Il est venu.
Le Pape François est venu à la demande des peuples autochtones faire un pèlerinage de réconciliation. C'était beau de voir le Pape en petite voiture parmi les grosses limousines de chez nous. il a donné le ton d'abord par sa présence de pasteur au coeur d'une Église blessée. Cette visite à mis sur les écrans du monde entier le visage d'une Église brisée par son passé que beaucoup ignoraient en dehors du pays. J'ai noté avec étonnement l'indifférence de bon nombre de chrétiens devant cet événement.
L'histoire des peuples amérindiens est blessée, mais l'histoire du Québec aussi. Pour moi, c'est tout le peuple chrétien du canada qui est blessée par ces atrocités passées. Les communautés religieuses ont été pour plusieurs personnes utilisées et victimes du pouvoir tant religieux que civil. Aujourd'hui et demain demande plus que de pieux discours liturgiques. Je crois que c'est tout un peuple chrétien qui devrait se lever pour condamner ces gestes abominables et prendre la route avec les autochtones pour guérir les blessures si cela est encore possible.
Pendant que le pape parait aux autochtones et que ceux-ci pleuraient leurs blessures, nous, nous voulions voir le Pape. Les chrétiens d'ici voulaient voir le Pape et non participer à la misssion qu'il s'était donnée. J'ai encore eu l'impression que l'Église du Québec, c'était les Évêques. Je n'ai pas senti nulle part que l'Église était une communauté et qu'il y avait eut un concile proposant une théologie de l'Église plus vraie. Je suis l'Église du Christ au Canada et je suis aussi blessé par ces actes innacceptables posés hier par l'Église dont je suis, j'ai honte aussi et le problème est baucoup plus large que les pensionnats et s'étend à des enfants blancs et des femmes en bon nombre. Nous n'avons pas fini de comprendre et de réaliser l'ampleur de cette question., et des turpitudes causées par le pouvoir. François a posé une pierre, maintenant il nous appartient de poser la nôtre.
J'ai lu.
Régis Genté et Stéphane Siohan: Volodymyr Zelensky, dans la tête d'un héros. Ed. robert Lafont, 2022. Nous avons vu que le président de l'Ukraine a troqué son costume de président pour le gilet pare balle et malgré les tentatives d'assassinat il reste près des tranchées pour soutenir ses soldats. L'homme que Poutine pensait en faire seulement une bouchée et que les étrangers voyaient fuir l'Ukraine est resté debout devant la menace. C'est certes la vie d'un héros. C'est stimulant que faire cette lecture. bonne lecture.
C'est une affaire de coeur Luc 12, 13-21.
Jésus a une façon bien à lui de nous enseigner. Il ne dicte pas souvent des directives, il se contente de nous donner de petites histoires à comprendre et à inventer. De petites histoires chargées de sens, chargées de message. Une parabole est toujours actuelle. Celle qu'il nous propose aujourd'hui est toujours d'actualité. Combien de fois encore aujourd'hui, le partage de l'héritage des parents est cause de divisions dans les familles. Quelqu'un demande à Jésus de s'immiscer dans un problème de partage d'héritage. En réponse Jésus nous adresse une petite parabole. La parabole est un message enveloppé. Il dira à ce bon monsieur:
Un homme qui avait eu de bonnes récoltes décida de détruire ses greniers pour en construire de plus grands afin de bien remiser son produit. Alors se dit-il, je pourrai dormir tranquille. J'aurai de quoi vivre en sécurié. Jésus ajoute, cette nuit même tu vas mourir a quoi te servira tes biens.
Il s'agit d'une affaire de coeur. Le coeur est le lieu où se prennent les décision de vivre, lieu de nos objectifs, de nos valeurs, de nos priorités. C'est au niveau du coeur que je décide si j'accumule des biens ou si je décide de partager. C'est là que je décide si l'argent, les biens possédes sont mes priorités. Les petites paraboles de Jésus renvoie l'être humain à la qualité de son coeur et de ses priorités. Jésus nous met en présence de ce que nous sommes comme être humain. La foi nous met toujours en présence de notre qualité d'être humain et la vie chrétienne aussi. Qu'est-ce qui me fait vire? Qu'est-ce qui me motive? Suis-je victime du pouvoir, du désir de l'argent ou de la justice et du partage?
