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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : juillet 2020
vendredi, 24 juillet 2020 14:45

Prière au Dieu de l'été.

Dieu d e la mer et des montagnes, Dieu des vents et des fleurs, Dieu de la gratuité et du pardon, Dieu débrodant d'amour comme la chaleur de l'été.

Dieu douceur et présence comme un soleil qui brille sur tous et chacun à la fois. Apprends-nous à marcher accompagnés d'un seul désir: CELUI DE T'AIMER TOI, ET LES TIENS, jsuqu'au bout de toute saison.

Accorde-nous, Seigneur, de vivre et mourir  avec la nature, pour te retrouver un jour en terre nouvelle et cieux nouveaux. Au jardin de la résurrection, pour un été sans fin Avec ton Fils, premier ressuscité, et l'Esprit Saint dans le ssiècles des siècles. Amen. 

 

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vendredi, 24 juillet 2020 13:47

Une question de parole.

Aujourd'hui dans l'Évangile de Mathieu, Jésus nous explique la parabole de la semence. Mth 13, 18-23. La statue de Sainte Anne dans notre église nous représente Anne enseignant la Parole de Dieu à Marie. Nous devrions nous laisser inspirer par cette représentation, elle nous enseigne une facette importante de notre mission de chrétien. La neuvaine à Sante Anne pourrait être non seulement un lieu de dévotion et de prière, mais un moment d'inspiration profonde pour note vie. La mère de Marie était juive donc une femme qui lisait et connaissait la Parole de Dieu et c'est l'exemple qu'elle nous donne. Il ne s'agit pas de l'imiter, mais de nous laisser inspirer pour notre temps.

Nous ne le dirons jamais assez, il est urgent de revenir à la Parole du Seigneur, à l'enseignement de Jésus. Il ne suffit pas de lire simplement, nous devons méditer et intégrer cette parole à notre vie. Il faut la partager en famille comme une lettre d'un ami. Nous devons créer des petits groupes de lectures  et de partage biblique. Les chrétiens ne sont plus à l'heure de la pratique sacramentelle, mais de la découverte du Christ dans leur vie. Il y a des pierres et des ronces dans nos vies; ces pierres sont souvent une mauviase façon de connaitre et de renocntrer le Christ qui laisse des insatisfactions et font naitre l'indifférence. Nous avons des guérisons à vivre pour enlever nos ronces et devenir une bonne terre.  La Parole de Dieu fera de nous des êtres positif,  des êtres d'action de grâce.  

 

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vendredi, 24 juillet 2020 13:45

Réfléchissons.

Là où je vois une faute à punir, Dieu voit une blessure à guérir.

 

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jeudi, 23 juillet 2020 14:18

Isaïe, un prophète qui dérange.

Ce matin, Isaïe nous envoie un emballage de questions. Vous aurez beua écouter, vous ne comprenez pas, vous aurez beua regarder, vous ne verrez pas, (...) leur syeux ne voient pas, leurs oreilles n'entendent pas, moi je le sguérirai. Isaïe 6, 9-10. Dieu nous parle à travers la vie des chrétiens d'ici au quotidien. l'Évangile s'écrit encore au quotidien, et nous ne comprenons pas. Le monde vient nous crier son besoin, il veut une parole qui les soutien et leur donne le goût d'avancer et nous n'é.coutons pas. Nos églises se vident, c'est devenu une "vérité de la Palice," une redondance de redire cette réalité, mais nous ne comprenons pas. Nous devons nous convertir à un autre chemin d'Église et nous ne savons pas comment faire. Nous devons retrouver le chemin du silence intérieur, le chemin du discernement sur le vécu actuel pour en voir les causes et apporter un remède.  Faire silence, savoir écouter pour en ariver à voir et à comprendre. Bonne journée.

 

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jeudi, 23 juillet 2020 13:58

Silence.

Un jeuene homme s'amène un jour chez un marché aux puces et découvre un corpus sans croix et au visage brisé. Il achète le Christ et part trouver quelqu'un pour le réparer. En route le corpus lui parle. Tu veux réparer un morceau de plomb? Mon visage est défiguré dans la vie de plusieurs enfants maltraités et tués, dans la vie de beaucoup de femmes victimes de violence, de viol et d'injustice, de bien des travailleurs que l'on jette sur le pavé sans revenus et tu ne fais rien. Pourquoi réparer un morceau de plomb?

