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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : février 2021
dimanche, 14 février 2021 15:03

Oser.

Jésus osa toucher le lépreux. Mc 1, 40-45. Jésus osa le toucher comme il osa aller manger chez zachée, comme il osa se laisser toucher par la samaritaine, comme il osa s'abaisser au niveau de la femme accusée d'adultère. Jésus a osé. Imaginez un prophète qui agit ainsi. Un jour j'avais oser aller veiller chez un couple qui n'était pas marié et mon curé m'a rappelé à l'ordre. Pour Jésus, l'important est la personne et non la loi. Les lois sont au service des personnes et non l'inverse. Jésus était un contestataire et il posait des gestes au nom des valeurs et du sens de la vie. Il touche un lépreux, il ose  guérir  le jour du sabbat, Alors Jésus vient me questionner et m'indiquer la route. En ce temps de confinement, j'ai à faire des choix et à accepter des contraintes au nom de la santé, de la protection des autres autour de moi.  Je dois oser la durée, ce qui use les énergies.  Je dois oser m'approcher des pauvres, des malades, des personnes seules pour avec le Christ déposer un baume sur des plaies. 

 

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dimanche, 14 février 2021 15:01

Méditons

La beauté du corps est un voyageur qui passe, tandis que la beauté du coeur est un mai qui reste. A. de Saint-Éxupéry.

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samedi, 13 février 2021 15:19

J'ai faim.

Une foule a suivi Jésus au désert. Jésus est prit de compassion pour ces gens et leur donne à manger. Jésus est profondément humain et proche des besoins des gens. Aujourd'hui nos frères et soeurs ont encore faim: faim de sens, faim de bonheur, faim d'être reconnu pour ce qu'ils sont. Hier soir une intervenante de la DPJ racontait sa  journée de travail. Elle nous disait combien le soir après des rencontres difficiles, elle avait faim de parler, d'être soutenue, encouragée. Jésus a répondu à la faim des gens, notre mission comme communauté chrétienne ne serait-elle aussi comme le Christ de répondre à ces faims. Nous avons encore le réflexe des disciples: Renvoie-les chez eux. Parfois en lisant les bulletins paroissaux, je suis un peu gêné. On félicite les personnes qui font un don pour réparer des statues mais des chrétiennes et chrétiens donnent leur vie pour réparer des vies, des enfants, personnes âgées ou seules et nous gardons le silence. En ce temps de confinement pourquoi ne pas inventer des façons de célébrer virtuellement ces hérauts de l'Évangile sur le terrain, de reconnaitre leur engagement et de les nourrir spirituellement.  Rendons grâce pour ce qui se vit et emplissons notre quotidien de choses positives, il y en a suffisamment.  

 

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vendredi, 12 février 2021 15:30

Un petit serpent se faufile.

Dans le texte de la Genèse, on nous présente un petit serpent qui se permet une balade au Jardin et induit nos bons premiers parents dans l'erreur.  Évidemment Adam et Eve n'avasient pas fini leur université et ne pouvaient pas déjouer la ruse de ce monsieur. Ce serpent est un symbole. Il symbolise tous nos sentiments de supériorité,  de complaisance de notre petit moi, de notre pouvoir, etc .. Ce petit serpent s'infiltre dans nos vies par nos gestes de rejet, de mépris, nos regards hautains, de nos désirs de changer les autres au lieu de les aider à grandir, etc .. Le seul serpent que nous devrions accueillir est celui de l'amour. L'image qui me vient est celle de la rencontre de Jésus avec Zachée. Jésus lève les yeux et pose son regard sur Zachée. Jésus ne fait pas que le voir, il le regarde. Il ne fait pas de morale, ni de reproche, il l'aime simplement et toute la vie de Zachée change. J'ai fait de l'accompagnement de jeunes enfants qui  venaient après la classe pour l'aide aux devoirs. Ces jeunes n'avaient pas besoin d'aide à lire, mais à VIVRE. Ils avaient besoin de se sentir aimer pour ce qu'ils sont. Nos petits serpents nous empêchent de nous agenouiller auprès de ces gens blessés pour les aimer, nous voulons trop souvent les corriger. C'est ainsi que la colère gronde à Montréal.

