Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 06 juillet 2021 14:34

Confiance. Mc 6, 7-13.

Jésus se ballade en Galilée et fait venir les douze disciples qu'il a choisis et les envoie en mission. Jésus va faire de ses disciples des envoyer, des missionnaire, des apôtres et des témoins. De ce texte, je veux méditer deux aspects du message de Jésus qui m'apparaissent importants pour nous aujourd'hui. Jésus dira: "Venez à ma suite et je ferai de vous des pêchers d'hommes." Mc 1, 17. Jésus appelle d'abord pour former les siens à une mission.  Et dans l'Évangile d'aujourd'hui, il les envoie expérimenter ce que signifie concrètement "être pêcheurs d'hommes." Jésus n'appelle pas pour se faire une cour, mais pour préparer des envoyés.

Il les envoie en mission deux par deux.  Ce geste de Jésus me dit la confiance exceptionelle de Jésus envers les siens. Jésus est venu envoyé par le Père, il fait cpnfiance en son Père et exprime cette même confianc eenvers ses disciples. A la suite de simplement quelque temps de formation Jésus les envoie déjà en mission. Il leur fait vive un stage pastoral.  Ce que Jésus a fait comprendre aux disciples, il ne veut pas qu'il le garde pour eux seuls. Il les a enseignés pour qu'ils le partage selon le vieil adage: "Tout ce qui n'est pas donné est perdu."

Cette confiance que Jésus a donné à ses apôtres, c'est à nous aujourd'hui qu'il la donne. C'est nous aujourd'hui qu'il envoie deux par deux pour annoncer les merveilles de Dieu. Cette confiance de Jésus est le moteur qui doit nous animer comme chrétien: confiance dans la présence du Seigneur qui nous envoie et reconnaitre cette confiance du Seigneur en nous qui nous envoie. Nous ne sommes pas seuls pour la mission et ce n'est pas notre mission. Nous ne sommes pas envoyés vivre notre mission, mais celle du Christ ressuscité. Et de plus, Jésus envoie deux par deux. Il envoie en communauté, en équipe. Jésus est venu rassembler, il est venu dire que le projet du Père était un projet de communion, un projet  d'alliance et dès le point de départ, il place ses disciples en coopération. C'est ensemble que le projet de Dieu se réalise. Je suis appelé aussi comme envoyé à faire confiance en l'être humain que je rencontre et Jésus me dit : si tu n'es pas bien reçu, secoue la poussière de tes pieds. C'est à dire ne condamne pas, ne juge pas, laisse aux personnes la repsonsabiltié de leur décision. Laisse-leur leur pousisère.

Jésus envoie sans nourriture, sans  vêtement de rechange, sans monnaie, juste avec des sandales.  Jésus ne veut pas que l'envoyé mette sa confiance dans ses avoirs ou son pouvoir. Il les envoie comme des pauvres au milieu des pauvres. La force du missionnaire est la présence du ressuscité. Les sansdales à l'époque de Jésus était le vêtement de l'homme libre. Souvenons-nous la parabole du fils cadet qui revient à la maison, le père dit aux serviteuur; Mettez-lui des sandales aux pieds. Comme esclave, il était arrivé pieds nus, il devenait maintenat un homme libre.  Les apôtres sont envoyés comme des gens libres de toute attache terrestre qui pourrait entraver la marche de leur mission. L'envoyé doit posséder le nécessaire à sa vie et à sa mission, mais cela ne doit pas devenir l'essentiel de sa raison d'être. 

Jésus nous envoie aujourd'hui dans le monde d'aujourd'hui, nous ne devons pas fuir le moment présent et le monde d'aujourd'hui. et vouloir revenir au monde d'hier. Être envoyé dans le monde pour évangéliser, c'est être invité à changer de vie.  Nous sommes invités  à endosser la robe du pauvre, les sandales de l'homme libre et à porter ua doigt l'anneau de l'alliance, et notre premier mouvement est de remplir les coeurs d'amour.  Avant de partir en mission, nous devons apprendre d'abord à mettre le Seigneur au coeur de nos vies. Nous ne pouvons donner ce que nous n'avons pas. Le Seigneur n'envoie pas donner des théories ou des réponses toutes faites, il envoie vivre une expérience d'alliance avec le ressuscité. Comme le dit le Pape François: Il faut allumer le feu de la mission du Christ au lieu d'adorer les cendres. 

Notre prière aujourd'hui serait de demander l'envoie de pasteur au coeur de feu, des femmes et des hommes remplis de l'Esprit du Christ; de déposer au coeur de nos chrétiennes et chrétiens d'ici ce feu qui animait Paul et Pierre, les fondateurs de communautés religieuses et beaucoup de nos vieux parents qui ont bâti ce que nous sommes devenus.

lundi, 05 juillet 2021 15:14

La pandémie.

