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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : février 2021
dimanche, 21 février 2021 15:20

Bêtes et Anges.

Jésus au désert vivait entre les bêtes sauvages et les anges qui venaient le servir. En chacun de nous, il y a des petites bêtes sauvages qui veulent prendre le contrôle  de nos vies. Jésus vient nous dire aujourd'hui. Vous êtes des êtres spirituels qui vivez une expérience charnelle, terrestre, matérielle. Vous êtes placés devant des choix puisque vous êtes libres. Vous avez à choisir entre ce qui vous fait grandir ou non comme être spirituel.  Comme Adam et Eve, Jésus a été tenté au niveau de biens matériels et non au niveau de sont être spirituel. Adam a choist des bien matériels: le pain, la  pouvoir alors qu eJésus se situe au niveau du  spirituel: L'être humain ne vit pas seulement de pain, tu ne te prendras pas pour un dieu, etc ... Jésus remet les pendules à l'heure et nous fait comprendre qu'avec la force de l'Esprit cela devient possible. Dans notre monde, nous sommes tentés par l'argent, le pouvoir, la sécurité, le confort,  Jésus nous reppelle que comme chrétiens nous sommes des serviteurs et non des maitres.  "Ne vous faites pas appelés maitre, car vous n'avez qu'un seul Maitre."  Aller au désert, c'est aussi reconnaitre notre grandeur d'enfant de Dieu qui est le service dans l'amour. Bon dimanche.  

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 20 février 2021 15:20

Pourquoi?

Pourquoi mangez-vous avec les publicains et les pécheurs,  Lc 5, 27-32. Cette phrase, nous l'entendns encore aujourd'hui. Elle a résonné souvent à mes orielles au début de mon ministère. Le publicain qui ne pense pas comme nous est dangereux. Il n'est pas un frère mais un ennemi. Le pécheur n'est pas digne  de nous accueillir à sa table. Nous ne sommes tout même pas pour nous abaisser jusque là. L'Évangile nous a appris à voir l'homme, l'être humain et non le publicain ou le pécheur. Pour moi, un pécheur n'existe pas ou rarement, c'est un être humain blessé ou en marche, en croissance vers autre chose mais à son rythme. Cet être a besoin d'écoute, de compréhension et d'accompagnement et non de rejet. L'affirmation des pharisiens dans l'Évangile est la vision de gens d'un système religieux qui ont peur et qui croient posséder la vérité. Le chrétien dépasse cette vision étroite pour voir l'être humain derrière le masque. Nous possédons nos vérités mais possédons-nous la vérité? Nous sommes tous en marche dans la constuction d'un monde meilleur, si nous sommes enfant d'un même Père, unissons nos forces pour tirer tous dans le même sens. Notre Pasteur François nous y invite souvent.  

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 19 février 2021 15:32

le jeûne que j'aime. Is.58,1-9.

Le jeûne que j'aime dit le Seigneur n'est-ce pas faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, partager ton pain avec ceui qui a faim,  accueillir le pauvre, vêtir celui qui n'a pas de vêtement. Le Seigneur nous donne ce message à travers la voix du prophète Iaaïe. Le jeûne le plus important ne serait-ce pas de jeûner de nos idfées toutes faites, de nos pratiques religieuse et de nos prières toutes faites et vécues trop souvent par habitude, jeûner de nos critiques et jugements etc ... Mais pour nous libérer de la faim, il suffit de manger, pour nous libérer d'habitudes négatives, il faut les remplacer par du positif.  Je fais l'expérience du bien-être intérieur quand je suis positif envers moi et les autres; qund je suis capable de voir le positif chez l'autre et découvrir que ce qui est négatif est une façon, un moyen de découvrir mes blessures et les guérir.   Je fais l'expérience de la qualité de mes relations quand je vois chez l'autre du positif ou des blessures à guérir.  

