Jésus la fait se lever. Mc 1,29-39.
Jésus va rendre visite à son ami Pierre, sans casser la croute avec eux. Mais Madame la belle-mère est coucher avec de la fièvre nous dit-on. Pierre vient juste de laisser sa femme pour suivre un itinérant sorti de Nazareth. Pour la belle-mère constater la départ de Pierre et l'abandon de sa fille n'était pas une bonne nouvelle. De plus les relations devaient être un peu corsées entre eux. Pour comble de malheur, Pierre invite Jésus à la maison. La belle-mère avait du avoir une montée de pression. Alors elle est couché. J'ai connu ces situations dans des familles et il a fallu des événements chocs pour rétablir l'équilibre.
Alors Jésus va rencontrer la madame et la fait se lever. Jésus va faire du bien même à des gens qui ne l'aiment pas, même a des ennemis. Il permet à la Dame de revenir à sa mission d'hôtesse de la maison. L'hôtesse devait allumer la lumière sur la table et faire la bénédiction du repas. Justa avant à la synagogue, Jésus avait rétablit un individus dans sa dignité de service, et il va faire le même geste ici à la maison de Pierre.
Il est intéressant de noter le changement de regard de la Dame sur Jésus: Elle les servait. Elle était rétablit dans sa dignité de service d'hôtesse de la maison. Notons que Jésus lui prit la main et la fit lever. Un simple geste d'accueil et d'amour a remis cette femme sur les rails. Jésus n'est pas un taumathurge, mais un guérisseur. Ce n'est pas la maladie qui l'intéresse, mais la personne, il va au coeur du problème. C'est le témoignage qu'il nous donne aujourd'hui. Au lieu de se venger de la belle-mère qui n'aime cet individu venu enlever son gendre, il pardonne et guérit. C'est cela être disciple du Christ, ne pas rendre le mal pour le mal mais pardonner et faire le bien.
Jésus le fait se lever et elle les servait. Cela nous renvoi eà notre propre existence. Jésus vient guérir ma fièvre, mes peurs, les frustrations qui m'empêchent de remplir la dignité de mon service de chrétien au coeur du monde. L'être humain est souvent pris par la fièvre de la jalousie, de la colère, de la peur, -comme Adam et Eve au paradis - et nous nous cachons. Jésus ne vien tpas nous faire la leçon, il prend la main simplement et guérit. Il remet chacun su rla route du service et du don de soi.
Ensuite, Jésus va à l'écart pour prier et va dans d'autres villages annoncer l'Évangile. Jésus continue de nous enseigner. Il nous redit l'Importance de la prière, d'une rencontre de communion profonde avec le Père pour assurer la mission de donner l'Évangile. Nous avons là les deux aspects important de la vie chrétienne: Vocation et mission. La vocation de tout baptisé est cette communion avec la divinité en nous -dans des temps de prière-, et la mission, est notre façon d'annoncer et de faire découvrir cette présence de Dieu au milieu de nous.
À l'eucharistie du dimanche, nous prenons le temps de reconnaitre et de communier en nous à cette présence et nous l'accueillons comme une force pour le faire découvrir et célébrer autour de nous. Comme la belle-mère de Pierre, nous venons acceuillir le Christ en nous, qui nous prend la main, nous fait nous lever pour le servir en nos frères et soeurs.
Jésus parle avec autorité. Mc 1, 21-28.
Dans notre Évangile d'aujourd'hui, Jésus avec ses disciples arrivent à Capharnaüm. C'est quoi un Capharnaüm? Ma mère me disait parfois: Va faire le ménage dans ta chambre, c'est un vrai capharnaüm. C'est un lieu où tout est mélangé, on n'y trouve plus rien. C'est ainsi que Jésus rencontre quelqu'un qui a l'esprit dérangé. Dans un capharnaüm, on trouve de tout mais tout est à l'envers. Jésus par sa qualité de présence va remettre les choses en ordre. Jésus s'invite aussi dans mon capharnaüm pour ajuster mes idées et comportements à la vie d'aujourd'hui. Il s'invite dans mon capharnaüm pour mettre de l'ordre dans ma façon de vivre ma foi et ma vie chrétienne afin de rencontrer le monde d'aujourd'hui. J'ai peut être besoin de nettoyer mon capharnaüm pour qu 'on découvre en moi un témoin du Christ ressuscité.
