Dieu.
Frédéric Lenoir Dieu, petites ety grandes questions pour athées et croyantsa. Ed. Robert Lafond. L'auteur historien et psychologue, et mystique ne veut pas mlontrer l'existence d eDiu, il fait l'histoire de la découverte de Dieu dans l'histoire et comment cette découverte s'est structurée jusqu'à nous. Cette histoire s'est écrite à travers différents religions ou façon de l.approcher. C'est une lecture enrichissante même que parfois diffici;r à suivre pour un profane. Bonne Lecture.
Nous sommes séduits. Jér.20m 7-9: Mt 16,21-27.
Le prophète Jérémie nous fait part d'une belle expérience de Dieu qui doit être la source et l'origine de toute vie chrétienne. Il nous dit: Seigneur, tu m'as séduit, et j'ai été séduit. (...) Ta parole est comme un feu brûlant dans mon coeur. Voila où Jérémie nous conduit aujourd'hui. Il veut nous faire comprendre que l'expérience d eDieu ne se faitpas avec des théorie ou des dogmes, mais par une expérience intérieure et que la Parole du Seigneur est comme un feu intérieur qui nous motive à agir. Pascal écrira: C'est le coeur qui sent Dieu et non la raison. "C'est dans leur coeur qu eles croyants rencontrent Dieu et leur foi n'est pa sle fruit de raisonnement intellectuel mais d'une proximité du coeur." Nous retrouvons le smêmes expression dans l eprophète Osée: 2,14: C' est pourquoi, je vais la séduire, Je la conduirai au désert et parlerai à son coeu, je te fiancerai à moi dans l'amour et la fidélité et tu connaitras Yahvé.
Ce message apporté par les prophètes et reprit pas Jésus n'a pas été suffisamment méditer. Dans notre monde laîcisé ce message prend toute sa valeur. Ce n'est pa sen plaçant l'accent sur des théories sibelles soient-elles que la connaissance de Dieu se fait d'abord, mais par une expérience du coeur dans le silence. Notre partique religieuse devient le fruit de cette amour intérieure et ne découle plus d'une loi qui oblige sous peine de péché. Un mystique alsacien écrivait: "Voici que l'homme se recueille et pénètre dasns son temple intérieur dans lequel in trouve Dieu vivant et opérant. Alors l'homme arrive éà fair el'expérience de Dieu, il le goûte comme quelque chose venant du fond du coeur." Ainsi on ne cherche plus Dieu dans le ciel, loin de nous, mais on le découvre au plus intime de soi. Cette découverte, cette expérience se fera dans le silence et souvent au coeur d ela vie. Chacun le fera selon son être profond et sa capacité de méditation. Le royaume des cieux est à l'intérieur de vous, dira Jésus en lc 12.
Il nous faut noter aussi que le prophète parle de la Parole de Dieu qui en lui est comme un feu brûlant. La parole de notre Dieu est la base de notre foi, elle vient éclairer notre jugement et notre route et nous envoie à l'essentiel. Comme le dit l'Épitre aux Hébreux: (4, 12), Elle est vivante la parole de Dieu plus incisive qu'un glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit. Il est essentiel pour nous de retrouver l'importance et la lumière de la parole de Dieu dans notre quotidien.
Dans l'Évangile, Jésus nous donne des conditions pour le suivre. Il dira à Pierre qui veut un Jésus à sa taille et le défendre contre les ennemis. Pierre avait dit au Seigneur qui avait annoncé sa mort et sa souffrance: Cela ne t'arrivera pas. Pierre voulait le défendre, il avait une connaissance du Seigneur trop à sa façon. Alors Jésus lui répond: Tes pensées ne sont pas mes pensées ni celles de Dieu. Celui qui veut venir à ma suite doit prnedre sa croix et me suivre. Pierre avait une mauvaise connaissance du Seigneur faite à sa mesure humaine. La réponse de Jésus est dure.; Prendre sa croix, c'est négatif; pour suivre Jésus nous devrions souffrir et porter sa croix. Pourquoi avons-nous garder cet aspect négatif? Je ne sais pas. Mais le terme grec que l'on traduit ainsi signifie d'abord dire non, refuser. Devant le refus de Pierre, Jésus veut nous dire que nous ne devons pas nous approprier Dieu pour en faire un être à notre façon. Ceux qui veulent suivre Jésus doivent l'accepter tel qu'il est comme un être divin et non seulement un homme. Vous n'avez pas à me vouloir selon vos idées. Alors il faut dire non, refuseer ces façons de voir Dieu pour se laisser imprégner, se laisser séduire par le Dieu tel qu'il EST.
