes dont tu es la force et la raison de s'engager au service de l'amour. Nous te découvrons souvent dans le cour et la vie de personnes qui sans le savoir, mais à travers leur vécu, te disent au monde entier.

Jésus, tu es la présence chaude de l'amour et de la tendresse d'un Père. Cette présence divine et aimante qui nous rend capable d'aimer, de pardonner, d'écouter et de faire grandir la vie. Jésus est aussi quelqu'un qui nous a dit un jour: Viens j'ai une mission à vivre avec toi. Et pour moi depuis le jour où j'ai répondu à cette invitation, il a été un compagnon de route, une lumière qui m'ouvrait  le chemin, la joie des rencontres;  au cours des années j'ai fait l'expérience de cette présence intime au coeur de ma vie, Jésus n'est pas un être lointain qu'il faut chercher, mais une présence en nous qu'il nous faut découvrir et écoutrer. Jésus est comme un enfant qui joue à cache cache, il joue à se faire découvrir.

Jésus est celui qui vient me dire aujourd'hui: Tout ce que tu auras guérit sur la terre sera guérit pour l'éternité. Mth 16, 19-20.  Jésus est venu apporter au monde un ministère de guérison et de liberté. Le temps de confinement nous a permis de mieux découvrir enconre et de faire l'expérience de cette présence intime du ressuscité en chaque être humain. Ce temps de solitude, de retrait de la vie active fut un temps extraordinaire pour découvrir la présence amoureuse du Christ en nous et de découvrir des formes de prières et de communion intime avec LUI. Jésus nous dit aujourd'hui: Si vous voulez savoir qui je suis, regardez-moi agir avec vous dans ce temps de confinement, écoutez la colère que j'ai fait surgir dans le coeur des personnes qui soignaient les malades dans des conditions inhumaines, l'indignation dans le coeur des personnes souvent impuissantes devant la martyre des enfants volés, tués. Regardez autour de vous et vous verrez les actes de ma présence. Et Jésus nous  invite sur cette route avec LUI. Jésus se dit, se fait connaitre à travers nous. Tout cela parce qu'il est Dieu.

Notre Eucharistie nous plonge au coeur de ce mystère. Jésus est resté au milieu de nous pour nous accompagner et être notre force dans cette mission donnée un soir à Jérusalem. Notre communion eucharistique est  communion au Christ vivant au coeur de notre monde, c'est communier à toutes ces personnes qui se donnent au service essentiels dans nos communautés, c'est communier à toutes ces mamans qui ont perdu un enfant, à toutes ces personnes âgées mortes dans l'isolement et souvent des dans condition inhumaines. Nous ne pouvons pas communier vraiment au Christ si nous ne communions pas à ces souffrances humaines parce qu'Il est là au coeur de ce monde souffrant.  "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'està moi que vous le faites.   

 

Publié dans Homélies
lundi, 17 août 2020 14:11

Une Église qui s'appauvrit.

Depuis le Concile Vatican 11, nous parlons souvent d'une Église qui s'appauvrit; une Église pauvre au plan des ressources financières et nous en subissons les conséquences aujourd'hui avec la fermeture des églises et les factures impayées; une Église qui s'appauvrit au plan humain avec la presque disparition des vocations religieuses et sacerdotales et l'obligation de recourrir à des personnes venues d'ailleurs pour répondre aux besoins.   C'est une forme de pauvreté que nous touchons du doigt.  Une Église qui s'appauvrit doit être une Église qui se tourne vers l'essentiel.

Il me semble que la plus grande pauvreté de notre Église est l'absence du règne de Dieu dans les coeurs. Il me semble que la plus grande pauvreté d'un peuple n'est pas d'abord l'épaisseur du porte-monnaie mais la disparition de la dignité de l'être humain. Le message de l'Évangile est cette attitude de Jésus dans la défense de la dignité l'être humain. Il a voulu donner au lépreux sa place dans la société, lui redonner sa dignité d'enfant de Dieu; il a voulu redonner à la femme en perte de sang sa dignité de femme; et combien d'exemple l'Évangile nous met sous les yeux tout au long de la vie de Jésus.  Jésus est venu guérir l'être humain du mal le plus pernicieux, celui du pouvoir, de l'exclusion qui abaisse l'être humain à l'état de machine de production et d'obéissance. 

