Jésus ...
Michel Beauséjour: Jésus, visage d'humanité. Ed.Médiaspaul. Une réflexion ouverte et franche sur la réalité de l'humanité de Jésus. L'auteur nous parlera de l'idolatrie de l'argent en regard de l'enseignement de Jésus. l'amour du prochain se joue dans le concrêt du quotidien. C'est une lecture a méditer.
Jésus apaise et guérit. Mc 5, 21-43.
Les deux récits de l'Évangile d'aujourd'hui nous renvoient à notre propre quotidien. Jésus vient d'enseigner et traverse sur l'autre rive. Il aurait sans doute aimer être en paix et se reposer. Mais voila que des gens très nombreux se rassemple autour de lui. Sa renommée à fait son chemin et l'a précédé. Mais notons que Jésus est rendu sur l'autre rive. Sur l'autre rive, c'est l'endroit pour changer sa façon de faire et s'ajuster aux besoins des gens. Traverser sur l'autre rive, c'est se préparer à accueillir les gens et à écouter laur besoins ou leur désir. Traverser sur l'autre rive, c'est sortir de soi pour écouter l'autre. Jésus nous donne un exemple merveilleux pour nous aujourd'hui. Nous sommes en Église dans un monde en changement. La pratique d'hier ne rejoint plus les gens. Nous sommes nous aussi invités à traverser sur l'autre rive pour nous disposer à écouter l'autre en face de nous. Nous sommes invités à sortir de nos routines pour ajuster notre mode de célébrer sur les besoins de l'homme d'aujourd'hui.
Le Jésus que les gens rencontrent sur la route est un homme attentif aux autres, un homme aimant et bon. Deux personnes l'attendent. La fille de Jaïre est malade et une vielle dame souffre de perte de sang. Notons d'abord que la dame n'est pas nommée. Ce peut être l'un ou l'autre de nous. La fille de Jaïre se meure du manque d'amour. Son père la couve comme un petit poussin et l'empêche de se réaliser. Son père est un chef de synagogue qui s'aoccue de ses responsabiltié et ne s'occupe pas de sa fille. Celle-ci développe de la peur du père, vit un manque d'amour et se meurt. Ce père veur tout maitriser et se remet à Jésus pour lui redonner sa fille telle qu'il la veut.
Remarquons bien Jésus. Il entre dans la maison, monte à la chambre de la fille et lui dit: Naie pas peur. Aie seulement confiance. Il la guérit d'abord de sa peur, et lui dit d'abandonner sa soumission au pouvoir du pere. pour se tourner vers la confiance et retrouver ainsi ses propres capacités. Jésus est profondément humain. Il prend la main de la fille et lui dit: Jeune fille, je te le dis: lève-toi. En la prenant par la main, Jésus lui donne un peu de sa force intérieure et lui permet de se lever et de marcher. Et Jésus leur dit une phrase merveilleuse: donnez-lui à manger. Autrement dit: Donnez-lui la nourriture dont elle a besoin pour devenir une fille forte et maitre de sa propre destinée. C'est le grand problème de nos relations humaines. Souvent nous nous attachons aux autres et devenons exclaces de ces relations. C'est apprendre à vivre des relations saines enrichissantes.
Sur la route, Jésus se fait attraper par une dame en perte de sang depuis douze ans. La fille de Jaïre avait douze ans, c'est à dire l'âge où on devient adulte à l'époque. Les deux personnes sont bloquées à l'âge de devenir adulte. Elles sont bloquées dans leur évolution. Donner son sang, c'est donner sa force, sa vitalité, se dépenser sans compter pour les autres et sa profession et rater sa vie. Alors la femme ne donne plus pour se faire aimer, reconnaitre. elle prend sa vie en main parce qu'elle est reconnue, acceptée et aimée telle qu'elle est. Elle a retrouvé sa dignité et sa raison d'être. Elle est guérit.
