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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : février 2021
dimanche, 28 février 2021 17:48

Cette foi est la mienne.

Simone Weil: Cette foi est la mienne. Lettre à un religieux. Novalis. 2020. L'aureure écrit à un religieux pour lui exprimer sa foi. La foi caholique semble la sienne, mais elle ne peut adhérer pour bien des raisons qu'elle exprime avec franchise et clarté. "Cette lettre dévoile la profondeur de sa réflexion et l'exigence de sa foi." La franchise et la profondeur de cette réflexion nous invitent à une profonde méditation. On peut ne pas êtr d'accord avec toutes ses réflexions, mais faut prendre le temps de  se laisser questionner pour approfondir notre propre foi. Bonne lecture. 

 

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dimanche, 28 février 2021 15:19

Il fait bon d'être ici.

Sur la montagne de la transfiguration, les apôtres sont tellement bien que Pierre propose de construire trois tentes pour y rester. Jésus redescend de la montagne car la mission est en bas. Je tire deux réflexions de ce moment. D'abord l'importance d'aller sur la montagne pour rencontrer le Seigneur. L'importance de ces moments  de silence, de contemplation pour écouter la voix du Christ résonner au fond de nous. Dans la même liturgie d'aujourd'hui nous avons grand père Abraham qui va aussi sur la montagne pour comprendre le message de Dieu. Si nous voulons un renouveau de notre vie spirituelle comme de notre Église, nous ne pouvons pas faire l'économie de ces moments de rencontre personnelle avec le Christ ressuscité.

Un deuxième message pour moi est que ces moments nous conduisent inévitableent à la mission.  Nous devons descendre de la montagne pour nous retrouver sur le terrain au coeur de la mission. Toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont travaillé à la renaissance de la société et de l'Église furent des contemplatifs qui découvirrent la mission. Ils étaient des témoins nourris de l'amour inconditionnel du Christ. Si nous voulons  une renaissance de notre Église, elle devra passer par la renaissance de notre vie spirituelle. Elle devra passer par ces moments sur la montagne qui nous enverrons dans la misison sur le terrain chargés du zèle de la maison de Dieu. Si nous avons bâti des tentes, des sécurités, des traditions, des coutumes, ce sont des ornières dont il faut se débarasser. Le Christ nous a donné rendes-vous en bas. Bonen journée.

 

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samedi, 27 février 2021 14:54

Aime même ton ennemi.

Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Mth 5, 43-48. Nous sommes des êtres spirituels et non seulement des êtres "animal." Nous sommes tous des êtres en croissance, donc imparfaits. Nous sommes tous et toutes bâtis à l'image de la divinité et en croissance vers l'accomplissement total de notre être. Nous sommes tous de même nature. Le premier ennemi à regarder, c'est moi. C'est moi qui ne suis pas capable de lire la souffrance de l'autre, de voir son cheminement et de l'accompagner.  J'ai parfois dit à des personnes qui n'aimaient pas l'Église et me crachait leur colère dans des termes pas très élogieux: Vous avez souffert beaucoup pour avoir autant d'agressivité au fond de vous. Ces personnes m'ont demandé de retourner les voir pour engager une discussion  amicale et signifiante. Je remerciai le Seigneur de me donner cette pensée qui ont portée des fruits.  Nous devons compter sur la force de l'Esprit Saint qui nous habite pour vivre en chrétien ces événements.  "Je suis avec vous jusqu'à la fin des temps." Ce texte de l'Évangile ne vient pas questionner ma foi, mais mon amour des autres. Si je ne peux pas m'agenouiller devant ces blessés de la vie, je ne peux m'agenouiller avec vérité devant le grand Blessé. "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." 

 

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vendredi, 26 février 2021 15:32

Le Dieu des égyptiens.

Simonne Weil écrit que le Dieu des égyptiens était un Dieu de douceur alors que celui des Hébreux était un Dieu de puissance. Nous sommes tributaire du Dieu est Hébreux. C'était le Dieu du Paradis Terrestre qui punit et chasse, c'était le Dieu d'abraham qui lui demande la mort de son fils, C'était le Dieu du peuple dans sa marche au désert qui détruit des armées pour sauver son peuple, ex. le passage de la mer rouge. Ce fut le Dieu du peuple juif qui demanda la mort de Jésus parce qu'ils attendaient un Dieu puissant et ils se retrouvent devant un serviteur. C'était un Dieu fabriqué à l'image de l'être humain.