Il me semble que c'est là la plus grande pauvreté de la société au plan mondial et de notre Église au plan universel. La mission que Jésus nous a donné, il me semble, est de redonner à l'être humain toute sa dignité. Plus nous sommes proche de l'être humain, plus nous nous rapprochons de Dieu et de sa mission.  Si nous regardons la situation vécue par les personnes âgées dans les maisons de santé, L'essouflement du personnle à cause d'un système inadéquat et mal structuré; si nous regardons le sort des enfants martyrisés et sans défense partout dans notre monde; si nous regardons le sort des travailleurs qui sont devenus des machines à produire et que l'on met de côté comme de vieilles savates quand le besoin n'est plus là, nous sommes loin du règne de Dieu dans les coeurs, nous sommes loin de la mission donnée par le Christ au soir de la Cène. 

Il me semble que la mission du Christ est de travailler à la dignité de l'être humain; l'être humain digne, capable défendre ses valeurs, qui est respecté dans ce qu'il est peut transformer le monde. La communauté humaine est le corps du Christ, l'être humain est le corps vivant du Christ ressuscité, cette valeur fondamentale, il nous incombe de la défendre et de la réalisée. Je crois aussi que nous sommes invités comme Église, comme chrétiens et chrétiennes à discerner notre propre agir ecclésial.  Ne sommes-nous pas invités d'abord à regarder notre propre façon de voir les laïcs et surtout le place des femmes dans l'Église? Ne sommes-nous pas invités à sortir du cadre purement liturgique et sacramentel pour retoruver la mission sur le terrain à côté des vrais pauvres? Quand Luc parle des pauvres, il parle des captifs, des aveugles, des opprimés. Comme prêtres, comme baptisés, nous sommes envoyés dans le monde pour un minstère prophétique de guérison et de liberté. Aujourd'hui nous nous chicanons pour ouvrir notre église pour avoir "notre messe." Je vous offre cette petite  piste de réflexion que l'Esprit m'inspire aujourd'hui. Bonen journée.

 

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 16 août 2020 14:22

Aimer comme Jésus

Aimer à la manière de Jésus n'est pas se lancer dans de grandes envolées sur l'amoour, c'est simplement poser de petits gestes à l'égard des autres  que l'on rencontre chaque jour. Jésus n'a pas fait de longs discours, il a agit.

Aimer a`la manière de Jésus, c'est savoir accueillir l'autre dans son vécu pour l'accompagner afin d.'aller sur l'autre rive. Accueillir n'est pas se mettre en avant, mais aider l'autre à avancer.

Aimer à la manière de Jésus, c'est accepter l'autre dans ses différences et ses difficultés d'avancer.

aimer à la manière de Jésus, c'est s'inspirer de l'attitude de Jésus envers la Samaritaine, la Cananéenne, envers Zaché, ... Il ne s'agit pas d'aimer seulement les personnes qui nous aiment.

Aimer à la manière de Jésus, c'est aller jusqu'au bout de l'amour, jusqu'au don de sa vie.

"Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés. Jn 13, 34.

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 15 août 2020 15:54

Notre-Dame du sacerdoce.

Notre-Dame du sacerdoce, Toi, Mère du Grand Prêtre, Prie pour le peuple chrétien et ses pasteurs.

Tu as accueilli à Bethléem le Grand Prêtre de l'Alliance, il est venu dans la pauvreté et la joie, Ô Marie, souffle sur le peuple chrétien et ses pasteurs UN GRAND VENT DE L'INCARNATION.

Tu as parlé à Cana au grand Prêtre de l'Alliance intercédant pour les pauvres de la noce. Ô Marie, souffle sur le peuple chrétien et ses pasteurs UN VENT DE CÉLÉBRATION.

Tu as écouté sur les chemins le grand Prêtre de l'Alliance proclamant a ses frères le coeur du Père. Ô Marie, souffle sur  le peuple chrétien et ses pasteurs UN GRAND FEU DE LA PAROLE.

Tu étais debout à la croix avec le grand Prêtre de l'Alliance, dans l'offrande tu es là à chaque messe. Ô Marie, souffle sur le peuple chrétien et ses pasteurds UN GRAND VENT D'ADORATION.

 

Publié dans Spiritualité
samedi, 15 août 2020 14:30

Marie et la vie.

