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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : novembre 2020
dimanche, 15 novembre 2020 15:07

Une expérience

À partir de mon expérience je réalise aujourd'hui que les petits groupes de partage d'É.vangile sont comme le levain dans la pâte dont parle Jésus. Après plus de dix ans d'accompagneemt de ces petits gorupes, je peux toucher du doigt les changements opérés tant chez les personnes que dans les familles et dans les petite communautés paroissiales. la vision de la vie chrétienen a changé, la vision de l'Eucharistie a changé et se développe le goût de se rassembler en communauté non pas d'abord pour la messe mais pour une vie communautaire. Ceci conduira un jou rà l avraie célébration de l'Eucharistie qui est envoie en mission. 

La Parole de Dieu, c'est quelqu'un qui me parle avec qui j'entre en relation. Quand je lis unelettre qui m'arive de quelqu'un soit un enfant, un f`rère ou une soeur, ce ne osntpas suelement des mots, une personne me parle et je suis en renaltion avec elle.  Il en est ainsi de la parole de Dieu. La Parole qui est communication me fait passer à la communion. Elle fait lever en moi ma pâte humaine pour la transforme vers une pâte divine. Elle est un levain qui transforme une pâte humaine en pain rempli de divin. Pour lever, la pâte a besoin de temps, de chaleur, il faut respecter ses conditions sinon le pain sera "immangeable". C'est vrai dans la communauté chrétienne, après dix ans de partage nous commençons  a voir des changements. Il faut du temps. Nous devons mettre l'accent et développer le goût de ces partages de la Parole de Dieu et moins sur les sacrements dans notre contexte de société.  Il y a là un vide qu'l nous faut combler avant de célébrer. L'Eucharistie est une célébration d'action de grâce avec un peuple rassemblé par la Parole et dont la fin est la mission. La communion au Christ est une force que Jésus nous donne pour vivre sa mission et non la fin de l'Eucharistie. L'Eucharistie,   fait d'une assemblée communauté en vue d'une mission au quotidien. 

Nous sommes actuellement à découvrir la puissance du levain qui doucement est en train de faire lever la pâte humaiane vers une pâte divine. Donnons-lui le temps de lever, respectons ses besoins, donnons-lui  la chaleur l'amour et de la tendresse de Dieu afin d'avoir du bon pain pour célébrer. D'où pour moi l'importance des petits gorupes d e partage. Continuons de méditer et de partager.

 

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samedi, 14 novembre 2020 18:32

Amour quand tu me tiens.

Un excellent moyen de vaincre le racisme, l'intimidation, le rejet, la colère, etc, c'est l'amour. Une des caractéristique essentielle de tout chrétien et de toute communauté chrétienne est l'exercice de la charité au quotidien. On ne peut résister longtemps à la force de l'amour. J'écoutais Mme Ruelle hier soir à la télé qui nous a donné un témoignage émouvant de l'amour maternelle, je dirais de l'amour de Dieu. J'avais l'impression d'entendre Saint Paul: "Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien." Quand on aime sans condition, on découvre rapidement à la fois la détresse de l'autre et son grand besoin d'être reconnu et accepté tel qu'il est. Les gens de la rue sont pour la plupart des assoiffés d'amour et de reconnaissance; et ceux qui travaillent dans la rue auprès d'eux sont des marchands de bonheur et des témoins de l'AMOUR. La mission donner par le Christ est celle d'aimer.  le temps de confinement nous met constamment sous les yeux ces témoins de l'amour de Dieu. Dieu ne voit pas le mal, pour lui le mal n'existe pas, il voit un enfant bien-aimé blessé par la vie et qui a soif d'être aimé. Aimer sans condition, accueillir avec joie et amour, c'est le "Faits ceci en mémoire de moi."  Je ne crois pas que ce mot de Jésus se résume à être prononcer sur un morceau de pain. C'est plus fort que cela. L'amour ne passera jamais.

 

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samedi, 14 novembre 2020 14:26

Réparer.

Hier soir, à l'émission "Y du monde à messe," le lien qui unissait les invités était RÉPARER. Chaque invité à exprimer à la fin ce qui devait être réparer collectivement auourd'hui. Leur réponse m'a inspiré une bonne méditation que je partage avec vous.

