Dieu avant tout.
George Augustin: Dieu avant tout. Propos sur l 'avenir du christianisme. Ed. Mediaspaul. 2024. Il s'agit d'un prêtre de l'Inde qui enseigne aujourd'hui en allemagne. Il commence par faire le parcours de sa vie où Dieu avait la première place pour questionner le christianisme d'ajourd'hui devant les impasses où nous sommes. Il nous faut parler un langage que les gens comprennent et qu'est-ce qui nous en empêche. C'est un livre à méditer non seulement à lire. Bonne lecture.
Écoute: Mc 12, 28-34.
Un sribe, un connaissant de la loi juive demande à Jésus: Quel est le premier de tous les commandements? Jésus lui répond: Écoute, Israël. Et Il ajoute par la suite: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain. En lisant cet Évangile, je me suis demandé quel aurait été ma réponse si la question m'était posée à moi. J'aurais sans doute sorti le premier des commandement que j'ai appris à l'école: "Tu adoreras le Seigneur ton Dieu." Ces commandements n'étaientpas des commandement en fait, ce n'était que des façons de vivre ou de réaliser le commandement de Dieu. Les commandements ne sont pas des façon de faire, mais des façon d'être. Ils sont l'intérieur de nous. Qu'est-ce que tu répondrais si la question était posée à toi ce matin? Ne sautons pas trop vite à la conclusion, prenons le temps d'y pensér.
Aimer son prochain comme soi-même, c'est dire de l'aimer comme moi. Il est MOI. Je peux ne pas être d'accord avec l'autre, mais cela ne m'empêche pas de l'aimer comme moi. Ceci me met dans une relation nouvelle avec l'autre devant moi. Cet autre est un autre moi-même qui connait Dieu avec ses capacités et son éducation. Ce que je dis de l'autre, je le dis de moi-même. Je dois être capable de reconnaitre sa qualité de personne et ses blessures ou son éducation qui le rendent différent de moi extérieurement. Ceci invite Jésus comme nous même à rencontrer l'autre dans son individualité.
Ce qui compte pour Jésus ce n'est pas ce que je fais mais ce que je suis d'abord. Nous rencontrer face-à-face dans son individualité et non dans son appartenance à un groupe religieux. C'est ainsi que je dois aussi rencontrer mes frères et soeurs. Pour le faire je dois compter sur l'amour de Dieu en moi. Il est inutile de dire: j'aime Dieu et mon voisin si le dos tourner je lui lance une flèche. C'est un bon voisin, mais ...Il est honnête, mais .... Il y a toujours ou souvent un mais qui vient tout briser ce que je viens de dire. Mon voisin est un bon voisin. C'est un être différent de moi, qui peut être blessé par la vie ou par son éducation et il le traduit dans son quotidien et il a besoin de plus d'amour que les autres. Qu'est-ce que Jésus me dirait de lui aujourd'hui?
Et le commandement de Jésus contient une autre phrase importante. Aime Dieu de tout ton coeur et ton prochain. Sans l'amour de Dieu inséré en nous il n'est pas possible de bien aimer son prochain à long terme. C'est fort de l'amour de Dieu en nous que nous pouvons aimer notre prochain. Dieu nous a aimés jusqu'à la croix. Non seulement il nous a dit qu'il aimait, il l'a prouvé. Il veut nous dire qu'il est facile de le dire mais moins facile de le vvire. L'amour du prochain trouve son fondement dans l'amour de Dieu en nous qui ne fait pas de distinction entre les personnes. Quand Jésus regarde Zachée et lui dit qu'il va manger chez lui, il ne regarde pas l'agir de l'homme, mais la personne elle-même. Et la personne est un fils de Dieu.
Mais j'ai le goût de dire que ce n'est pas cela le premier commendement de Jésus. Il dit au scribe: ÉCOUTE ISRAÊL. Pour moi le premier commendement est d'écouter. Écouter est différend d'entendre. J'entends avec mes oreilles, j'écoute avec mon coeur. On a souvent l'impression que des gens n'écoutent pas, ils entendent mais guère davantage. Nous le disons parfois: Écoute quand je parle. Je pense aux apôtres lors du procès de Jésus, ils avaient entendus Jésus mais ils ne l'avaient pas écouté puisqu'il l'ont renié. Oui, écoute Israël le Seigneur ton Dieu quand il te parle.