Aujourd'hui, 15 août, fête de Marie et des acadiens. Quoi méditer sur Marie, tout a été dit, il me semble. Cependant m'est avis que notre spiritualité éloigne Marie de sa rôle comme inspiratrice de notre témoignage de vie chrétienne et ecclésiale. Marie est d'abord une Mère et une mère prend soin de la vie. Non seulement elle donne la vie, mais elle prend soin de la vie pour la faire grandir et la conduire à son épanouissement. C'est un message important que me livre Marie aujourd'hui dans une société où l'être humain et plus une machine à produire qu'un donneur de vie. Prendre soin de la vie ,'est pas seulement prendre soin de l'être humain, mais de tout ce qui vit et donne la vie, la nature, les animaux, ....

Pour remplir sa mission, Marie a été à l'écpute de ses valeurs intérieures, de sa foi en Dieu. de son amour de la parole de Dieu.  Hier soir j'entendais à la télé une dame qui parlait de sa passion qui la faisait vivre.  J'ai pensé à Marie. La passion de Marie fut son amour, amour du Seigneur, amour des autres, amour de la vie, cet amour de la vie l'aconduit jusqu'au pied de la croix pour cueillir la vie nouvelle du Christ et à la Pentecôte pour acueillir la vie de l'Église naissante. Dans notre monde en transformation, le visage de Marie au coeur de la vie est inspirant pour notre vie en Église. Au pied de la croix, elle nous invite à regarder non la vie qui meurt, mais celle qui nait, la vie nouvelle qui apparait au coeur de notre monde. 

Marie dans sa visite à Élisabeth nous redit notre mission de baptisé. Vous possédez Jésus en vous, il attend votre marche vers l'autre qui ne le connait pas encore; comme il avai tbesoin de Marie pour visiter Jean, il a besoin de nous pour visiter ses frères et soeurs  qui l'attendent sans le savoir. Marie nous indique notre mission dans notre monde: celle de faire découvrir la présence du ressuscité dnas la vie des hommes et des femmes d'ici. Marie nous invite à laisser passer le Christ à travers notre agir. Nous sommes invités à redécouvrir la place de Marie dans notre spiritualité. Marie inspire à la fois notre relation à Dieu et notre agir chrétien. Relation au Seigneur qui est celle de disciple comme à Cana, et celle de missionnaire comme dans sa visite à Élisabeth. Prier Marie n'est pas seulement dire son chapelet, c'est d'abord se laisser imprégner de son témoignage de vie pour inspirer notre propre témoin=gnage aujourd'hui. Je trouve que la plupart des représentations  de Marie les mains jointes et les yeux fermés déforment la vraie pl;ace de M'arie au coeur de notre vie chrétienne et ecclésiale. Marie est femme de la vie, femme de la route, femme de la mission sur le terrain. 

Marie, apprends-nous ton amour de la vie, de la mission au coeur de notre monde; Marie femme de la route, apprendss-nous a sortir de noa ormières pour aller vers l'autre qui nous attend.  

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 14 août 2020 13:09

Aimer son public.

Le comédien Michel Dumont est décédé et on dit de lui qu'il aimait et respectait son public, il faisait une famille avec lui. Je me suis rappelé, un jour je visitais un prêtre gaspésien missionnaire au Honduras, il avait trente-sept communautés à s'occuper. Un dimanche nous sommes partis visiter quelques communautés qu'il ne voyait que quelque fois par année. À l'arrivée dans le village, tout le village se regroupait autour de la voiture et criait Padre, Padre. J'avais l'impression d'un père de famille qui arrivait à la maison. Le pasteur faisait corps avec sa famille. Pour moi, c'était l'image du pasteur: aimer son monde et le respecter.

Michel Dumont ajoutait aussi: Le comédien ne doit pas décevoir son public. Ça m'a posé une question: comme pasteur est-ce que je déçois mon public, est-ce que je déçois les chrétiens qui viennent chercher une parole qui fait grandir? Est-ce que je m'adresse à des personnes qui ont des attentes, des besoins spirituels, ou si je donne des doctrines apprises? Je fais un lien entre ces personnens du théâtre et le cri des chrétiens et des jeunes et je me dis que comme homme d'Église nous ne mettons pas assez de souci à écouter et répondre à ce cri autour de nous. Je me laisse questionner beaucoup aujourd'hui surtout devant nos églises qui se vident de plus en plus. 

L'Église est une école où on âpprend la communion, l'amour, le respect de l'autre. l'accueil dans les différences. L'Église est un mouvement de fraternité, de chaleur humaine, d'entraide et d'écoute. L'Église est un oasis de paix, de compréhension et de joie. L'Église que nous sommes est le sacrement de la présence du Christ ressuscité et vivant dans les coeurs. L'Église est une famille autour de son pasteur en communion avec le Christ. L'Église que j'ai appris à aimer  est celle du terrain, du quotidien qui lutte contre la pauvreté, contre le racisme, l'injustice, une Église qui n'a pas peur de se salir les mains pour nettoyer la maison humaine. C'est ma prière et ma méditation ce matin.  