D'abord réparer notre surdité collective devant les cris de notre société. Il y a des suicides, de l'agressivité, de la violence, de l'intimidation et du racisme, et bien d'autres, ce sont des cris lancés par notre monde et nous entedons difficilement ces cris. Nous sommesplus portés à brimer avec la force policière qu'à réparer. Comme chrétiens, comme prêtres, comme Église, des cris nous lancés: nos églises se vident, la parole officielle de l'Église ne passe plus, l'indifférence s'instale. La premeir commandement de dieu fut: "Écoute Israël." Dt 6, 4. Réparer notre surdité collective.

Pour bien écouter ce cri du peuple chrétien, nous devons d'abord être capable et prendre le temps d'écouter notre propre cri. Il faut être capable de s'écouter soi-même: Écouter nos besoins spirituels, écouter nos désirs profonds car ils sont le désir de Dieu. Si nous n'apprenons pas à nous écouter il sera impossible d'écouter les autres. De quoi ai-je soif ou faim aujourd'hui?

On nous a parlé aussi de réparer notre manque ce compréhension des jeunes. Ils ont une capacité de changement extraordinaire qui dérange notre stabilité et sécurité d'adultes. Un fossé s'est creusé entre nous et eux et il nous est difficile de le traverser. Comme chrétiens, comme prêtres, comme Église cette situation pose une grosse question. J'entends souvent: Faut donner une place aux jeunes à l'Église. NON, parce que les jeunes sont l'Église comme nous toutes et tous. Il s'agit de leur laisser leur place avec nous et de faire Église ensemble. Avec nous ils doivent apprendre à créer des liens, à faire communauté et non pas seulement à faire une lecture à la messe. Ils ont un pouvor extraordiaire de changement qui permettrait  plus facilement  à l'Église de se réajuster sur notre monde. J'ai souvent vécu des situations où des jeunes ont quitté l'église parce qu'ils dérangeaient les personnes âgées. Réparons notre surdité ecclésiale.

J'ajoute une autre réparation qui m'apparait essentielle, réparer l'erreur d'avoir abandonné la misison de Jésus Christ. Comme l'écrit un évêque: le structure de l'église a pris le desus sur la mission du Christ.  J'écoute bien des discours et des réunions en Église et j'entends rarement parlé de la mission du Christ et de l'Église. On perle beaucoup du manque d'argent pour chauffer l'église, du peu de monde à la messe, on se chamaille entre paroisse pour conserver son église ouverte. Il nous faut sauver un système. On parle beaucoup d'évangéliser mais lors du moindre rasemblement vitement on cours à la messe et on oublie la Parole. Qu'avons-nous fait de la mission du Christ donnée le jeudi saint? Comme chrétien, comme prêtre, comme Église comment réparer cet oubli?   

 

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vendredi, 13 novembre 2020 17:00

La laïcité.

Denis Marquet dans son livre: Osez espérer tout, décrit la laïcité comme La laïcité abolit le règne de l'autre en moi.  C'est le message que nous donne beaucoup de québécois dans des termes moins polis.  Ce cri, nous devons l'entendre. Beaucoup de gens ne veulent plus rien savoir de la parole de l'Église et j'entends souvent: On s'est débarrasé de l'Église. Jésus est venu établir une relation d eliberté et de respect entre les personnes. le règne de Dieu est intérieur et les responsables d el'Église sont là pour me faire découvrir ce règne et m'accompagner dans ma façon de le vivre en moi et autour de moi. C'est là que je découvre la grandeur et la beauté de mon ministère presbytéral. Jésus nous dit : Ne laissez personne vous appeler maitre car vous êtes tous frères et vous n'avez qu'un seul maitre.  Mth 23, 8. Comme le règne de Dieu est en moi et que le Maitre est le Seigneur, il n'y a pas de place en moi pour deux maitres. Comme prêtre, je ne suis pas là pour dire quoi faire, mais pour acocmpagner l«,autre dans sa découverte du règne de Dieu. J'ai un rôle  extraordinaire comme un sage-femme qui accueille la vie et l'accompagne. Jésus a toujours enseigné en parabole. La parabole indique un chemin et invite l'être humain dans sa liberté à s'engager sur ce chemin. au jeune riche Jésus lui indique une route plus parfaite encore et respecte sa liberté. La route d'Emmaüs est une rote d eliberté. Jésus accompagne ses amis dans leur interrogation mais ne leur dit pas de reproche. Les disciples retournent à Jérusalem poussés par un mouvement intrieur.  Voila la démarche du chrétien dans sa vi de tous le sjours comme dans les célébrations. J ene ferai pas une messeparce qu emoi je veux la messe, mais parce que le mouvement intérieur des gens nous a conduits là. Le règne de Dieu est un règne de liberté et de rencontre personnelle. La laïcité favorise cette démarche libre.