Quand je rencontre le Christ das la prière ou dans les sacrements surtout le pardon, non seulement et pas d'abord un pardon, mais c'est une guérison. Nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine et nous devons tenir compte de l'humain. Cet humain est en croissance, il est pauvre, il a besoin d'être écouté, compris et accompagné.  Ma plus belle prière n'est pas simplement de dire: Je vais prier pour toi, je vais dire des mots au Seigneur, mais de t'écouter, d'essayer de te comprendre et de t'accompagner. Nous sommes invités à entrer au désert avec le Seigneur pour nous situer devant notre être chrétien aujourd'hui, dans le monde d'aujourd.hui. Bon carême.

 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 18 février 2021 15:45

En ce temps-là.

Le texte de Luc ce matin, nous rappelle le sort que le système religieux du temps va réserver à Jésus. Jésus doit souffrir, mourrir et ressusciter. Ce n'étais pas sa mission, mais la conséquence de sa mission. Il réalise ce qu enous dit Moïse dans le texte du Deutéronome: Tu es placé à choisir ce qui te fait vivre et non l'inverse.. Jésus a choisit ce qui le fait vivre mais les hommes en ont décidé autrement. Jésus a voulu être vrai avec son être d'être humain et de Fils de Dieu. Il n'a pas reculé devant les conséquences de ses choix, il a affronté la mort dans la vérité de son être.    La question que  Jésus me psoe ce matin: Quelle parole, quels choix dans le monde d'aujourd'hui, comme chrétien, dois-je tenir? Est-ce que je suis capable d'aller jusqu'au bout de mes choix s'ils sont bons?  Jésus ne me dit pas qu'il faut que je souffre, mais que je dois aller jsuqu'au bout de mes choix si j'y crois vraiement quelqu'en soient les conséquences.  Bonne journée.

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 17 février 2021 18:28

Entre dans ton désert. Mc 1, 12-15.

Nous sommes au premier dimanche du carême. Notre carême est un temps destiné à nous inviter à mieux nous connaitre comme humain  façonné à l'image du Créateur. Aujourd'hui avec Jésus Christ nous sommes invités au creux de notre désert personnel pour découvrir plus profondément notre identité d'enfant de Dieu. C'est un temps de croissance spirituelle. le carême n'est pas d'abord un temps de pénitence, mais un temps de grâce, un temps de croissance personnelle. 

Jésus est allé au désert. Le désert est-il un lieu ou un état d'être? Il peut ête les deux. Mais ici, il s'agit d'un symbole d'un état d'esprit intérieur qui situe Jésus devant sa mission. Le désert est un lieu d'espace, de liberté, où les regards des autres ne viennent pas conditionner notre agir. Le désert est le symbole de ce lieu intérieur où tu descends en toi-même pour découvrir ta richesse intérieure. Jésus est allé dans ce désert intérieur faire le plein devant sa mission. Il est allé s'ajuster sur la mission du Père. Il va faire le chemin inverse de celui des premiers habitants de la terre.  Jésus va nous enseigner que la vie est un don, nous la recevons, nous n'en sommes pas l'origine. La vie nous est donnée.

Jésus est entré en lui-même, il est allé chercher son trésor intérieur qui est la  Parole inscrite au fond de nous-même. Le désert est aussi ce lieu intérieur où nous entendons monter la parole en nous qui éclaire notre route. Le désert n'est pas un lieu de pénitence mais un lieu de rencontres divines où on se laisse guérir. Le désert comme le carême est un lieu où nous apprennons à grandir selon notre identié d'enfant de Dieu façonné à l'image du Créateur. Ce que quelqu'un appelait: Grandir selon la musique de notre être. 

Le désert est un lieu de finaçailles: Je le conduirai au désert, je parlerai à son coeur et le fianceria à moi dans l'amour, tendresse et la fidélité. Osée 2, 16.  ainsi le désert comme notre carême est un lieu pour vivre et célébrer nos fiançailles avec le Christ ressuscité. C'est ce que nous lisons dans le texte de la Genèse aujourd'hui: Voici que j'établirai mon alliance avec vous (...) aucun être humain ne pourra la détruire.  Alors ce que nous commençons aujourd'hui sera pour nous un temps fort d'approfondissement de cette alliance du Christ avec chacun et chaucne de nous. Notre carême sera un temps de découverte et d'action de grâce.  Un temps où nous apprendrons mieux encore  que nous sommes des êtres en croissance, bénéficiaire des dons de Dieu.