C'est aussi cela la foi. Il ne s'agit pas de dire: Je crois. C'est l'agir qui traduit notre foi. Montre-moi ta foi sans les oeuvres dira Saint Jacques, moi je vais te montrer ma foi par mon agir. La foi n'apporte rien qui ne soit en nous révélation de l'humain. La foi vient percer la carapace que les humains se donnent pour éviter d'affonter la vie. Elle ne révèle rien d'autre que l'humain le plus enfoui et qui demande à prendre toute sa mesure et toute son épaisseur. Écrit Dominique collin, o.p.
La richesse de l'être humain est d'amasser des richesses selon l'Évangile et donc en devenant de plus en plus humain donc plus près de Dieu. La grande leçon de ces paraboles serait: ÉCOUTE TON COEUR. Bon dimanche.
Jacques.
Aujourd'hui, 25 juillet fête de Saint Jacques. Je suis toujour sun peu mal à l'aise de voirpasser sous silence la fête de ce bon monsieur enseveli sous la fête de Sainte Anne. Jacques étai tun apôtre qui fut décapité à Rome parait-il en 43. J'ai trouvé différente définition du prénom de Jacques; on dit par exemple, "le tordu qui se laisse convertir" et ailleurs on dit: "Celui qui protège." Saint Jacques a écrit une belle petite lettre. Il écrit:
Que nul, s'il est éprouvé ne dise: C'est Dieu qui m'éprouve. Dieu n'éprouve personne. Nous entendons souvent dire: Pourquoi Dieu m'envoie ce malheur? Quand quelque chose nous arrive dont on ne peut contrôler, nous recherchons quelqu'un de plus fort pour l'accuser. Dieu est trop souvent le bouc émissaire de nos difficultés. C'est qu'on rétrécit le visage de Dieu à celui de l'être humain. Les différents événements de notrevie, bons ou difficiles, sont des moments où la force divine qui nous habite nous aide à tirer des leçons de vie qui nous font grandir. La vie me fait vivre des deuil, des rejets, des souffrances et Dieu qui m'habite m'aide à sortir plus fort de ces événements.
Jacques nous a laissé un beau message qu'il faut .lire
L'ivraie.
,En lisant cette parabole du bon grain et de l'ivraie en Mth 13, 24, je me disais que notre mentalité n'avait pas beaucoup changé depuis 2000 ans d'Évangile. J'entends encore souvent dire de quelqu'un qui sacre: "Moi, si j'étais Dieu je lui ferais sécher la langue." Ou encore d'un voleur: Moi, "je lui couperais la main." Et devant les nouvelles on ne voit que l'ivraie, nous oublions facilement le bon grain qui se manifeste beaucoup. Il n'y a que de mauvaises nouvelles à la télé.
Si nous mettions l'accent sur le bon grain qui sort de partout pour l'entretenir et lui donner ce dont il a besoin pour avancer? On chiâle parce que les gens ne viennent plus à la messe, ou que les jeunes ne croient plus; est-ce avec ce négativisme que nous allons changer la situation? Nous sommes encore à l'Ancien Testament. Il serait peut être temps de se convertir au Nouveau Testament. Pourquoi être toujours négatif? N'y a-t-il pas dans notre société et dans notre Église un paquet de moutons qui baissent la tête et suivent sans rien dire?
Dans nos sociétés modernes, nous sommes invités à être des témoins, des chrétiens debout devant l'injustice, l'intimidation, le rejets des droits et libertés pour la défense de la diginité de l'être humain. Il faut voir aujourd'hui sur le terran du quotidien, toutes les personnes qui travaillent à notre santé, d'autres ouvrent des maisons pour soutenir les jeunes en difficulté, d'autres se démènent dans les banques alimentaires, etc. C'est du bon frain qui poussent chez nous. N'avons-nous pas trop restreint la vie chrétienne à la pratique sacramentelle et perdu de vue le bon grain qui pousse. Comme dit un bon Évêque: Sortons de notre nombril ecclésial et je termine avec le Pape: Allons sentir le mouton. Le temps est venu, je crois, de passer au Nouveau Testament.