 

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jeudi, 11 février 2021 18:30

Notre vocation

La vocation du croyant, c'est d'être attentif à la Présence de Dieu au coeur de son quotidien. Et d'accueillir cette présence aimante le plus chaleureusement possible. Ce qui faisait dire à une poète autochtone: "Le Terre est pleine du ciel, et chaque buisson de la route est embrasé de la pré.snce de Dieu".

 

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jeudi, 11 février 2021 15:27

Une parole puissante.

Accueillez la Parole semée en vous: c'est elle qui peut vous sauver. Jc 1, 21. Retenons deux idées dans cette parole aujourd'hui. D'abord la Parole est semée en nous, elle est inscrite au fond de notre coeur. La Parole ne descend pas en nous, elle monte. La lecture de la Bible permet cette remontée en nous qui nous transforme. La deuxième idée révélée par le texte de Jacques est la puissance de la Parole qui guérit, sauve, converti. Nous avons tous fait l'expérience un jour ou l'autre d'avoir été réconforté par une parole douce et compréhensive qui nous rejoint au fond de nous même. L'expérience des groupes de partage de la  Parole ont changé des personnes. J'y reviens souvent parce que ce chemin n'est pas encore bien tracé dans nos vies. Nous devrions redonner à la Parole plus d'importance dans nos célébrations du dimanche quand nous reprendrons les rencontres.  Donnons-nous des temps de partage en famille et en petite communauté; n'essayons pas de comprendre, laissons-la nous parler. L'Esprit en nous fera le reste. Qu'est-ce que la parole me dit à moi, ce matin. C'est par la Parole que le Seigneur crée la communauté-Église qui sera cimentée dans l'Eucharistie. En Marc 6, 34, l'évangéliste écrit que le Seigneur avant de multiplier les pains, enseigna longuement. Il rassasie l'intelligence et le coeur avent de rassasier le corps. N'avons-nous pas fait l'enverse depuis de longue années, nous avons même poussé l'audace jusqu'à défendre la lecture de la Parole de Dieu par les chrétiens. 

Le Concile affirme dans le document sur l'Église que c'est par la force de l'Évangile que l'Esprit Saint rejeunit et renouvelle sans cesse l'Église.  Et nous sommes invités à vivre une Église biblique. Une Église biblique est une Église bâtie non sur les traditions humaines mais sur la Parole de Dieu, non sur le sable des normes humaines mais sur le roc des lois divines, bref une Église selon le coeur de Dieu. Tel est le projet que nous sommes invités à réaliser.

 

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mercredi, 10 février 2021 15:52

Un souvenir.

Ce matin, je veux partager un souvenir qui refait surface de temps à autre. Il y a 50 ans cette année, en 1971, Mgr Ouellet ouvrait le centre de pastorale à Gaspé dans la "Maison Blanche" en arrière de l'évêché. Ce centre avait pour but de mettre en route les orientations pastorales du Concile. Nous avions une petite analogie; Il y avait des "buldozer" qui fonctionnaient au diesel  et difficile à faire démarrer surtout en hiver. Alors ils étaient munis d'un petit moteur électrique qui faisait démarrer le gros moteur diesel. Le centre de pastorale était un peu ce petit moteur électrique qui devait mettre  en mouvement le gros moteur: le diocèse. Nous partions à zéro. Mgr m'a nommé directeur diocésain de la pastorale pour mettre en oeuvre ce petit moteur et démarrer le gros. Nous avons vécu une période emballante, période de rêves, de projets. Le défi était grand pour moi parce que je n'avais aucune expérience pastorale, j'arrivais des études, de plus j'avais étudié en dehors du diocèse et j'étais étranger à la vie du diocèse.  C'était emballant parce que le petit gars de St-Ocatve qui avait débroussaillé la forêt pour se bâtir un raison de vivre, reprenait un peu  le même chemin.  Je le signale pour rendre un hommage à l'abbé Arsenault et à Sr Gagné qui ont été pour moi des soutiens merveilleux, et pour notre Église des bâtisseurs infatigables. Nous avons cru à l'Église peuple de Dieu, une Église moins cléricale, une Église de coresponsabilité. Et j'y crois encore. C'est ainsi que les appels du Pape François à une Église plus communautaire, une Église synodale rejoint  ma foi et mon espérance. Et la lettre de notre évêque sur les "petites maisonnées" petites communautés de partage, de prière et de fraternité demeure pourmoi un beau clin d'oeil  sur l'avenir.  C'est l'ojet de ma prière aujourd'hui. 