Aujourd'hui Dieu nous parle dans l'Église à travers la situation que nous vivons. Est-ce que nous l'écoutons ou si nous ne faisons que l'entendre? La vie change et Jésus nous dit: Écoute peuple chrétien la voix de ton Seigneur à travers ton vécu. Une question qui mérite une longue méditation en silence et en partage en groupe. Dimanche nous irons à l'Eucharistie et nous partagerons le pain de l'alliance et de la communion. J'irai tendre la main pour recevoir notre Dieu et lui dire, donne-moi ta force pour aimer comme toi, pour pardonner comme toi, pour accueillir comme toi, pour être miséricordieux comme toi, etc ... Amen.
La Parole.
Depuis VTICAN !!, nous avons tenté de mettre l'accent sur la parole de Deu dans L'Église en développant des célébrations de la Parole, des groupes de partage biblique, mais les avancées se font toujours attendre un peu.. Nous savons que la lecture de la bible fut défendu pendanr de longs siècles, ce n'est que depuis le concile de Vatican !! que l'on en fait l'expérience et la compréhension de la Bible est difficile et pas toujours compréhensible par le peuple. Mgr Lamoureux, notre Évêque de Gaspé, a publié une lettre pastorale où il recommance l'Étude de la Bible en petits groupes de partage bilblique. C'est ainsi que je me permets de revenir sur ce sujet auquel j'ai consacré bien du bavardage.
La question fondamentale qui s'impose à nous est: À quoi ça sert de lire la Bible? On n'y comprend pas grand chose. Et de plus quand j'étais jeune, on arrivait à l'Église à l'offertoire pour repartir dès la communion finie et cela comptait pour satisfaire au précepte dominical. Il nous faut évacué ces faussetés pour retrouver le sens profond de cette parole, cet enseignement de notre Dieu.
C'est par la force de l'Évangile que l'Esprit Saint rajeunit l'Église et la renouvelle sans cesse, nous dit le Concile. Aujourd'hui, je vous dit: La Parole a exactement la même importance que l'Eucharistie. Ici Jésus est présent sous le voile du pain, là sous le voile des mots. C'est le même Jésus. L'enseignement du Christ dans les Écritures est le corps du Christ comme à l'Eucharistie. Le Concile nous dit qu'à la célébration nous prenons le Corps du Christ dans sa parole et dans l'Eucharistie. Les chrétiens communient aux deux tables: celles de la Parole et celle de l'Eucharistie. C'est ce que nous enseigne Sant Jérôme qui a traduit la bilbe. D'ailleurs en Saint Marc (6, 35) Jésus commence à instruire le peuple avant de multiplier les pains. Il leur sert le pain de sa parole avant le pain du corps.
Il est doonc important de lire et méditer la Parole de Jésus en groupes de chrétiens et de faire silence pour que la Parole pénètre au fond du coeur. A début de la Genèse, nous voyons Dieu qui façonne l'être humain de ses propres mains et met son souffle dans ses narines. Il fait l'homme à son image et ressemblance. Qu'est-ce cela veut dire pour nous aujourd'hui? Nous sommes façonnés par la main même de Dieu et nous respirons son haleine. Qu'est-ce que cela signifie pour notre agir aujourd'hui? Si nous prenions le temps de bien méditer ce texte, de le faire nôtre, de le manger comme dit l'Écriture, d'y conformer notre vie quotidienne, Est-ce que cela ne changerait pas notre façon d'agir?
Ma conviction aussi est que notre façon de lire et méditer les textes dans nos liturgies devra changer pour devenir des temps d'écoute, de partage et de méditation. Nous avons mis l'accent sur l'Eucharistie où tout était en latin. Le temps sera long pour redécouvrir la Parole et se réapproprier nos célébrations. Accepterons-nous de mourir au lieu de changer? L'avenir le dira.
Jésus guérit notre cécité. Mc 10. 46-52.
Jésus est passé par Jéricho sur la route de Jérusalem et rencontre un aveugle. Au terme de son voyaage, Jésus sera à Jérusalem où il sera crucifié et la rencontre de l'aveugle n'est pas à mon sens une rencontre anodine. Les apôtres ne comprennent rien à la mort de Jésus, il fuient ou le renient. Ils sont aveugles. Ils n'ont rien compris de l'enseignement de Jésus leur annonçant sa mort et sa résurrection. La guérison de l'aveugle ne leur apporte rien qui puisse les faire réfléchir et Pierre pourra dire: "Je ne le connais pas."
