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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : août 2016
mercredi, 31 août 2016 14:40

Dieu frappe à ma porte.

Dans ma prière, ce matin, je dis au Seigneur: Prends soin des malades, des migrants. Et Dieu me réponds: J'allais justement te dire la même chose. Dieu frappe à ma porte dans ce malade qui me crie sa souffrance, ce pauvre qui a faim, ce chétien parti au large et cherche une voie spirituelle, ce jeune qui me demande si Dieu existe. Dieu frappe à ma porte à travers toutes ce femmes, ces hommes et enfants qui expriment leurs besoins ou leur inquiétude. Il ne me demande pas de donner ma nourriture mais celle dont il a besoin. Ne serait-ce pas une des difficultés de notre vie chrétienne qui au lieu de répondre aux besoins des gens offre sa propre nourriture et les chrétiens ne se sentent pas concernés. C'est la question que me pose le Pape François ce matin dans ma médtation.

Publié dans Spiritualité
mardi, 30 août 2016 20:46

Bâtir sur le roc

Dans l'Évangile de ce jour, (Lc 14,25-33) l'évangéliste nous demande sur quel roc avons-nous bâti notre vie chrétienne. Une maison qui n'est pas bâti sur le roc risque de s'effondrer. Je propose seulement quelques pistes de réflexion sur certaines bases solides pour notre vie chrétienne et vie en Église.

Une des permières bases solides est la Parole de Dieu. C'est un poteau du trépied de toute vie chrétienne. La Parole de Dieu écrite et surtout celle qui s'écrit chaque jour pasr des milliers de chrétiens. Depuis longtemps on parle d'évangélisation, on parle de l'importance de la Parole dans nos vies. Le chemin est long à parcourir afin de parvenir à faire une place importante à la Parole de Dieu. Il est devenu très facile de s'approcher de la Parole soit par internet, soit avec nos célébrations dominicales de la Parole, soit avec des groupes de partage de la Parole. C'est la Parole qui convoque, convertit, rassemble et met en état de célébrer.

Un deuxième poteau que je propose est la prière. La prière qui est communion profonde avec Dieu. Il nous faut distinguer entre les prières qui sont dévotions et la prière qui est communion au Christ. Les prières sont nécessaires pour un certain temps afin d'aider à entrer en prière. Toute notre vie doit être prière. Toute notre vie est communion à Dieu. Chaque personne trouve son lieu ou ses façons de prier. La nature est un excellent endroit pour entrer en contemplation avec le Seigneur.

Bâtir sa maison sur le roc est aussi la poser sur la pratique quotidienne de la charité, de l'amour et de la miséricorde. "Le signe auquel on vous reconnaitra comme mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres." La charité est le ciment qui soude  la communauté. Il ne peut y avoir de vie chrétienne comme de vie d'Église sans cette vie de charité au quotidien.

Une vie chrétienne assise sur ces trois éléments est basée sur le roc solide de la présence du ressuscité. Ils sont les trois piliers de la foi: la Parole éveille à la foi, la prière nourrit la foi et la charité est l'expression de la foi au quotidien.

Si nous voulons bâtir la vie de l'Église sur le roc, nous devons aussi partir de ces trois éléments qui sont les trois P du baptême: prêtre, Prophète, Pasteur. Le sacerdoce de Jésus Christ éclaté dans l'exercice du sacerdoce baptismal est la base essentielle de toute vie en Église. Nous sommes tous prêtre pour offrir la prière, prophète pour lire et annoncer la Parole et pasteur pour rassembler les chrétiens dans l'amour. Les chrétiens ne s'engagent pas en Église parce qu'ils manquent des prêtres, mais parce que c'est leur responsabilité en coresponsabilité avec le prêtre.  Une vie d'Église basée uniquement sur le presbytérat se prive d'une dimension essentielle à sa vie et risque de s'effondrer un jour ou l'autre.

Porter sa croix à la suite du Christ, c'est simplement être fidèle à soi-même, à notre réalité de disiple du Christ et l'être jusqu'au bout à l'exemple de Jésus Christ. Nous sommes invités à une réflexion profonde sur cette question  en Église, l'Évangile nous y convie.

Publié dans Homélies
mardi, 30 août 2016 17:47

Je suis.

Moïse demande à Dieu: Quel est ton nom?" Et celui-ci réponds: "Je SUIS celui qui serai." Regardez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Dieu se fait connaitre à travers un agir. Quand nous disons je suis en parlant de nous, il me semble que nous reprenons la parole de Dieu et elle vraie aussi. Dieu fait partie de notre être. Il est en nous et avec nous. A travers nous, il reprend sa réponse à Moïse: Je suis. Quand je dis: Je suis, nous faisons savoir au monde qui nous sommes, nous révélons Dieu. C'est une réalité profonde dont il faut prendre conscience. Je suis, Je suis ce que je suis l'enfant bien-aimé du Père. Comme Dieu s'est révélé à travers un agir, nous nous révélons et révélons le Père à travers notre agir. Et l'agir du Père est un agir d'amour et de tendresse.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 30 août 2016 15:34

De quel bois tu te chauffes?

