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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : avril 2021
vendredi, 16 avril 2021 15:34

Go, à la boulangerie.

Jésus se retrouve dans le désert avec une foule immense et le panier de pique-nique est vide. Les disciples sont bien embêtés. La batterie du cellulaire est à plat et aucun transport en commun pour ramener cette foule à la maison. Il y a un jeune garçon avec cinq pains et deux poissons, mais c'est très peu pour tant de monde. 

À l'époque de Jésus, les enfants n'avaient pas d'importance. Nous sommes devant une situation très inspirante pour nous. C'est l'enfant qui permet de nourrir la foule. Comme me disait quelqu'un: c'est l'envers du bon sens. Est-ce que c'est mieux aujourd'hui? Comment écoutons-nous les jeunes? Comment écoutons-nous les pauvres? Je viens de terminer la lecture d'un livre sur la vie des filles mères et des orphilinats  au Québec. La mentalité n'était pas meilleure qu'au temps de Jésus. Le message de cet Évangile n'est pas il me semble le miracle de la multiplication des pains, mais un message de changer de mentalité. Un message de descendre de nos "grands chevaux" d'adultes pour écouter les personnes. Les enfants sont de grands évangélisateurs par leur émerveillement et leur absence de préjugés. "Si vous ne redevenez comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume." Le royaume de Dieu appartient aux enfants et à ceux qui leur ressemble, dira encore Jésus.  Il ne s'agit pas d'imiter l'enfant, mais de nous inspirer de sa simplicité pour avancer.  Combien d'enfants sont morts dans leur coeur, dans leur être intérieur parce que n'avons pas appris à les écouter.   Adultes, ils feront des coups pendables parce qu'ils ont été punis au lieu d'être éduqués.  Jésus nous demande de changer de mentalité.

 

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jeudi, 15 avril 2021 14:35

Etonnés!

Je suis de plus en plus étonné en lisant les Actes des Apôtres de voir deux Églises qui s'affrontent. C'est l'image des divisions actuelles entre Églises. Les apôtres restés à Jérusalem sont confrontés aux grands prêtres et aux puissants religieux du temps. Ceux-ci veulent les empêcher de prêcher parce qu'ils ne pensent pas comme eux. Pourtant ils croient et prient le  même Dieu. Ce ne sont pas des Églises, ce sont des systèmes religieux. Quand j'étais vicaire à Gaspé, nous avions d'autres religions et le peuple travaillait ensemble, mangeait ensemble, fêtait ensemble; j'ai particié à des célébrations avec les pasteurs anglicans, le problème n'était pas à notre niveau. Pourquoi se battre sur des façons de faire alors que nous croyons tous au même Dieu? Pourquoi n'y a-t-il qu'une religion qui a la vérité? La question majeure pour moi est de voir à quel niveau se fait la différence.  Les apôtres comme le Christ ont lutté contre un pouvoir religieux qui les  a malmenés. Ce matin ma prière est que nous revenions à l'essentiel et que nous cessions ces chicanes de clacher. Amen. 

 

Publié dans Textes de réflexion

Jésus rend une petite visite impromptue à ses disciples apeurés. Ceux-ci demandent des preuves pour croire. Au temps de Jésus, la résurrection devait se vivre à la fin des temps, c'est la multitude qui ressuscitait et les gens ressuscitaient avec leur corps.  Et voila que Jésus s'amène deux jours après sa mort, il ressuscite seul et n'a pas de corps. Donc c'est invraisemblable. Il est normal qu'ils demandent des preuves. C'est pourquoi aussi, on insiste sur le tombeau vide. Le corps ressuscite, donc le tombeau doit être vide. C'est ainsi que Jésus leur montre ses plaies et mange devant eux. les disciples snt en face d'une nouvelle création et ils ont peine à croire.

Le plus embarrassant pour eux et pour nous est que Jésus dira: À vous d'en être témoin.  Comment peuvent-ils être témoin s'ils ne croient pas? Comment être témoin si nous n'avons pas foi en la résurrection.? Pour être témoin, il est nécessaire de faire une expérience personnelle au niveau du coeur. Les disciples sont au niveau intellectuel, niveau des connaissances et ils ont besoin de faire un chemin intérieur au niveau du coeur. Comment pourraient-ils amnener les autres à croire s'ils n'ont que des énoncés théoriques et non une expérience personnelle à donner?  Il s'agit moins de parler de Jésus que de "dire" Jésus par un agir quotidien. Ceci est très important pour nous dans notre contexte de société et d'Église. Notre monde a un urgent besoin  de témoins. Des femmes et des homes qui font découvrir quelqu'un de présent au coeur de nos vies et non des explications théoriques. La vie, le témoignage parlent plus forts que les mots.

