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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : juillet 2021
samedi, 31 juillet 2021 14:40

Une leçon.

La forêt m'a appris de belles leçons de vie. Un arbre est toujours plus fort dans la forêt que planté seul dans le désert.  Il est l'exemple de la force de la communauté. Un être humain est résiste toujours mieux aux aléas de la vie en communauté que seul. La communauté est un lieu d'entraide, de support qui permet de traverser les tempêtes de la vie avec plus de sécurité.

Les arbres poussent les uns à côté des autres dans leurs diversités; ils se respectent dans leur différence. La solidité d'un arbre vient de ses racines. La solidité d'un être humain vient de ses valeurs, de sa foi, de ses charismes. Chaque arbre grandit selon ce qu'il est grâce à la sève de vie qui monte de ses racines.

L'être humain doit aussi grandir selon ce qu'il est à partir de ses valeurs et de ses talents. Les racines d'un bouleau ne peuvent aider les racines d'un sapin à pousser.  Il ne peut que l'aider à pousser selon ce qu'il est. De même l'être humain ne peut faire grandir l'autre à partir de ses valeurs mais en respectant les valeurs et les dons d e l'autre. la nature est une magnifique école de vie. Bonne journée.

 

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vendredi, 30 juillet 2021 14:12

Une expérience.

J'ai été invité il y a quelque sannées à participer à la confession des jeunes qui se préparaient à la confirmation. Un jeune m.arrive avec une feuille contenant la formule de confession, l'acte decontrition et une séries de péchés dans laquelle il va piger les siens. Je demande à ce jeune du secondaire: Pourquoi viens-tu me voir? Je ne sais pas,  me dit-il. IL  La religieuse m'a dit de venir vous voir. Il tient religieusement sa feuille et ne sait pas quoi faire avec. Personne ne lui a expliquer pourquoi on lui donnait ce papier. Il n'était pas le seul dans cette condition. Je me suis posé la question: Qu'est-ce que je fais ici? Nous célébrons un sacrement avec quelqu'un qui ne sait pas pourquoi il est là.  Est-ce célébrer une sacrement ou le profaner?

J'ai pris douloureusement conscience que nous mettons l'accent sur la quantité sans s'occuper de la qualité. Les jeunes doivent se confesser avant la confirmation même s'ils ne savent pas ce qu'ils font. Ensuite on se pose la question pourquoi les jeunes  ne croient plus. Mgr Barbarin dans une conférence explique bien la situation. Il faut cesser de rêver en couleur et mettre du contenu dans nos enseignements et nos célébration et un contenu qui nourrit l'être humain d'aujourd'hui. C'est un gros défis qui est lancé à la formation des prêtres et des religieuses. Nous devons retrouver la force de l'Évangile et devenir des contestataires d'un mouvement religieux qui a perdu son sens face au monde à évangéliser.  Il faut redécouvrir que le prêtre et les religieux sont des envoyés en mission annoncer Jésus Christ et la joie de l'Évangile.  Mettons-nous dès aujourd'hui sur la route de la conversion. Bonne journée.

 

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vendredi, 30 juillet 2021 14:08

La fureur de vivre.

Hubert Reeves: La fureur de vivre. "Ce livre est une invitation à regarder le monde comme un  lieu où s'exerce une formidable volonté de vivre, un lieu fécond où ça veut, ça peut, ça évolur, ça coût, ça donne et ça risque." Ce livre nous fait découvrir le pénomène de l'évolution de la vie à travers les aléas de cette évolution. Ça nous donne le goût de vivre. Bonne lecture.

 

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jeudi, 29 juillet 2021 15:01

Deux mouvements ...

Jésus vient visiter la famille de Lazare et nous voyons Marie au pied de Jésus et Marthe qui se démène pour préparer le repas. lc 10, 38. Ceci nous rappelle le prologue de l'Évangile de Jean:  "Le Verbe était tourné vers Dieu et fut envoyé dans le monde." Voila les deux mouvements de toute vie chrétienne: être tournée vers le Seigneur en vue d'une misison dans le monde. La vie chrétienne est d'abord une vie de communion avec le Seigneur comme Marie au pied de Jésus: Être à l'écoute du Seigneur en nous. "Je serai avec vous jusqu'à la fin." Si le Seigneur nous habite, nous devons être docile à l'écouter. Mais être en communion avec le Christ, c'est partager la mission. Célébrer l'Eucharistie, c'est nous rendre plus haile à vivre la mission au quotidien. La force du ressuscité vient nos ouvrir davantage à sa mission. Communion et Mission vont ensemble. Et la mission, c'est de faire connaitre la présence du ressucité dans notre vie et la joie de l'Évagile. Bonne journée.