Jésus nous refile une parabole qui questionne notre agir chrétien. Une parabole est un message habillé parfois dans une robe de satin, d'autres fois c'est une main de fer dans un gant de velours.

A prime abord, dans notre parabole d'aujourd'hui, Lc 16,1-13, la perte la plus pénible est la perte de la réputation. Le gérant est déclaré malhonnête, donc il perd  sa réputation et le propriétaire est blessé dans sa confiance envers son gérant. Les relations sont menacées. Alors le gérant va jouer d'astuce pour se protéger. Il invente donc une ruse qui pourrait lui servir. Jésus va louer cette habileté du gérant à se tirer d'embarras.

La situation se répète encore aujourd'hui. Certains sont habiles pour contourner les lois, profiter du système et même dans les procès les pertes de mémoire sont d'autres astuces pour se tirer d'embarras. L'habileté est toujours présente mais pas nécessairement au profit de la justice. Beaucoup également savent jouer sur les points faibles des personnes pour réussir. Pensons aux arnaqueurs chez les personnes âgées.

Jésus dit: "Les fils de ce monde sont plus habiles que les fils de la lumière." La question devant laquelle je suis: Quelle est notre habileté, comme chrétiens et fils de la lumière, à faire connaitre le Christ ressuscité, à bâtir le royaume du Père? Autrement dit: De quel bois je me chauffe?

Quelle sera notre habileté dans un monde en perpétuel changement? Dans un monde de technologie et de mondialisation? Notre première habileté est celle de la foi, non des croyances. Une foi solide basée sur le Christ ressuscité. Nous n'avons plus à vendre des célébrations, ou des énoncés doctrinaux mais à laisser passer un Vivant. Il me semble que notre monde demande de grands spirituels. Notre monde a besoin de chrétiens et chrétiennes qui ont l'habileté de l'amour, de la tendresse et de la miséricorde. Notre monde demande des hommes et de femmes qui vivent une expérience de foi profonde à la suite du Christ. La question nous revient sans cesse: De quel bois tu te chauffes?

Dans un monde en changement,  nous devons développer l'habileté du langage: être capable de traduire le message de l'Évangile dans des mots qui  permettront à nos frères et soeurs en humanité de faire l'expérience du Christ ressuscité. La relation au Seigneur s'établit sur une expérience de vie et non sur des énoncés si beaux et vrais soient-ils. J'entends encore des gens me dire quand arrive l'homélie, je ferme le son, le discours ne me rejoint plus. C'est pour nous un  gros défi de pouvoir dire Jésus Chirst aujourd'hui.

Le gérant prend la situation par la positive. Comment je vais me sortir d'ambarras? Comme chrétien, nous sommes souvent portés à voir le négatif: Les gens ne viennent plus à la messe, on ne se marie plus à l'église, les divorces sont nombreus, les jeunes ne veulent plus travailler ... Le gérant nous invite à partir au positif. Partons des personnes, de leurs qualités,  de leur faim et soif, de leurs talents pour aller plus loin avec eux. L'important n'est pas qu'ils soient là où nous voudrions, mais là où ils peuvent être. Est-ce que je veux faire grandir l'autre ou passer mes propres affaires.

Mettons notre habileté de croyants et de croyantes au service de la foi, de l'Évangile, de l'amour, des personnes et de la vie et le reste viendra par surcroit.

Publié dans Homélies
dimanche, 28 août 2016 18:43

Pensée spirituelle.

A l'amour entre nous, Dieu ne s'ajoute pas: Il s'y manifeste. Maurice Bellet. Il en est ainsi dans le mariage, le sacrement n'ajoute pas Dieu à l'amour du couple, il le manifeste, le célèbre, le rend visible en quelque sorte.

Publié dans Spiritualité
samedi, 27 août 2016 14:37

Jeter des ponts.

Notre Pape François nous invite aujourd'hui a jeter des ponts. Nous sommes dans un monde de communication qui se développe rapidement. Parfois les moyens de communication ne favorise pas la création de ponts. ce n'est pas le moyen qui est mauvais mais l'usage que nous en faisons. L'écoute, la parole sont des moyens de créer des ponts entre les personnes. Quand j'écoute les personnes, j'entends beaucoup de souffrance, d'agressivité parce que l'écoute et l'acceuil ne sont pas au rendez-vous. Notre monde vise davantage la rendement, le respect des lois et des traditions que l'écoute des personnes. "Qui est mon prochain a-t-on demandé à Jésus?" C'est bien celui qui est près de moi et avec qui je vais tisser des liens. Devenons ensemble dans l'amour et la miséricorde des bâtisseurs de ponts. 

