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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 28 avril 2020 13:31

Un soir.

Le soir descendait lentement sur mon coin de pays, l'oeil des maisons s'allumait l'un après l'autre et laissait deviner des présences humaines derrière des volets demi-clos. Regardant ces changements se produire autour d emoi, mon imaginaire se promenait et mon regard rencontra le clocher de l'église paroissiale. Une idée se fit jour en moi et je viens vous la partager.

A Ste-Anne, j'ai de bons amis qui me gâtent et me rendent la vie belle. Il y en a plusieurs autres, plus nombrux, qui me saluent et avec une parole d'amitié mettent de la lumière dans mes yeux; il y en a encore beaucoup que je rencontre au hasard des marches quotidiennes qui me saluent tout simplement. Je navigue dans ce monde qui nourrit mon quotidien. Je ne sens pas d'hostilité ou de refus, seulement de l'indifférence.

Devant le clocher de l'église,  je me disais: Ce doit être comme cela avec le Seigneur. Il y a des chrétiens qui vivent une communion profonde avec le Chrsit qui lui font dire aussi que la vie est belle. Il y a des chrétiens en recherche qui saluent de loin, plus distants, parce qu'ils ne savent pas; il y a des sympathisants qui sortent de temps en temps participer à un rassemblement répondants à une invitation. Il y a aussi cette foule immense de chercheurs ou d'indifférents qui avancent devant un vide qui les questionne. Je n'ai pas senti de d'hostilité ou de refus, simplement un peu d'indifférence.

Devant le clocher de mon église, je me disais ce fut cela aussi au temps de Jésus. Des foules l'ont suivit pour ensuite le condamner à mort, des disciples l'ont abandonné, seules des femmes sont restées fidèles à leur amour. Il y avait des suiveux, aussi des chercheurs de sens et de liberté, comme aujourd.hui encore. Alors pendant que le soir s'appesantissait sur la région et que l'oeil des maisons s'éteignait doucement, j'ai compris que ce nous vivons est simplement une réalité normale qui nous apparait plus difficile à cause de l'époque de chrétienté d'où nous sortons. Nous sommes appelés sur un autre chemin sur lequel nous ne sommes pas haitués à voyager. Nous avons besoin d'n GPS et la Parole de Dieu est toujours là  pour nous éclairer.

Tout heureux d'avoir compris un autre chemin où je suis invité à cheminer par l'Esprit, j'entrai ce soir-là dans les bras de Mophée avec le sourire du vieillard qui caresse un rêve impossible. Bonne nuit.  

lundi, 27 avril 2020 14:14

Une autre partie du vaccin.

Apprendre à écouter est à mon avis un élément important dans le vaccin spirituel que nous avons découvert hier. Écouter est le premier commandement donné par Dieu au peuple: "Écoute Israël, le Seigneur ton Dieu." Si tu écoutes nous dit le livre de la sagesse, tu apprends, tu t'enrichi;  si tu parles, tu répètes ce que tu sais. En ce temps de pandémie, il nous faut écouter avec les oreilles du ceur.

Quand je suis arrivé en paroisse après quatorze ans d'étude dont six à l'université, j'étais savant et j'avais les réponses à tout. J'avais beaucoup à donner et peu à recevoir. Un soir, je me rends à un meeting A.A. avec quelqu'un que je connaissais. A la fin de la rencontre, un homme m'approche et me dit: Viendrais-tu prendre un café chez moi. J'accepte et je me rends chez lui. Avec ma tasse de café, assis au coin de la table de cuisine, j'apprends que sa femme est à l'hopital gravement malade, sa vieille maman est venue tenir la maison et prendre soin des trois enfants en bas âge, et lui a été victime d'un accident et ne peut plus faire de gros travaux. C'est une situation très difficile. Je l'ai écouté jusque tard dans la nuit et quand je suis parti, il m'a serré la main et m'a dit: Merci d'être venu, si tu n'avais pas été là ce soir, j'aurais "slipper". C'est une expression pour me dire qu'il aurait recommencer à boire. IL n'en pouvait plus.  Je suis rentré chez moi en me disant qu'il y avait une école que je n'avais pas assez fréquenté, c'était celle de la vie. L'homme n'avait pas besoin de mes belles théories et phrases savantes, il avait beosin d'une oreille et d'un coeur pour l'accueillir, l'écouter et l'aimer.