Alors Jésus parle avec autorité. Qu'est-ce à dire? les scribes et les pharisiens enseignent aussi, mais ils enseignent des choses apprises par coeur ou dans des libres. Ils sont au niveau intellectuel. On ne donne pas le contenu de son enseignement, on dit dimplement qu'il parle avec con coeur. On ne peut contredire son enseignement parce qu'il s'agit d'expérience et non d'un enseignement théorique. Mais cet enseignement dérange les chefs religieux du temps. Eux aussi n'aime pas cette visite dans leur capharnaüm. Les gens sont étonnés: Voila un enseignement nouveau. Cet enseignement les rejoint au plus profond d'eux-mêmes et les bouleverse.
Dans ce capharnaüm, où Jésus entre, vivent aussi des gens blessés qui n'acceptent pas facilement de se laisser déranger. Alors l'un d'eux interpelle Jésus: Que nous veux-tu. Je sais qui tu es, le Saint de Dieu. À l'époque quand quelqu'un souffrait de dérangement mental on le disait épris d'un esprit mauvais. Voila un homme pris par un souffle qui lui fait craindre la présence de Jésus, c'est pourquoi il lui dit; Es-tu venu nous perdre. Il a une mauvaise image de Dieu. Son capharnaüm est rempli de mauvaises expériences ou enseignements qui ont troublé son esprit. C'est pourquoi il a peur et se met à crier. Alors l'homme fait une rencontre de Jésus et est guérit. Cela nous rappelle Saint Paul sur la route de Damas ou Zachée dans son sycomore. Ceci nous montre également l'importance de notre agir aujourd'hui. Notre monde a besoin de vivre une expérience du Christ ressuscité. Il n'est pas à l'enseignement théorique. Chacun de nous est aussi à cette expérience intérieure personnelle du Christ en nous.
Jésus nous dit à chacune et chacun de nous: Sors de tes théories, de tes connaissances et vient faire une expérience personnelle de ma présence en toi. Jésus aussi entre dans notre capharnaüm de pratiques, de théories pour nous inviter sur la même route que lui à la rencontre de son amour. Abandonne tes discours théoriques, entre en toi et découvre une présence. Nous sommes invités à écouter un enseignement nouveau qui dérange, transforme, invite en avant. Cet enseignement il vient de la vie qui nous entoure, de la nature qui nous enseigne avec autorité, des gens, des jeunes qui nous questionnent et qui ne voient pas le monde comme nous.
Alors aujourd'hui, dimanche, au lieu d'aller à la messe, je vais aller célébrer avec ma communauté, communier à un enseignement nouveau afin de faire Église pour demain.
Adieu mon église.
De nos jours, nous entendons parler beaucoup de la vente des églises qui passent à une autre vocation. Les uns déplorent la perte du caractère religieux des bâtiments, d'autres c'est la perte de l'histoire et des trésors d'architecture. Évidemment il est toujours pénible de passer à autre chose devant tant de pages d'histoire. Mais l'heure est venue d'aller ailleurs, les défis du monde présent sont autres. Nous vivons la fermeture des églises et non la fermeture de l'Église. S'il faut vivre le deuil de ces pertes, une question nous reste: ON fait quoi maintenant?
Le petit nombre de personnes qui fréquentes l'église sont vieillissantes et ne semblent pas avoir le goût ou la possibilité de passer à autre chose. J'ai un peu l'impression que nous attendons la mort. Nous pleurons la fermeture de l'église bâtiment mais nous ne sentons pas la douleur de la perte de la communauté. Ceci nous fait comprendre que l'accent a été mis sur la pratique, le bâtiment et nous avons oublié que la base était la spiritualité et la communauté.