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 13 août 2020 13:51

Le compost.

Un aumônier de prison raconte cette histoire. Lors d'une visite, un prisonnier lui dit: "Ma vie, c'est de la merde!" L'aumônier lui dit: "Les cultivateurs font pousser de bons légumes et fruits avec de la merde. Le jeune découvrit ses valerus, se prit en main et fit lever de bons légumes dans sa vie. C'est l'histoire du compost qui développe un engrais très bon avec des déchets. Cela nous rappelle l'Évangile où Jésus fait naitre de bonnes actions à partir de l'expérience de nos échecs. Si nous apprenions à voir nos échecs ou difficultés comme des actes de croissance nous changerions facilement notre façon de voir. Jésus dans l'Évangile voit toujours ce qui est bon à fraire grandir au lieu de taper sur ce qui est moins bon. Nous ne sommes pas d'abord des pécheurs à punir mais des êtres en croissance à accompagner.

Le ccompost est le résultat fermenté de nos déchets et devient le meilleur engrais pour la culture. Il est naturel. Nous apprenons à nous servir de ces déchets pour produire de bons légumes ou fruits. Pourquoi n'en serait-il pas ainsi dans notre vie. Nos difficultés, nos erreurs, nos péchés sont matière à croissance au lieu de nous déprimer.  Aujourd'hui bien des gens me disent douter, ne plus croire à Dieu, ou ne plus savoir ce qui est vrai ou faux. J'accueille ces questionnements comme une piste de lancement vers un meilleur. Les quesitonnements nous permettent d'approfondir notre foi et d'améliorer notre vie chrétienne. Il ne faut jamais rejeter ces questionnements, c'est un bon compost. Pour rester fidèle à notre foi et à notre Église, il nous a fallu composter bien des choses apprises, bien des déchets, bien des peurs et des blessures pour garder vivante l'aventure de notre vie de témoin de Jésus Christ. La nature est une école de vie et de vie de foi extraordinaire que nous n'exploitons pas assez. Amis chrétiens et chrétiennes faisons du compost avec nos péchés et nos difficultés, ils peuvent devenir un engrais fertile pour nos vies de chrétien. Si nous avions développer cette dimension importante de notre vie, ily aurait peut être moins de pécheurs et de rpisonniers. Bonne journée.    

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 12 août 2020 14:42

Un regard.

Nos vivons dans une société où l'être humain est davantage un objet qu'un sujet. Tout est vu en fonction du rendement, de l'efficacité. L'être humain est jugé en fonction de son rendement. L'école prépare des personnes capables d'être efficace et rentable pour la société.  L'homme est bien vu s'il est rentable. Je fais le rêve d'une société basée sur la personne où le critère est la qualité de la vie et des rencontres. Les biens matériels sont au service de la vie et non un but. Tout est prévu en fonction des rencontres entre les personnes, la qualité de la vie et les biens deviennent au service de la vie. C'est un rêve surement irréalisable.

Le temps de pandémie a appauvri nos églises par manque de revenus; des églises n'ouvriront sans doute pa dans l'après pandémie. L'important est la quealité de nos communautés chrétiennes qui assurent la qualité des rencontres. Cependant, nous disons souvent: avec leur voiture, ils peuvent venir à la messe dans la paroisse voisine, ils viennent chercher leur épicerie, donc ... ou encore, il n'y a que quelques personnes à l'église, fermons et ils viendront chez nous. Si nous nou sécoutonsparler, ne sommes-nous pas un peu comme la société au niveau de l'efficacité et non des personnes, au niveau des services et non de la vie. Les églises sont devenues des lieux de services religieux et non de rencontres et de vie. Nous sommes tombés dans le piège de la société. Hier les curés me disaient chea nous la foi est bonne car j'ai de bonnes quêtes le dimanche.  Nous pouvons l'entendre comme une boutade, mais elle révèle une mentalité, une façon de voir l'Église.  Le manque d'argent va nous aider à retrouver la communauté, à mettre l'accent sur la communion et les rencontres et moins sur les pratiques. Nous avons là un chemin où l'Esprit du Seigneur nous envoie et qu'il ne faudrait pas manquer. Il ne s'agit pas d'assister à la fin d'une façon de faire, mais de faire naitre une nouvelle façon de vivre en Église. Continuons de réfléchir.