Méditons bien l'attitude de Jésus, elle est un exemple extraordinaire pour notre démarche d'évangélisation. Jésus s'arrête au milieu des apôtres qui n'ont rien compris et sont enfermés derrière des portes closes. Il les rejoint là où ils sont pour cheminer avec eux. Il ne porte pas sur eux de jugements négatifs ou de reproches; il part des Écritures et leur fait comprendre le sens des événements passés. Il part de leur besoin, de leur incompréhension, leur doute pour les conduire plus loin. C'est l'attitude du pasteur qu'il nous enseigne. Il nous dit d'aller vers les autres pour les rencontrer  là où ils sont et prendre la route avec eux sans reproche ou jugement.  Trop souvent nous sommes négatifs devant la société surtout vis-à-vis les jeunes. On dit souvent: Le monde ne croit plus à rien, il a tourné le dos à Dieu, il ne pratique plus, etc ..   Ce regard négatif est un mauvais départ pour un chrétien qui veut faire rencontrer le Christ. 

Le premier mouvement de jésus est d'être à l'écoute des siens. Vous avez besoin de preuve? Voici. Vous n'avez pas compris, alors il part des Écritures et les instruit. Il ne dit pas ce qu'il faut croire, mais le sens des événements et ceci conduira à la foi.  La mort est une nouvelle création, une nouvelle façon d'être présent au monde. Et ceci se découvre à travers des témoins  et non des théories. Méditer cette attitude de Jésus est une urgence pour nous: Être à l'écoute de la Parole et l'Écoute du monde, les deux sont inséparables. Peut être aurons-nous besoin de mettre nos doigts dans ses plaies et elles sont vivantes autour de nous en ce temps de confinement.  Quand je communie soit à l'Eucharistie ou à la Parole, je communie à celui qui me dit; À TOI, D'EN ÊTRE TÉMOIN et je suis avec toi pour t'aider à le vivre.

 

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mercredi, 14 avril 2021 14:29

Maladies spirituelles.

Le Père Zundel écrivait: La vie est l'enfantement de Dieu. Nous avons toute la vie pour découvrir Dieu en nous et à grandir avec lui. Je crois que dans notre apprentissage de la vie, nous avons oublié deux dimensions importantes: La spiritualité et la psychologie. Quand j'étais jeune, je voyais des enfants handicapés, incapables d'apprendre leur catéchisme par coeur comme les autres enfants et que l'on battait avec un belle grosse  "strap". Je me suis souvent demandé si le catéchisme rentrait mieux par les mains que par les oreilles et l'intelligence. Aujourd'hui nous constatons un retour bénéfique aux sciences qui nous font découvrir et comprendre nos mouvements intérieurs. Mais je crois que nous avons encore de la difficulté avec la spiritualité. Nous aimons beaucoup la pratique concrète des activités religieuses.

La spiritualité nous apprend à marcher avec le Christ, à nous laisser imprégner de son témoignage de vie qui fait grandir en nous une grande liberation intérieure. Pourquoi? Simplement parce qu'il nous apprend à guérir nos blessures,  à nous libérer des forces  mauvaises qui penvent surgir, à ne pas nous laisser écraser par une culpabilité mals placée "pour entrer dans une nouvelle naissance, celle de Dieu."  Avant d'être des personnes coupables, pécheurs, nous sommes des êtres en croissance placés devant le choix de poser des gestes conformes à notre être pour grandir, ou poser des gestes qui n'ont pas de sens avec notre être d'enfant de Dieu. Il s'agit moins de croupir sous la culpabilité que de découvrir la cause de notre agir pour nous guérir. Il ne s'agit pas simplement de dire: Je suis coupable, j'ai péché; il est essentiel d'aller à la cause de notre agir pour guérir. Ce que nous appelons  péché est comme une maladie de l'âme qu'il ne s'agit pas seulement d'accuser, il nous faut découvrir pourquoi j'agis ainsi et guérir.

Bonne Journée.