Dans ce désert, nous découvrirons que Jésus n'a pas été tenté seulement  par le diable. Marc n'a pas raconté les tentations de Jésus à ce moment précis de l'Évangile, parce que Jésus a été tenté toute sa vie par les hommes et les circonstances Jésus a été tenté par Pierre: Retire-toi derrière-moi satan. Mth 16, 22. ici Pierre est qualifié de Satan. Il est tenté par les foules qui veulent le faire roi, Jn 6, 15. Il est tenté par les chefs: Si tu es le fils de Dieu descends de la croix. Mth 27, 42. Ceci nous fait découvrir que la tentation ne vient pas du diable  mais du monde avec ses petits dieux frabriqués à notre image. 

"Dieu a créé des pays pleins d'eau pour y vivre, et des déserts pour que les hommes y découvrent  leur âme. Car si le désert est lieu d'attente, c'est l'attente d'un visage et d'une rencontre." Ma prière est que notre carême soit vraiment un temps de croissance personelle, un temps pour faire du sacré de sa vie à l'exemple de Jésus.  

Publié dans Homélies
mercredi, 17 février 2021 15:52

Ambassadeur.

Nous sommes les ambassadeurs du Christ. 2 Cor, 5, 20. Le Petit Robert nous dit que l'ambassadeur est un envoyé d'un État à un autre État, c'est un envoyé en mission.  Nous sommes envoyés par le Christ auprès du monde pour révéler, faire découvrir le Ressuscité au coeur de monde. Nous ne sommes pas là pour nous mais pour Jésus Christ. Notre mission est de faire découvrir le Christ ressuscité au coeur du monde.   Faire découvrir est important. Nous voulons trop convertir et conduire à la pratique religieuse. Révéler et faire découvrir, voila notre mission d'ambassadeur. 

 

Publié dans Spiritualité
mercredi, 17 février 2021 15:19

Femme et homme.

On nous annonçait ce matin que les mots femmes et hommes seront enlevés des actes de l'état civil. Eh ben! Ma mère n'était pas une femme. Je me croyais au Paradis Terrestre. Les gens devant leurs différences, au lieu de les assumer comme des richesses, se sont fait des pâgnes pour se protéger. L'autre à cause de ses différences est devenu un danger. Aujourd'hui encore, au lieu d'accepter les différences comme une richesse à comprendre, nous les  éliminons. Au lieu de corriger un système patriarchal pour vivre les différences dans l'unité et l'égalité, on uniformise. Il est évident que le système que nous avons vécu depuis des siècles est inhumain et injuste, mais l'adulte doit faire face à la musique et corriger ce qui ne va pas.  Nous n'avons qu'à penser à toutes les insanités écrites lors de la mise en route du droit de vote des femmes. C'est assez gênant. Il ne faut pas que les blessures non guéries créent d'autres blessures plus graves en aplanissant les différences qui seront toujours présentent qu'on le veule ou non. Nous sommes vraiment chrétien quad nous assumons au mieux l'humain avec ses richesses, ses pauvretés, ses différences. 

Cette réalité fondamentale, le Concile Vatican 11 nous a invités à la reconnaitre non seulement en parole mais dans l'agir concrêt. Notre pasteur François nous y invite constamment. Nous avons aussi comme communauté chrétienne à devenir des prophètes dans cette reconnaissance des différences dans leurs richesse comme dans leur pauvreté. Notre agir chrétien doit contester la société patriarchale qui fait depuis longtemps de la femme un objet.  Nous devons retrouver la richesse des ministères exercés par les baptisés-es.  Développer une Église synodale ou tous les charismes déposés par l'Esprit sont axercés au service de la communauté comme nous le rappelle souvent le pape François. Pourquoi ne serait-ce une démarche de carême? Ce serait peut être un vrai visage de Pâque qui est passage?  Excusez-moi, je rêvais en couleur.

 

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 16 février 2021 15:25

Un temps de croissance.