  Ça m'a rappelé ce que des étudiants me  disaient à l'église à la fin de la messe: Jos, parle-nous donc à nous, explique nous la Parole de Dieu, on ne comprend pas ce que tu nous dit. Ce n'est pas facile et je n'ai pas toujours bien réussi. Aujourd'hui dans ce temps de pandémie et de confinement, nous avons cet urgent besoin d'écoute et d'écouter. Les parents, les éducateurs, les prêtres comme les médecins doivent développer cette capacité d'écoute. La télé nous montre chaque jour tant nos hommes politiques que les médecins, pharmaciens et éconimistes qui prennent du temps à répondre aux questions des gens. Le drame de la Nouvelle Écosse comme celui de la petite décédée à onze ans sont l'expression d'une très grande détresse.

Le temps de confinement est aussi un temps pour s'écouter soi-même. Si nous prenons le temps de nous demander qui dans notre vie a influencé le plus ma vie. La réponse sera dans la majorité des cas, la personne qui nous a le poins parlé mais dont l'écoute et le témoignage de vie nous a façonné.  Écouter pour comprendre et accompagner au lieu de juger. Écouter avec les oreilles du coeur, aimer et accompagner sont des éléments essentiels dans la vie pour créer un monde de paix et de communion. Ce doit être la grande qualité du pasteur dont nous parlerons dans les dimanches qui viennent. À vous toutes et tous, Bonne Journée. 

lundi, 27 avril 2020 14:08

Sur l'autre rive.

La foule partit à la recherche de Jésus et ils le trouvèrent sur l'autre rive. Jn 6, 22 sss  Les gens ne trouvaient plus Jésus à l'endroit où ils l'avaient vu. Ils le trouvèrent sur l'autre rive. C'est ce que nous vivons en ce temps de confinement. Nous n'allons plus à l'église, nous n'avons plus nos messes, Jésus est sur l'autre rive, celle du quotidien. En lisant le journal et en éoutant les nouvelles, je me rends compte que beaucoup de bénévoles ont trouvé Jésus sur l'autre rive. Celle du quotidien. Merci.

dimanche, 26 avril 2020 14:14

Un "Vaccin Spirituel."

J'emprunte ce titre d'un message vu sur internet, je fais amende honorable à l'auteur. Le temps de confinement que nous vivons présentement nous fait voir avec plus d'acuité encore le vide spirituel dans lequel nos frères et soeurs ont cheminé depuis longtemps. Les gens me disent: nous sommes comme les païens, nous n'avons plus de messe; beaucoup de prêtres se sont évertués à trouve rmoyen de célébrer devant une église vide et une caméra. Nous avons mis l'accent sur la liturgie et la pratique, la spiritualité fut négligée et les dévotions populaires se sont effilochées au cours des ans  et nosu nous sentons devant un vide spirituel.

Ce vide, les apôtres l'ont vécu  à la suite de la mort de Jésus et le récit des disicples d'Emmaüs en est le signe. Mais Jésus leur a dit: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez."  Ce temps de confinement nous envoie dans la Galilée de nos vies. C'est là que vous me verrez. Alors le premier élément de mon vaccin spirituel sera de reconnaitre, de faire l'epxérience de cette présnece divine au coeur de ma vie qui est ma force et mon compagnon de route. D'ailleurs Jésus dira plus tard aux siens; Je serai avec (en) vous jusqu'à la fin des temps." Nous ne sommes pas seuls sur la route. La présence du ressuscité en nous ne se fait pas découvrir par des enseignements mais par une expérience intérieure chaude et qui fait vivre. C'est un premier pas à faire.

Ce Jésus dont j'expérimente la présence en moi a dit un jour au paralytique: Prends ta vie en main et rentre chez toi. Nous sommes invités à être debout et positif dans la situation présente. Nous sommes peut être habitués à être souvent contre; nous luttons contre la maladie, nous luttons contre un ennemi. Jésus nous dit, soyez pour et non contre. Je lutte pour ma vie, ma santé. Ce confinement qui m'est demandé avec tous ses inconvénients est pour protéger ma vie, ma santé et celle des autres. C'est positif. Avant de regretter ce que je perds, il me faut regarder ce que je vais gagner ou que j'évite de perdre pour toujours. Soyons des êtres positifs.