Publié dans Spiritualité
vendredi, 26 août 2016 14:38

Jouer notre musique

"Ne mourez pas sans avoir exprimé votre musique intrieure" tel est le titre d'un livre que j'ai sous la main aujourd'hui. Cela me rappelle l'affirmation de Jean Vanier: "Laisser  chacun grandir selon la musique de son être." Ce n'est pas toujours facile d'exprimer notre propre musique, tant de conditionnements extérieurs briment notre liberté: la  peur de ce que les autres pensent, la peur de n'être pas accepté,  la peur de l'autorité qui ne pense pas comme nous, etc ...  L'environnement vient conditionner notre agir.

Ces situations provoquent beaucoup d'insatisfactions, développent de l'agressivité et enlève beaucoup à la beauté du monde. Jésus est venu et a joué sa musique pleinement et cela l'a conduit à la mort. L'histoire nous apprend que nombre de personnes  ont subi le même sort, pensons à Galiée, pensons au condamnation de certains théologiens d'avant le concile et combien de victimes des systèmes politiques d'aujourd'hui. Si je regarde ma propre vie, je réalise que j'ai aussi subi ces retrécissements de la pensée par peur des conséquences. Nous savons que l'autorité à raison et que trop souvent elle n'a pas d'oreilles. 

Pouvons-nous penser qu'aujourd'hui les chrétiens ont voulu exprimer leur propre musique intérieure et sont partis parce que nous ne leur laissions pas la liberté de le faire? C'est plus facile et sécurisant de se fondre dans la foule,  de penser comme tout le monde et de ne déranger personne. Ces chrétiens pour la plupart cherchent leur propre façon d'exprimer leur musique, leur foi et leur amour de la vie. Comme pasteur nous avons la mission d'écouter cette musique et de l'accompagner, de permettre à chacun de jouer sa propre musique tout comme les parents le font avec les enfants. C'est ce que j'ai découvert depuis un certain nombre d'années et que j'essaie de vivre. Ceci nous fait découvrir une beauté et une richesse du monde que nous découvrons qu'avec le coeur. Aujourd'hui je dis merci à la vie qui m'a permis d'avancer un peu sur la route de la liberté.

Publié dans Spiritualité
jeudi, 25 août 2016 19:13

Un appel.

Il me semble que notre monde d'aujourd'hui nous appelle à devenir des créateurs: créateurs de vie, de spiritualité, de sens, de vérité. Dieu a créé le monde, l'être humain l'a bâti à sa façon. Jésus est venu recréé le monde à la manière du Père. Il est venu réinventer le monde en nous ramenant au sens de la vie et des choses.

Depuis Jésus Christ, le monde a organisé la vie selon des systèmes, des théories en évitant de rester au niveau du sens et de la vie. Ces systèmes nous gardent souvent à la surface des choses et de la vie de sorte que l'essentiel reste masqué et enfoui sous les pierrailles de l'accidentel. Ce que d'aucun traduise: le contenant a pris la place du contenu.

Nous sommes appelés à devenir des créateurs de sens. Et si je regarde notre Église, nous sommes appelés à devenir des créateurs de spiritualité pour rejoindre nos frères et soeurs dans la foi. Comme le Christ  a réinventer la vie spirituelle brisée par les coutumes religieuses du temps, nous sommes invités aussi à réinventer notre Église pour accompagner notre monde sur la route de la vie.

Je crois aussi que notre façon de dire notre AMOUR de l'Église sera de la recréer. Nous ne pouvons pas aimer l'Église peuple de Dieu si nous n'avons pas le courage  de la conversion. Il ne s'agit plus d'inventer des pièces neuves, c'est tout le système qu'il nous faut revisiter.  Ce renouveau ne vient pas du dehors mais du dedans, il vient du coeur et de l'amour que nous portons à l'Église peuple de Dieu. Je dois être, et chacun de nous devons être  artisans de  cette re-création.

Publié dans Textes de réflexion

Ce matin, à la télévision on annonce une nouvelle émission:"Réveillez-vous." Cela rappelle le texte de Paul: "Sortez de votre sommeil." J'ouvre le livre du Pape François pour ma méditation je tombe sur le texte de Marc où Jésus invite les siens à sortir pour aller dans les villages voisins.

Le Pape François nous invite souvent à sortir et aller aux frontières, aller vers les autres. Il nous parle aussi de l'Église hopital de campagne, petite et proche des gens. Après la résurrection, Jésus invite ses apôtres à sortir et retourner en Galilée. Notre Église est une Église de sortie. Nous sommes des missionnaires. Dans le contexte de société actuelle, cette dimension est de plus en plus nécessaire.