Nous avons intérêt à méditer l'épisode des disciples d'Emmaüs. Découragés de la perte de leur espoir, ils retournent à leur bateaux de pêche. Cependant dès qu'ils eurent reconnut le Seigneur ressucité, ils retournèrent à leur mission. Ils étaient à l'extérieur, L'espérience du Christ les fait passer à l'intérieur d'eux mêmes et ils retournent à leur mission. Ne serait-ce pas ce qui nous manquent l'expérience du Christ en nous? Nous voulons garder les bâtiments, garder nos messe, notre pratique d'hier; voulons-nous garder le Christ dans le coeur et la vie et le faire découvrir aux autres?
Nous devons passer de dire la messe, aller à la messe , à nous rassemmbler en famille pour célébrer, pour fêter notre foi. Nous devons passer des rites à la célébration. Passer de l'obligation de la messe au goût de nous retrouve ren communauté. du Christ mort sur la croix au Christ ressuscité et vivant en nous. Nous devons passer de l'extérieur à l'intérieur, c'est ce que notre monde nous demande. Notre église est fermée, notre paroisse est presque disparue, QU'EST-CE QU'ON FAIT?
Une visite au Vietnam.
Kim Thuy: Ru, Ed.Groupe du livre. En français RU signifie "petit ruisseau," en vietnamien, "Berceuse." L'auteure raconte sa vie, son exil et son accueil au Canada; sa traversée avec les "Boat People" et sa vie au Vietnam avec l'arrive dus communistes. C'est écrit avec un grand talent, un français qui invite parfois au recueillement. Ce livre se termine sur un affirmation chaleureuse: "J'ai pris la route (...) jusqu'à ce qu'un pays ne soit oplus un lieu mais une berceuse. Une main tendue ne soit plus un geste, mais un moment d'amour prolongé jusqu'au quotidien." Bonne lecture.
Pas le jour du Sabbat.
On présente à Jésus un homme à la main desséchée. Tous l'observe: Va-t-il le guérir le jour du sabbat. Alors Jésus leur dit: Est-il permis de faire le bien ou le mal le jour du sabbat? Devant leur silence, Jésus le guérit. Mc 3, 1-6. Qui sont ces gens qui surveillent Jésus pour le faire périr? Ce sont des pharisiens partisans du roi, de bons religieux pratiquants qui ne veulent pas se faire déranger dans leurs pratiques rleigieuses. Aujourd'hui on dirait des chrétiens d'avant le Concile ou la révolution tranquille au Québec. De bons religieux restés prisonniers de leurs croyances et de leurs pratiques.
La religion découle d'une communion et d'une expérience du Dieu vivant en nous. Elle n'est pas des rites que nous devons respectés, mais des actions ou célébrations qui découlent de notre relation au Seigneur Jésus Christ vivant au coeur de l'être humain. Jésus fut condamné par le système religieux du temps et mis à mort par le pouvoir civil.
Ce qui compte est la qualité de relation au Christ et non le respect intégral de la loi sauf si les lois servent le bien de l'être humain. Cette observance du sabbat découle du texte de la création où Dieu se repose le 7e jour. On a composé ce texte à partir de ce qui se vivait dans la société. Jésus est venu remettre le monde a l'endroit.
Venez Mc 1, 14-20.
Lire l'Évangile, ce n'est pas d'abord lire un texte, c'est écouter quelqu'un nous parler. L'Évanglie, c'est Jésus qui nous parle Alors aujourd'hui encore écoutons Jésus nous parler et Il nous parle pour aujourd'hui. Son message est toujours actuel.
Jésus est devant une grande mission et doit se constituer une équipe de missionnaires qui deviendront responsables avec lui de la mission et devront prendre la relève après sa mort. Jésus n'est pas venu établir une religieon de Maitres mais rassembler une communauté. Alors il appelle des gens à le suivre. notons qu'il dit`:Venez à ma suite, je ferai des vous des pêcheurs d'hommes. Jésus invite, il n'oblige pas sous peine d'une punition. L'important est d'être d'abord disciple avant d'être témoins ou missionnaires. Un disciple sest celui qui de met à l'École d'un maitre. Le disciple est celui qui suit le Christ et se met à son école de vie. Jésus enseigne et convertit par son agir, sa façon d'être avant sa parole. Le premier mouvement que Jésus nous enseigne est de devenir disciples, de se mettre à sa suite. Ceci implique une façon de vivre et de témoigner.