Ces récits peuvent être vue comme des miracles et regarder Jésus puissant qui redonne la vie. Mais on peut les voir aussi comme des récits de naissances. Ces deux femmes sont à l'époque de la naissance à l'âge adulte. Leur évolution est bloquée. Ce sont deux situations opposées. Jaïre souffre du trop plein, il va perdre sa fille qui va naitre à l'âge adulte, alors que la dame va retrouvée son identié de femme. Les deux vont perdre quelque chose pour retrouvée l'essentiel. C'est une leçon pour nous aujourd'hui. Ne devons-nous pas perdre aussi un trop plein, des choses du passé auxquelles nous sommes attachées pour retrouvéer notre identié de chrétien aujourd'hui.
Un bon message.
Jean=Philippe Pleau: Rue duplessis, Mapetite nourceur. Ed. Lux. L'auteur fai tl'histoire de sa vie. Née dans une famille pauvre, d'un père illettre et d'une mère très peu scolarisée, l'auteur nous fait coir de l'intérieur la situation de vie d'une famille pauvre qui en arrache pour survivre. Il nous fait toucher du doigt aussi la situation de racisme devant la pauvreté. C'est plus qu'un roman, c'est l,histoire d'une vie qui réussie à se bâtir un avenir plus confortable et regrette toujours un peu la situation de son passé. C'est à lire.
Une tempête. Mc 4, 35-41
Des tempêtes, notre monde en vie tous les jours et pas seulement de petites tempêtes. Dans nos vies quotidiennes, dans nos relations; il y a des tempêtes dans la société; nous n'avons qu'a penser au systèeme de santé, les relations Québec et Ottawa, la guerre en IsraÇel et en Ukraine, et combien d'autres. Nous devrios vivre dans un monde de paix et voial que les tempêtes viennent briser nos jours. Les tempêtes d'hiver ne sont rien a côté de ces querelles sans fin. Alors aujourd'hui, dans l'Évangile, Jésus nous donne un bonne leçcon.
Les apôtres viennent tout juste de recevoir un enseignement de Jésus et celui-ci leur dit: Passons sur l'autre rive. Autrement dit: Je vous ai donné une lecon de vie, maintenant mettez-la en pratique. Les apôtres prennent la mer et voila que la dispute s'élève entre eux. La tempête est l'image de ces querelles, de ces guerres et disputes sans fin entre les êtres humains supposément capables de vivre en harmonie et non de se déchirer les uns les autres. Notons que l'évangéliste parle du soir et de la nuit. La nuit est ce moment ou le mal intervient, les démons font surface. Quand il fait nuit dans nos vies, que le Seigneur est absent, c'est alors que le forces du mal interviennent. Jésus dort sur un coussin.
Chose surprenante, Jésus dort dans le bateau pendant la tempête et que ses disciples sont en péril. Nous pouvons penser que durant le sommeil, Jésus leur échape et ils doivent compter sur leur propre capacités. Jésus doit se demander comment ils vont sortir de cette tempête. C'est ce que nous vivons chacun d'entre nous. Dans les tempêtes, notre première réaction est le désarroi, la peur comme l'ont fiat nos amis les disicples. Quand Jésus semble absent, senble dormir, compter sur nos propres forces nous semble impossible, nous avons besoin de nous tourner vers le Christ présent en nous, présent dans notre bateau. A la messe nous le recevons en nous, mais dans la détresse et la peur nous oublions trop souvent cette présence.
Dans ce sommeil, Jésus nous enseigne sa confiance en son Père. Mais trop souvent nous oublions cettte confiance. Les apôtres vont crier a Jésus: Nous prissons et tu ne fais que dormir. Alors Jésus s elèeve et commande aux vents et a la mer de se tenir tranquille. Les deux s'apaisent et obéissent a la commande de Jésus. Mais Jésus ne répond pas aux reproches des disciples; Il se lève et commande aux éléments de se taire. Cette incompréhension des disciples est une caractéristique de l'Évangile de Marc. Nous sommes invités èa nous retrouver dans cette incompréhension et a questionner notre foi et adhésion au Crist Jésus. Marc nous propose le parcours d'un Jésus qui se révèle petit a petit et fait grandir la foi des siens. De la l'étonnement des disciples; Comment peut-il commander aux éléments de se taire? Qui est-il donc?
