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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : juillet 2021
dimanche, 04 juillet 2021 14:32

Le temps présent.

Le Pape François pointe les trois grandes dégradations qui marquent le temps  présent.

L'iniquité des inégalités qui se sont systématiquement accrues ces dernières décennies.

Les nouveaux esclavages qui forcent des millions d'hommes et de femmes, d'enfants à vivre dans des conditions inhumaines le travail et l'exploitation sexuelle.

La dégradation de la nature, aux conséquences négatives sur les conditions de vie de nos contemporains, avec des retombées particulièrement désastreuses pour les exclus.

Pour ces raisons, le Pape François invite à écouter le cri de la terre et des pauvres. Il dénonce la "mondialisation de l'indifférence." Je ne peux m'empêcher de penser aux pensionnats autochtones.

 

Publié dans Textes de réflexion
dimanche, 04 juillet 2021 14:20

François.

Marco Politi: François, la peste et la renaissannce. Ed. Philippe rey. 2021. L'auteur, l'un des meilleurs connaisseurs du Vatican nous présente des écrits et des gestes du Pape François au sortir de la pandémie. Nous apprenons à suivre ce vieil homme charismatique dans son qotidien de pasteur. Marco Politi nous présente le bouleversement qui se vit dans l'Église par las réforme appoté par le Pape et nous montre aussi la grandeur de cet homme capable de prendre du recul pour favorise rla renaissance de notre Église dans l'après pandémie. Le Pape François a toruvé la stature qu'il fallait à un pasteur pour s'adresser au monde en ce temps de pandémie. Cet un homme que nous ne pouvons qu'aimer. Bonne lecture.

 

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samedi, 03 juillet 2021 15:07

Qui sommes-nous?

Nous ne sommes plus des étrangers ni des gens de passage, nous sommes membres de la grande famille des enfants de Dieu. Eph. 2, 19. Saint Paul vient nous rappeler notre identité d'être humain et chrétien. Nous sommes une famille, non des étrangers. Pouvons-nous mesurer cette réalité au coeur de nos vies? Nous ne sommes pas seulement des êtres humains appartenant à une espèce qui mange et qui dort, nous appartenons à une famille, nous sommes des êtres spirituels, des êtres de relation qui vivons des valeurs profondes comme l'amour, la bonté, la justice, le respect des personnes... Comme on disait hier à la télé, ça goûte la maison. Quand on est ensemble pour vivre des événements ou pour prier "ça goûte la maison." Est-ce qu'aujourd'hui dans mes rencontres, ça va goûter la maison? 

 

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vendredi, 02 juillet 2021 19:25

Tu ne sais plus ...

Edith Fournier: Tu ne sais plus quo je suis. Sept ans d'accompagnement d'un proche en CHLSD. Ed. de l'homme. L'auteur raconte ses journées auprès de son mari malade qui ne la reconnait plus. L'auteure est psychologue.  Elle raconte de l'intérieur ce qui se vi ten elle et avec son mari lors des rencontre et même de sa culpablité à son retour a`la maison. C'est émouvant et éclairant su rce vécu. bonen lecture.

 

Publié dans Nouvelles
vendredi, 02 juillet 2021 16:12

Besoin de médecin.

Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Mth 9, 9-13.  Jésus mange avec les malades c'est à dire avec les pécheurs, il travrse sur la rive des païens, il pardonne les péchés, et un soir avec ses apôtres il leur a dit: Ce que j'ai fait et enseigné avec vous, faites-le en mémoire de moi. La mission donnée par le Christ est une mission de présence, d'écoute de soutien et d'accompagnement des personnes surtout les plus fragiles et les plus malheureuses. Et le Pape François nous invite aux frontières, il nous invite à aller vers les malades du royaume. Force nous est de constater que nous avons mis l'accent sur la liturgie au détriment de la mission. Nos églises sont vides et nous ne nous laissons pas questionner par ce vide. Nous disons souvent: Les gens ne croient plus, ne célèbrent plus et on se désole. C'est vers eux que Jésus nous envoie. Il nous envoie écouter leurs besoins, leur soif, leur attente, leur colère ausi, leurs frustrations, et poser sur ces plaies le baume de l'accueil, de l'amour, du réconfort