Jésus est plus grand que moi et je n'ai pas à le ramener à mes propres vues. Nous devons sortir de notre petit moi pour faire une expérience vraie de Dieu. L'expérience de Dieu ne peut se fair que dans le détachement de mon égo pour me brancher librement sur la présence que le Seigneur veut vivre avec moi. Jésus veut brancher ses disciples sur une spiritualité qui laisse Dieu être vraiment Dieu et non le réduiore à notre propre vouloir. Dieu est plus grand que moi et il ne se fait connaitre que dans une expérience du coeur. je te séduis et te fiancerai à moi dans l'amour, le tendresse et la fidélité. C'est toute la beauté, la richesse et la grandeur de l'Eucharistie.
Thessalonique.
L'ami Paul vante beaucoup les thessaloniciens pour leur foi et leur engagement. Il est vrai que ces gens ont bien répondu aux cris de Paul. Que dirait-il de nos paroisses d'aujourd'hui avec nos églises vides, les participants sont viellissants, sdes églises se vendent. Pouvopns-nous n'être que pessimistes devant cette réalité? Est-ce que nous pourrions y voir un appel, une invitation à aller plus loin, aller ailleurs versd 'autre réalités, un autre vécu.
La question pou moi n'est pas de se demander qu'allons-nous faire? Mais à quoi sommes-nous invités à vivre? Nous voulons inviter les gens et surtout les jeunes à vivre la foi chrétienne; alors demandons-nous qu'est-ce qu'ils ont besoin? il ne s'agit pas de leur donner ce qu enous voulons, mais ce dont eux ont besoin. Évangéliser, c'est accompagner, donner le goût, faire découvrir... Les gens sont avides de spiritualité, alors...
À un bébé qui demande du lait, nous ne donnons pas un steak. Je crois que nous réfléchissons trop à partir de ce que nous avons vécu et notre parole tombe dans le vide. Nous devons aussi apprendre la patience: Semer et laisser germer même si c'est lent. Nous sommes invités à retourner à l'essentiel. C'est un virage à 380 degrés à la Parole de Dieu que nous devons faire et ce virage est exigeant. L'importa«nt c'est la personne et non d'abord la pratique ou les dogmes. Méditons le texte de Jérémie de dimanche prochain.
Thessalonique.
L'ami Paul vante beaucoup les thessaloniciens pour leur foi et leur engagement. Il est vrai que ces gens ont bien répondu aux cris de Paul. Que dirait-il de nos paroisses d'aujourd'hui avec nos églises vides, les participants sont viellissants, sdes églises se vendent. Pouvopns-nous n'être que pessimistes devant cette réalité? Est-ce que nous pourrions y voir un appel, une invitation à aller plus loin, aller ailleurs versd 'autre réalités, un autre vécu.
La question pou moi n'est pas de se demander qu'allons-nous faire? Mais à quoi sommes-nous invités à vivre? Nous voulons inviter les gens et surtout les jeunes à vivre la foi chrétienne; alors demandons-nous qu'est-ce qu'ils ont besoin? il ne s'agit pas de leur donner ce qu enous voulons, mais ce dont eux ont besoin. Évangéliser, c'est accompagner, donner le goût, faire découvrir... Les gens sont avides de spiritualité, alors...
À un bébé qui demande du lait, nous ne donnons pas un steak. Je crois que nous réfléchissons trop à partir de ce que nous avons vécu et notre parole tombe dans le vide. Nous devons aussi apprendre la patience: Semer et laisser germer même si c'est lent. Nous sommes invités à retourner à l'essentiel. C'est un virage à 380 degrés à la Parole de Dieu que nous devons faire et ce virage est exigeant. L'importa«nt c'est la personne et non d'abord la pratique ou les dogmes. Méditons le texte de Jérémie de dimanche prochain.