Ce récit vient questionner notre foi. Nous le rececvons chaque semaine dans l'Eucharistie. Serait-ce devenu une habitude qui ne porte plus de fruit? Parfois aussi la force du Christ en nous agit sans que l'on puisse la nommer. Soyons dans l'action de grâce pour cette présence de tous les instant au coeur de notre vie. Tu es la au coeur de nos vies et c'est toi qui nous fais vivre, chantons-nous. Amen.
À lire.
GérardBlais: Moi, mon chapeau, Ed. es cahiers de Cap=Rouge. L'auteur est un père Marianniste qui a vécu plusieurs années dans des pays de mission, pauvres et racontent sa vie avec des leçons profitables pour nous. Il a son parlé franc, questionneurs qui dérange et pousse en avant. Il faut le lire avec des yeux sans parti pris et se laisser bercer par sa verve et son entrain. Bonne lecture.
Bonne lecture
Daniel Meurois: Visions Esséniennes. Le feu féminin. Ed. Le Passe-Monde. L'auteur met dans la bouche d'un Essénien l'enseignement de Jésus et celui-ci intervient pour rectifier ou mieux enseigner sa pensée. Dans notre monde où l'évangélisation est importante, cette lecture peut permettre d'aider à cette mission. L'auteur cherche à rendre présent aujourd'hui l'enseignement du Christ. Ce n'est pas un livre que l'on met sur un étagère une fois terminé. On y revient. Bonne lecture.
Bonne Lecture.
Daniel Meurois: Visions esséniennes. Ed. Passe-Monde. L'auteur met dans la bouche d'un essénien l'enseignement de Jésus. L'intérêt de ce livre est que l'enseignement est actualisé et trouve un prolongement à notre époque. Ce n'est pas un roman ni un livre que l'on met sur la tablette, mais qui reste toujours vivant et actuel et que nous aimons reprendre à l'occasion. Bonne lecture.
Le royaume de Dieu. Mc 4, 26-34.
Quelqu'un m'a emporté un petit panier de fleurs dernièrement, il grandit et devient beau. En le regardant, je méditais. Il y a quelque temps, il n'y avait dans ce panier que de la terre. Le jardinier y déposa une petite graine, toute petite et me voila avec un beau panier de fleurs. Il y avait dans cette petite graine une puissance de vie qui l'a fait grandir et produire ce pourquoi elle était faite. C'était une graine de géranium et elle n'a pas produit de roses ou de lilas, mais de beaux géraniums. Les graines de semence produisent ce pourquoi elles sont faites, comme disait l'autre: Selon la musique de leur être.
Je me disais, il doit en être ainsi du royaume de Dieu. Nous n'avons pas besoin de tirer dessus ou de le bousculer pour le faire advenir. Le royaume de Dieu est là au coeur de nos vies, il s'agit de le reconnaitre et de le laisser grandir. Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence; nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève la semence germe et grandit, il ne sait comment. C'est le mystère du règne de Dieu. Le règne de Dieu est semé en nous dès notre naissance; il est rempli d'une puissance divine qui le fait germer et grandir et porter du fruit, on ne sait comment.
Alors notre première mission est de semer, de faire découvrir aux hommes cette semence déposée en eux et qui attend pour donner du fruit. Mais la grosse question pour nous est de savoir comment et quand semer. Dans notre société laïc où nous avons mis la religion de côté, la présence de Dieu semble inconnue. Nous sommes mal à l'aise de parler de Dieu publiquement, alors il devient un peu inconnu. Il s'agit pour nous de passer de la catéchèse à l'évangélisation. Catéchiser c'est expliquer et évangéliser, c'est faire découvrir. Nous ne sommespas habituer à évangéliser.
La semence du royaume de Dieu fait penser à une graine de géranium, elle possède une puissance divine qui la fait germer et grandir en nous dès que la lui donnions de dont elle a besoin pour germer: un peur d'amour et de patience. Nous avons besoin de bien connaitre notre terre pour faire cette annonce. Notre terre aujourd'hui a besoin d'engrais, de patience, d'amour et surtout de connaitre la graine que nous lui donnons. Elle fut ensemencer trop souvent par de mauvaises graines ce qui a laisser un vent de méfiance. La semence du royaume porte du fruit dans la vie de chacune et chacun selon la qualité de la terre et l'amour de chacun. Le danger est de vouloir que la semence pousse de la façon dont nous le voulons, d'imposer une façon de germer et de produire à notre volonté et non à celle de la semence. Il nous est demandé de semer, de dormir, et d'entretenir la semence. L'Esprit fera le reste. Le Seigneur dit dans Ezéchiel: Je suis le Seigneur, j'ai parlé et je le ferai. Il s'agit d'avoir confiance en cette parole de notre Dieu et ne la puissance de la semence du royaume.
