Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : juillet 2020
mardi, 14 juillet 2020 14:23

Un moment de réflexion.

Le titre d'un article de revue m'a fait sursauter: "Les Grands frères des petites soeurs." Pourquoi les frères sont grands et les soeurs petites? L'article raconte l'aide apporté par les Chevaliers de Colomb aux petites soeurs des pauvres. C'est un magnifique témoignage de charité des chevaliers à l'endroit des besoins des victimes de la pauvreté. Mais le titre de l'article m'a conduit à une petite réflexion que vous jugerez sans doute saugrenue. Les grands frères et les petites soeurs, ça m'apparait un peu condescendants. La photo présente le Chevalier suprême avec un Monsieur Cardinal près de la petite soeur.  Les chevaliers sont grands dans le geste qu'ils ont posé, c'est vrai. Ils sont grands non par la somme d'argent donnée, mais la grandeur et la générosité de leur coeur. Je n'aime pas les GRANDS et les PETITES. Les petites soeurs sont grasndes aussi dans leurs gestes et leur présence auprès des personnes malades ou victimes de la  pauvreté. Les chevaliers se sont tenus debout à côté des religieuses pour la défense de leur liberté d'action. Oui, chevaliers, nous sommes grands de part la motivation qui nous fait agir sur les pas du fondateur. Cette grandeur, je l'ai vécue aussi dans les paroisses où j'ai travaillé; les chevaliers ont été un bras droit important pour venir au secours des familles dans le besoin. Les chevaliers sont des hommes de coeur toujours sur la sellette devant la souffrance et la misère d'un frère ou d'une soeur.  Comme le dit le Chevalier suprême: Ne laissez aucun voisin derrière vous. Comme tant d'autres dans ce temps de pandémie, nous devons être comme chevalier et comme chrétien sur la ligne de front  pour apporter un baume sur la souffrance de l'autre. C'est la mission donnée par le Christ le jeudi sant au soir. Faites ceci en mémoire de moi.

 

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mardi, 14 juillet 2020 13:40

Le négativisme. Mth 13, 24-43.

Dans notre Québec, uniforme catholoque d'hier, l'arrivée de d'autres dénominations religieuses a changé notre vision de la vie de l'Église. "L'ennemi" est arrivé pour semer de l'ivraie dans notre jardin. Même ao coeur de notre propre religion des chrétiens nous disent ne plus croire et abandonner toute pratique religieuse. L'ivraie est entré dans notre jardin. Une certaine peur s'est installée chez nous.  Les  écoles n'enseignent plus la religion, les crucifix disparaissent des places publiques; l'ivraie fait son oeuvre. le négativisme s'installent dans notre jardin et au lieu de voir cette arrivée comme une occasion de raffermir notre foi et mieux comprendre notre vie communautaire, nous érigeons le négativisme et la peur. Pourtant nosu aimons et prions le même Dieu.

Le Seigneur dit dans l'Évangile: Laisse pousser l'ivraie avec le bon grain de peur d'arracher aussi le bon grain. Peut être aussi que l'ivraie nous apportera des valeurs ou des questionnements qui feront grandir notre vie chrétienne. Il y a aussi du bon dans ce que l'autre apporte. Côtoyer d'autres visions d'Églises ou de vie chrétienne peut être salutaire pour notre propre vision, cela peut nous obliger `à raffemir notre foi, nos connaissances religieuses et nous faire grandir intérieurement. L'hiver plus je m'habitue au froid, plus j'affronte le froid, plus je deviens résistant. Je développe une plus grande résistance, il en est de même dans mes convictions religieuses. Si je ne suis jamais confronté ou questionné, je reste bien confortable dans mes visions et demeure ainsi plus fragile. Si j'ai peur des autres, c'est que ma foi est fragile et que j'ai peur de la perdre.

À l'époque de Jésus, pour les bons juifs pratiquants du Temple, l'arrivée des disciples du Christ devenait un danger, c'était l'ivraie dans le jardin. La petite communauté de disciples devait donc être combattue et devait disparaitre. Ils venaient chambarder la sécurité religieuse de ces bons messieurs. Un peu comme les jeunes aujourd'hui qui contestent ou sont indifférents devant la pratique sacramentelle traditionnelle. Cette attitude au lieu de nous questioner, nous dérange. Au lieu de voir dans cette non pratique religieuse un lieu de questionnement qui peut nous faire grandir ensemble, nous nous demandons encore comment leur faire entendre raison. L'ivraie est dans notre jardin? Ces différences sont une occasion propice pour faire grandir notre foi dans une écoute sincère des autres. Notre foi et échange avec les autres pourraient être comme un tamis pour sasser ces idées et retenir ce qui est bon de part et d'autre.  