 

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mardi, 09 février 2021 20:36

Jésus profondément humain. Mc 1, 40-45.

Après avoir mangé chez la belle-mère de Pierre, Jésus prend la route pour annoncer la Bonne Nouvelle. Un lépreux surgit sur son chemin et lui demande de le guérir. En Marc, Jésus commence sa vie publique par des guérisons. Il vient annoncer qu'il veut ibérer les gens de ce qui les empêche de bien vivre. Le texte nous dit que Jésus fut pris de compassion devant le lépreux. Jésus n'est pas seulement un Dieu, il est un homme profondément ému par la misère et la souffrance des personnes.

Imaginons cette scène du lépreux. Il s'agit d'un exclus, quelqu'un mis de côté dans la société. Quelqu'un que l'on soigne "au bout de la fourche" comme on dit chez-nous. Jésus est venu rassembler les gens dans l'amour. Avec lui il n'y a pas d'exclus. Dans une communauté, il n'y a pas d'exclus. Et voila qu'il est en présence de quelqu'un que la loi et la coutume mettent en dehors de la vie communautaire. Nous pouvons comprendre l'émotion de Jésus. Et nous comprenons aussi que Marc place cet événement au tout début de la vie publique de Jésus. Dès le point de départ, Jésus annonce ses couleurs. Il est venu rassembler et non exclure. Il est le Bon Pasteur qui prend en charge ses brebis.

Ceci nous renvoie à deux questions pour notre vie chrétienne et vie en Église. Quelles sont le raisons qui me font exclure de la vie en société? Qu'est-ce qui vient briser les relations autour de moi?  Et d'autre part quelle est mon attitude envers les personnes que l'on exclus dans la société et l'Église? L'exclusion est la conséquence soit de lois, traditions, blessures qui me font réagir négativement. Nous parlons souvent de permis ou défendu.  Si on ne respecte pas la loi, nous pouvons être exclus. Les personnes qui ne sont pas mariés à l'Église sont exclus des sacrements. Avec Jésus , il n'y a pas d'exclus, il n'y a que des gens en croissance ou des blessés de la vie.

Les guérisons de Jésus dans la Bible sont des occasions pour nous de mieux nous connaitre. Ces guérions nous invitent à entrer en nous-mêmes pour découvrir nos difficultés, nos blessures et nous faire grandir. Je suis invité à découvrir ma lèpre intérieure, ma blessure, ma maladie intérieure qui brise mes relations et font de moi un exclus ou me font exclure les autres. Le Bon Pasteur me donne l'attitude pastorale et fraternelle que je dois adopter.  Si je suis capable de reconnaitre ma lèpre intérieure, je serai en mesure de comprendre la lèpre de mon  voisin et de l'aider à guérir. Souvent la raison qui nous fait exclure les autres est la peur. Je dois reconnaitre la cause qui me fait  agir.

Notons que Jésus touche le lépreux, geste complètement innacceptable à l'époque. Le lépreux est contagieux et de plus on ne touche pas ces gens mis hors de la communauté,  ce sont des méchants.  Jésus touche beaucoup les malades, les enfants. D'où l'importance pour le Christ de toucher les gens. Nous savons par expérience combien le toucher est important dans la relation. Nous touchons l'enfant inquiet ou qui a peur, nous touchons le malade pour lui signifier du réconfort ... Le toucher est important dans une relation vivante vraie. Jésus souffre avec le lépreux. Il est profondément humain et il n'a pas peur dele toucher.