Nous avons un peu hérité de ce Dieu là. Notre liturgie est teintée de ce Dieu de puissance. Nous prions souvent un Dieu "Tout Puissant" et très peu un Dieu "Tout Aimant." les Églises se sont structurées sur cette image de puissance et nous avons entendu souvent à l'époque du Concile l'expression: "La pyramide de pouvoir." Avec le partage de la parole de Dieu nous commençons à mieux découvrir le Dieu de Jésus Christ.  Cette image du Dieu de Jésus Christ viendra d'une méditation profonde de l'enseignement de Jésus et de l'expérience personnelle de la présence du ressuscité en nous. Nous avons à purifier notre image de Dieu et à revoir la définition notre acte de foi. Notre acrême et le confinement nous invitent à cette expérience. bonen journée. 

 

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jeudi, 25 février 2021 15:52

C'est bon

Le vieillard Sméon me dit qu'il est bon pour le vieillard de poser sur la vie un regard reconnaissant. Reconnaissant ce que la vie lui a donné, et être reconnaissant de ce que la vie lui a donné. Merci.

 

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jeudi, 25 février 2021 15:40

Demander.

Jésus nous dit ce matin: Lequel d'entre vous donnera une pierre à son fils qui lui demande du pain? Ou bien lui donnera un serpent quand il demande un poisson?

Que signifie pour nous ces symboles. Le pain représente l'amour, le poisson représente la foi; la pierre signifie la dureté, le serpent signifie ce qui blesse.

Alors nous pourrions réécrire pour nous: Quel père donnera la dureté, la méchanceté et l'indifférence à son enfant qui demande un peu d'amour. Quel père blessera son enfant par le rejet alors qu'il demande simplement de croire à son amour.   

Ce texte là nous dit aussi l'importance de guérir les blessures que trop souvent nous conservons de notre enfance. 

La neige blanche qui tombe silencieusement sur notre terrain ce matin me rappelle la beauté de l'enfance qui ne demande qu'à être aimée et respectée. Bonne journée.

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mercredi, 24 février 2021 15:29

Invités sur la montagne. Mc 9, 2-10.

J'ai partagé une première piste de réflexion sur le texte de Genèse, aujourd'hui je continue ma méditation avec le texte de la transfiguration en Marc. Nous sommes invités sur la montagne pour vivre ensemble une magnifique découverte. La montagne, nous le savons tous, est le symbole de cet état d'esprit libre qui nous permet de rencontrer le Seigneur ressusicté et mieux comprendre son message à l'exemple d'Abraham. La montagne 'est pas un lieu d'abord mais un état intérieur qui permet une expérience du Christ ressuscité. Jésus vient tout juste d'annoncer sa passion et sa mort à ses disciples, il devait être bouleversés, alors il  révèle où cette mort va le conduire et nous avec lui.

Sur la montagne, Jésus a conduit Pierre, Jacques et Jean. La tradition de l'époque voulait que ce soit les trois fils du roi qui aille chercher l'eau de la vie. Ce sont les   trois forces intérieures de l'être humain qui ont besoin d'être transformées. Pierre est l'home prompt, impulsif qui réagit fortement, Jacques est l'homme de la loi parfois à cheval sur ses principes; Jean est l'homme de coeur, parfois trop sensible. Ces forces intérieures rencontrées ensemble sur la montagne devront être guéries. C'est l'humain ici représenté.

Avec Jésus apparait Moïse et Élie. Moïse est l'homme de la loi. L'évangéliste Marc veut montrer que Jésus n'est pas venu abolir la loi mais comme il le dira lui-même, il est venu la conduire à sa perfection. Jésus est le second Moïse. Élie est le prophète, Jésus est le prophète  des prophètes, le Grand Prophète. Il s'incrit dans la lignée des prophètes de l'ancien Testament pour mener ce ministère sà  perfection.  Le récit de la transfiguration est un récit pascal qui nous condut au terme de la vie de Jésus et de notre propre vie. Jésus enlève son masque humain et se révèle dans la gloire de sa résurrection.