 

Publié dans Textes de réflexion

J'ai grandi dans un temps où nous utilisions le poêle à bois. Souvent quand les tisons étaient petits et presque morts, il nous fallait d'abord donner un bon coup de tisonier pour les réveiller et déposer de petits bois secs qui s'enflamment facilement. Si nous déposions de gros morceaux de bois, le risque était d'étouffer les tisons et qu'ils meurent défintivement. Il ne fallait pas étouffer les petits tisons pleins de vie mais fragiles Il falait  leur donner le moyen de revivre. C'est la leçon que Jésus nous donne aujourd'hui.

 Jéésus rencontre une Cananéenne, une païenne, une étrangère, une personne qui ne vient pas à la messe et ne paie pas sa dîme. Mais cette femme possède un petit tison au fond de son coeur et qu'il ne faut pas éteindre. Jésus va donner un bon coup de tisonnier pour réveiller ce petit tison. "Ma fille, il n'est pas bon d'enlever le pain dans la bouche des juifs pour le donner aux chiens. (c'est ainsi que l'on appelait les païens à l'époque). C'est dur comme réflexion, c'est un bon coup de tisonner qui réveille le petit fond de foi de cette femme. Dans la bouche de Jésus, ce n'est pas une parole de mépris mais une façon rude d'activer la flamme au fond du coeur de cette dame.

Cette femme a une réponse merveilleuse à Jésus: Les petits chiens mangent parfois les miettes qui tombent de la table du maitre. Voila une réponse de foi bien tournée. Elle a au fond de son coeur un petit tison de foi qui s'est réveillé. Nous avons là un exemple de ce que nous rencontrons souvent aujourd'hui, des personnes qui on la foi sans la religion. Pour eux croire au Christ est une chose, pratiquer une religion en est une autre. Nous en rencontrons souvent de ces personnes qui rejettent la pratique d'actes religieux mais conservent au fond du coeur un tison de foi qu'il ne faut pas éteindre. En discutant simplement avec ux, ils prennent conscience de ce qu'ils rejettent, et de ce auquel ils croient.  

Ainsi ce matin, Jésus vient nous dire: N'éteignez pas le tison qui brûle encore au fond du coeur.  N'enterrez pas ce tison sous une couche de bois qui va l'étouffer. Ne l'enterrez pas sous une couche de catéchèse, de choses à apprendre ou à pratiquer qui risquent de faire mourir ce tison de foi. Le temps de pandémie nus a permis de découvrir la valeur de la foi au qotidien, d'autres formes de prière capable de bien nourrir notre foi, ce temps nous a envoyer à l'essentiel. Nous avons vu l'Église de la diaspora à l'oeuvre dans des causes humanitaires importantes. Les tisons de foi se sont manifestés et notre mission était de leur permettre de bien remplir leur mission.

Ne prenons pas comme modèle l'accueil des disciples. Cependant si nous nous écoutons, cette parole des disciples nous l'entendons encore trop souvent. La loi du moindre effort. Fais-là taire, elle nous dérange. Le temps de confinement nous a fait entendre le cri de nos cananéennes dans les maisons d'ainés, ou dans les hôpitaux. Dans le coeur de tous ces hommes et ces femmes, il y avait des tisons de foi qu'il ne fallait pas éteindre. Les apôtres sont au niveau du faire,  Jésus est au niveua de l'être et il va répondre au cri de cette femme. En lisant le cri de cette femme, j'entendais le cri de bien des mamans d'aujourd'hui dont l'enfant est disparu ou victime de prédateur; j'entendais le cri de désespoir de beaucoup de parents qui n'ont pas l'argent pour donner à leur enfant malade les soins dont il a besoin. Nous avons encore aujourd'hui nos cananéennes qui ont besoin bien plus que des miettes. Jésus a répondu au cri de cette femme, et il y a 2000 ans, il nous a dit: "Faites ceci en mémoire de moi."  

Hier dans  la tempête sur la mer, Jésus tend la main à Pierre pour le conduire sur l'autre rive. Aujourd'hui, il répond au cri d'une étrangère, une paîenne pour la conduire elle aussi sur l'autre rive. Que notre Eucharistie nous apprenne l'attitude de Jésus pour accueillir et répondre aux cris de nos cananéennes d'aujourd'hui. 

Publié dans Homélies
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