Imprimer cette page
mardi, 06 septembre 2022 14:15

Changer notre regard. Luc 15, 13-32.

Les premières lignes du texte de Luc sont extrêmement importantes. Jésus s'arrête chez les publicains et les pécheurs et, pire encore, mange avec eux. Les  pharisiens e tles cribes récriminent contre lui. Ce n'est pas normal qu'un prophète comme Jésus s'arrête avec la lie du peuple pour prendre un repas. Alors Jésus les invite à changer leur regard.  Cett situation e vit encore aujourd'hui. Nous avons souvent le regard du pharisien devant les gens non mariés à l'église, les personnes qui ne viennent plus à la messe,  Les mariés de même sexe, etc Jésus nous invite à changer notre regard. Là où nous voyons une faute à punir, Jésus voit une plaie à guérir. Là où nous voyons un malfaiteur ou un pécheur,  Jésus voit un enfant de Dieu blessé par la vie. Jésus nous invite à changer notre regad sur les autres.

Jésus veut répondre à ces bons messieurs sans les blessés, alors il prend une parabole. L'évangéliste Luc a regroupé trois paraboles dans lessquelles nous lisons la même phrase: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue. Et plus loin avec la dame, il ajoutera: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce de monnaie que j'avais perdue. Et dans la parabole du fils cadet, Il dira au fils ainéIl fallait festoyer et se réjouir, car ton frère que voila était mort , et il est revenu à la vie, il était perdu, et il est retrouvé. Dans ces trois paraboles, c'est la fête des retrouvailles. Remarquons la joie du pasteur qui retrouve sa brebis, de la dame avec sa pièce de monnaie et le père avec son fils.  Jésus nous invite à changer notre regard, celui qui vous accueillera n'est pas un juge mais un père, un pasteur. L'important pour lui n'est pas d'abord ce que vous avez fait mais ce que vous êtes. Admirons l'attitude du père au retour du fils. "C'est mon fils." C'est ainsi que nous devons nous accueillir les uns les autres. À ces pharisiens qui levent le nez sur les publicains et les pécheurs,  Jésus propose une attitude chrétienne. C'est à moi aujourd'hui qu'il la propose. Changeons notre regard pour prendre le regard du Christ.

Le fils cadet demande sa part de biens et part. Il est tanné de vivre comme un employé et voit son père comme pourvoyeur. Aucun dialogue ne s''établit entre le père et le fils ou avec son frère. Un employé quitte le travail, on le paie et il s'en va.  Quand il revient, il est invité à découvrir un père. Pour le père, c'est son fils qui revient; mais le fils est capable maintenant de voir son père comme un père. Son regard change et il peut vivre une vie de famille.  Avant son départ, il était un employé et voyait son père comme un pourvoyeur, aujourd'hui il découvre un père. Son regard est devenu celui d'un fils. Pour le père, ce qui compte ce n'est pas ce qu'il a fait, gaspiller son argent, mais ce qu'il est son FILS. C'est ainsi que le Père nous traite toujours et comme cela aussi que nous devons traiter les autres. Changer notre regard pour avoir un regard de frère ou de soeur. 

Le fils ainé est un peu le pharisiens ou le scribe du début de l'Évangile. Moi, je suis resté fidèle et tu fêstoies avec celui qui a gaspillé ton argent. Il ne reconait pas son frère. Il est au niveau du faire. Son regard n'a pas changé. Nous sommes souvent ce fils ainé qui va à la messe et a des droits. On se dit souvent, ces gens ne vont plus à la messe, ne croient plus en Dieu, moi, je paie ma dîme et je vais à la messe.etc... Jésus nous invite à changer notre regard et notre coeur pour voir un enfant de Dieu trop souvent blessé et qui se cherche.

Les paraboles de Jésus sont des messages qui s'adressent à nous pas seulement aux gens de son temps. Dans la situation d'Église que nous vivons, nous avons besoin de changer notre regard et notre coeur nous inspirant du regard de Jésus. L'autre est un frère ou une soeur et même un fils que nous devons accompagner. Si je vais communier en ce dimanche, c'est dans cet esprit que je le ferai pour éviter de simplement manger une hostie. Bon dimanche.