Nous pouvons gardé comme exemple la croix de Jésus. Le vendredi Saint, tout semblait disparu, éteint à jamais. Mais voila que le dimanche de Pâques, tout réaparait mystérieusement. La puissance divine a vaincu l'obstacle de la mort et donner la vie. Aujourd'hui notre Église semble mourrir, disparaitre, mais soyons confiants demain elle renaitra selon le plan de Dieu et non le nôtre. Il y a en elle cette puissance divine capable de vaincre les obstacles et de produire des fruits de salut. Ce ne sera sans doute pas les nôtres, mais ce sera les fruits de l'Esprit qui renaitront selon le coeur de Dieu. Dieu veille sur la semence de son royaume dans le monde. Il nous demande simplement de semer et de dormir. Ayons confiance en cette semence. Amen.
Agréable lecture.
Ériec-Emmanuel Schmitt: Journal d'un amour perdu. Ed. Albin Michel. L'auteur raconte sa vie à la suite de la mort de sa mère. "ce texte explore le présent d'une détresse autant que le passé d'un bonheur. L'auteur finit par transformer une expérience d ela mort en une splendide le^con de vie." Bonne lecture.
Qui sont mes frères, ma mère, Mc 4, 20-35
Il nous arrive souvent d'accuser les autres de nos propres erreurs. C'est ma soeur ou mon frère qui m'ont fait agir ainsi. Cette manière de vivre est vieille comme le mnde. Dans la première lecture d'aujourd'hui, au jardin d el'Eden, les premirs êtres humains ont fait l'expérience de cette façon de se libérer de ses responsabilité. La femme que tu m'as donnée, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre. (...) C'est le serpent qui m'a trompée dit notre mère Eve.. Dès la création nous avions pris l'habitude de reporter sur les autres notre propre responsabilité. C'est commode.
Ces gens ont découvert qu'ils étaient différents les uns des autres, non seulement au plan physique mais surtout psychologiques et même religieux. Leurs différence les sépara. Ils se firent des pagnes pour se protéger, des masques pour éviter de s'accepter avec ces différences. Et chacun fait reporter sa responsabilités sur le dos du voisin. Aujourd'hui encore les différences entre nous sont souvent cause de séparation, de malentendus et de chicanes. Ces différences sont des avantages et des richesse et sont vues trop souvent comme des obstacles à la bonne entente. La vie serait tragiquement monotone si ces différences n'existaient pas.
Jésus a rencontré la même opposition dans sa mission. C.est par le chef des démons qu'il expulse les démons. Il est fou, il a perdu la tête lui dit-on de partout. Même sa famille est dans ce clan. Il nous faut l'arrêter. Combien de fois n'avons-nous par dit la même chose devant des chrétiens un peu trop chrétiens. Ils sont fous, ils ont perdu le tête. Ils croient à des choses qui n'ont pas de bon sens. Qui sommes-nous pour juger de la foi des autres. Acceptons de ne pas être d'accord mais laissons les autres croire ce qu'ils pensent vrais. Jésus est venu accomplir ce que le Père lui a demandé.
Je souhaite que Jésus nous regardant étant la main et dit: Voici mes frères mes soeurs et ma mère. Nous faisons partie de la famille de Jésus. Ma famille aujourd'hui, ce sont les petites communautés de prières, de partage de la Parole, communauté de fraternité, d 'entraide et de paix. Lorsque deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux. L'avenir de la foi et de l'Église passera par ces petites communautés de partage qui conduiront les gens au Christ. Il devient important et urgent de revoir les ministères surtout le ministère baptismal, ministère des baptisés. Ces patites communautés fraternelles ont beoin de l'Eucharistie et nous devons réaménager nos structures pour permettre à chacune de célébrer. Le Seigneur se donne gratuitement à nous, ne posons pas d'entraves à sa venue.