La transfiguraiton, écrit Erhardt Kästmer, est la révélation de ce que nous sommes originellement. Jésus nous révèle notre propre identité d'enfant de Dieu. C'est ce que nous sommes invités à découvrir et à vire le mieux possible. "Écoutez-le". Écoutez-le pour vous laisser transformer, pour vous laisser séduire comme dirait le prophète Osée, parce que le Jeudi saint,  ce sont les disciples que Jésus enverra comme parole à écouter. Jésus Christ est devenu une parole qui ne peut se faire entendre qu'à travers nous chrétiens, disicples bien-aimés. C'est à nous que le Seigneur dit: Toi, mon fils, ma file chérie, en toi je me suis complu. Nous sommes aimés de Dieu et nous devenons parole pour dire cet amour. 

Les disciples gardèrent le silence. Il est nécessaire pour bien intégrer l'événement qu'ils viennent de vire de faire silence en eux. Comme il nou sest nécessaire dans un temps de silence d'intégrer ce message d'amour en nos coeurs pour devenir parole du Père. Seigneur nous voulons monter avec Toi sur la montagne pour comprendre notre transfiguration, pour entendre la voix du Père nous dire que nous sommes tes enfants bien-aimés et que nous devenons ta parole pour te faire connaitre au monde. 

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mardi, 23 février 2021 15:25

Notre Père.

Les évangélistes nous rapportent la prière de Jésus, le Notre Père. Est-ce que Jésus leur a donné cette prière textuellement comme ils l'ont écrite? Permettez-moi d'en douter. Ce matin, j'ai réécrit pou rmoi cette prière.

Notre Père, Toi qui es là vivant au plus profond de notre coeur, donne-nous la lumière et la force de sanctifier ton nom,  de réaliser ta volonté et que ta présence soit reconnue dans tout l'univers.

Avec ta présence nous pourrons partager notre pain afin que chaque personne ait sa part, pain du corps, pain du coeur et de l'esprit.  Que nous apprenions de ton pardon l'art de pardonner aux personnes qui nous ont fait du mal,  que la présence de ton Esprit nous permettre de faire les bons choix pour grandir dans  comme ton enfant bien-aimé, et que la force de l'amour et de la bonté  devienne notre pain quotidien pour bâtir la communauté humaine selon ton coeur de Père. Amen.

 

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lundi, 22 février 2021 18:35

En route avec Abraham. Gn 22, 1ss.

Les textes de la liturgie de notre 2e dimanche de carême sont tellement intéressant que je me peremts de faire deux méditations cette semaine. Aujourd'hui, nous cheminerons avec Abraham dans le texte coiffé du titre de sacrifice d'Isaac. Nous suivronrs le texte de près dans une lecture spycho-symbolique.

Abraham reçoit un message de Dieu lui demandant de sacrifier son fils Isaac. Il part avec son âne, Isaac et deux serviteurs. Au pied de la montagne indiquée par le Seigneur, Abraham laisse son âne avec ses serviteurs et gravit la montagne. Il prépare l'autel du sacrifice, ligote Isaac et se prépare à l'immoler. Dieu lui dit: non, ce n'est pas cela que je t'ai demandé. Alors Abraham se retooune et voit un bouc empêtré dans des roseaux, il tue et immole le bouc sur l'autel. Dieu le bénit, il redescend de la montagne, il se rend à Bersabée et ils eurent une descendance ausi nombreuse que les étoiles au ciel et les  grains de sable au bord de la mer.