Cette présence divine qui m'habite entre en communion avec moi. Ma prière devient une rencontre personnelle, un temps de communion avec quelqu'un, un temps de ressourcement intérieur qui me donne la force d'avancer sereinement. J'apprends à retrouver la prière moins comme des paroles mais comme rencontre de communion. Ma prière devient aussi bénédiction. Nous devons apprendre à bénir toutes ces personnes qui s'occupent de notre santé, de nos besoins essentiels, toutes ces personnes qui souffrent de solitude et meurent seules dans des résidences. Redécouvrons la force de la  bénédiction, elle est un élément important de notre spiritualité et de notre "vaccin spirituel."

Enfin méditons bien ce texte de Jean: "Je suis le Bon pasteur, je connais mes brebis," Je sais ce dont elles ont besoin. Continuons soeurs et frères chrétiens de méditer notre vaccin spirituel et laissons le Bon Pasteur nous accompagner sur notre route de concinement et de solitude.

samedi, 25 avril 2020 15:02

La solitude.

Sur le trottoir de sa ville, uns vieille dame jouait du violon et chantait. Arrivèrent un ivrogne et une autre vieille dame qui se mirent à chanter avec elle. D'autres encore vinrent se joindre à eux et finalement una petite foule chantait avec la bonne dame.

Pourquoi faites-vous cela, lui demande un passant?  Ele répond:

Pour ne pas rester seule, j'ai une vie très solitaire, comme presque tous les gens âgés.

Ce peut être une façon de combler des heures de solitude. Même à deux mètres de distance, nous pouvons chanter ensemble.

samedi, 25 avril 2020 13:37

Un message de la nature.

Depuis que le mnde est monde, la nature a toujours été le premier lieu de l'expérience spirituelle et religieuse,    écrit Jacques Grand'Maison. La nature est une grande maitresse de vie. Les uns l'appellent "L'Université du Bon Dieu", d'autres parlent de "la chambre nuptiale de l'homme et de Dieu." Jésus se sert beaucoup d'exemples venant de la nature pour son enseignement. J'ai grandi sur  une ferme et j'ai souvent écouté la sagesse de la nature. Son message n'est pas toujours facile à vivre. Essayons d'écouter un peu la terre ce matin comme méditation dans notre confinement.

D'abord, la terre, il faut l'aimer et la respecter. Le jardinier qui pétri sa terre avant de l'ensemencer, le fait avec amour parce qu'il touche de ses mains celle qui va lui assurer sa nourriture et sa capacité de vivre. Il sait aussi que la terre doit être respectée. La terre comme la vie ne se laisse pas organiser. elle donnera du cent pour un si nous la respectons. C'est la première leçon de vie que j'ai reçue; respecter la vie, respecter les personnes et suivre leur rythme de marche.

La terre répond à nos attentes et donne cent pour un si nous savons lui donner ce dont elle a besoin. Quand la récolte de jardinage ou de foin était pauvre, ma mère disait: On n'a donné `notre terre ce dont elle avait beosin pour produire. Nous faisions analyser la terre pour l'enricihir selon des besoins. J'ai toujours trouvé paradoxal que lorsque la terre ne produit pas bien, c'est parce qu'elle n'a pas ce dont elle a besoin, et quand les gens ne s'engagent pas dans les projets que nous leur porposons, c'est parce qu'ils ne croient plus,  ne veulent plus rien savoir, quand ils délaissent la messe, c'est qu'ils  ne croient plus. C'est bizarre que l'on  se dit rarement, c'est parce que nous ne leur donnons pas ce dont ils ont besoin. C'est là aussi une grande leçon de vie que la terre m'a donnée et qu'il n'est pas facile de vivre.   Savoir écouter l'autre pour répondre à son besoin et non à celui que je pense qu'il a besoin. Nous pourrions peut être nous poser  cette question fasse à la montée de violence, d'agressivité dans notre société. Il y a là à mon humble avis, une belle piste pour l'évangélisation