Demain, 17 février, commence pour nous chrétien une invitation spéciale de croissance spirituelle. Le temps de confinement  est déjà un temps de carême. Le carême est quarante belles journées où nous sommes invités à entrer en nous-même pour approfondir notre réalité d'enfant de Dieu. Le peuple hébreu dans le désert a fait l'expérience de la présence amoureuse de Dieu avec eux. Ils ont appris à connaitre qui ils étaient et qui était le Dieu qui les condusait à la liberté.

Le carême nous envoie à nous-même, nous invite à entrer dans notre désert pour découvrir que tout nous a été donné et que nous n'avons pas à essayer de  mériter. En découvrant mieux qui nous sommes, nous deviendrons des êtres de louange et d'action de grâce. Le carême nous invite à mieux comprendre ce que signifie être créé à l'image de Dieu, être façonné par les mains de Dieu, être tatoués de son Esprit d'amour. Nous avons vécu des carême de sacrifices, faire des sacrifices; le carême est un temps pour faire UN SACRIFICE, c'est à dire, faire du sacré de notre vie. Sacrifice vient du latin sacrum facere qui signifie faire du sacré.  Nous n'avons âs à faire des sacrifices pour mériter quelque chose de Dieu, tout nous est donné. Il s'agit de faire du sacré de ce que nous avons reçu. C'est devenir des êtres d'action de grâce et de reconnaissance. Notre vie est sacrée non pas par la force des mérites acquise par les sacrifices, mais parce que nous avons tout reçu gratuitement. "De même ce n'est pas l'aurore qui fait lever le soleil, mais bien le soleil qui suscite l'aurore, ainsi ce n'est pas la vie consacrée qui sanctifie la vie, mais bien la vie qui rend possible la vie consacrée."

Faire du sacré de notre vie, c'est agir selon la finalité de notre être. Nous sommes des êtres de relations; d'abord avec Dieu de qui nous avons tout reçu, relations ave cles autres et avec l'univers. Si nous voulons que ces relations soient bonnes, il nus faut d'abord reconnaitre qui nous sommes et accepter d'être en croissance et non des êtres parfaits. La sainteté de ma vie se joue à travers les petites actions quotidiennes que la vie me demande d'accepter. le temps de confinement m'en apporte souffisamment. Accueillons ce temps de carême avec cette volonté de croitre dans l'amour et la joie de vivre. Bon carême. 

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 15 février 2021 15:42

Vivre autrement. Mth 1, 6-18.

"Faire autrement" est une expression courante surtout en politique. Tout le monde veut faire autrement mais tous font toujours la même chose. L'autrement sera pour demain. le carême qui se montre le nez encore une fois m'invite à vouloir le vivre autrement. En temps de confinement, nous devrons jeûner de célébrations et nous pourrions en profiter pour penser autrement. le carême se veut un temps de préparation à Pâque; il veut aussi nous rappeler ce passage de l'esclavage du peuple juif en Égypte à la liberté de la Terre Promise. le carême est un temps de croissance spirituelle. Il nous invite à passer de nos esclavages à la liberté évangélique. À nous de découvrir nos propres esclavages.

L'Évangile de mercredi nous propose le trépied de toute vie chrétienne: Prière, Parole, Charité. C'est la base sur laquelle repose  toute vie chrétienne et qui lui en donne la solidité. Cette base crée en nous le désir de nous rassembler et de célébrer. Alors comme il sera moins possbile de célébrer cette année, profitons de ce moment pour mieux découvrir la base de notre propre vie d'enfant de Dieu.  Ce matin, je voudrais méditer un petit brin la prière. J'aimerais faire un petit cheminement pour passer de la dévotion à la prière.