Jésus recommande le silence à cet homme. Imaginons que Jésus commence sa vie publique, ce n'est pas le temps de se présenter comme un thaumaturge, un faiseux de miracles. Il faut prendre le temps de dépasser l'acte merveilleux pour en tirer le message. Mais l'homme parle de l'abondance du coeur, il devient un témoin éloquent de la présence du Christ. Jésus ne veut pas être reconu comme Fils de Dieu à travers des actes merveilleux, mais par la force d'un message, la présnce de témoins.

Esprit de Jésus apprends-nous à découvrir notre capacité de guérir. "Appreds-nous qu'une attention chaleureuse peut guérir la solitude, qu'un accompagnement généreux peut guérir le découragement,." 

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mardi, 09 février 2021 15:23

Faisons l'homme ...

Dans le texte de la création, Dieu dit: Faisons l'homme à notre image; on pourrait traduire: Faisons l'être humain à notre image. L'être humain est composé de deux personnes distinctes mais complémentaires. Et Dieu leur dit: Soyez féconds. Fécondité de l'intelligence, fécondité du coeur, fécondité de la chair. Nous sommes créés un être en devenir, un être appelé à grandir. Nous sommes des êtres en croissance appelés à devenir le divin qui nous manque et vers lequel nous tendons. Nous sommes appelés à cette fécondité de l'être humain. Quand j'ai une difficulté intellectuelle à comprendre un problème, je dois travailler à le comprendre, ce n'est pas un péché que je ne comprenne pas. Sur le plan spirituelle, pourquoi ne serait-ce pas la même chose? Je suis en apprentissage, en période de croissance et si on m'explique et m'éduque je comprendrai et corrigerai mon agir, je guérirai mes plaies qui me font mal agir.  La morale nous porpose des choses à attendre qui sont en dehors de nous souvent et porte un sentiement de culpabilité; alors que Jésus m'invite à devenir et à grandir. Je suis un être en croissance, responsable de  mon agir et de ma croissance. Et ce à quoi Jésus m'invite à devenir est trop grand pour mes seules capacités, c'est pourquoi il me dit;: Je serai avec toi jusqu'à la fin. Laissons-nous façonner par la main  de  l'Esprit Saint. Bonne journée.

 

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 08 février 2021 15:29

Le voyageur quotidien.

Ce matin, Marc nous présente un Jésus sur la route, un Jésus pérégrinant: Dans tous les endroits où ils se rendaint, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places.  Mc 6, 53-56. Jésus nous donne l'exemple du pasteur qui va à la rencontre de ses brebis. Jésus est sur la route, il va à la rencontre des besoins des gens. Comme un parent qui écoute ses enfants pour leur donner ce dont ils ont besoin, ce qui va les faires grandir et améliorer leur qualité de vie. Jésus n'est pas resté assis dans la synagogue de Capharnaüm attendre que les gens viennent à lui. Il est parti à leur rencontre et il nous invite à faire de même. Cet exemple nous le voyons souvent à la télé. Notons l'événement de M. Camara la semaine dernière. La communauté était présente à cet homme. Le chrétien n'est pas celui qui attend, mais celui qui va à la rencontre. Le temps de confinement rend plus difficile nos temps de rencontre, mais nous avons d'autres moyens pour communier ensemble. Les pages facebook nous apportent chaque jour des moments de ressourcement autour de la parole de Dieu. Des chrétiens sortent pour annoncer le royaume. Sortir dire Jésus Christ est le fruit d'une rencontre personnelle profonde avec le Christ dans la méditation de sa parole et la communion à sa présence en nous. Seigneur donne-nous aujourd'hui la lumière et la force de dire une parole de soutien, de réconfort, émanant du coeur, à toutes les personnes qui seront sur notre route en quête d'amour et de reconnaissance.

 

Publié dans Textes de réflexion
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