 

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mercredi, 28 juillet 2021 20:20

Ereur

Par erreur, le texte de l'homélie de dimanche prochain est sur la page de réflexion.  C'est l'âge.

 

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mardi, 27 juillet 2021 14:42

Le don de Dieu. Jn 6, 24-35.

dimanche dernier, le Seigneur nous invitait à un magnifique pique-nique, aulourd.hui il nous invite à méditer sur un pique-nique. Jésus est traversé sur l'autre rive donc il nous invite ailleurs. Il nous invite à pousser notre réflexion un plus loin. Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. Jésus vient de nourrir le corps, il veut maintenant nourrir le coeur et l'esprit.  

Le pain queJésusnous donne est celui de l'amour, de l'accueil, du respect de la personne, du pardon,; le pain qui rassasie tous les besoins de l'être humain. Jésus ne nous demande pas de manger sa chair, il se donne à nous pour que nous témoignons de sa présence. Nous communions à tout ce que Jésus a été, a vécu, a enseigné pour en témoigner durant toute notre vie.  La nourriture que Jésus nous donne est un don à partager. Je ne vais pas communier au Christ pour moi seulement, mais pour me rendre capable de communier aux gens autour de moi.  La communion à Jésus me rend capable d'être un meilleur être de communion au quotidien.  communier à Jésus c'est guérir en moi tout ce qui m'empêche de communier aux autres; communier à Jésus , c 'est changer mon regard sur les autres, mon jugement pour devenir être de communion comme le Christ. Communier à Jésus ce n'est pas recevoir une hostie, c'est laisser entrer quelqu'un en moi qui me transforme. Je ne suis pas un consommateur d'hostie, mais un être de communion. si mes communions ne me rendent pas davantage être de communion, d'amour, de bonté, d'accueil, j'ai à me poser de bonnes questions. Si je regarde la situation du Québec aujourd'hui,  on peut de poser la question: Avons-nous été des être de communion ou des consommateurs d'hosties?

Pour le peuple juif, la parole de Dieu était une nourritre pour leur esprit et leur coeur. D'ailleurs le prophète Ezécheil n'avait-il pas dit: Fils d'homme, ce qui t'est présenté, mange-le: mange ce rouleau et va parler à la maison d'Israël. Je le mangeai, et dans ma bouche, il fut doux comme le miel.  Ez. 3, 1-4. Si nous voulons comprendre le sens de notre vie, le sens de notre mission, nous avons besoin d'être nourrit de la parole de Dieu. D'ailleurs le prophète dit: Nourris-toi de la parole et va parler au peuple. Si tu ne te nourris pas à la Parole tu risques de dire ta propre parole. Comme dit Paul: Je ne suis qu'un tambour qui résonne, qu'une symbale retentissante. C'est pourquoi la parole qui est aussi corps du Christ doit avoir une place importante dans ma vie chrétienne. 

Jésus veut conduire ses apôtres aur l'autre rive. Non seulement il reste présent dans sa parole pour nourrir leur vie et leur mission, il leur dit: je vous donne ma chair, c'est à dire, je reste présent en vous comme un ami, un frère pour vous accompagner au coeur de votre vie. Jésus n'est plus dans une pré.sence physique mais une présence spirituelle, il invite donc les siens à une démarche de foi. Il reste présent à nous dans une présence de communion profonde et spirituelle. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui.  Demeurer n'est pas seulement partager la même maison. Lorsque nous devenons ami avec quelqu'un, il demeure en moi et moi en lui. Une façon d'exprimer la réciprocité. Nous sommes en communion avec notre ami et dans nos rencontres nous communions à l'autre. Accepter que Jésus demeure en nous, c'est que nous acceptons de faire le ménage en nous de tout ce qui nous empêche de vivre de Jésus et d'en témoigner.