 

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jeudi, 12 novembre 2020 17:21

Le visage de Dieu.

J'écrivais que l'homme dès le paradis terrestre avait créé le visage de Dieu à son image. La paraboel du fils cadet dans Luc 15, 11 sss, nous omntre bien les deux aspects du visage Dieu: celui de Dieu et cleui créé par l'être humain. Le fils cadet demande à son père sa part de biens et part à l'aventure. Il gaspille son bien, se sent coupable et revient à la maison. Ce moment du retour est intéressant à méditer,

D'abord le fils se prépare à sa confession. Il se sent coupable devant son père, se prépare un acte d'accusation qu'il va débiter au père àson arrivée. Mais le père n'écoute pas l'Accusation du fils. Pour lui une suele chose compte: le retour du fils. Il l'accueille comme un fils, luipasse l'Anneau au doigt, le revêt de la robe blancje et fait la fête. Le fils a encore l'image du père colérique  et qui punit. alors que le père lui présente le vra visage du père. Pour le père, il n'y a pas de péché, de coupable, il n'y a que son fils qui revient.  Le Père ne juge pas, ne condamne pas, il est AMOUR.  Pour l epère, il n'y a ue le fils qui a fait une expérience malheureuse, il est un être en croissance donc capable de faire des erreurs. Mais l'important n'est pas l'erreur, mais le fils.  Voila le visage de Dieu incrusté en nous, que nous devons découvrir et révéler. Dans el coeur de Dieu, Il n'y a place que pour l'AMOUR.

 

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mercredi, 11 novembre 2020 14:32

Il est revenu.

Dix lépreux rencontrent Jésus, tous sont guérit, un seul revient. Mais qui est-il? Un Samaritain, un étranger, un maudit. Luc 17, 11-19. Quel message l'évangéliste nous envoie-t-il aujourd'hui? Je regarde autour de moi, toutes les personnes qui animent des services caritatifs, qui portent secours aux personnes seules dans ce temps de pandémie, sont en général des Samaritains, c'est-à-dire des personnes qui ne fréquetent plus en majorité la pratique sacramentelle. C'est la situation que Jésus a rencontrée. Ce texte de Luc vient questionner ma façon de concevoir l'Église. Il me semble que nous avons trop rétrécit l'Église  aux  personnes qui célèbrent et avons oublié la vie. le Samaritain de l'Évangile était  libre devant les obligations pour revenir remercier le Seigneur et devenir son disciple, alors que les juifs étaient renfermés dans l'observance de lois et de traditions. Ceci vient questionner ma motivation et ma conception de la vie chrétienne. Quand tout aura disparu, la foi, l'espérance, l'important restera et ce sera la charité nous dit Saint Paul. Ceci me rappelle le texte d'Isaïe 1, 11 sss. Qu'est-ce qui est le plus important pour moi, la pratique sacramentelle ou la vie de charité sur le terrain? Ou les deux ensemble? Continuons de méditer.  

 

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mardi, 10 novembre 2020 19:57

Et l'homme créa Dieu.