L'ivraie dans notre jardin peut être aussi nos façons de faire et de croire qui nous coupent du monde et paralysent notre témoignage de vie. Ce peut être aussi nos doctrines dépassées par la vie qui n'ont plus d'écoute dans notre monde. La présence de l'ivraie moderne doit être l'occasion de nous laisser évangéliser, nous permettre de découvrir nos peurs, nos faiblesses et la qualité de notre foi chrétienne que nous avons trop souvent peut être cachés sous un ballot de dévotions et de croyances qui n'ont plus d'impact aujourd'hui. Découvrons ensemble dans notre jardin intérieur toute la force de l'amour et de la présence divine en nous que persone ne peut nous enlever. Cette force divine n'a pas peur des vents contraires, mais les perçoit comme une valeur sur notre route de croissance. Découvrons ensemble que nous sommes UNE MERVEILLE DE DIEU.   Une merveille de Dieu ne craint pas l'ivraie.

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lundi, 13 juillet 2020 14:31

Écoutons l'ami Isaïe.

Dans la foulée de ce qu eje vines d'écrire sur l'évangélisation, le prophète Isaïe nous invite à réfléchir sur le sens de nos actes religieux. Vos sacrifices, je n'en veux plua, Si nou slisons le texte, Is 1, 10-17, il me semlbve que l eprophète nous dit aunom du Seigneur: votre vie n'est pas ajsutée sur votre être chrétien et d'enfant de Dieu. Vous rendez un culte extérieur, mais votre coeur n'est pas là parce que votre nation commet des crimes et des malhonnêtetés.  L'important est que votre vie soit ajuster sur votre d'enfant de Dieu, je ne veux pas de sacrifices ou de prières des lèvres, je veux votre oceur dit le Seigneur. Quand nous regardons tout ce qui se vit au quotidien chez nous, nous pouvons nous dire: nous avons célébrer beaucoup de messes, fait de multitudes de prières et pourtant ... Est-ce que les bottines ont suivit les babines?  Notre critères n'est pas simplement le nombre de personnes dans l'églises, mais davantage la force du témoignage chrétien sur le  terrain au quotidien. Il ne faut pas minimiser l'importance de l'Eucharistie dans notre vie chrétienne, mais nous devons en redécouvrir la valeur et le sens profond que nous avons perdus au profit du rite. Là aussi, il y a un chemin d'évangélisation. 

 

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lundi, 13 juillet 2020 13:42

Que voulons-nous?

Depuis le Concile Vtica 11, nous parlons de la nécessité de l'évangélisation. Le Pape Paul V1 a écrit une lettre sur la question et le Pape  Jean-Paul 11 nous parlait de la nécessité d'une évangélisation nouvelle. Sur le terrain, il nous est très difficile de réaliser cette mission. Une des raisons principales est que nous ne sommes pas évangélisés et donc nous ne savons pas comment le faire. C'est la question que je me pose moi-même depuis plusieurs années. À l'émission "Y a du monde à messe", un médecin m'a apporté une piste de réflexion que je me permet de partager ce matin.

Notre première piste serait de bien savoir ce que signifie aujourd'hui ÉVANGÉLISER et pourquoi on le fait. L'important n'est pas ce que je vais faire ou dire, mais ce que je vais être. Évangéliser est une façon d'être avant une façon de faire. Ma façon d'agir découle de ce que je suis un êtte évangélisé. Ma première démarche sera de m'évangéliser et pour cela je devrai mettre sur "pause" toutes mes connaissances théologiques, mes pratiques religieuses, mes dévotions dans ma présence avec les gens. 

Cette démarche me conduit à découvrir qui je suis et avec les autres je découvrirai qui nous sommes vraiment, pas seulement des gens qui pratiquent une religion mais des chrétiens qui témoigent de leur foi.  Il m'apparait important de découvrir qui nous sommes comme être humain remplis de l'Esprit même de Dieu, témoin et sacrement d'une réalité spirituelle. J'ai appris à pratiquer avant de savoir pourquoi. La pratique chrétienne découle de notre être d'où l'importance de savoir qui nous sommes.