Qui suis-je? Mth 16, 13-20.
Aujourd'hui, Jésus fait une petite crise d'identité. Mais pourquoi cette question: Qui suis-je pour vous? Il est intéressant de regarder l'endroit où Jésus se situe avec ses disciples. Il est à Césarée de Philippe et il s'agit d'un endroit très religieux à cause de la diversité des religions. Plusieurs dieux ont pignon sur rue dans ce villageé Le dieu syrien Baal, le dieu grec de la nature Ban, et douze autres, car parait-il ils sont au nombre de quatorze, il ne manque que le Dieu de Jésus Christ. C'est au coeur de cette diversité religieuse que Jésus posera sa question à ses disciples`Suis-je comme l'un des dieux que vous vénérez ici?
Si nous rgardons bien notre monde actuel, peut-être nous y trouverons-nous aussi quelques petits dieux dissimulés dans quelques recoins de nos journées. Nous pourrions sans doute parlr du dieu argent, ou du pouvoir, de l'ambition, de la réussite à tout prix, que sais-je encore. C'est au coeur de cette diversité que Jésus nous pose sa question et nous oblige à le situer au coeur de nos vies. qui est Jésus Christ pour moi aujourd'hui? Les gens ont l'habitude d'adorer leurs puissantes divinités, et voila un charpentier de Nazareth, un sans le sou, entouré de douze hommes qui pose une question difficile dans le contexte.
Je veux remarquer avec intérêt comment Jésus pose ses questions aux siens. Il commence par parler de l'opinion générale: Que pense les autres? Il est toujours plus facile de parler pour les autres que pour soi. Qu'est-ce que les gens disent de moi? Répondre n'engage en rien de notre propre appréciation. On dit que tu es un prophète, d'autres pensent que tu es Éiie ressuscité. Tout cela est beau, mais vous? Qui dites-vous que je suis? Les apôtres sont comme pris au piège et hésitent à répondre. Pierre le brave dira: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. En posant cette question, Jésus n'attend pas une réponse intellectuelle apprise par ceour dans un catéchisme, mais une réponse qui vient du coeur, une réponse qui nait d'une expérience de vie.
Jésus est vivant en moi d'une façon spirituelle, réelle mais non visible. Il n'est pas dans les nuages vers lequel il faut se tourner quand nous vivons des difficultés, Il est là au coeur de nos quotidiens et sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Il n'est pas présent pour changer le cours de nos vies selon nos désirs ou nos caprices, mais il porte avec nous nos joies comme nos difficultés. Il est là pour supporter avec nous nos jours sombres comme partager nos joies dans nos jours ensolleillés. Nous avons besoin de découvrir et de faire l'expérience de cette présence amoureuse et constance dans nos vies. Nous devons apprendre aussi à développer une vie d'action de grâce pour tout ce que Jésus Christ a fait et fait toujorus pour nous.
chacun de nous a sa façon de rencontrer le Seigneur Jésus, il n'y a pas de recette. Il s'agit de découvrir le chemin qui nous convient le mieux pour arriver au même endroit. Ce chemin il est pavé del'amour du Christ pour nous et de notre propre amour pour celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Jésus ne s'occupe pas de notre dignité pour venir en nous mais de notre amour et de notre désir de l'accueillir. C'est ce que nous célébrons dans chacune de nos Eucharisties.
La paroisse.
Ce matin en fouillant dans les rayons de ma petite bibliothèque, je découvre un petit livre écrit en 2015 et intitulé: Réinventer la Paroisse. Évidemment ce petit livre date un peu, mais j'y ai découvert des analyses très intéressantes. Aujourd'hui alors que les églises ferment et sont vendues déjà pour plusieurs, il me semble que cette lecture devient de plus en plus urgentes à méditer en communauté. Devant la situation difficile de de nos paroisses, on ne semble pas jeter un regard très stimulant sur l'avenir. Nous semblons écrasés par la situation et n'avons pas trop envie de réveiller l'apathie de nos paroisses. La mort semble inévitable.