Le Pape François écrivait concernant la pandémie actuelle: D'une crise comme cella-ci on ne sort pas indemne comme avant: on sort meilleur ou pire.  Ce matin, je me suis posé la question: comment je vais sortir de cette pandémie, meilleur ou pire? Qu'est-ce que j'aurai appris de ce temps de confinement? Est-ce que je suis tourné vers l'essentiel, vers les valeurs profondes de la vie? Est-ce que j'en sors aigri et plus bougonneux qu'avant? Nous serons peut être plus pauvre économiquement, et notre Église le sera, mais nous serons plus riche spirituellement. Espérons-le.

 

dimanche, 04 juillet 2021 14:32

Le temps présent.

Le Pape François pointe les trois grandes dégradations qui marquent le temps  présent.

L'iniquité des inégalités qui se sont systématiquement accrues ces dernières décennies.

Les nouveaux esclavages qui forcent des millions d'hommes et de femmes, d'enfants à vivre dans des conditions inhumaines le travail et l'exploitation sexuelle.

La dégradation de la nature, aux conséquences négatives sur les conditions de vie de nos contemporains, avec des retombées particulièrement désastreuses pour les exclus.

Pour ces raisons, le Pape François invite à écouter le cri de la terre et des pauvres. Il dénonce la "mondialisation de l'indifférence." Je ne peux m'empêcher de penser aux pensionnats autochtones.

 

dimanche, 04 juillet 2021 14:20

François.

Marco Politi: François, la peste et la renaissannce. Ed. Philippe rey. 2021. L'auteur, l'un des meilleurs connaisseurs du Vatican nous présente des écrits et des gestes du Pape François au sortir de la pandémie. Nous apprenons à suivre ce vieil homme charismatique dans son qotidien de pasteur. Marco Politi nous présente le bouleversement qui se vit dans l'Église par las réforme appoté par le Pape et nous montre aussi la grandeur de cet homme capable de prendre du recul pour favorise rla renaissance de notre Église dans l'après pandémie. Le Pape François a toruvé la stature qu'il fallait à un pasteur pour s'adresser au monde en ce temps de pandémie. Cet un homme que nous ne pouvons qu'aimer. Bonne lecture.

 

samedi, 03 juillet 2021 15:07

Qui sommes-nous?

Nous ne sommes plus des étrangers ni des gens de passage, nous sommes membres de la grande famille des enfants de Dieu. Eph. 2, 19. Saint Paul vient nous rappeler notre identité d'être humain et chrétien. Nous sommes une famille, non des étrangers. Pouvons-nous mesurer cette réalité au coeur de nos vies? Nous ne sommes pas seulement des êtres humains appartenant à une espèce qui mange et qui dort, nous appartenons à une famille, nous sommes des êtres spirituels, des êtres de relation qui vivons des valeurs profondes comme l'amour, la bonté, la justice, le respect des personnes... Comme on disait hier à la télé, ça goûte la maison. Quand on est ensemble pour vivre des événements ou pour prier "ça goûte la maison." Est-ce qu'aujourd'hui dans mes rencontres, ça va goûter la maison? 

 

vendredi, 02 juillet 2021 19:25

Tu ne sais plus ...

Edith Fournier: Tu ne sais plus quo je suis. Sept ans d'accompagnement d'un proche en CHLSD. Ed. de l'homme. L'auteur raconte ses journées auprès de son mari malade qui ne la reconnait plus. L'auteure est psychologue.  Elle raconte de l'intérieur ce qui se vi ten elle et avec son mari lors des rencontre et même de sa culpablité à son retour a`la maison. C'est émouvant et éclairant su rce vécu. bonen lecture.

 

vendredi, 02 juillet 2021 16:12

Besoin de médecin.

Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Mth 9, 9-13.  Jésus mange avec les malades c'est à dire avec les pécheurs, il travrse sur la rive des païens, il pardonne les péchés, et un soir avec ses apôtres il leur a dit: Ce que j'ai fait et enseigné avec vous, faites-le en mémoire de moi. La mission donnée par le Christ est une mission de présence, d'écoute de soutien et d'accompagnement des personnes surtout les plus fragiles et les plus malheureuses. Et le Pape François nous invite aux frontières, il nous invite à aller vers les malades du royaume. Force nous est de constater que nous avons mis l'accent sur la liturgie au détriment de la mission. Nos églises sont vides et nous ne nous laissons pas questionner par ce vide. Nous disons souvent: Les gens ne croient plus, ne célèbrent plus et on se désole. C'est vers eux que Jésus nous envoie. Il nous envoie écouter leurs besoins, leur soif, leur attente, leur colère ausi, leurs frustrations, et poser sur ces plaies le baume de l'accueil, de l'amour, du réconfort

Jésus mange avec les pécheurs. Il partage un moment de fraternité, de communion. Dans un repas nous sommes reconnus pour des amis, et ce qui compte est la relation vécue. Le repas est un moment pour créer des liens, faire grandir l'amitié, Jésus a mangé souvent avec les gens, les pharisiens et les pécheurs. Pour Jésus la personne est importante et non son rang social ou l'épaisseur de son porte-monaie. Cette attitude de Jésus vient questionner notre mentalité. Comme je l'écrivais,  cette attitude de Jésus nous demande de faire Église,  de vivre ensemble l'Eucharistie qui est don de sa vie et de sa mission, de vivre pleinement notre baptême au quotidien.  Soyons contemplatifs du monde et de l'Évangile comme nous y invite François notre pasteur.

 

jeudi, 01 juillet 2021 16:28

La foi d'Abraham.

Ce matin, la liturgie nous fait méditer le texte de Genèse 22, 1-19, où nous relate le sacrifice d'Isaac. Nous parlons beaucoup de la foi d'Abraham dans cet événement. C'est évident, cependant j'aimerais m'arrêter pour méditer un autre aspect de cette lecture.

Notons d'abord qu'Abraham est parti d'Ur en Chaldée pour venir au pays de Canaan en vue d'être le père d'une multitude de peuple. Il n'a qu'un fils et Dieu lui demande de le sacrifier. D'abord Dieu défend les sacrifices humains et de plus Isaac doit être à l'origine d'un peuple nombreux. Nous avons compris que Dieu voulait mettre Abraham à l'épreuve. Et celui-ci a montré sa foi. Je voudrais simplement dégager un autre aspect de ce récit

Abraham marche trois jours pour parvenir à l'endroit où Dieu l'attend. Il gravit la montagne; au lieu de sacrifier  Isaac, il sacrifie un bouc. Dieu le bénit et lui promet une descendance aussi nombreuse que les étoiles au firmament et le sable au rivage de la mer. Nous sommes devant une série de symbole intéressant à découvrir.

Trois est un chiffre symbolique dans la Bible, il signifie la totalité, le complet. Abraham marche trois jours, c'est à dire qu'il marche assez longtemps pour être en mesure de mieux comprendre le message de Dieu et peut-êtres se demander si cela a du sens de sacrifier Isaac. 

Il gravit la montagne, c'est à dire qu'il parvient à cet état intérieur de présence à Dieu et d'écoute qui lui permet de mieux comprendre le message de Dieu. Libéré de ses responsabilités et de ses travaux, il est entièrement en présence du Seigneur et dans cet état d'Accueil qui lui permet de mieux accueillir le message de Dieu.

Il sacrifie un bouc pris dans des broussailles. Le bouc est l'image du père, image du pouvoir. Ce bouc à l'image d'Abraham est pris dans ses responsabilités, entravé dans sa liberté. Alors Abraham tue son image de père, sa façon de contrôler Isaac et lui rend sa liberté. Il se convertit à la mission que Dieu lui a donnée.  En se libérant et redevenant un vrai père, il libère Isaac et le projet de Dieu peut se réaliser. La façon d'Abraham d'être père est en train d'étouffer Isaac et de compromettre le projet de Dieu. 

Dieu lui dti:Je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable a bord de la mer.  Le projet de Dieu peut  maintenant se réaliser. N'y a-t-il pas là pour nous une leçon à retenir. Devant  les difficultés vécues en Église aujourd'hui, ne devrions-nous pas nous aussi aller sur la montagne pour mieux découvrir le projet de Dieu avec nous. Nous demander aussi ce qu'il nous faudra sacrifier, de quoi nous convertir pour que le projet de Dieu se réalise avec nous. Comme Abraham sommes-nous en train d'étouffer Isaac et de voir mourir la vie ecclésiale? Continuons notre méditation.

mercredi, 30 juin 2021 14:22

Sur l'autre rive.