Quand je vais communier, je vais partager avec un Ami qui me change, me convertit et me permet de penser, de voir les autres, d'aimer, de témoigner commer comme LUI.  La nourriture que Jésus me donne me permet de devenir comme Lui, de devenir fils du Père. Communier à Jésus, c'est devenir davantage Christ. Alors quand je vais communier, qu'est-ce que je fais? Suis-je un comsommateur d'hosties ou un communiant au christ?  Amen. 

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lundi, 26 juillet 2021 13:45

La foi.

Notre liturgie de la fête de Sainte Anne nous parle de foi, la foi d'Abraham, la foi des prophètes., notre foi à nous. La foi est le fruit d'une expéreince intérieure avec Jésus Christ. La foi ne se définit pas, elle se vit. J'entends des juens à la télé mettre en roue des fondations pour aide rles enfants malades, autistes, les vielillards mal fichus de la société, accompagner de jeunes détenus à retrouver une place dans la société etc ... Ne serait-ce pas cela aussi la foi. foi dans l'être humain qui peut de réhabiliter, retomber sur ses deux pieds. La ligue de Hokey  vient d'engager un jeune accusé de maauvais comportements sexuel. L'organisme veut à la fois aider ce jeune homme à se réhabilter et la victime à sortir de sa traumatisme. N'est-ce pas un beau geste? Combien de commentateurs ont été très négartifs. Pourquoi ne pas avoir foi en la personne et en l'Esprit qui l'habite? La foi nait de la rencontre de deux amours: celui du Christ et le nôtre. Je crois au Christ présent dans ma vie parce que j'en ai fait l'expérience.  Je ne peux l'expliquer, je ne peux dire: Je sais, je crois. La foi se vérifie à travers un agir nous dit Saint Jacques. Je vous dirai ma foi pa mes oeuvres, dit-il encore. N'avons-nous pas réduit la foi à la prière et la litrugie? la foi se vérifie sur le terrain face aux défis que la société nous présente. come Abraham, nous sommes invités à sortir de notre Chaldée  pour aller à Canaan. Bonne journée.

 

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dimanche, 25 juillet 2021 14:24

St Jacques.

Aujourd'hui, fête de Saint Jacques. À cause du dimanche et chez nous de la fête de Sainte Anne, cette fête de Jacques passe presque toujours inapperçu. Ce bon Monsieur nous a laissé une belle lettre que avons inérêt à méditer. Il nous parle de la foi; souvent dans nos vies nous avons plus de croyances que de foi. Il nous affirme aussi que le Seigneur n'éprouve personne, Jc 1, 13. On dit souvent; Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour qu'il m'éprouve ainsi." Dieu n'éprouve personne, nous dit S. Jacques, il accompagne les gens dans la difficulté. Il nous présente la vraie dévotion qui n'est pas de réciter des paroles. La foi se révèle par des actes et non seulement ou d'abord par des paroles. La lettre de Jacques est une petite mine d'orientation sur la vie chrétienne, la vie de foi. Il nous parle de l'importance du sacrement des malades que nous devons exercer les uns envers les autes. Le premier sacrement des malades, ce sont les personnes qui travaillent auprès des malades:  membres de la famille,  infirmières, médecins, préposés, proches aidants, etc .. nous ne sommes pas assez conscients de cette réalité. Nous avons trop rapetissé le sacrement à l'onction que l'on appelait l'extrême onction. Quand je donnais de la formation aux accompagnateurs trices des mourants, je leur rappelais la grandeur et la beauté de leur geste comme sacrement du Christ auprès des malades. Ma convicxtion est que ces acocompagnateurs devraient célébrer l'onction avec les mlalades et la famille. J'ai souvent été appelé à célébrer le sacrement avec des étrangers où je me suis senti davantage un fonctioonaire qu'un pasteur. Et je demandais à l'agente de pastorale qui connaissait bien les personnes de présider tout le rite, ça m'apparaissit plus vrai. Il y a là un réflexion profonde à faire pour retrouver la vérité du sacrement. Il faudra bien un jour décongestionner lles sacrements. Bon dimanche. 

 

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samedi, 24 juillet 2021 14:52

Quel avenir.