Nous essayons beaucoup de transposer des aménagements de structures à un nouveau contexte. Je crois qu'il faudrait s'inspirer du passé pour bâtir quelque chose de nouveau correspondant aux besoins actuels. Réaménager des structures ne fait que retarder la chute réfinitive. J'en ai vécu la preuve. Je crois qu'il faut repenser l'Église, les différents ministères; l'important est le contenu et non seulement le contenant.
Dans ce petit livre: Réinventer la paroisse, certains articles m'ont ouvert sur l'avenir. Je cite l'écrit de Marc Pelchat et de Alain Faubert, ces deux prêtres sont devenus Évêques, ils ont peut être changé de vision, mais ces écrits sont inspirants. Ce livre fut édité chez Médiaspaul, en 2015. En lisant ces textes, je me disais: Il nous faut redevenir plus chrétien, plus évangélique. Nous devrons avori le courage de nous arrêter, de nous asseoir ensemble pour s'inspirer du passé, écouter l'Esprit Saint afin de regarder l'avenir avec sérénité et confiance.
Une Église en manque.
Au Québec, nous sommes en manque. On manque de professeurs, on maznque d'infirmière, on manque de prêtres, on manque d'argent dans la plupart des paroisses... Cependant notre manque le flagrant dans l'Église est que nous manquons de chrétiens. Comme Église, nous sommes devenus stériles, incapables d'enfanter de nouveaux chrétiens comme un vorix couple âgé.
Si je regarde autour de moi, je me dis: Est-ce que l'Église n'est pas sortie de l'ég;ise. Nous manquons de ministres ordonnés, mais des pasteurs nous entourent. Si je regarde le nombre de services communautaires organisés au service de la qualité de vie chez nous, c'est merveilleux. Ceci tant pour les enfantd dans le besoin que les fasmilles ou les personnes atteintes de maladie mentales. Ceci n'existait pas avant ces dernières années. Et quand j'écoute parler les responsables, je crois entendre des pasteurs selon l'Évangile.
Manquons-nous d eprêtres ou ne savons-nous pas reconnaitre ceux quel'Esprit nous envoie parce qu'ils ne rentrent pas dans nos cadres. Il me semble que l'Esprit est encore à l'oeuvre au coeur de la vie et questionne nos façons de faire. Méditons le pépin de pomme.
Écouter. Mth 15, 21-28
L'évangéliste Mathieu place Jésus dans un monde grec hors du mone juif o<u va rencontrer une paiënne qui lui adresse une prière. Jésus a voulut sortir du monde juif et des lois strictes des scribes pour prendre un temps de liberté et de repos. Il est confronté à une Cananéenne qui l'appelle au secours. Suivons cette rencontre de Jsus pour en saisir le message.
À la demande de la femme, Jésus oppose d'abord un silence puis un refus sévère: On ne donne pas le pain des enfants aux petits chiens. Sans doute que Jésus voulait éprouver la foi de cette femme, mais nous pouvons penser aussi qu'il se laisse évangéliser par cette femme. Elle résiste au refus de Jésus, elle continue d'argumenter même si elle se sent humiliée par les paroles de Jésus. Elle insiste: Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table du maitre. Jésus se laisse émopuvoir et répond à sa demande.
Je retiens quelque smessages de cete rencontre pour nous aujourd'hui. Jésus commence par juger et la traiter comme la mooindre des choses en la rabaissant au rang des petits chiens. Jésus nous dit, c'est cela que vous faites trop souvent. Avant même de connaitre l'histoire des personnes nous sommes prompts à juger. Chaque personne est remplie de l'Esprit Saint qui éclaire sa vie, Et très souvent au cour même du pire criminel luit une parcelle de lumière. Avant de juger, il nus faut savoir écouter.
Écouter est le premier commandement Dieu donna: Écoute Israêl le Seigneur ton Dieu. Et Dieu nous parle par la bouche des hommes et des femmes d'aujourd'hui. Une des grandes qualité du Seigneur est son écoute et il se laisse convertir. Aujourd'hui si nous voulons un renouveau de la vie spirituelle et de l'Église, il nous faut apprendre à écouter surtout le jeunes. Aujourd'hui nou ssommes dans un tournant de la vie de notre Église, c'est à travers les rencontres des gens de la diaspora qui ne viennent plus à l'église que l'Esprit réponds à nos questions. Et pour écouter, il nous faut apprendre le silence. Sur la mntagne, Dieu se fai tenrendre à Moïse dans une brise légère et non dans la tempête. Écouter le silence, d'est plein de vie dedans.