Ce matin, en Mathieu 8, 28-34, Jésus est rendu sur l'autre rive du lac et rencontre deux malades qui voifèrent contre Lui. Jésus rencontre l'opposition. Jésus nous dit souvent dans l'Évangile: Passons sur l'autre rive. Nous sommes envoyés sur l'autre rive. sur l'autre rive, il y a des malheureux, des gens prisonniers de démons, de maladie, d'incompréhension, de frustration, blessé dans leur coeur, leur intelligence et leur psychologie, comme il y a aussi des gens heureux.  Mais les malades et les malheureux attirent davantage l'attention. Jésus rencontre ces gens, les libère et les guérit. Quand Jésus nous demande de passer sur l'autre, c'est à cela aussi qu'il nous invite: guérir les malades du coeur et de l'intelligence.  Sur cette rive, il y a nos parents, nos amis, nos voisins peut être et Jésus nous y attend. Le seul moyen de parvenir sur cette rive, c'est l'amour. Aimer profondément ces gens sur leur rive. Jésus ne dit pas de les conduire sur notre rive, mais de les rejoindre sur leur propre rive. Le Pape François nous invite souvent à être des contemplatifs du monde et de la parole de Dieu. Les deux peuvent nous évnagéliser et nous faire découvrir le mission du Christ ici et maintenant.  Alléluia. 

 

Chaque époque fait naitre ses prophètes selon ses besoins et ses défis. Un prophète n'est pas toujours bien accueilli de son temps parce qu'il dérange. Les textes de la liturgie de ce dimanche nous parlent de prophètes et nous invitent à les reconnaitre.  

Un prophète est quelqu'un qui a fait une expérience profonde du Christ qui le rend amoureux de son temps et des hommes et des femmes de son temps. Qui le rend amoureux de l'Évangile et capable de dénoncer les erreurs et les malveillances. le prophète éclaire la vie par les lumières de l'Évangile et de l'Esprit Saint.  Le prophète n'est pas un contestataire ou un anarchiste, mais un éclaireur, un débroussailleur,  un évolutionnaire en vue du royaume. Jésus est venu comme le plus grand des prophètes. Il a dérangé les tenants du "statu quo". Il a prêché l'amour, le pardon, le respect des personnes. Il a soutenu que les personnes étaient plus importantes que les lois. Il a enseigné le service et l'autorité au lieu du pouvoir. Il a envoyer sur l'autre rive. Il a donc dérangé les autorités du temps qui ont voulu le faire taire.  

Dans l'Ancien Testament, on tuait les prophètes. Aujourd'hui nous les faisons taire.  Nous avons nos prophètes, Le Pape Jean XX111, le Pape François, Au Canada des prophètes aussi se sont levés pour dénoncer l'inertie et rappler  la force de l'Évangile,  Je pense à Mgr P.E. charbonneau, J' Grand'.Maison et bien d'autres qui a l'époque du Concile ont voulu nous pousser comme chrétiens et comme Église plus près de valeurs de l'Évangile et nous avons été dérangés dans notre tranqille Église de chrétienté. En général le propète est animé au fond du coeur par le feu de la mission du Christ sur terre. Un feu qui réchauffe, éclaire, rassemble mais ne se consume jamais. "Fils d'homme je t'envoie vers les fils d'Israël, ils sauront qu'il y a un prophète  parmi eux." Notre monde a un besoin urgent de ces prohètes a coeur de feu qui dérangent et envoient en avant. L'Esprit continue de susciter des prophètes amoureux de la Parole et de l'Église, il nous faut un coeur ouvert pour les accueillir.

"Un prophète est méprisé dans son pays, sa maison" nous dira Jésus. C'est ce qu'il a connu et ce que nombre de prophète ont vécu à sa suite. La situation que nous vivons en Église dans nos temps modernes est jardin pour le prophète. Mais nous avons besoin de reconnaitre ces prophètes qui viennent nous interpeller et nous inviter sur l'autre rive. Toutes ces familles qui célèbrent les funérailles au salon funéraire nous interpellent; tous nos frères et soeurs qui ont quitté la célébration dominicales nous envoient un message, un questionnement.  Nous les regardons trop souvent comme des gens qui ne croient plus ou n'écoutent plus notre voix. Écoutos leur interpellation et prenons la route avec eux, ils  nous appellent ailleurs. Le prophète nous invite come le Pape François à devenir des contemplatifs du monde et de la parole de Dieu. Il nous invite à descendre au niveau du coeur pour communier à la vie, aux personnes et donc au Christ. Le prophète est un amoureux de la Parole pour éclairer la vie, éclairer le chemin de l'Évangile. De apr notre baptême les uns sont prophètes, d'autres pasteurs, d'autres prêtres, l'Esprit donne à l'Église les charismes dont elle a besoin pour remplir sa mission. Prions ensemble pour que nous puissions reconnaitre les prophètes parmi nous et nous laisser déranger par leur enseignement et leurs actions. Amen.

Page 54 sur 246