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mardi, 13 avril 2021 14:38

Récompense ou punition?

Au temps de Jésus, la mort était vue comme une récompense ou un châtiment.  À la mort, Dieu récompensait le bons au Paradis et punissais les autres en enfer. Pauvre petits nous autres.  On avait besoin de faire des sacrifices et des prières pour mériter le meilleur et on n'avait pas compris que tout nous est donné gratuitement par amour. La relation au seigneur n'est pas basée sur la performance ou le nombre de sacrifices., elle est basée sur l'amour. Les sacrifices sont superflus; nous ne pouvons pas mériter ce que nous recevons gratuitement.  La mort-résurrection est une nouvelle création qui  fait entrer notre être dans la plénitude de sa vie. Nous allons vers le terme plénier de ce que nous sommes. Notre problème est d'accepter cette gratuité du Seigneur.  Le Christ sur la croix dit; Père, je remets ma vie entre tes mains." Père je suis prêt à aller vivre auprès de toi. Il ne ditpas: Je suis prêt mourir. Il entre dans cette nouvelle création. C'est le cri que chacune et chaun de nous devrait pouvoir dire un jour du fond du coeur.

 

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lundi, 12 avril 2021 14:13

Renaitre ou mourir.

Bob  Dylan écrivait que quiconque n'est pas en train de renaitre est en train de mourir. C'est vrai pour les personnes,  pour les institutions et les mouvements. Une personne âgée qui ne peut que tourner dans son petit monde fermée se prépare  à mourir. Il en est ainsi d'une institution. Jésus dira à Nicodème: À moins de renaitre de l'eau et de l'Esprit, nul ne peut entrer dans le royaume.  La vie est un mouvement et l'avenri est en avant, il nous faut renaitre constamment  à nos valeurs pour suivre la vie. Si nous regardns la quantité de fondations ou de services en place au Québec pour répondre aux besoins des gens, c'est extraordinaire. C'est une renaissance continuelle.  L'Esprit est à l'oeuvre d'une façon merveilleuse dans notre société. Pouquoi, nous chrétiens, ne serions-nous pas des anoncoeurs de Bonne Nouvelle pour faire connaitre ces services dans nos pages facebook ou bulletins paroissiaux de nos communautés. Nous sommes en train de mourir, nous avons un urgent besoin de rnaitre. L'Évangile se vit sur le terrain et se céèbre à l'église. Si nous sommes étrangers à ce qui se vit, que célèbrons-nous? Celui qui n'est pas en train de renaitre est en train de mourir.    

 

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samedi, 10 avril 2021 14:07

Qui écouter?

Dans le texte des Actes des Apôtres de ce matin, Act. 4, 13-21, Les chefs religieux essaient de faire taire Pierre et Jean en leur ordonnant de ne plus prêcher le nom de Jésus Christ. Et eux de répondre: Nou sne pouvons ppas nous taire, faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. en lisant ce texte, je me rappelais des gens qui aiment le sport et parlent de hokey avec ferveur. Ils parlent de ce qu'ils aiment. Le peuple les écoute ce qui fait peur aux responsables religieux du temps. Ceux-ci veulent les faire taire. Je crois que le monde n'a pas changé.  La mort de Hans Kung nous a rappelé des souvenirs et même chez nous dans mon petit coin de pays,  une théologienne a été forcée de quitter la sacristie de sa paroisse pour donner des cours de Bible. Le monde nous questionne pour nous rappeler l'essentiel. Il ne s'agit pas de tout gober mais nous ne possédons pas la vérité totale. Comme chrétien, la société vient questionner ma foi, mon visage de Dieu et ma foi exige que j'accepte ce questionnement si je veux grandir et avancer. le Pape François nous invite à établir une culture de la rencontre, de l'écoute et de l''accompagnement. Établir une culture de la communauté dans l'accueil des diversités. Bonne journée. 

 

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vendredi, 09 avril 2021 14:30

Les enfants.

 

Dans l'Évangile de Jean, ce matin, Jésus interpelle ses disciples avec cette appellation: Les enfants. Jésus avait déjà dit: "Si vous ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume." Jésus leur recommande de jeter le filet à droite pour prendre du poisson. Jésus leur dit simplement: arrêtez de vous prendre pour le nombril du monde, arrêtez de raisonner et suivez l'esprit qui vous anime.  Soyez comme des enfants qui s'émerveillent devant la vie.  Dans votre ministère comme envoyés, vous devrez faire confiance dans les autres et ne pas trop vouloir les changer. Le poisson est là dans le lac qui attend l'hameçon pour mordre. Si l'hameçon ne convient pas, il ne mordra pas. Si nous voulons imposer un hameçon qu'il n'aime pas, la pêche ne sera pas très bonne. 