Une autre leçon que je retiens est que Jésus nous dit: Gardez confiance, mon silence n'est qu'un moment pour raffermir votre foi. Nous sommes portés par les croyances et les dévotions et le Seigneur par ce qu'il nous fait vivre nous accule à un acte de foi. La Cananéenne ne recule pas devant le refus de Jésus: Les petits chiens mangent les miettes. Alors je me contentera de miettes. Une mère ne se laisse pas rebuter quand il s'agit de son enfant. Nous en avons des preuves nombreuses aujourd'hui encore. Nous devons apprendre à réagir comme une mère, c'est à dire avoir vraiemtn au coeur le sens de la foi et de l'amour du Christ pour nous. Notre prière ne doitpas venir de la tête seulement, mais du fond de notre coeur. Notre foi est quelque chose qui nous tient aux tripes et notre prière doit venir aussi du coeur et non de la tête seulement.
Devant la foi et la persévérance de la femme, Jésus a cette réponse merveilleuse: Femme, ta foi est grande, que tout se passe comme tu le veux. Nous reprenons cette phrase tous les jours dans le Notre Père: Que ta volonté soit faite. que tout se passe en moi comme toi, Jésus, tu le veux.
La rencontre de cette femme avec Jésus est le symbole de notre rencontre quotidienne avec Jésus et surtout la rencontre dans l'Eucharistie. Notre célébration est une rencontre de foi, d'intimité, de communion avec le Christ qui nous envoie faire communauté, vivre au quotidien ces rencontres profondes qui transforment et convertissent.
Salut Marie.
Demain nous fêterons la visitation de Marie à Elisabeth. Nous prendrons la route de la Galilée par monts et vallées pour visiter notre communauté chrétienne. Marie est allée porter Jésus à Jean le Baptiste avant sa naissance. Dès l'arrivée de Marie, l'enfant trassaillit dans le sein de sa mère. Marie nous enseigne notre façon d'être disciple du Christ. Mais dans notre monde cette mission peut revêtir différentes modalités.
Nous rencontrons des gens indifférents à toute valeur religieuse et qui ne prêterons une oreille pas très attentive à notre discours. «nous rencontrerns des gens blessés qui refuseront notre présence, il y aura aussi des gens en recherche de spiritualité qui ont besoin de mieux connaitre les valeurs spirituelles et le sens de la vie, il y aura aussi des personnes chrétiennes qui voudront participer à une prière féconde à Marie. Devant cette diversité de présences, nous aurons à ajuster notre présence pour laisser passer le Christ.
Je crois que Marie se situe dans un mode d'évangélisation. Elle ne va pas prêcher. elle partage sa joie avec Elisabeth et laisse passer le Christ qui va rencontrer Jean et le préparer à sa mission. Ne serait-ce pas notre première démarche de laisser passer le Seigneur Jésus qui a la possibilité mieux que nous de répondre exactement aux besoins des personnes d'aujourd'hui. Alors ma prière à Marie:
Marie, mère de mon Seigneur et ami, aide=moi à devenir transparent pour laisser Jésus libre d'accomplir sa mission au coeur de notre monde. Trop souvent, Marie, j'empêche Jésus de remplis sa mission avec mes façons de faire ou de croire, mes préjugés et mes jugements hâtifs.
Monte dans ta barque. Mth 14, 22-33
Jésus vient de nourrir une foule, il veut maintenant nourrir ses disciples d'une nourriture du coeur. Au lieu d'enseigner avec des mots, il enseigne avec des gestes et envoie les siens vivre une expérience profonde. Il leur ordonne de monter dans leur barque et de passer sur l'autre rive. Quand nous acceptons de partir avec le Seigneur, ce n'est jamais pour rester sur place ou de marcher dans les ornières du passé. Jésus en leur indiquant de passer sur l'autre rive, les envoie en avant sur un chemin de conversion. Sur le lac de leur vie, ils seront appelés à vivre une expérience qui les conduira sur l'autre rive, qui les conduira plus loin dans l'expérience du Christ avec eux.