Une autre démarche essentielle est de créer des liens de personne à personne. Il est important que nous nous rencontrions comme personne, créer des liens humains de confiance m'apparait essentiel dans une démarche d'évangélisation. Et pour cela, il est nécessaire de savoir écouter pour que notre présence et notre parole soient ajuster sur les besoins de l'autre.  L'attitude et les mots sont extrêmement importants. Écouter pour savoir pourquoi les gens vivent loin de l'Église, pourquoi notre parole ne passe plus, qu'est-ce que les gens rejettent dans notre façon d'être ou notre approche. Les mots sont très importants parce que les chrétiens aujourd'hui sont beaucoup plus critiques que nous l'étions. Ils veulent être accompagnés et non organisés.

Ceci nous conduira à accorder notre vie sur ce que nous sommes et non sur des données théoriques ou des obligations venues de l'extérieur. Qunad j'ai découvert qui je suis, que j'ai guérit mes blessures et mes peurs, quand j'ai acquis une certaine liberté intérieure, je peux ajuster ma pratique chrétienne sur mon être, sur ma foi, conforme à ma vie. Ceci vient de l'intérieur. Je ne suis plus au niveau de dévotions ou de pratiques, mais d'un agir qui nait de l'intérieur et cela devient une façon d'être et non une réponse à une oblgation de l'extérieur.

Pour cela, il nous faut du temps et de la patience. Jésus a pris trois ans et les gens l'ont crucifié et les apôtres ont fuit. Ceci nous conduira certes à découvrir une nouvelle vision de l'Église et de la place du presbytre dans la communauté. Est-ce que c'est rêver en couleur? Probablement. Le temps de confinement aura été un moment béni de nous pencher sur cette question, de bien méditer les enjeux qu'elle pose, mais il m'apparait que nous avons simplement attendu que les églises ouvrent pour dire la messe. Il nous faidra du temps et de la patience. Sainte patience priez pour nous disions-nous autrefois.

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dimanche, 12 juillet 2020 14:20

Douleurs d'enfantement.

"La création toute entière gémit, elle passe par les douleurs de l'emfantement." Rom. 8, 13-23. La terre veut enfanter des enfants de Dieu, des disciples du Christ, des envoyés révéler l'amour, la paix, la tendresse, la communion et le respect des autres dans les différences et nous voulons des pratiquants. Depuis 2000 ans, ces douleurs se font sentir Aujourd'hui encore notre monde a besoin de retrouver ses valeus spirituelles, redécouvrir sa réalité d'enfant de Dieu. Le temps de confinement où nous sommes privés des rites extérieurs pourraient nous faire découvrir ces valeurs profondes de notre être chrétien. Notre monde veut enfanter des enfants de Dieu, des disciples de Jésus Christ. Soyons de sages femmes qui laissent naitre des enfants du Père. Pour cela, il nous faut retrouver l'Église de Jésus Christ et sa mission.  Les drames que nous vivons dans notre société, ne serait-ce pas ces douleurs de l'enfantement d'un monde plus juste, plus respecteux, plus aimant? Prenons le temps d'entrer en nous-même pour bien cerner la question. J'y reviens souvent parce que pour moi cette question est essentielle et elle n'est pas encore passée dans les coutumes. 

 

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dimanche, 12 juillet 2020 13:39

Un terrain mal préparé.

Les paroles sont tombées sur un sol pierreux, où il n'y avait pas beaoucoup de terre; elles ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s'étant levé, elles ont brûlées et, faute de racine, elles sont séchées. Mth. 3,1-20. Voila une terre mal préparée a recevoir la semence. Si nous voulons que la parole de Dieu germe et porte du fruit, la terre doit être préparée en conséquence. Nous avons semé sans nous occuper de bien préparer la terre, c'est ma conviction. Nous avons grandi au Québec comme ailleurs dans une société de dévotion et de croyances. Nous avons mis l'accent sur la pratique sacramentelle et pas assez sur la préparation de la terre. Le confinement nous a mis en présence de cette réalité avec acuité. Nous vivons dans une société malade qui n'a pas de racines spirituelle et humaine et dès que la pratique religieuse diminue, le vide apparait. Nous avons vécu des drames dans les maisons de soins pour personnes âgées durant le confinement et cette semaine un drame épouvantable a fait la UNE des journaux. Nous n'avons pas de racines spirituelles et humaines, quand les difficultés de la vie arrivent notre vie sèche faute de racines.