En choisissant ses disciples, Jésus nous enseigne ce que signifie être son disciple. Jésus voit d'abord Simon. Simon signifie en français: Ecoutant. En premier lieu, Il choisit quelqu'un qui écoute. C'est la condition essentielle pour être disciple, savoir écouter dans son coeur la parole de Jésus. Puis il invite André, frère de Simon. André signifie: Celui qui a de l amémoire. Alors le disciple est celui qui écoute et garde en mémoire l'enseignement reçu du Maitre. Ces deux disciples pratiquent une pêche individuelle que l'on appelait à l'époque: pêche à l'épervier.
Jésus continue sa route et invite deux autres disciples Jacques et Jean son frère. Jacques en grec signifie: Le tordu que Jésus redresse .Celui qui se laisse guérir. Quant à Jean, il est celui qui rend grâce. Ainsi le portrait du disciple se dessine pour nous. Il est la personne qui écoute et garde en mémoire l'enseignement du Maitre, qui se laisse convertir et rend louange pour tout ce dont il est gratifié. Le disicple est donc celui ou celle qui fait une expérience du Divin au coeur de sa vie et qui agit à partir de cette expérience. Donc quelqu'un qui est en communion avec le Christ et qi est capable faire un choix entre ses relations. Ils quittent leur père et suivent Jésus. Ces derniers disciples pêchent en compagnie, ensemble avec leur père. Ils sont un exemple du travail en communauté.
Ici l'accent est mis sur l'Appel et la suivance. Jésus appel et les hommes quittent leur travail et le suivent. Jésus ne propose pas un programme de vie, un projet à réaliser, Il dit simplement: "Venez à ma suite." Il devait manifester une certaine force d'attraction pour que ces gens partent à sa suite. Jésus, avant de les envoyer comme témoins ou missionnaires, avant de leur donner des responsabitlié,s fait d'eux des disciples. Il leur fait vivre une expérience. Nous avons à méditer ce texte d'Évangile dans notre contexte d'Église d'aujourd'hui. Il s'agit moins pour nou sde mettre l'accent sur le faire mais davantage et en premier lieu sur l'être. Jésus ne dit pas d'abord de faire des sacrements mais de le suivre au quotidien. C'est sans doute ce qui a manquer le plus dans notre vie ecclésiale, faire une expérience profonde du Christ en nous. Jésus nous invite simplement à marcher derrière lui. viens et suis-moi.
Notons que Jésus regarde, donc choisit, appelle, invite, guérit; Marc met l'accent sur la capacité d'éducateur et de pédagogue de Jésus qui va les accompagner jusqu'au bout. C'est aussi la mission que le Christ va confier aux siens et à nous par la suite. Nous devons être de ces témoins qui font vvire une expérience profonde du Christ qui conduit par la suite à vie engagée pour la Bonne Nouvelle du Royaume.
Qui cherchez-vous. Jn 1, 35-42
Deux disciples partent à la suite de Jésus. Jésus se retourne et leur demande: Que cherchez-vous? Où demeures-tu? Il leur dit: Venez et vous verrez. Ils y allèrent et restèrent auprès de Lui. Plus tard André dira à Simon: Nous avons trouvé le Messie. Ce petit texte de l'Évangile de Jean nous invite à un bon moment de réflexion.
Notons d'abord que ce sont deux disciples de JeanBaptiste qui l'avait entendu dire que Jésus était l'Agneau de Dieu. C'est pourqupoi ils partirent à sa suite. Ils se sont mis sur la route de Jésus parce que Jean l'avait annoncé. Ils sont eut besoin de quelqu'un pour les placer sur la route de Jésus. Un témoin était là pour leur faire découvrir le Christ. Nous avons tous besoin un jour ou l'autre d'un témoin qui révèle le Christ et nous invite sur la même route. Et parfois ce témoin sera nous même. Aujourd'hui plus que jamais notre monde a besoin de témoins qui révèle le Seigneur, qui le font découvrir au coeur de nos vies et non seulement des enseignants si savants soient-ils. souvenons-nous de cette parole de Paul V1: Les jeunes écoutent les témoins et non les maitres. Un témoin est quelqu'un qui laisse passer le Christ, qui le donne et non qui l'enseigne.