Abraham était venu à Canaan pour devenir le père d'une multitude, père d'un peuple nombreux. Il n'avait qu'un fils. Après avoir entendu le message, Abraham prend son âne.  L'âne est le symbole de toutes nos attaches terrestres qui empêchent de rejoindre Dieu, qui empêchent de bien comprendre les messages divins. alors prit dans ses responsabilités de père avec un fils unique, il comprend que Dieu luoi demande de sacrifier son fils. Pourtant Dieu est contre les sacrifices humains. Mais Abraham est tellement accaparé par ses tâches terrestres -signiifées par l'âne- qu'il accueille le message de Dieu `la manière et avec la compréhension du temps. Notons qu'au pied de la montagne, Abraham laisse son âne. Il laisse ses occupations terrestres pour accéder à cet état intérieur qui lui permet de recevoir autrement le message de Dieu. Le montagne est le symbole de cet état intérieur de contemplation du divin. Abraham est libre, il peut comprendre ce que le Seigneur li demande.

Abraham ligote Isaac pour le placer sur le bûcher. Il prend consciecne que son amour de père d'un  fils unique est en train de ligoter Isaac et l'empêcher ainsi de devenir le père d'une multitude. Alors que de passe-t-il? Abraham tue et immole un bouc. Le bouc est l'image du pouvoir, l'image du père contrôlant en train de ligoter et de faire mourrir son fils. Il tue cette image du père et libère ainsi Isaac. Le Seigneur les bénit et les rend fécond.  Abraham avait imaginé Dieu à son image et il comprit qu'il devait  purifier cette image.

Nous avons tous connus des enfants ligotés, incapables de devenir adultes, prisonniers d'un amour contrôlant et étouffant de parents pas adultes eux-mêmes. J'ai parfois sacrifié mon image de curé pour permettre aux chrétiens d'être féconds dans leur engagement chrétien. Pour cela, nous devons aller sur le montagne et laiser notre âne en bas. Nou situer dans un état de rencontre et d'accueil du Seigneur pour comprendre son message. Dans notre situation d'Église, il nous est indispensable d'aller sur la montagne pour bien saisir la route que l'Esprit nous indique pour l'avenir. Trop souvent avec nos traditions, nos coutumes, nos dogmes, nous ligotons les chrétiens, nous nous ligotons nous-même et vivons devant une impasse. Comme chrétiens, comme parents, comme prêtre, il m'est parfois obligatoire de sacrifier mon image , mes sécurités,  mon pouvoir pour dégager un champ de liberté où chacun pourra exercer sa fécondité spirituelle au service du peuple chrétien.  Comme les parents doivent  libérer  lleurs enfants pour qu'ils puissent exercer leur fécondité propre. Que ce soit notre prière en cette fin de semaine afin que chacun et chacune découvre la force de son baptême.

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lundi, 22 février 2021 15:29

La colère libère les forces de l'amour.

 

La colère gronde aujourd'hui non seulement dans les coeurs mais dans les pays face aux structures étouffantes. L'Évangile nous enseigne à canaliser nos colères. La colère en soi n'est pas mauvaise, c e sont les raisons qui nous mettent en colère qui lui donnent une valeur. Jésus a fait de saintes colère et Caïn fit une colère contre Abel. C'est le même sentiment mais le contenu est différent. Si je me mets en colère devant l'injustice faite aux femmes, au pauvres, aux enfants, Moi, je rends grâce au Seigneur de me permettre ces sentiments d'indignation devant l'injustice comme lui-même l'a fait dans l'Évangile. si au contraire, la colère monte à partir d'une blessure non guérie et me fait dénigrer au condamner  les autres,  j'ai besoin d'une gu.érison. C'est la raison qui me met en colère qui est mauvaise.  Et cette raison a parfois besoin d'avantage d'une guérison que d'un pardon.

Voici ce qu'écrit Karol Wojtyla dans un de ses poêmes:

Plus la colère est grande, plus haute est l'explosion de l'Amour. La colère libère les forces de l'Amour.

La colère accuse la Tiédeur, chasse la Pudeur, refuse la suffisance. L'Amour se nourrit de colère.

La colère gronde aujourd'hui parce que la vie est trop souvent  refrénée par le pouvoir, les lois injustes. Au lieu de combattre nos colères, apprenons avec l'Évangile à les canaliser pour qu'elle relfète l'Amour blessé. Libérer la colère nous conduit à la prière de bénédiction.  Apprenons à laisser naitre en nous une colère d'Amour enfanté à la colère d'Amour de Dieu pour nous, et non une colère de vangeace qui brise et condamne. Bonne journée..

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