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lundi, 30 novembre 2020 14:53

Une belle homélie.

En écoutant religieusement l'émission "Tout le mnde en parle" hier soir, je pensais au texte du Pape François: Nous avons dit que le peuple de Dieu par l'action constante de l'Esprti en lui, s'évangélise continuellement luimême. Qu'implique cette conviction pour le prédicateur? Elle nous rappelle que l'Église est mère et qu'elle prêche au peuple comme une mère parle à son enfant, sachant que l'enfant a confiance,  que tout qu'elle lui enseigne sera pour son bien et qu'il se sait aimé. (La joie de l'Évangile, p. 131). Ceci m'a rappelé cette vieille dame qui me disait: "J'écoute la messe à la télé et qund arrive l'homélie, je ferme le son. Sus tannée d'entendre des choses qui ne me disent rien et que je ne comprend pas." Hier soir, on nous a parlé d'Évangile, Mme Arbour, Désormeaux-Poulin, Néron nous ont fait une belle homélie, elles nous ont tracé de belles pages d'Évangile sans le nommer. Actuellement je me laisse évangéliser par ces femmes et ces hommes qui vivent l'Évangile et le disent ouvertement sans le nommer précisément.  Dans le livre du Pape à la fin de la citation, j'aivais écrit: D'où l'importance de faire donner l'homélie par les femmes.

L'émission terminée, j'ai fermé ma télé et dans le silence de mon appartement, j'ai longuement méditer leur témoignage de vie. Et je me suis posé la question: Pourquoi moi, comme prêtre, je ne suis pas présent au monde? Pourquoi ce fossé entre l'Église institutionnelle et l'Église du terrain? Pourquoi après la Révolution dite tranquille nous sommes-nous refoulés dans la liturgie? Ne sommes-nous pas en train de voir surgir une nouvelle Église, de voir naitre une nouvelle façon d'exercer le ministère presbytéral? Pourquoi avons-nous peur de parler de pratique évangélique au lieu de pratique sacramentelle? La pratique évangélique se vit au quotidien par beaucoup de chrétiens. La pratique évangélique est le ferment, la base nécessaire à la pratique sacramentelle. Il y a là à mon humble avis une piste de réflexion et de partage en petite communauté qui pourrait nourrir notre Avent ce temps de renaissance en Église. Pourquoi en Église avons-nous peur de cette vérité?