Les apôtres avaient pêché là où ils voulaient et le poisson n'y étaient pas; Jésus leur dit jetez le filet là où il y a du poisson et présentez l'appât dont ils ont besoin.  Ne serait-ce pas ce que nous vivons un petit peu aujourd'hui? Nous pêchons beaucoup à l'église dans la liturgie et les filets sont presque vides. Jésus me dit: "Sortez et allez là où il y a du poisson et si vous avez le bon appât votre filet se remplira."  Le lac où Jésus m'envoie pêcher est le monde de 2021 avec ses besoins, ses difficultés. Il m'envoie écouter ce monde et l'accompagner dans sa croissance. L'Évangile de ce matin, m'invite à reviser ma façon d'aller à la pêche.  Nous sommes beaucoup portés à faire notre "meat culpa" sur la bedaine du voisin et pas assez sur notre propre bedaine. Jetez votre filet à droite nous dit Jésus, là où ill y a du poisson.  Le pêcheur sait où est le poisson, il sait avec quel appât l'attirer selon le genre de poisson qu'il veut prendre.

Comme chrétien et comme prêtre, je me plais à méditer ce texte (Jn 21, 1-14) en comparaison avec celui des actes des apôtres (Act. 4, 1-12). Les apôtres prêchent et les chefs religieux les font arrêter parce qu'ils dérangent. Les chefs religieux ne vont pas pêcher dans le même lac que les apôtres.  

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jeudi, 08 avril 2021 14:20

En danger.

Le petit virus fait des siennes de plus en plus et nous menace de confinement encore pour un certain temps. Cette petite bébite joue très fort sur nos méninges et nous demande de s'ajsuter régulièrement.  C'est lui qui a les deux mains sur le volant. Ceci me ramène à notre vie chrétienne. La vie est un mouvement, donc en perpétuel changement surtout de ce temps-ci. Nous sommes alors invités à un ajustement constant dans notre façon vivre l'Évangile et de célébrer notre foi. La technologie  change  vite,  les connaissances évoluent rapidement, les modes d'agir se développent,  les mentalités se modifient tout cela exige une nouvelle façon de présenter  le message de l'Évangile et de vivre nos célébrations.  Si notre foi ne nous permet pas d'accompagner le monde dans son évolution, nous serons en danger, danger de disparition. Le virus de l'institution, de la conformité, de nos sécutirés toutes faites risquent de miner de l'intérieur  notre force de résistance. Alons en Galilée, c'.est là que Jésus nous attend. Bonne journée.

 

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mercredi, 07 avril 2021 15:55

On tourne le dos.

Sur la route d'Emmaüs, deux disciples du Christ ont tourné de le dos à la mission et retourne à leur chaudron. Ils commentent d'une façon négative les événements de la fin de semaine. Un peu comme ont fait aujourd'hui avec le confinement. Je suis toujours impressionné par l'attitude de Jésus. Il met ses pas dans les leurs. Il marche avec eux sur la même route de la déception. Il les écoute. Et il leur explique le sens des événements pour les conduire à comprendre et à croire.  L'attitude de Jésus ressuscité avec les siens me questionne  beaucoup. Dans notre monde, nous sommes envoyés mettre nos pas dans les pas des femmes et des hommes d'ici; nous sommes envoyés les écouter; nous sommes envoyés les accompagner pour aller plus loin. 

Ne sommes-nous pas, comme les apôtres, enfermés dans nos célébrations, nos doctrines à sauver. Sans trop nous en apercevoir, nous avons comme les deux disciples, tourné le dos à la mission pour nous enfermés dans des structures. Notre préoccupation en ce temps de confinement m'apparait être l'avenir de nos églises plus que l'avenir de nos communautés chrétiennes. Nous sommes invités dans la Galilée, ce lieu de la naissance pour faire renaitre nos communautés, en faire des lieux de fraternité, de partage, de communion. Nous devons ressuscité avec le Christ. 

 

Publié dans Textes de réflexion
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