L'aveugle est cet homme assis au bord d ela route à la sortie de Jéricho, seul, isolé et crie pour avoir de l'aide. Il ne sait plus quel chemin prendre, il ne sait plus quoi faire et mendie. Il est le symbole de toutes ces personnes aveugles physiquement ou moralement qui cri vers le Seigneur. Il est le symbole de tous ces hommes et ces femmes qui ont perdu espoir dans la vie, qui sont isolés et qui ont besoin d'aide. Il est le symbole de tous ceux et celles qui aujourd'hui encore se font rebroués parce qu'ils dérangent et qui ne demandent rien d'autres qu'un moment d'attention et une poincée d'aide.
Jésus s'arrêtent et dit aux siens: "Appelez=le." Quelqu'un prend le temps de s'arrêter dans sa marche pour lui donner un instant de sa vie. Il dit simplement à Jésus: "Fais que je vois." Fais que je vois où je marche, mais aussi que je comprenne ce qui se passe autour de moi. Nous rencontrons des gens qui nous disent: Je ne vois plus rien, je ne comprend plus rien, je suis comme un aveugle. Ces gens n'attendent de nous qu'un geste d'accueil et de bonté. Ici je pense au fils prodique de l'Évangile. Il pars de chez lui sans savoir tout ce qui l'attend, il est aveugle. La vie pui ouvre les yeux et il revient vers son père.
L'aveugle est assis sur le bord de la route, il est exclus de la société comme le sont aujourd'hui encore bien des pauvres ou des infirmes. Il se met à la suite de Jésus comme si en lui rendrant la vue, il comprend ce qui se passe et ce que Jésus va réaliser en sa faveur. alors que les disciples vont abandonné Jésus, l'aveugle se met a sa suite et il sera le seul â la Passion à suivre Jésus Christ. L'aveugla a jeté son manteau pour aller vers Jésus. Il s'est dépouillé de ce qui l'identifie comme aveugle aux yeux des hommes pour prendre une autre identité. Le manteau simbolise notre identié aux yeux des gens.
Jésus demande à Bartimée -fils de Time- "Que veux-tu que je fasse pour toi?" Fais que je vois. Voir signifie lever les yeux. Il est capable maintenant de regarder vers le ciel et de comprendre ce qui va se passer à Jérusalem le vendredi saint. "Qui sera capable de lever son regard vers le ciel, somme Bartimée, sera capable de comprendre que Jésus ressuscite les morts. Bartimée sera capabele de comprendre la profondeur de l'acte de Jésus sur la croix.
Marc nous dit que la parole de Jésus est capable d'ouvrir les yeux et de comprendre les réalités du mystères de Dieu. Ce dimanche dans notre Eucharistie nous reprendons la parole de Bartimée: Seigneur faites que je vois, que je comprenne la grâce que tu me fais ce matin.
Être le premier. Mc 10. 35-45.
Après l'annonce de la Passion de Jésus, les grands messieurs de Zébédée s'inquiètent de leur place auprès de Jésus. Le sentiment humain prend le dessus et ils veulent s'assurer une bonne place au ciel. À ce moment-là, ils ne savaient pas que près de Jésus sur la croix, il y aurait deux bandits. La façon de voir de Jésus n'est pas la leur.
Les fils de Zébédée voient la situation avec leurs yeux humains. Donne-nous de siéger l'un à ta droite et l'autre à ta gauche. Jésus semble leur dire: Pauvre de vous, vous jugez la situation avec vos yeux humains, mais ce n'est pas ainsi que vous devez le faire. Le royaume de Dieu n'est pas un royaume de puissance, mais de service. Ce n'est pas un lieu de pouvoir, mais d'autorité. Celui qui sera le premier sera le serviteur de tous et passera par le même chemin que moi. Ces pauvres jeunes hommes ont une vue écourtée de la réalité et juge à partir de ce qu'ils connaissent. Ils se représentent le royaume de Dieu comme quelque chose que l'on peut posséder ou acheter à l'exemple des royaumes terrestres. Mais Jésus avait dit: Mon royaume n'est pas de ce monde.
Jésus donne deux raisons pour bien montrer la différence entre les royaumes de la terre et celui de Dieu. D'abord ici, ce sont des royaumes de pouvoir où les grands asservissent les gens et les traitent au rang d'esclaves. Nous en sommes témoins aujourd'hui dans biens des pays où la liberté est inconnue. Les grands ne peuvent croire à leur propre grandeur et pouvoir qu'en mettant les autres à genoux. Ils ne se rendent pas compte que c'est une façon de révéler sa faiblesse.