La barque est à la fois le symbole de moi et de la communauté chrétienne. Jésus dit de monter dans la barque. C'est à dire, entrez en vous même, pendant que Jésus ira se reposer dans la montagne. Jésus envoie ses disciples à leur propre connaissance du Messie, à leur propre foi. En allant à la montagne, il fait semblant de les laisser seuls, comment vont-ils réagir dans la tempête? La barque est le symbole de ma propre réalité intérieure, de ma foi. Entrez en vous même dit Jésus allez vérifier votre foi. La barque est aussi le symbole de la communauté chrétienne. Nous vivons actuellement une situation où il nous faut monter dans notre barque. Nous vivons un genre de tempête sur le lac de la vie chrétienne, où plaçons-nous notre foi? Quelle est notre expérience du Christ dans nos vies? Nous avons l'impression que tout va mal, que tout se ligue contre nous. Mais Jésus nous invite sur l'autre rive. Aller sur l'autre rive, c'est mieux comprendre le message de l'Évangile, c'est mieux faire l'expérience de la présence du Christ au coeur de la tempête. Pour traverser la tempête, nous avons besoin d'une bonne communauté chrétienne. La barque de l'église comme on l'appelle est ce lieu de support, de foi, d'entaide qui permet de traverser les tempêtes. Jésus ne nous abandonne pas, parfois il prend des distances pour mieux nous faire expérimenter notre foi.
Jésus rejoint ses disciples au milieu de la tempête quand ils semblent découraqgés. Ils ont peur. si c'est toi, dit PIERRE, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. Jésus lui dit: Viens. comme si Jésus disait: Si je suis avec toi, si je suis dans ta vie, dans ton coeur, tu vas marcher sur les eaux, Alors tant que Pierre marche avec le Christ, il marche au coeur de la tempête sans crainte. Au moment où il se retroune dans sa propre barque, où il se fit sur ses propres forces, il s'effondre. Jésus les prépare au matin de Pâques où il ne sera plus présent physiquement et ils devront découvrir une autre présence du ressuscité.
Jésus entre dans la barque et la tempête s'apaise. Si nous laissons monter le Christ dans notre barque, si nous faisons l'expérience de sa présence continuelle en nous, le calme se fait dans nos vies, dans nos communautés chrétiennes et nous passerons sur l'autre rive. Dans nos tempêtes personnelles comme celles de nos communautés chrétiennes, Jésus vient toujours au-devant de nous, il est toujours en nous pour nous conduire sur l'autre rive. Jésus n'est pas à côté de nous, au-dessus de nous, mais en avant pour nous ouvrir le chemin et en nous pour nous accompagner dans la traversée.
Nous pouvons nous demander aussi quelles sont les tempêtes qui menacent notre barque. Traverser sur l'autre rive, c'est souvent aller sur des terrains inconnus, vivre des situations qui nous dépassent et qui dérangent nos coutumes et nous questionnent. Pour nos communautés chrétiennes, aller sur l'autre rive, c'est aussi sortir de nos ornières, de nos traditions, de nos coutumes pour rejoindre le mnde d'aujourd'hui. Comme pour Pierre dans l'Évangile, Jésus nous tend la main pour nous inviter et nous soutenir. Savons-nous reconnaitre le Christ dans nos frères et soeurs qui nous questionnent et nous dérangent, dans les jeunes qui cherchent une plus grande spiritualité? Saurons-nous comme Pierre prendre la main de Jésus pour avancer? Jésus nous invite sur l'autre rive de la foi, de l'amour. Il nous invite à entrer en nous-même pour le reconnaitre et apaiser nos peurs. Jésus nous invite à sortir de notre petite barque personnelle pour entrer avec lui dans la barque de la foi et assurer une bonne traversée. C'est un sens profond de l'Eucharistie qui est sacrement de communion, sacrement de la route, sacrement de la mission.