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Lisons
Serge Bouchard et Marie-christine Lévesque: LE PEUPLE RIEUR, hommage à mes amis innuis.Ed. Lux. Ce livre raconte la grande marche d'un peuple qui vit et survit dans dans cette partie de l'amérique du Nord qu'ils appellent NOTRE TERRE. Ce livre est une entrée dans la vie d'un peuple nomade qui prenait soin de la terre qui leur apportait la nourritue et un minimum de sécurité. Cette lecture est enrichissante pour le spersonnes qui s'intéressent à la vie paisible de ces peuples. Bonne lecture.
Invitation à la prière. Lc 11, 1-13.
Apprends-nous à prier, disent les disicples à Jésus. En le voyant prier, ils découvrent le goût de la prière. (Je n'ai jamais eu cette question). Son attitude devait être très signifiante. C'est une demande que nous devons faire à Jésus: Apprends-moi à prier. Osons une petite méditation sur la prière.
Nous avons souvent besoin de paroles, de textes de prière pour commencer, mais un jour vient où la prière devient davantage un état d'être en communion avec le Seigneur. Aujourd'hui, Jésus réponds simplement à ses disciples: Quand vous priez, parlez à votre Père. Alors je me suis dit; quand je vais visiter mon père, je n'arrive pas avec des textes appris par coeur que je lui radote chaque fois. Je lui parle de la vie et de tout ce l'intéresse. Ainsi dans la prière. Alors je lui parle de lui et de moi. Est-ce que Jésus a donné ce texte à apprendre par coeur ou si les disciples l'ont composé à partir de l'enseignement de Jésus?
M'inspirant de ce texte de Luc, je médite ma prière avec le Père. Père, Toi qui m'habites, qui es présent partout dans l'univers, je ne vuex pas être un spectateur devant ton projet avec le monde. Donne-moi la force d'être un acteur de ce projet. Nous voulons que ton nom soit sanctifié partout sur notre planète grâce à tes enfants qui te font connaitre. Que nous fassions découvrir ton projet d'amour dans notre monde et que par notre présence ton règne s'établisse dans les coeurs autour de nous. C'est ma prière aujourd'hui, que le fils que je suis te fasse découvrir au coeur du monde comme un Père très aimant. Père, tu n'es pas aux cieux, mais au ciel de mon coeur; dans un petit repli de mon coeur d'enfant où j'apprends à t'aimer. Cette découverte de ta présenc en nous changera notre façon de vivre et d'être présent à notre monde.
Père, tu as déposé dans le monde tout ce dont nous avons besoin pour être heureux. Donne-nous la force, la clairvoyance de vivre un monde de partage où chaque personne aura le pain nécessaire à sa vie: Pain du corps, pain de l'intelligence, pain de l'esprit, pain du coeur et que personne d'entre nous ne cherche à accaparer des richesse alors que plusieurs de tes enfants souffrent de la faim. Tu nous as confié ce monde pour en prendre soin et le faire grandir. Éclaire notre regard pour que nous comprenions bien ton projet pour nous.
Que ta présence, ton écoute et ton pardon influence suffisamment notre vie pour nous en inspirer et que nous apprenions de toi: le pardon, l'écoute et le respect de l'autre. Que cette façon de vivre devienne notre pain quotidien. Que ta présence amoureuse en nous nous empêche d'être tenter de tout lâcher et de nous détourner de toi.
Le Notre Père n'est pas un voeu ou un rêve, mais un projet d'amour avec nous et dont nos sommes les artisans au quotidien. la prière devient ainsi un état de présence comme celle avec mes parents et mes amis. C'est sans doute ce que Sant Paul appelle prier sans cesse. Ainsi la prière devient un dialogue d'amour avec la présence divine en nous. Prier, c'est rendre grâce pour les personnes qui s'en vont au travail gagner le pain de la famille, dire merci pour l'infirmière ou médecin qui entre auprès de ses malades, la prière est le murmure de ma vie quotidienne. Il peut y avoir autant de formes de prières que de personnes priantes. Ma plus belle prière aujourd'hui est celle que je fais chaque matin en sirotant mon café devant le vie qui s'éveille et commence à pointer autour de moi. Celle que je fais aussi en écoutant battre le coeur de Dieu à la télévision. J'y vois un coeur blessé, souffrant comme un coeur joyeux et prêt pour une autre journée de rencontres et d'amour. Ainsi souvent j'arrive à un temps de communion dans le silence d'un jour nouveau.