En entendant "Réveillez-vous", je me suis senti fouetté. Je me suis demandé dans l'Église que nous sommes aujourd'hui, ne suis-je pas un peu endormi.  J'aime bien les petits ronrons de la messe dominicale pas trop longue et je retourne tranquillement siroter mon café en paix. Je m'amuse à chiâler les autres ou encore parce que nous n'avons pas assez d'argent pour payer les factures. Nous sommes tous des vieux endormis dans la routine. Nous sommes endormis dans les routines, les dévotions, les croyances.

Le peuple chrétien est un peuple debout et en marche, un peuple de resusscités. Non un peu écrasé devant le tabernacle, mais en marche sur le terrain. "Sortez de votre sommeil" dit Paul. Depuis la révolution tranquille au Québec et le Concile Vatican 11, nous nous sommes refermés sur la liturgie et les sacrements un peu comme une coquille et nous sommes en train d'étouffer. Jésus marche encore aujourd'hui dans les rues  de nos villages, il souffre dans les maisons avec les gens qui ont faim, ils pleurent avec les familles endeuillées, il claudique avec les infirmes, il attend notre présence pour l'aider à aller plus loin. "Réveillons-nous" sortons de notre sommeil et retrouvons le dynamisme de l'Évangile.

En terminant, ce matin, je ne peux m'empêcher de poser une question sachant que je n'ai pas raison. J'ai reçu l'invitation pour la célébration d'accueil de notre nouvel évêque à Gaspé. La photo sur la page frontispice est l'armoirie. Que représente les armoiries? Accueillons-nous un "Seigneur" ou un pasteur au coeur d'une communauté? Quelle image projetons-nous de l'Église et de son pasteur? Je suis devant une question et une grande déception.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 23 août 2016 14:24

Jésus, sagesse du Père.

Notre liturgie de ce 22e dimanche nous présente un extrait du livre de Ben Sirac le Sage. 3, 17-29. C'est le livre d'un sage. L'Évangile nous présente Jésus avec une parole de sagesse, Lc 14, 7-14. Ce qui m'invite aujourd'hui à méditer la parole de Paul: Jésus, sagesse de Dieu. "Car le Christ n'a pas été envoyé baptiser, mais annoncer l'Évangile avec la sagesse du langage ..." Nous avons bien appris l'humilité  dans l'église car à la messe nous prenons toujours les premères places mais celles d'en arrière.Nous avons connu et connaissons encore les décorations et titres et les places d'honneur de nos prélats en Église, les soutanes rouges ou violets. C'est profondément humain.

 Une des qualités de cette sagesse est l'humilité nous dit Ben Sirac. L'humilité est cette vertu du sage qui lui permet de prendre sa place, toute sa place mais seulement sa place. Le sage le fait parce que c'est sa place et non pas ostentation. Je prends telle décision ou pose tel geste pour le bien commun parce que c'est ma mission et non par désir du pouvoir. L'humilité n'est pas de se dire incapable, pas bon, rien qu'un pécheur, c'est de l'orgueil déguisé.

Quand je prends place à la table pastorale de ma communauté, je le fais avec un esprit de service et non comme un pouvoir. Le sage est une personne qui s'impose par sa qualité de présence et non par l'exercice d'un  pouvoir. Le sage ne fait pas étalage de ses attributs ou connaissances mais agit avec discrétion et s'impose par sa façon d'être.

Jésus Christ est un maitre de sagesse: "Il croissait en sagesse devant Dieu et devant les hommes." lc 2, 52. D'où cela lui vient-il? Et qu'est-ce que cette sagesse qui lui est donnée." Mc 6,2. Jésus s'est toujorus situé tant dans son enseignement que dans sa vie au niveau des valeurs, des personnes et non de sa performance. La sagesse de Jésus Christ ne l'a pas conduit  à se hisser à la hauteur des honneurs, de la royauté, il est demeuré au niveau des personnes, de la vie et du service. Quand on a voulu la faire roi, il s'est dérobé à la foule.

Le sage est aussi celui qui oublie les titres de noblesse pour prendre ceux du service. Jésus n'était pas assis à la table d'honneur mais au coeur de sa communauté. Nous sommes invités aujourd'hui à méditer nos valeurs profondes. Quand je préside l'Eucharistie en paroisse, souvent je me vois assis sur un trône au-dessus de la tête des gens, il me semble que je donne une mauvaise image de la sagesse. Ne devrions-nous pas descendre du CHOEUR pour être au COEUR de nos communautés?  Il faut toujours se souvenir que notre façon d'être parle plus fort que ce que nous disons.

Publié dans Homélies
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