Jésus mange avec les pécheurs. Il partage un moment de fraternité, de communion. Dans un repas nous sommes reconnus pour des amis, et ce qui compte est la relation vécue. Le repas est un moment pour créer des liens, faire grandir l'amitié, Jésus a mangé souvent avec les gens, les pharisiens et les pécheurs. Pour Jésus la personne est importante et non son rang social ou l'épaisseur de son porte-monaie. Cette attitude de Jésus vient questionner notre mentalité. Comme je l'écrivais,  cette attitude de Jésus nous demande de faire Église,  de vivre ensemble l'Eucharistie qui est don de sa vie et de sa mission, de vivre pleinement notre baptême au quotidien.  Soyons contemplatifs du monde et de l'Évangile comme nous y invite François notre pasteur.

 

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jeudi, 01 juillet 2021 16:28

La foi d'Abraham.

Ce matin, la liturgie nous fait méditer le texte de Genèse 22, 1-19, où nous relate le sacrifice d'Isaac. Nous parlons beaucoup de la foi d'Abraham dans cet événement. C'est évident, cependant j'aimerais m'arrêter pour méditer un autre aspect de cette lecture.

Notons d'abord qu'Abraham est parti d'Ur en Chaldée pour venir au pays de Canaan en vue d'être le père d'une multitude de peuple. Il n'a qu'un fils et Dieu lui demande de le sacrifier. D'abord Dieu défend les sacrifices humains et de plus Isaac doit être à l'origine d'un peuple nombreux. Nous avons compris que Dieu voulait mettre Abraham à l'épreuve. Et celui-ci a montré sa foi. Je voudrais simplement dégager un autre aspect de ce récit

Abraham marche trois jours pour parvenir à l'endroit où Dieu l'attend. Il gravit la montagne; au lieu de sacrifier  Isaac, il sacrifie un bouc. Dieu le bénit et lui promet une descendance aussi nombreuse que les étoiles au firmament et le sable au rivage de la mer. Nous sommes devant une série de symbole intéressant à découvrir.

Trois est un chiffre symbolique dans la Bible, il signifie la totalité, le complet. Abraham marche trois jours, c'est à dire qu'il marche assez longtemps pour être en mesure de mieux comprendre le message de Dieu et peut-êtres se demander si cela a du sens de sacrifier Isaac. 

Il gravit la montagne, c'est à dire qu'il parvient à cet état intérieur de présence à Dieu et d'écoute qui lui permet de mieux comprendre le message de Dieu. Libéré de ses responsabilités et de ses travaux, il est entièrement en présence du Seigneur et dans cet état d'Accueil qui lui permet de mieux accueillir le message de Dieu.

Il sacrifie un bouc pris dans des broussailles. Le bouc est l'image du père, image du pouvoir. Ce bouc à l'image d'Abraham est pris dans ses responsabilités, entravé dans sa liberté. Alors Abraham tue son image de père, sa façon de contrôler Isaac et lui rend sa liberté. Il se convertit à la mission que Dieu lui a donnée.  En se libérant et redevenant un vrai père, il libère Isaac et le projet de Dieu peut se réaliser. La façon d'Abraham d'être père est en train d'étouffer Isaac et de compromettre le projet de Dieu. 

Dieu lui dti:Je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable a bord de la mer.  Le projet de Dieu peut  maintenant se réaliser. N'y a-t-il pas là pour nous une leçon à retenir. Devant  les difficultés vécues en Église aujourd'hui, ne devrions-nous pas nous aussi aller sur la montagne pour mieux découvrir le projet de Dieu avec nous. Nous demander aussi ce qu'il nous faudra sacrifier, de quoi nous convertir pour que le projet de Dieu se réalise avec nous. Comme Abraham sommes-nous en train d'étouffer Isaac et de voir mourir la vie ecclésiale? Continuons notre méditation.

Publié dans Textes de réflexion
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