Nous nous occupons trop des conséquences et oublions les causes des problèmes. Pourquoi tant de souffrances dans notre monde,. pourquoi tant de violence? Les psychologues nous le redisent à tous les jours. Le médecin qui a parlé à l'émission "Y du monde a messe" nous l'a bien expliqué et nous a donné une belle démarche pour corriger la situation. Magnifique démarche d'évangélisation pour nous chrétiens si nous savons écouté le monde.  Les  êtres humains sont blessés, et les réponses ne sont pas suffisantes. Nous devons retrouver la force des sacrements; retrouve rla force de l'Eucharistie comme puissance de communion en nous et avec le Seigneur, force que nous avons ensevelis dans des rites; retrouver la table de la communion. Nous devons retrouver la puissance de guérison du sacrement du pardon dans une rencontre personnelle vraie qui nous fait voir les causes de notre agir et qui refuse de s'arrêter seulement aux conséquences. Nous devons prendre le temps de nous arrêter pour épierrer notre terrain afin que la parole de vie puisse germer. Ce que nous appelons péché est d'abord une maladie de l'âme, une maladie spirituelle qui a des causes. L'aveu dans la rencontre sacramentelle est le point de départ qui nous conduit à la cause de notre agir et c'est là que le Seigneur agit pour nous guérir. Tant que nous nous occuperons que de la plante qui ne poussee pas sans s'ocucper de bien préparer notre terre, l'avenir n'est pas assuré.

Alors ma rencontre eucharistique d'aujourd'hui sera une rencontre de guérisons. Je m'arrêterai à regarder mes pierres pour bien préparer ma terre intérieure à la mission. Aujourd'hui au lieu d'aller à la messe, j'irai esarter mon terrain pour que la force de la communion avec mes frères et soeurs et avec le Seigneur fasse de moi un être nouveau, un être de communion et de mission. 

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samedi, 11 juillet 2020 14:23

Qui enverrai-je?

Qui enverra-ije? Et j'ai répondu: Me voici: envoie-moi! Is. 6,8. C'est le cri que nous pourirons entendre encore aujourd'hui devant la situation des communautés chrétiennes: Qui enverrai-je? C'est la question que nous nous sommes posés un jour devant une situation difficile dasn des paroisses: Qui enverrons-nous pour rassembler ces gens et refaire les liens de confiance? Dans des sirtuations de conflits, c'est toujours la question que l'on se pose. Dans la situaiton de la vie chrétienne aujourd'hui, c'est aussi la question dans nos communautés chrétiennes: Qui enverrons-nous sur le terrain rassembler dans l'amour et l'unité, qui enverrons-nous évangéliser? Dans chaque communauté, le Seigneur  dépose des femmes et des hommes capables de remplir cette mission. Dansd chaque communauté l'Esprit fait naitre des pasteurs pour animer la vie chrétienne. Le problème est de les détecter, de les accompagner parce qu'ils ne sont pas toujours à notre taille et ne répondent pas toujours `à nos critères d'évaluation. J'ai fait cette expérience souvent dans ma présence en paroisse. Ceci nous rappelle le choix de David, le peitit garçon qui gardait le troupeau et que le propète envoie chercher pour le oindre comme pasteur du peuple. Il n'avait pas fait son Grand Séminaire le pauvre. L e plus important n'est pas ce que nous avons entre les deux oreilles, mais en bas des deux épaules. C'est la qualité du coeur. Bonne journée à vous.

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samedi, 11 juillet 2020 13:58

Vivre en cohérence.

Quand nous entrons en communication avec quelqu'un, parfois on se dit: Il n'a pas besoin de parler, je sais ce qu'il va dire avant d'ouvrir la bouche. Souvent des persones m'appellent et me disent: Je sais que ce que je vais te dire, tu ne seras pas d'accord, c'est pas ta vision d'Église. Nos valeurs, ce qui fait notre vie profonde, c'est ce que nous laissons paraitre et que nous défendons. Nous savons de quel bois il se chauffe, entendons nous souvent. Parfois aussi on se dit: Lui ou elle, faut pas trop se fier à ce qu'ils disent, ils faussent la réalité, ils ne disent pas toujours ce qu'ils pensent.