Le texte de la Genèse nous présente Dieu comme créateur et créant l'être humain à son image et ressemblance. Prestement l'être humain s'empressa de créer Deu à son image. Et nous voyons apparaitre un Dieu fâché qui punit l'homme en le chassant du paradis terrestre. L'être humain vient de créer Dieu à son image oubliant l'image de Dieu en lui. Alors Dieu devient ce que l'homme croit qu'il est. L'homme vient de couvrir le visage de Dieu d'un masque, le masque de l'humanité. Alors le pauvre Dieu Créateur aura la mission de se faire découvrir tel qu'il par l'être humain. Dieu n'accepte pas de devenir ce que nous voulons qu'Il soit.  Il restera fidèle à lui-même. Il ne voit pas le mal; il est amour et il aime. Souvenons-nous la parabole du Père dans Luc 15. Quand le fils revient à la maison, seul le fils voit le mal et il veut avouer son mal dans de belles petites phrases composées et apprises par coeur. Le père ne voit que son enfant, il ne voit pas le mal. Il est AMOUR et il créé à son image, il ne voit que l'amour. Toute pa vie du Christ fut de restaurer le visage de son Père dans le coeur des hommes et des femmes, dans le coeur des êtres humains. L'Évangile n'a pas d'autre but que de nous faire découvrir ce vrai visage du Père inscrit au fond de nous même. Nous sommes des êtres en croissance dont le but est de développer la ressemblance du Père en nous. Dieu ne voit pas en nous le mal, le péché, il voit d'abord son enfant bien-aimé créé à son image et en pleine croissance vers la plénitude de son être. Accueillons l'image du Seigneur en la méditant et ne nous créons pas une image de Dieu façonnée à l'image de l'homme..

 

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mardi, 10 novembre 2020 14:34

J'ai confiance en vous. Mth 25, 14-30

Le maitre met à l'épreuve la confianc de ses employés. En partant en voyage, il leur confie une part de ses biens à faire profiter. Il donne à chacun l'occasion de développer son initiative, son sens des responsabiltiés. Les uns réussissent, d'autres échouent. Le Maitre n'avait pas réalisé le peur installée dans le coeur de ses employés.

Nous sommes les gens de cette parabole. Nous sommes parfois le maitre et d'autres fois les employés. Le Seigneur a répandu en chacun et chaucne de nous une quantité de talents et de charismes à mettre au service de la communauté, au service de la vie. Dieu nous fait confiance et nous laisse libre de développer ces talents  selon notre façon personnelle de vivre. À l'un il a donné d'être apôtres, ou missionnaire, ou enseignant ou pasteur afin que sa mission soit bien réalisée. Ainsi tout est bien organisé pour que la vie de la communauté soit bien animée et que tous soient rassemblés dans l'amour. 

Mais cette parabole nous révèle une autre dimension importante et que nous vivons trop souvent: La peur. Tous ont peur. Les uns font fructifier leurs talents par peur du maitre et un autre le cache par peur de le perdre. Tous ont inscrit au fond du coeur une ceretaine peur. la peur est un mal qui habite beaucoup d'être humain. Peur de ne pas résussir, peur des opinions des autres, peur de la colère du maitre,  peur d'être mal jugé... Ainsi à cause de la peur, beaucoup de gens dorment sur un trésor enfoui au fond du coeur et la vie  communautaire en est appauvrie. Ces peurs il nous faut les reconnaitre et se les avouer si nous voulons en guérir. Nous avons tous un jour ou l'autre fait l'expérience de la peur qui paralyse.

Le pauvre homme qui a caché son talent au lieu de le faire fructfier ne vit pas sa vie, il l'a subit. Il a donné un terrible pouvoir à une autre personne sur sa propre vie. La peur refoulée grandit souvent en agressivité sinon en colère. La peur empêche d'être libre et au lieu de vivre notre propre vie, nous met à la remorque des autres. Souvent à cause de la peur, au lieu de développer mes talents, j'enterre ma vie par peur de la perdre comme le jeune a enterré son talent. J'ai peur du risque. Ainsi ce n'est pas seulement moi qui souffre, mais toute la vie de la communauté parce que la peur me fait dormir sur mon trésor.