Cette parabole m'a fait pensé à ce que nous vivons aujourd'hui.  Ne sommes-nous pas plus pressés de faire réparer des toits d'église ou des statues avant le visage du Christ brisé dans la vie des personnes? Les nouvelles nous apportent chaque jour les drames vécus par les personnes  chez nous et dans le monde. Nous vivons dans un monde qui a soif de valeurs, de sens de la vie, de spiritualité et nous investissons toujours dans le matériel. Un professeur avec qui je discutais dernièrement me disait sa soif de célébrer autour d'une table, de communier au gens autour avec lui comme le Christ l'a fait. Je vois les gens en vacance rassemblés autour des tables pour communier ensemble à la vie et à la nature. Les gens ont besoin de communion et de sens. Le coir, je vais bénir cette Église qui vit et communie à Jésus Christ parfois sans le savoir.  Le temps de confinement fut un temps où beaucoup de gens ont pris conscience de leur besoin de valeur, de communion, de prendre du temps avec leur famille, et nous dans l'Église avons attendu que l'église ouvre pour aller à la messe. Silence! Nous sommes en dehors de la vie.   

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mercredi, 22 juillet 2020 14:24

Dis-nous ...

"Dis-nous Marie Madeleine qu'as-tu vu en chemin? J'ai vu le tombeau du christ vivant." Devant tout ce qui se vit aujourd'hui de bonté, d'entraide, de bénévolat, de service et parfois au risque de la santé et de la vie, aurons-nous la même réponse que Marie: J'ai vu l'action du Christ ressucité au coeur de notre monde malade. "J'ai vu la gloire du ressuscité."   

 

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mercredi, 22 juillet 2020 14:01

Une amoureuse.

Une amoureuse retourne au tombeau chercher celui que son coeur aime. Jean 20, 1-18.  La présence de Marie Madeleine au tombeau est le témoignage de l'amour inconditionnel pour le Seigneur. Même quand les apôtres sont partis, elle reste au tombeau. Les apôtre sont conduits par la tête et le raisonnement: Jésus n'est pas là, on ne comprend pas ce qui se passe, donc on retourne à la maison.. Marie est guidé par le coeur et reste même devant le vide. 

Je ne peux m'empêcher ce matin de faire un lien avec notre situation actuelle en Église. Notre tombeau est vide et avec la pandémie, il est encore plus vide. Aurons-nous l'attitude de Marie? Que notre amour du Christ et de l'Église peuple de Dieu soit assez fort pour rester fidèle dans la foi et espérer un jour retrouver l'Église du terrain, peuple de Dieu en marche. Sommes-nous amoureux d'une personne ou d'une façon de faire? Marie ne comprend pas ce qui arrive, elle aime seulement.  Nous ne comprenons pas toujours nous aussi ce qui se passe dans notre vie d'Église, aimons seulement cette Église du terrain.

La persévérance de Marie lui permet de découvrir Jésus autrement de ce qu'elle cherchait. C'est sans doute ce qui nous arrivera. Nous trouverons l'Église d'aujourd'hui et de demain différente de cele que nous avons connue. Elle sera ressuscitée. A la condition que notre vie chrétienne ressuscite aussi.  Marie découvre le Christ ressucité au moment où elle le quitte, quand elle cesse de le chercher comme dans la façon qu'elle l'avait connu. Nous reconaitrons l'Église d'aujourd'hui et de demain le jour où nous cesserons de chercher à retrouver l'Église que nous avons connue, l'Église d'hier dans un autre contexte de société. Notre vie chrétienne aussi devra retrouver une autre façon de vivre sa foi et l'Évangile parce que la société nous amène ailleurs. L'Église est une communauté et non une assemblée liturgique. Comment faire communauté aujourd'hui dans une société cassée en deux? Voila notre défi. Nous ne savons pas; aimons seulement. 

 

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"Mon petit trésor. Cet enfant est un vrai trésor."  Voila ce que nous entendons souvent des parents. C'est aussi ce que le Seigneur dit de chacn et chaucne de nous: Mes petits trésors.  Ce sont des mots qui font chaud au coeur et qui révèlent l'importance que nous avons à leurs yeux.