Jésus montre aussi que le demande des fils de Zébédée est basée sur la logique du monde où tout est vue trop souvent sous l'optique du pouvoir. vous le savez ceux que l'on regarde comme chef, les commandent en maitres. Mais parmi vous il n'est pas ainsi. Celui qui veut devenir grand se fera le serviteur de tous. Ici le grec distingue entre "diakonoss et doulos." Le diakonos est celuiqui sert la communauté comme apôtre, qui sert les plus faibles. Mais ils veulent être à sa droite et à sa gauche. Le doulos est celui qui établit la communicatin entre les communautés. Les deux sont au service de la communauté.
Ceci ne se comprend que dans l'amour. Celui qui sert la communauté remplit un service dans l'amour à l'exemple du Christ. La mort de Jésus signifie qu'il a vécu pour nous. Elle n'est pas un échec, mais un nouveau départ. C'est ainsi que dans l'Église le prêtre est au service de la communauté, il n'exerce pas un pouvoir mais un service en autorité. Jacques et Jean, les fils de Zébédée au lieu d'être à la suite de Jésus comme apôtres et disicples, veulent être à ses côtés. Jésus rappelle la notion de serviteur et l'engagement dans la communauté. Comme Jésus est grand dans le royaume, il est celui qui s'agenouille aux pieds des disciples pour leur laver les pieds. le service dans la communauté est beaucoup plus grand que le pouvoir. C'est la leçon que le Seigneur nous laisse aujourd'hui.
A lire.
Jean-François Lisée: Par la ouche de mes crayons, et Encore par la bouche de mes crayons. Deux volumes où l'auteur donne son idée sur des questions d'actualité comme l'indépendance du Québec, l'intelligence artificielle, L'athéisme au Québec, et bien d'autres questions bien documentées. C'est un réveil intéressant. Bonne lecture.
Une parole dure. Mc 10. 17-30.
Jésus a une parole difficile à suivre aujourd'hui. tu as respecté les lois de Moïse, il te reste à vendre tous tes biens et à me suivre. On dit que le jeune homme s'en alla tout triste car il avait de grands biens. Sans doute aurions-nous fait la même chose. Mais Jésus posant son regard sur lui l'aima. Le texte commance par ces mots: Jésus se mettait en route. Quand Jésus marche, se met en route, il y aura du changement de proposé dans le cheminement. Nous devrions nou smettre en route nous aussi avec Jésus.
Mais Jésus veut tout simplement faire passer cet homme de l'extérieur à l'intérieur et parfois ce chemin est long à parcourir. Jésus commence à lui parler de la loi de Moïse, des commandements`ce sont des choses extérieurs à lui qu'il doit respecter. Alors il répond qu'il a tout respecter depuis son enfance. C'est relativement facile de suivre des lois qui viennent de l'extérieur. Alors Jésus lui dit d'entrer en lui-même et de se débarrasser de tous sentiments qui l'empêchent de le suivre.
Jésus ne lui demande pas de se débarasser de sa fortune pour la donner aux pauvres. "Tous tes biens", c'est tout ce qui t'empêche de me suivre, ce peut être tes succès, l'image que tu te fais de Dieu, ton ascendant ou pouvoir sur les autres, la peur de perdre ce qu'il possède. La richesse n'est pas mauvaise en soi mais c'est l'idée que l'on s'en fait qui nous enchaine. Il s'agit pour nous de nous regarder intérieurement pour découvrir ce qui nous retient et nous empêche de suivre le Christ. Dans notre monde actuel où plusieurs opinions sont accueillies, il n'est pas toujours facile de faire le tri pour suivre JÉSUS CHRIST. Alors le jeune homme s'en alla tristement. Cette histoire nous invite à ne pas faire comme lui mais à prendre le temps et avoir le courage de faire la vérité dans nos vies.
Alors les apôtres dirent à Jésus: Nous avons tout quitter -père, mère, frères, soeurs, enfants, maison - pour te suivre. Là aussi il nous faut bien comprendre ce texte. Il ne s'agit pas d'abandonner sa famille, c'est au niveau du coeur qu'il nous faut comprendre ce texte. Quitter sa maison pour moi, c'est abandonné tout lieu de sécurité et être chez nous partout. C'est éviter de se créer un chez soi défiitif et sécurisant. C'est un peu quitter ses sécurités pour accéder aux possibilités de changement de mentalité ou de vie. Quitter ses frères et soeurs c'est ne pas garder d'attaches qui brime notre agir. C'est ne pas rester le petit enfant à la maison avec papa et maman, frères et soeurs, mais devenir un être libre de soi capable de prendre ses propres décisions. Et ainsi être capable de goûter les biens de la communauté.