Hier soir à l'émission:" Y a du monde à messe" des invités nous ont dit l'importance qu'ils portent à dire ce qu'ls vivent et pensent. N'oublions pas que notre parole est alignées sur nos valeurs, notre idéal et nos convictions. Si je suis un être de structures et de lois, je vais placer l'importance sur ces réalités et souvent au détriment des personnes et de la vie, si je suis un être de relation, mon discours le dégagera. "Nous sommes le reflet de nos pensées, nous devenons le fruit de nos convictions. Notre vie est le résultat de notre discours intérieur." Vivre en cohérence, c'est accorder notre discours et notre vie sur nos valeurs et nos convictions.  D'où l'importance de se bien connaitre pour être fidèle à ce que nous sommes. Être fisèle à ce que nous sommes et non à ce que les autres voudraient que nous soyons.

N'oublions jamais que nous sommes une merveille de la nature, nous sommes le plus grand miracle du monde et c'est parce que j'y crois et que je vous aime que chaque jour je vous rends visite avec ce moment de réflexion. Bonne journée.

 

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vendredi, 10 juillet 2020 13:25

Osez.

Par la bouche d'Osée, le Seigneur nous dit: Je les guérirai de leur indifélité, je les aimerai d'un amour gratuit.  Sr Catherine Aubin a écrit un magnifique livre: "Sept maladies spirituelles" où elle met l'acent moins sur le péché à corriger que sur une maladie qu'il faut guérir. C'est ce que le Seigneur nous dit aujourd'hui par la bouche d'Osée. Jésus est venu guérir nos blessures et nous établir dans une relation d'amour et de confiance avec Lui.  Nous mettons l'accent beaucoup sur le péché et oublions que l'homme est souvent un être blessé que nous devons aider à guérir. Nous avons de la difficuté à accepter l'amour gratuit de Dieu, il nous faut toujours le gagner par des bonnes actions, des sacrifices, nous devons le mériter alors que Jésus nous dit qu'il nous l'a donné. À la suite du prophète Osée, OSONS vivre l'Amour gratuit de Dieu et laissons-nous guérir de nos blessures intérieures. Magnifique journée à vous.

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vendredi, 10 juillet 2020 12:56

Avance en eau profonde.

C'est à l'endroit où l'eau est la plus profonde qu'elle est la plus calme. William shakespear. C'est une invitation que nous adresse ce bon William à descendre en nous, dans nos valeurs intérieures pour trouver le calme et la paix. Nous vivons dans un monde agité où tout va vite et nous perdons souvent notre calme intérieur. Nous vivons trop souvent à la surface de nous  même et le moindre petit vent contraire nous déboussole et nous fait perdre le nord. Le confinement nous donne le temps de descendre en nous, de nous retoruver face à nous-même sans peur parce qu'en dedans même s'il y a des blessures, il y a de la beauté et de la grandeur. Dieu dit: Je vous ai fait à mon image et ressemblance. Et plus tard il ajoute: J'ai mis ma loi et mon amour au fond de votre coeur. Il ne dit pas, je l'ai écrit sur votre front, mais au fond de votre coeur. C'est en dedans que nous devons aller la trouver.

C'est dans le calme au fond du coeur que nous trouverons la paix intérieure et au lieu de vivre accablé par le poids des péchés sous le regard d'un Dieu qui surveille pour nous punir, nous apprendrons à découvrir notre merveille intérieure et notre vie deviendra un dialogue et une marche avec Jésus christ dans l'Esprit Saint nous laissant regarder par l'Amour qui libère et fait vivre. Avance en eau profonde nous dit Jésus, ne reste pas sur le bord du rivage, ne reste pas à la surface de toi-même pour entrer dsns une nouvelle connaissance de toi-même, celle de la présence de Dieu au plus profond de ta vie. "Si on prenait le temps d'écouter, de regarder et d'aimer, renaitrait l'homme nouveau" dit la chanson. Aujourd'hui donnons-nous des temps de silence intérieur pour trouver le sens même et profond de ce que nous sommes. Découvrons que nous sommes des MERVEILLES.  

 

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