L'Évangile d'aujourd'hui nous révèle aussi que nous possédons un trésor, nous sommes des trésors. Ce trésor qui nous habite n'est pas un objet, une théorie, mais une personne.: Le Fils même de Dieu. Jésus Christ est le trésor en nous qui fait de nous le térsor du Père. Ce trésor est comme une perle rare déposée dans notre jardin intérieur. Ne cherchons pas en dehors de nous, il veut se laisser découvrir en nous. Salomon dans la première lecture de ce dimanche nous dit qu'il faut avoir le discernement et l'art d'être attentif à la présence du Christ en nous pour le découvrir. Il est déposé au fond de notre coeur et se laisse découvrir.

Aujourd'hui dans notre Eucharistie, nous sommes venus communier plus profondément à ce trésor en nous. La présence de ce térsor en moi va modifier ma façon de voir, de juger, d'accueillir les autres dans mon quotidien. Ce trésor vient enrichir ma façon de vivre. Nous sommes habitués à chercher ce trésor au dehors; comme me disait la vieille dame: Nous cherchons souvent au de-hors ce que nous avons en dedans de nous.   Ceci me fait comprendre que mon agir chrétien ne vient pas de l'extérieur, des normes ou lois que l'on me donne, mais d'une poussée intérieure que fait naitre le trésor qui m'habite. 

Notre premier mouvement est de prendre conscience de ce trésor en nous. Nous devons en faire l'expérience. Ce trésor ne se découvre pas avec des théories mais par une expérience de vie au niveau du coeur. Prenons conscience que cleui qui a trouvé ce térsor est prêt à vendre tout ce qu'il a pour conserver ce trésor. Alors c'est la question qui m'est posée: Que dois-je vendre, laisser de côté pour conserver ce trésor en moi? C'est quoi dans ma vie qui m'empêche de vivre de ce trésor? Cette présence du Christ en moi me rend libre. Alors tout ce qui met un frein à ma liberté intérieure devra être vendu, c'est à dire devra être guérit pour ne plus me nuire. Ce peut être l'orgueil, la jalousie ou autre maladies d e l'âme qui me réduise ma liberté intérieure.

Notons également que l'homme de la parabole ne cherche pas le trésor, mais le découvre. C'est pour nous la joie de la découverte. Nous écoutons souvent des témoignages de conversion à l'émission La Victoire de l'Amour, régulièrement ce sont des découvertes d'une présence en eux. Souvent ils la découvre sans la chercher. Ce qui transforme la vie, c'est l'expérience de cette présence vivante en nous. Nous avons déceloppé l'habitude de faire des choses, de chercher et oublions trop souvent le silence intérieur qui nous fait découvrir ce trésor. Le silece est l'espace des découvertes intérieures et des richesses qui nous habitent. Le temps de confinement est ce moment privilégié, ce temps de grâce qui nous ouvre à nos trésors intérieurs.

Que notre Eucharistie et notre prière soient ce temps privilégié de découverte et d'expérience du trésor inestimable qui nous habite. 

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mardi, 21 juillet 2020 13:49

Un monde malade.

Qui sont mes frères et mes soeurs? Et levant la main il indique ceux qui le suivent et dit: Voici ma mère et mes frères." Mth 12, 46-50. En lisant ce texte, je n'ai pu m'empêcher de penser à l'événement tragique qui a boulerversé tout le Québec ces derniers jours. Les médias vont parler beaucoup et avec raison de la mère des deux enfants et nous risquons d'oublier la famille Carpentier. Un tel geste est le signe d'une maladie chronique de notre monde. C'est un signe d'une grande détresse et souffrance intérieure que vivait cet homme. Ce n'est pas un criminel, c'est un être humain malade qui a posé un geste criminel fruit de sa détresse intérieure. C'est un drame épouvantable pour la mère, sa famille et aussi pour la famille du père. Nous sommes trop portés à oublier ces familles qui sont aussi victimes d'un événement pénible. Comme nous avons trop oublié la famille du jeune Bissonnette dans l'événement de la Mosquée de Québec. 