Le texte de l'Évangile parle de deux disciples de Jean mais un seul est nommé, André le frère de Simon. Qui est l'autre disciple? Serait-ce moi? Serait-ce l'un ou l'autre de nous? Nous sommes tous invités à retrouver Jésus au cour de nos vies et à devenir son disciple. Remarquons que ce n'est pas Jésus qui appelle ces deux disciples, Ils le suivent d'eux-mêmes attirés par l'autorité de Jésus. C'est Jean qui conduit les disciples à Jésus et à travers lui le Père les attire à la suite du fils.
Les disciples manifestent un désir, un besoin en rencontrant Jésus. Dans le monde, aujourd'hui encore, nous rencontrons l'ambition, les luttes de clans, la recherche du pouvoir et de l'argent; nous sommes en présente de beaucoup de violence et de guerre. Le coeur de l'homme et des jeunes a besoin de chaleur humaine, de paix. Beaucoup de jeunes aujourd'hui entendent ces paroles de Jésus: Que cherchez-vous? Venez et vous verrez. Jésus ne donne pas de leçon théorique. Venez voir. Il met les disciples de suite devant le réel Jésus n'impose pas une doctrine, il veut qu.on le suive librement. il demande une adhésion du coeur. Tout commence pas une rencontre avec le Christ et non par une doctrine. La vie chrétienne est le fruit d'une rencontre personnelle avec le Christ et non de théories apprises.
Alors les disciples demandent: Où demeures-tu? Ils ne veulent pas apprendre, ils veulent connaitre. Combien parmi nous avons appris sans connaitre Jésus. Le Christ attire à lui et n'oblige personne à le suivre. C'est pourquoi il répondra: Venez et vous verrez. Il invite avec bonté et douceur. Les disciples allèrent et demeurèrent. Demeurer ne signifie pas seulement rester dans un lieu. Ils apprennent à connaitre Jésus et à demeurer auprès de lui, je dirais à demeurer en lui. Demeurer signifie surtout une façon d'être et non pas d'abord un lieu. Il est intéressant de noter aussi la changement opéré dans la vie des disciples. Ils commencnet à nommer Jésus Maitre ou Rabbi et à la fin ils l'appellent MESSIE. Les disicples ont fait une rencontre avec le Christ et ils furent transformés. Comme chacun de nous sommes invités et avons aussi besoin de faire une rencontre profonde, rencontre du coeur avec le Christ pour enn faire l'expérience dans nos vies.
Jésus pose son regard su rSimon et lui dit, désormais tu t'appeleras Pierre. C'est le regard de Jésus sur Pierre dans le jardin de Pilate, sur Zachée dans son sycomore. Ce regard de Jésus plein de douceur et d'amour, essayons de le lasser descendre sur nous pour être en mesure de dire comme André: Nous avons trouvé le Messie, nous avons rencontré le Christ. Ce regard de Jésus nous permettra non de parler de JÉSUS, MAIS DE DIRE LE CHRIST PAR NOTRE FAÇON D'ÊTRE, D'AIMER ET DE PARDONNER.
Peut être qu'aujourd'hui nous pourrions nous demander: Quel Jésus avons-nous rencontrer, ou sommes-nous aller voir? Nous pouvons chacune et chacun de nous au fond du coeur y réfléchir en vérité. Ceci m'amène à une autre question: Allons-nous à la messe ou si nous allons célébrer en communion les uns avec les autres la présence merveilleuse du Christ en nous? Ce sera de beaux sujets de méditation et de partage.
Le baptême.
Aujourd'hui nous célébrons le baptême de Jésus. Il est intéressant de regarder le baptême de Jean qui le présente comme un baptême de conversion. Jésus arrive annoncer un monde nouveau, un monde d epaix, d'amour, de pardon; ce monde nouveau demande un mouvement de conversion de la part des gens de l'époque.