Dans ma vie, j'ai fait beaucoup de prières; depuis que je suis retraité et que j'ai plus de temps pour prier, je fais moins de prières. Il ne faut jamais oublié, et j'y reviens souvent, qu'avant d'être des pécheurs, nous sommes d'abord des êtres en croissance et que chaque jour nous grandissons dans la connaissance et l'expérience de Dieu en nous. Nous découvrons que nous sommes remplis de l'Esprit du Seigneur, et l'important de notre vie chrétienne est de faire l'expérience de cette présence et et d'en vivre. Ainsi ma prière n'est plus des mots adressés à quelqu'un en dehors de moi, elle devient communion à quelqu'un qui m'habite. Je ne prie plus les saints, je prie en communion avec eux qui sont constamment en prière devant le seigneur. Je ne demande plus à Jésus d'aller aider un malade, je prie avec Jésus pour que le malade découvre cette présence en lui.  La prière devient communion, contemplation d'une présence d'amour en moi et dans les autres; ainsi notre vie, notre journée, notre travail tout cela est prière. La prière n'est pas un moment dans la journée, elle est façon d'être, elle est attitude fondamentale de la vie quotidienne.

Apprenons aussi à développer la prière de bénédiction. Bénir, c'est reconnaitre le bien. Bénir la journée qui commence, bénir mon voisin que je n'aime et qui dépose sa neige sur mon terrain, bénir mes enfants qui partent pour l'école, bénir mon conjoint qui bougonne parce que la soupe est trop chaude, bénir les gens qui vont au travail, etc ... Développer ce goût de bénir c'est apprendre à vivre autrement, c'est changer la critique pour la bénédiction.  Au lieu de juger, de critiquer ou de vouloir punir, apprenons à bénir.  

Ainsi mon carême sera un beau moment de croissance ou je passerai de l'esclavage du négativisme à la liberté ou à la Terre Promise du positif et de l'amour, de la reconnaissance et de l'Évangile, et je mettrai en pratique les deux autres pilliers de la vie chrétienne: la Parole qui me transforme et la charité qui unit. Bon carême.

  

Publié dans Homélies
lundi, 15 février 2021 15:10

Deux frères.

Caïn tua Abel. Pourquoi? C'est l'histoire humaine que nous rencontrons ensore aujourd'hui. C'est l'histoire des relations entre l'ainé et le cadet.  L'ainé est responsable des plus jeunes, il doit donner l'exemple, c'est lui que l'on doit considérer le premier. Alors pourquoi que le jeune blanc bec d'Abel est mieux vu par les autres. Ce sont encore des drames vécus dans certaines familles. L'ainé revendique des droits parce qu'il se voit responsable. 

C'est le drame de nos sociétés. Pourquoi les émeutes dans les rues? Pourquoi les coups de feu? Pourquoi les gens règlent-ils leurs différents avec les armes? Pourquoi les chréties ont-ils quitté en silence sans prendre les armes ou revendiquer dans la rue? Ma conviction est que nous évacuons trop facilement le pourquoi pour s'arrêter au comment on va les faires taire.  Une dame disait: Il ne s'agit pas simplement de lutter contre la violence faite aux femmes, il nous faut travailler avec les hommes pour qu'ils apprennent à mieux fonctionner."    Un autre affirmait: "Il ne suffit pas de lutter contre les gangs de rue avec la police, il faut travailler en amont et éduquer les gens." 

Travailler en amont. C'est le travail de l'évangélisation. Le drame de Caïn et d'Abel, nous fait comprendre que le problème n'est pas le meurtre d'Abel, il est la conséquence de la relation entre les deux frères. Nous avons intérêt à méditer l'attitude du père dans la parabole du fils cadet en Luc 15. Le père de la parabole, c'est chacun de nous, toute personne placée en service d'autorité. Je crois que nous tournons trop rapidement cette parabole sur Dieu.  Je ne suis pas seulement le fils cadet qui revinet se fairepardonner, je suis aussi le père qui accueille. Le père n'accueille pas un homme qui a mal agit, mais il accueille son fils. Et cet accueil transforme le fils. Le fils ainé (Caïn) reste dehors. Il se situe au niveau du mérite parce qu'il est resté à la maison; le père est au niveau de la personne.   Devant tout ce qui se vit aujourd'hui dans notre monde, apprenons à nous situer dans la peau du père pour accueillir l'autre comme un enfant bien-aimé blessé par un échec et non comme un égaré ou un voyou. Et pour cela, je dois m'être accuilli moi-même non seulement ou d'abord comme un pécheur mais surtout comme un enfant en croissance qui a besoin d'être aidé et accompagné.  

 

Publié dans Textes de réflexion
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