La terre m'a appris aussi l'importance des dons et des charismes dans la communauté chrétienne. Il y a des terres fertiles pour les céréales, d'autres meilleures pour les légumes; elle m'a appris aussi l'importance de varier les cultures et de ne pas ensemencer toujours les mêmes terrains avec les mêmes semences. Varier les semences est un élément important pour la production. La vie n'aime pas les ornières.  La vie se renouvelle. La terre a aussi besoin de se renouveler. Varier les semences, les façons de faire est une façon de permettre à la terre de donner son plein rendement et de la repsecter. Je me suis dit, il en est ainsi de notre vie en Église, en communauté. Nos communautés chrétiennes sont remplies de charismes et de dons très variées déposés par l'Esprit et  que nous ne savons pas toujours bien développer.   C'est là aussi pour moi  une grande leçon de vie, de pastorale que la terre m'a enseignée.

Les hommes de science nous montrent aujourd'hui comment la terre reprend ses droits et retrouve son rythme de vie depuis le confinement. La nature comme la vie ne se laisse pas organiser sans regimber. elle répond avec générosité à qui sait la respecter.  La situation vécue dans les maisons d'ainées depuis l'arrivée chez-nous de la covid-19 est un exemple de l'impuissance des systèmes qui répondent d'abord à des normes avant les besoins. C'est la même questions pour les Églises. Le coronavirus spirituel a vider les églises et nous n'avons pas écouter la vie et notre système ecclésial s'est avéré impuissant à répondre aux besoins spirituels des chrétiens. Nos gouvernements devrons revoir leur politique en santé surtout pour le regorupement des ainés dans des maison de plus en plus gande presque des monstres. Mon expérience en Église me dit notre urgent besoin d'écouter la vie, les personnes et de prendre la route avec eux.

En ce temps de confinement, nous avons du temps pour réfléchir et mieux comprendre notre vécu. Continuons à méditer cette piste chacun et chaucne apportant ses propres expériences, nous serons plus convertis le jour où la vie reprendra son cours plus normal. Que cette journée soit bonne pour vous toutes et tous qui me salurez aujourd'jhui.

 

vendredi, 24 avril 2020 14:52

Le message d'une rose.

Une rose rêvait jour et nuit de la compagnie des abeilles, mais aucune ne venait se poser sur ses pétales. La fleur, cependant, continuait  à rêver. Durant ses longues nuits, elle imaginait un ciel où volaient de nombreuses abeilles, qui venaient, tendrement l'embrasser. Ainsi, elle parvenait à résister jusqu'au jour suivant, où elle s'ouvrait de nouveau à la lumière du soleil.

Un soir, connaissant la solitude de la rose, la lune demanda: "N'es-tu pas lassée d'attendre?" "Peut-être. Mais je dois continuer." " Pourquoi?"

"Parce que si je ne m'ouvre pas, je suis fané."

Dans  les moments où la solitude semble écraser toute beauté, nous n'avons d'autre moyen de résister que de rester ouverts.  Voila pour la pandémie, Restons optimistes.

vendredi, 24 avril 2020 12:47

Un beau moment d'Église.

Ce matin, l'évangéliste  Jean (6, 1-15) nous présente Jésus dans un endroit désert loin des dépanneurs et des restaurants où une foule nombreuse l'a suivit. Alors Jésus va tester ses dsiciples: Où allons-nous trouver de la nourriture pour tant de monde? Les disciples sont dépassés et veulent renvoyer tout ce beau monde. Alors le Pasteur va parler. Vous avez dans cette communauté tout ce dont vous avez besoin pour nourrir la foule. Faites-les asseoir. La réponse vient de la communauté. Il y a un enfant qui posède votre réponse. Et dans les mains des disciples, le pain et les poissons se mutiplient et la foule est rassasiée. Jésus met en action la puissance de l'Esprit qui habite la communauté. Le premier miracle de Jésus n'est pas de multiplier le pain, mais de faire découvrir la puissance de l'Esprit dans la communauté. Ceci est encore vraie aujourd'hui.

Hier soir, j'entendais un artiste qui met en marche une guignolée pour venir en aide aux banques alimentaires débordées par les besoins à cause de la pandémie. La réponse aux besoins est dans la communauté. J'entendais un prêtre qui a développé une page "facebook" pour visiter les paroissiens, répondent à leur question et leur apporter une parole de réconfort. Ceci leur permet aussi de partager des expériences spirituelles qui nourrissent leur quotidien.   