Un signe s.v.p. Mth 12, 38.
Nous voulons voir un signe venant de toi, dit-oon à Jésus.
Nous voulons un signe comme preuve que tu es vraiment le Messie, dit-on encore aujourd'hui au Seigneur. J'entends souvent des gens dire de quelqu'un: Je n''ai pas besoin de pruve, je sais que ce qu'il dit est vrai. Si des êtres humains peuvent avoir une parole aussi certaine combien plus le Seigneur Jésus. Souvent le Seigneur répond à notre prière, mais nous le voyons pas parce que ce n'est pas la réponse que nous attendons.
La réponse à ma prière est simplement ma foi que tu es là Seigneur et que tu es présent à ma vie aujourd'hui. la fidélité de ton amour envers moi me suffit. Parce que cet amour me donnera le meilleur pour moi. Merci,
Permis ou défendu?
Voila que tes disicples font ce qui n'est pas permis le jour du Sabbat. Mth. 12, 2. Les disicples de Jésus nous montrent ce matin la vision des gens de l'Ancien Testament. L'accent était placé sur le permis et le défendu. Avons-nous bien chahgé?
Jésus est venu nous rappeler à l'ordre. Pour Jésus Christ l'important est ce qui a du sens ou non. Est-il plus important de cueillir des épis pour manger que de crever de faim. Le sabbat n'est pas une loi qui brime la vie des gens. Le sabbat devenu notre dimanche est un jour pour réfléchir à la vie, trouver que "cela est bon", approfondir notre relation avec Dieu et les autres. Enfin trouver et donner du sens à notre quotidien. Si des lois viennent brimer la liberté, je crois que nous nous écartons du plan de Dieu. Nous avons grandit dans une vision où le respect de la loi passait trop souvent avant le sens de notre vie.
Nos sociétés modernes nous invitent à dépasser le système de lois pour retrouver le sens de notre quotidien. Les jeunes et moins jeunes qui on déserté la pratique sacramentelle sont là qui attendent qu'avec eux nous retrevions le sens du quotidien au-delà des lois et des théories auxquels ils ne croient plus. J'écoute souvent à la télé des jeunes qui vivent au niveau du sens de la vie et nous attendent au détour de la route. Saurons-nous nous arrêter pour les écouter?
Regarde-toi dans le miroir, Mth 11,20-24,
Dans ce passage de l'Évangile, Jésus fustige les villes qui ont bénéficié de ses miracles sans se convertir à sa doctine. Elles ont écouté d'une oreille distraite ne gardanst ue ce qu'elles voulaient entendre, j'imagnine. Ces villes ne recevaient pas ce qu'elles attendaient. Comme bien des personnes à l'époque, elle se snt trompées de Messie. Est-ce si différent aujourd'hui? Si j'écoute ce qui se dit autour de moi tant par de bons vieux pratiquants que par cuex et celles qui ont quitté, je crois qu el'Évangile est un illustre inconnu.
La grande surprise de ma vie de prêtre fut de prendre conscience l'ignorance de la parole de Dieu dans notre peuple québécois et je suis inclus. J'ai suivit des sessions et des cours en Bible pour réaliser que ce n'était que de la science et non au coeur de la vie. la plupart des chrétiens pour ne pas dire la grande majorité des chrétiens sont ignorants de la parole de Dieu. Souvent la lecture de la Bible est faite d'une façon littérale, ce que nous reprochons souvent aux autres.
La Bible n'est pas un livre historique mais un message habillé. La bible ne dit pas comment l'être humain est arrivé sur terre, mais pourquoi il est là. la Bible ne dit pas le comment du monde, mais le pourquoi. L'important n'est pas que Jésus soit né à Betlhéem ou à Nazareth, mais pourquoi il est né. L'Évangile ne nous dit pas le miracle de la guérison d'un lépreux, mais pourquoi Jésus l'aurait fait. Ouvrir la bible c'est écouter quelqu'un nous parler aujourd'hui. Dimanche prochain Jésus s'invite chez Marthe et Marie. Qu,est-ce qu'Il vient dire aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui? Il sera intéressant de s.asseoir au pied de Jésus avec Marie pour l'écouter. Bonne écoute.