Pierre Duplessis: Raph Story, coire au-delà de l'impossible. 2018. Merveilleuse histoire de Raphaël Duplessis né autiste à qui on a permit de développer ses possibilités et de réaliser ses rêves. Quand l'enfant a découvert qu'il était différent des autres, sa mère lui a dit: À partir de maintenant, tu as deux choix: tu te roules en boule par terre et tu pleures en te disant que tu es autiste et que tu ne peux rien faire OU tu te mets debout et tu deviens un modèle, Qu'est-ce que tu choisis, Raphaël? Il répond: Je serai un modèle. Il est un modèle. C'est l'histoire d'une aventure difficile racontée avec un brin d'humour Qui est pour nous "un incroyable exemple de détermination pour les gens qui croient à l'impossible." Ce récit nous révèle la puissance de la vie, la puissance de l'Amour. Merci.
Mon père n'était pas un musicien, encore moins un chanteur, un écrivain, un avocat, un notaire, un médecin, un député.
Mon père était un menuisier, un constructeur de maisons, de granges, de poulaillers,de traineaux, de clôtures, de ponts, de chaises, de balançoires.
Mon père avait tous les métiers, de l'imagination, de la débrouillardise, de l'audace, du courage, du caractère, de l'initiative.
Mon père était un menuisier, un homme fier de son travail, de sa famille, de sa terre, de son village.
Mon père était un menuisier, avec un rien il créait une table, une brouette; avec un rien il créait de la beauté, du bonheur.
Puis le soir, il savait lire dans le vent, dans le vol d'un oiseau, d'un coucher de soleil ce que serait sa journée du lendemain.
Mon père, était un colon, un menuisier, un bâtisseur, heureux sur la terre avec ses outils de menuisier.
Maurice Deschênes, 1992.
Edouard Louis: Qui a tué mon père. Seuil, 2018. Il s'agit d'un roman, mais d'un roman porteur de sens et de message. Un homme parle à son père et à partir de ce qu'il a vécu dans sa famille, il peut se poser la question: Qui a tué mon père? Qu'est-ce qu'il a vécu pour se comporter de cette façon? C'est la question que nou spouvons nou sposer aujourd'hui devant le mal de vivre de bien des gens dans notre monde. Qui a tué les gens sur l'aide sociale qui n'en sortent pas, qui a tué l'enfant dans le décrocheur ou le suicidaire? Ceci me rappelle la phrase de H. Longfellow: Si nou spouvions lire l'histoire de nos ennemis, nous découvririons dans la vie de tout homme assez de peine et de souffrance pour désamorcer toute hostilité. Bonen Lecture.
Collectif: Une Église en sortie. Relecture d'une expérience missionnaire auprès des jeunes. Novalis, 2018. Différents acteurs en pastorale: professeurs, agents de pastorale, prêtre, parents font une relecture de leur expérience pastorale auprès de jeunes. L'expérience leur a appris à la vivre en quatre étapes qu'ils appellent "cycles."
D'abord sortir de nos sécurités pour rejoindre les jeunes là où ils sont avec leurs valeurs, leur questionnement, leur richesse ...
Cette approche permet d'établir un vrai dialogue avec eux. Qu'ils apprennent à découvrir la personne avant le prêtre ou l'agent de pastorale pour que s'établisse un lien de confiance.
Ensemble faire la découverte de la présence du christ dans leur vie. Découvrir que l'Esprit est à l'oeuvre avant même la venue de l'agent de pastorale ou du prêtre.
Enfin ensemble porter une parole de disciple et de témoin, parvenir au témoignage de vie.
Non seulement les acteurs font part de leur expérience, mais ils en analysent les difficultés et les résultats. Ce petit ouvrage sera certes un outil intéressant pour les personnes qui veulent s'engager dans le tournant missionnaire de notre Église. Nous aurons à faire face à la force de l'inertie, à faire le passage du besoin à faire naitre le désir, approfondir notre vocation baptismale qui est la base de toute vie chrétienne et aussi savoir affronter nos vulnérabilités. Bonne Lecture.
Confession d'un prêtre de la rue, L'abbé Claude Paradis, Novalis. 2018. Claude est un gars de chez nous, St-Octave de l'Avenir. Il raconte avec menus détails son aventure vers le presbytérat. C'est un récit émouvant, riche de leçons de vie. Il a connu l'aventure d ela rue, coucher dehors et parfois sans souper. Il a connu la consommation de drogue, des tentatives de suicides. C'est là dans la rue que le Seigneur est venu le visiter, le conduire à la prêtrise et le retourenr dans la rue. Avec le Père Pops, Jean-Marie Lapointe, il a fait l'expérience d'aider l'être de la rue. Il les comprend parce qu'il a connu la rue. à la lecture de ce livre, je me suis dis quand le Seigneur à besoin de quelqu'un, il le prépare en conséquence. Quand le Seigneur a le grappin sur quelqu'un, ce n'est pas facile de s'en défaire. C'est un témoignage de vie impressionnant et qui invite à l'action de grâce. Bonne lecture.