De cet homme en cavale que l'on retrouve décédé, Jésus dira aussi c'est mon frère, un frère souffrant qui a posé un geste malheureux. Pourquoi notre société aujourd'hui ne peut rien devant tant de souffance. Pourquoi notre société  utilise la répression et pas assez la prévention et l'aide aux gens en difficultés. Quelqu'un me disait cette semaine, nous avons dressé les gens sans les éduquer et ils sont uajourd'hui devant un vide spirituel qui conduit aux pires aberrations. Notre monde est malade d'un vide d'aimer. Ce n'est plus à mes yeux un problème d'individu mais de société. C'est une question posée à nous aussi comme Église.

Hier soir, je présidais l'Eucharistie à la neuvaine de Sainte Anne. Il n'y avait que des gens aux cheveux blancs. Les jeunes ne sont plus inéressés par cette pratique. Nous n'avons pas le goût de nous rassembler en communauté pour célébrer notre vie chrétienne.  Nous venons à la messe et les jeunes ne veulent pas venir à la messe. Ils ont le goût du rassemblement. Regardons-les sur les plages. Après l'eucharistie hier soir je suis allé faire une randonnée pour voir tous ces rassemblements. Notre monde a besoin de se retrouver esemble pour fêter et non simplement écouter prier Monsieur le curé.  

Je me disais: nous nous agenouillons devant le tabernacle, mais dans la forêt près de Québec, Jésus est en souffrance, allons-nous nous agenouiller devant ce frère malheureux qui pose des gestes désespérés, ou si nous allons le condamner. Notre monde est malade d'amour, d'accueil, de miséricorde, nos frères et soeurs sont devant un vide spirituel, ils attendent des chrétiens un geste qui les réconfortent. C'est une question posée à notre foi et notre agir chrétien.   Ma façon d'être présent à ce qui se vit aujourd'hui est un critère pour évaluer la qualité de ma présence à l'église. Comme vieux retraité aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de me questionner sur la qualité de nos rassemblements pour la célébration de la misssion de Jésus Christ. Notre monde a un urgent besoin de témoins de l'Évangile sur le terrain. Esprit Saint vient réchauffer le coeur le coeur du monde pour qu'il devienne un foyer d'amour où il fait bon s'y retrouver. 

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lundi, 20 juillet 2020 14:03

Chemin d'action de grâce.

Nous avons grandi la plupart d'entre nous dans un temps où foi et religion étaiernt synonyme de sacrifices ou de lois à observer. Nous devions faire beaucoup de sacrifices pour mériter de Dieu. Nous avions oublié que Dieu donne tout gratuitement. Les plus magnifiques signes du don gratuit de Dieu ne serait-ce pas la nature avec toutes ses beautés et ses merveilles, le corps humain qui est une véritable usine que nul être humain ne peut imaginer, le soleil qui éclaire et réchauffe notre terre, la nouriture qui arrive chaque jour sur notre table. Nous avons mille preuves que le Seigneur nous aime et nous donne tout par amour. Ne serait-il pas intéressant de développer une relation d'action de grâce, de reconnaissance. La chaleur de l'été et les vacances nous donnent le temps d'admirer la nature et d'en goûter toute la beauté et les richesses. La neuvaine à Sainte Anne devrait être un temps d'action de grâce pour les merveilles de Dieu. Nous sentons monter dans notre société des temps de colère et de manifestations haineuses contre l'autorité. Il y a une maladie chez nous, celle de l'insatisfaction et de "L'écoeurantite." Nous mettons depuis longtemps l'accent sur la force et la répression et devant l'impuissance la colère a pris une place exagérée. Beaucoup trop de gens sont contre, simplement contre,  et ceci développe l'agressivité. Dans cette société, l'importance du témoin du Christ, témoin de l'Évangile est d'une urgence capitale. Nous avns besoin de témoins pour réchauffer ce monde qui grelotte, pour apaiser ce monde en ébullition, pour aimer ce monde en recherche de paix, d'amour et de spiritualité. "Il y a ici bien plus que Jonas" le plus grand signe d'amour que nous puissions avoir: La présence même du fils de Dieu au dedans de nous. Devenons de être amoureux et d'action de grâce.  

 

Publié dans Textes de réflexion
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