Le Seigneur nous invite à prendre notre vie en main et à developper nos talents reçus. Personne ne peut le faire à notre place. Comme disait Gandhi: "Sois toi-même le changement que tu veux pour le monde." Reconnaissons d'abord les talents que le Seigneur a déposés en nous si nous voulons les développer.  Cependant pour développer nos talents, nous avons ausis besoin d'un certain climat de confiance et beaucoup de talents restent enfouis par manque de ce climat favorable. Ainsi nous sommes parfois le maitre de la parabole.  Nous avons à reconnaitre les talents des autres et à leur permettre de les développer. Dans nos communautés chrétiennes, nous sommes tous solidaires de la mission du Christ. Il n'y a pas de maitres et de serviteurs, il n'y a que des soeurs et des frères en communion dans une même mission. Nos services sont diféfrents au niveau du sens et nn de la fonction, mais il n'y a pas de place pour la peur du pouvoir d'un maitre. Il ne faudrait pas entendre la réplique de l'ouvrier à son maitre: "J'ai eu peur et j'ai enterré mon talent pour ne pas te déplaire." S'il y a des ouvriers qui cachent leur talent, nous pouvons être  aussi des maitres  enfouisseurs de talents et ainsi nos communautés s'appauvrissent. Qu'avons-nous faits des talents donnés par le Seigneur? Voila la question à méditer aujourd'hui.  L'Eucharistie est le lieu pour trouver la force de bien vivre nos talents au service de la mission.

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lundi, 09 novembre 2020 15:47

Un sanctuaire.

Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire  de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous. Ce sanctuaire de Dieu est saint. 1 Cor. 9, 16. Nous sommes le Temple de l'Esprit de Dieu. Nous sommes des tabernacles vivants. Lorsque nous détruisons les personnes, nous détruisons ce temple, ce sanctuaire de Dieu. Cet dans cet esprit que nous devons nous approcher du Seigneur dans la prière comme dans les célébrations sacramentelles. Notre vie deviendrait une vie d'action de grâce devant les merveilles que le Seigneur a fait pour nous et de nous. Que notre vie soit MERCI et ACTION DE GRÂCE au Seigneur pour tant de mervceille. Marie nous a laissé un chant merveilleux: Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.

 

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lundi, 09 novembre 2020 14:51

Écoute.

Chaque jour la télé nous apporte des sujets de méditation qui ne cesse de me questionner. Hier soir, un médecin racontait ses démarches pour rencontrer des peuples étrangers pour connaitre leur langue, leur moeurs, leur traditions; c'est un enrichissement formidable et une marque de respect pour ces peuples. Si nous avions fai tla même chose avec les amérindiens à notre arrivée au Québec? À côté, des personnes nous ont parlé de leur travail en faveur des personnes atteintes de maladie mentales. Ce matin, de quoi avons-nous parlé au déjeuner? Des millions que le ministre a donné pour les soins des malades, ou de l'entêtement de M. Trump de rester à la Maison Blanche. Ce matin  je suis conduit devant deux questions.

D'abord comment se fait-il que nous mettions tant d'importance sur le négatif? Pourqui le positif passe ainsi comme beurre dans la poêle? L'approche que prend le médecin dans ses visites aux peuples étrangers est une bonne source de méditation pour nos projets d'évangélisation. L'approche non verbal est importante; le premier contact est primordial pour la suite des choses. Dès le premier contact, les gens se disent: Est-ce qu'il est là pour nous ou pour nous vendre sa salade? Les élèves font souvent la même chose  avec un nouveau professur.  Mgr Ouellet m'a souvent rappelé l'importance primordiale du premier geste en arrivant dans une paroisse.  Si nous voulons évangéliser,  il est important de créer d'.abord un premier contact de confiance en écoutant pour connaitre les besoins et les interrogations des personnes Le témoignage du Dr Dulude et des gens qui travaillent auprès des malades serait un bon sujet de méditation et d'échange pour l'avenir.

Une autre question qui me chatouille est de se demander qu'après plus de 300 ans de christianisme au Québec, il y a encore tant de division, de colère, de racisme, de violence dans le coeur des gens. Pourqui sommes-nous divisés en plus de 800 groupes religieux au Québec? Même à l'intérieur de l'Église catholique nous vivons un nombre considérable de divisions en communautés, vocations au lieu de la mission qui est unique. Il me semble que le monde est en train de nous apprendre à vivre ensemble sur une même misison au-delà des théories et des formes de vie. 

Écouter parler les gens, c'est écouter battre le coeur de Dieu. Ne sommes-nous pas trop dans les nuages, les théories, les lois ou structures et avons oublié la vie? L'Église est vivante et nous interroge.

 

Publié dans Textes de réflexion
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