Comme nous dit le livre de la Sagesse aujourd'hui: J'ai prié et le discernement m'a été donné. C'est aussi dans la prière que nous recevons la lumière nécessaire pour suivre Jésus. Il nous faut aussi méditer profondément le texte de l'Épitre aux Hébreux: Elle est vivante la parole de Dieu, elle est comme une épée à deux tranchants qui pénètrent jusqu'au partage entre l'âme et l'esprit. C'est dans la méditation de la Parole que nous sont donné les lumières et la force de faire le tri dans nos sentiments pour suivre le Christ avec sérénité. C'est ce que nous faisons dans l'Eucharistie. Dans cette célébration d'alliance et de communion nous sommes comme un peu souder sur le Christ qui nous donne ses lumières et nous fait comprendre son message. Amen.
Le divorce. Mc 10, 2-16.
L'enseignement de Jésus est difficile aujourd'hui et vient questionner fortement notre mentalité. Son enseignement parait dur et fut très longtemps interpréter à la lettre par l'Église. Beaucoup de milieu et de religion en sont encore à la lettre. Qu'est-ce que Jésus vient nous dire aujourd'hui. Je vais essayer de donner ma façon de voir et de lire ce texte avecl'aide de certains analystes..
À l'époque de Jésus les gens sont pris avec la religion de l'Ancien Testament et la loi de Moïse sur le mariage et la répudiation de la femme. Jésus est sur la route vers Jérusalem, ceci est important, et les Pharisiens, gens de la stricte observance, tendent un piège à Jésus: Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme, Moïse l'a permis? Notons tout d'abord que les gens parlent de l'homme qui renvoye sa femme. à l'époque la femme est vue un peu comme un objet. On veut piéger Jésus, S'il dit non, il est contre Moïse et nous pourrons le condamner, s'il dit oui, il est contre le projet de Dieu et nous pourrons l'arrêter. les pharisiens sont enfermés dans le légalisme et perdent le sens des enseignements et du projet de Dieu.
D'abord dans le texte de Genèse de la première lecture, l'homme et la femme sont égaux donc complémentaires. Ils ont la même origine et l'un n'est pas esclave de l'autre. C'est cette première union que Dieu donna à l'humanité: Ce que Dieu a unit que l'homme ne le sépare pas. Les premiers humains se sont mépris sur cette égalité et cela a duré jusqu'à nos jours. La femme est pris d ela côte d'Adam donc inférieure. Il s'agissait de traduire correctement: La femme est créee de la même vie que l'homme. De plus le but premier de l'union de l'homme et de la femme est l'amour, l'enfant est le fruit de l'amour. S'il n'y a plus d'amour, peut-il y avoir union?
En réponse à la question des pharisiens, Jésus ne se situe pas au niveau de la loi, mais au niveau du sens de ce projet de Dieu. Le projet de Dieu est que l'union de l'homme et de la femme est définitive, mais il arrive des contingences posées par la vie ou par les époux qui fait que ce projet ne peut atteinde son but et la séparation arrive. Jésus se situe au niveau d'un projet qui ne peut atteindre son but comme bien d'autres projets de Dieu. On est au niveau du sens de l'union des époux et non d'une loi. Alors quand arrive la séparation, il y a une brisure de sens mais les humains sont incapables de l'éviter. Cela n'enlève rien au sens du projet, mais nous devons tenir compte des capacités des êtres humains. Un remariage est possible pour un nouveau départ. D'ailleurs nous avons souvent vu un remariages durer toute une vie alors que le premie rn'avait durer que peu de temps.
N'oublions pas que cette polémique avec les pharisiens se situe sur la route de Jérusalem. Dans quelques jours le projet de Dieu avec son peuple sera brisé, Jésus sera mis à mort et il ressuscitera. Le projet d'amour des époux pourra être cassé et ressuscité une autre fois. Ainsi l'évangéliste Marc en plaçant ce texte juste avant l'arrivée à Jérusalem ne voulait-il pas montrer qu'un échec peut contenir l'espérance d'un nouveau départ, d'une renaissance qui rend plus vivant. Nous en avons tous eu la preuve un jour ou l'autre dans nos vies. Un nouveau départ est toujours possible sans être exclus de la communauté et de la communion. le pain de Jésus est la pain de l'amour, de la miséricorde, de la vie.