L'an prochain notre Église gaspésienne fêtera ses cent ans. Ce matin, devant cet événememtn, je me pose la question: Quel avenir s'ouvre devant cette Église en Gaspésie? Il ne s'agit pas de pleurer sur nos oignions d'Égypte, sur notre passé de chrétienté. Cet événememt du centenaire nous permettra   de cueillir un héritage donné par tous ceux et celles qui ont bâti notre Église. Prévoir l'avenir, c'est bien vivre le présent.  Quels sont les défis que la société nous présentent et comment nous essayons d'y répondre. Comment nos prédécesseurs, ceux  et celles qui ont bâti notre Église ont répondu aux défis de leur temps. Comment F.X. Ross a répondu aux défis de la Gaspésie ne 1923; comment G. Ouellet a répondu aux défis de 1966. 

Je veux m'inspirer du prophète Aggée. quand le peuple juif revenu de  l'exil a voulu rebâtir le templ quia vai tété détruit, le prophète leur a dit: Réfléchissez en votre coeur aux chemns que vous avez pris! Vous avez semé beaucoup, mais peu engrangé; vous avez mangé, mais pas à votre faim, vous avez bu, mais pas à votre sou; (...) Eh bein, montez à la montagne, rapportez du bois et réédifiez la Maison. Aggée 1, 5. Si nous regardons depuis le Concile et la révolution du Québec, nous avons semé des structures,  des sessions de formation, nous avons bu et mangé grandement et les chrétiens sont partis massivement et sont devenus indifférents à la vie ecclésiale. prenons le temps de bien méditer les chemins que nous avons pris. Après le Concile et la révolution au Québec,  l'Église s'est refermée sur elle-même, ses structures et la liturgie. Les socilogues tel Fernand Dumont nous ont averti du danger de cette route. Mais notre structure ecclésiale n'a fait que de la chirurgie esthétique.  Ceci n'intéressait pas les chrétiens et ils sont partis.

Devant le défi de l'évangélisation et de la construction de l'Église peuple de Dieu en marche, il nous est indispensable de bien discerner les chemins pris afin de ne pas s'embourber dans les mêmes chemins demain. Comment nous occupons-nous du besoin de spiritualité du chrétien d'aujourd'hui? Comment nous l'écoutons pour connaitre ses besoins et lui donner la nourriture dont il a besoin? Il faut oublier nos vieux schémas, nos structures de porjets en patorale pour nous tourner vers les défis réels d'aujourd'hui. La répone se à nos questions est dans le peuple chrétien qui a quitté. C'est vers lui qu'il faut nous tourner.

Aller à la montagne, c'est se tourenr vers l'Évangile, prendre un temps de recul, écouter le message de Jésus; c'est comme nous dit le Pape François: devenir contemplatif de la Parole et du monde. Faut arrêter de croire que nous avons la vérité et les recettes magiques pour refaire l'Église. L'Église est un peuple en communion, un peuple aujourd'hui qui cherche sa voie et qui veut trouver sa voix dans les décisions qui le concernent. Il ne s'agit plus de faire des stuctures, mais de retrouver la dimension essentielle du sacerdoce batismal dans le monde d'aujourd'hui. Comme prêtre nous devons devenir les serviteurs d'un peuple en marche et non essayer de faire revivre l'Église d'hier. Nous avons essayer et cela n'a pas marché. Le Seigneur nous attend en Galilée; allons le trouver.  L'avenir de l'Église est en Galilée.  

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vendredi, 23 juillet 2021 16:28

Donner ...

Alexandre Mars: Donner. La révolution du partage. Ed Edito. "Je ne sis ni l'abbé Pierre, ni mère Thérésa. Juste un homme de mon temps, révolté par l'injustice, qui a décidé de mettre sa révolte en actes." Voila l'inspiration de ce livre. L'auteur a mi sen place une fondation ÉPIC pour aider au partage des richesse envers les plus démunis. Au lieu de chiâler, il passe à l'action. Il reconte différentes activités ou  changements de mentalité qui ont profité largement à améliorer la vie des personnes mal gommées. C'est le parcours d'un homme de coeur qui vole au secours de  ses semblables. Bonne lecture.

 

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