Le baptême de Jésus est davantage à mes yeux une révélation, une confirmation de ce que nous sommes. Tu es mon enfant bien-aimé en qui je mets tout mon amour. Jésus nous révèle que nou ssommes l'enfant bien-aimé d'un Père. Nous sommes de sêtres spirituels et éternels qui faisons une expérience terrestre. Nous avons à découvrir cette grande réalité en nous. Dans le baptêm, Jésus ne s'abaisse pas à notre niveau, il nous élève au sien. Il nous fait découvrir qui nous sommes, des êtres remplis de l'Esprit même de Dieu, remplis du divin en route vers une participation totale de cette réalité divine en nous.
En grandissant. nous prenons conscience de notre appartenance à une famille. Cette réalité nous la vivons au quotidien. Nous prenons conscience aussi qu'il y a en nous une autre réalité, une autre présence qui nous acocpagne. nous soutien, Cette réalité nous la vivons au quotidien. quoique nous fassions, où que nous soyons, nous vivons de ce divin toujours. Le baptême n'ajoute rien à mon être, il enrichit mon agir. Il me permet d'agir selon la "musique de mon être."
On dit souvent j'ai été baptisé; disons plutôt : Je suis baptisé et j'ai célébré mon baptême à telle date dans ma vie. Le baptême n'est pas une célébration, il est une vie célébrée. Méditons bien cette parole: Tu es mon enfant bien-aimé en qui je mets tout mon amour. C'est ce que nous célébrons qujourd'hui et vivons tous les jours.
Un voyage....
Frédéric Lenoir: Jung, un voyage vers soi. Livre de poche. Une pensée visionnaire qui donne du sens à nos vies. Une recherche sur la théorie de Monsieur Jung souvent inspiré par Freud. Lecture difficile par moment parce que scientifique, mais j'y ai puisé des leçons de spiritualité fort instéressante et qui correspondent à notre vécu d'aujourd'hui. Il parle souvent de l'importance de l'expérience spirituelle avant la foi. Et il nou sdonne l'exemble de Saint Paul qui a reçu la foi partant du coeur, d'unje expérience profonde du Christ. Il nous ramène à l anécessité de tenir compte des personnes avant les doctrines ou les partiques religieuses. Bonne lecture.
Sont-ils fous?
Un vieux sage amérindien pensait que les blancs étaient fous. Pourquoi lui demande-t-on? Ils disent qu'ils pensent avec leur tête. Mais c'est avec le coeur que l'on pense. Ceci m'a conduit à une profonde réflaxion.
Je me suis reagardé, j'ai regardé nos églises vides. La pratiqe religieuse prend le bord, comme on dit. Nous avons peut être trop réfléchit avec notre tête et pas assez avec le coeur. Saint Paul est passé devant moi. Ce bon monsieur ne s'est pas convertit avec de grandes réflexions sur l'enfer ou le péché originel, mais par une irruption profonde du Christ en lui. Il a réfléchit avec son coeur. Nous avons mis l'accent très fort sur la pratique, l'obligation de faire des rites sacramentels et avons sans doute un peu trop oublié le coeur.
Jésus n'est pas venu parmi nous avec des lois, des obligations, des dogmes, avec la peur de l'enfer; Il est venu avec la chaleur de l'amour pour nous attirer vers lui et nous rassembler en communauté de vie et de foi. Nous avons peut être trop mis l'accent sur la foi et pas assez sur l'expérience du coeur et l'amour. Avant de croire, il faut faire l'expérience du Christ vivant en nous. Les dogmes ou les vérités nous apporte des croyances et non la foi. N'avons-nous pas connu davantage les dévotions que la prière. La prière vient du coeur et les dévotions viennent davantage de la tête: faut dire notre chapelet, faire des visites à l'église ...
L'être humain est un être religieux et spirituel en voyage sur la terre et que nous le voulions ou non, que nous le connaissions ou non, le divin en nous s'imposera un jour ou l'autre. La société d'ajourd'hui nous demande de descendre de l'intelligence au coeur. Nous devons parler d'expérience et non de connaissance d'abord. Comme les Mages nous avons besoin de changer de chemin. Ce n'est pas le contenu qui doit changer, mais le contenant, notre façon de faire, de vivre notre religion. Il ne s'agit pass de rejeter ce que la société et surtout le sjeunes nous proposent mais de méditer ce qu'il y a de bon pour notre cheminement ensemble.