Jésus nous présente l'attitude du pasteur qui connait ses brebis, qui sait ce dont elles ont besoin, ce dont elles sont capables et qui développe les dons de sa communauté. En ce temps de confinement ces situations se répètent chaque jour. La bonté, le partage, l'entraide, le support se multiplent dans nos communautés. L'Esprit est à l'oeuvre. Mais l'Esprit passe à travers les personnes. Nous avons besoin les uns des autres et nous voyons la vie de l'Église se réveillée dans l'agir des baptisés. Il me semble que Jésus vient me dire  aujourd'hui: Vous vous plaignez en Église de l'»absence des chrétiens, le manque de prêtres,   j'ai déposé, dit Jésus, tout ce dont vous avez besoin dans vos communautés, pourquoi ne vous en servez-vous pas? C'est la question que je porte. J'avoue que j'ai longtemps été comme les disciples, j'aurais aimer aller au dépanneur pour avoir des prêtres ou des chrétiens dans l'église. Aujourd'hui je pense autrement et chaque jour m'apporte un moment d'action de grâce devant la multiplication des pains et des poissons au coeur des communautés chrétiennes. Je crois que le temps est venu pou rnous de regarder ce que le monde laïc nous apporte de force, de chaleur humaine, foi en la vie, etc .. Ma conviction  est que l'Église du terrain est en train de se donner les ministres dont elle a besoin et nous invite ainsi à une grande conversion. N'oublions jamais que c'est un enfant qui a présenté les pains pour nourrir la foule. Les chemins de Dieu ne sont pas nos chemins. Alléluia.

jeudi, 23 avril 2020 21:28

Une maladie.

On ne peut s'empêcher de penser aux personnes de la Nouvelle Écosse qui vivent une tragédie laquelle s'ajoute à la pandémie. D'autant plus que les familles doivent vivre leur deuil dans le confinement. Je ne peux m'emoêcher également de penser à toutes les personnes âgées qui vivent seules à l'écart de leur famille et surtout qui rencontrent la mort sans une main filiale pour soutenir leur courage.

Ces cas en tout semblable à bien d'autres nous font prendre conscience que notre monde souffre d'un mal presqu'incurable; un mal prenicieux qui le ronge. Cette maladie a pour nom le  système. Nous avons tout érigé en système qui sont devenus trop souvent des lieux de pouvoir et où les usagers, pour lesquels ces systèmes sont érigés, sont au bas de l'échelle et les derniers servis. que ce soit au plan éconimique, politique, de la santé et même religieux; ce qui nait comme un service devient rapidement un système. La tragédie de la Nouvelle Écosse est un cri d'une société qui souffre de la maladie du système, il en est de même de la violence vécue à tous les niveaux.

Ce cri de la sociéét est celui d'un "mal aimé." La recette d'une relation et d'une vie paisible est l'amour et le respect des autres. Notre société est en mal d'amour, d'accueil et de respect des personnes.  Le confinement nous fait réaliser l'importance et notre besoin de relation humaine, besoin de présence; nous avons tous besoin des autres. Comme chrétiens, nous devons retrouver des façons de prier, de communier ensemble et avec le Seigneur qui nourrissent notre vie intérieure et notre témoignage chrétien. Ce temps de confinement est  un moment précieux de discernement  sur l'importance de l'Eucharistie au coeur d'une communauté chrétienne. Peut être retrouverons-nous la célébration autour de la table de communion. Les Actes des Apôtres quer nous lisons nous montre comment les apôtres ont remplacé l'autel du temple par la table familiale de la communion. Profitons de ce temps d'arrêt pour nous demander où se trouve aujourd'hui la mission que le Christ nous a donnée au soir du Jeudi Saint. Prenons un temps de silence intérieur pour écouter l'Esprit nous indiquer la route. Cette route sera peut être celle de notre monde physiquement, mentalement et spirituellement aflfigés et blessés. Seigneur, tu sais mieux que nous ce dont nous avons besoin, éclaire notre lanterne pour nous permettre de suivre ta route et non la nôtre. Amen.     

jeudi, 23 avril 2020 21:20

Réfléchissons...

Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles ne partira jamais en mer. Rick Riordan.