J'écoutais un reportage sur la Montagne de l'horeb à Ste-Agathe des Monts. Cette maison accueille des prêtres et religieux qui ont besoin de repos et d'accompagnement souvent à la suite d'épuisement. La fondatrice disait à ces prêtres: "Qu'est-ce que tu vis, toi, dans ce que tu fais?" Cette question m'a rejoint ce matin: Qu'est-ce que j'ai vécu, moi, dans ce que j'ai fait? Et je me suis demandé si ce que j'ai vécu n'a pas influencé les gens autour de moi? Je réalise que ce que je vis aujourd'hui quand le préside uns célébration soit une funérailles ou une messe, mon vécu est très différent d'il y a 10 ou 20 ans. Surtout quand je préside une funérailles, j'essaie de sortir du rite et de me rapprocher le plus du vécu des familles. Je trouve belle cette question: Qu'est-ce que tu vis, toi, quand tu célèbre? Est-ce que je fais un rite, est-ce que je fais un acte de dévotion personnelle ou si je préside la prière d'une communauté? Acceptons d'être questionné.
Medeleen Dubois: Le pouvoir de la bénédiction. Ed. Québécor. Cet ouvrage nous aprend le pouvoir de la bénédiction qui n'est pas réservée aux seuls minstres du culte. Bénir n'est pas seulement un signe de croix et une petite prière ou un brin d'eau. Nous devons apprendre à bénir, bénir notre journée, notre famille, les événements de la vie. Bénissons un voisin qui nous fatigue ou nous dérange, bénissons un ennemi. Bénir n'est pas demanderr des choses ou obtenir ce que nous voulons, bénir, c'est faire surgir ce qu'il y a de mieux. Ce livre de Madeleen Dubois nou sapprend ce pouvoir merveilleux de la bénédiction,
Walter Vogels: Le petit reste dans la Bible. Cerf. 2018. Ce professeur émérite de l'Université S. Paul trace une comparaison entre le petit reste dans la Bible et celui que nous vivons aujourd'hui en Église. Comme les causes qui ont produit ce petit reste ne sntpas les mêmes aujourd'hui, sera-t-il possible à notre petit reste de revitaliser l'Église? Il termine sont étude en passant du désastre à l'espoir. Il sera possible que ce petit reste de revivifier l'Église si il se convertit à l'Évangile. Les causes de notre petit reste viennent de l'intérieur - comme si notre se refroidissait par en dedans comme un frigidaire- il appartiendra donc à nous le fidèle à nous convertir. Comme nous le dit le «pape François: devenir contemplatifs de la Parole et du monde. Cette lecture est interpellante et vivifiante. Bonen lecture.
Mgr Emmanuel Gobillard et Thérèse Hargot: Aime et ce que tu veux fais-le!, Albin Michel, 2018. Ces deux auteurs en lisant les texte pour le prochain synode des Évêques sur les jeunes ont remarqué qu«'un sujet brulant d'actualité avait été écarté de la discussion, celui de la sexualité. Ensemble, sous forme d'interview aidé de Arthur Herlin, ils ont publié une réflexion intéressante sur la question. On y parle de séxualité, de célibat, de masturbation, de chasteté même dans la vie de couple; enfin des sujets qui touchent la jeunesse d'aujourd'hui. Au lieu de critiquer les gens, ils essaient un éclairage et une piste de formation qui peut ouvrir sur un bon dialogue avec les gens concernés. Ce n'est pas souvent qu'un évêque et une sexologue donnent ensemble leur point de vue sur ces sujets chauds. Mgr Gobillard est auxiliaire de Lyon "et montre dans ses réponses que l'Église peut parler de tout sans tabous." C'est une lecture inspirante qui nous fait sortir de l'angle de la loi morale et du péché pour en voir la grandeur et la beauté. Bonne Lecture.
Dalaï Lama: Préceptes de vie, Ed. Du chatelet. Recueil de petites pensées spirituelles, principes de vie d'un sage qui parle d'altruisme, de compassion, d'éveil, d'harmonie, de méditation et bien d'autres sujets actuels. Lecture apaisante et invitation à la beauté intérieure. Un guide précieux pour aborder le temps présent. Bonne Lecture.
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Guylaine Cliche et le Conceil Traditionnel Mahawk de Kahnawake. Paroles de paix en terre autochtone. Ed. Le Jour. L'auteure a vécu un certain temps parmi les gens pour en connaitre les valeurs, la culture et les traditions. C'est une lecture très enrichissante. La femme est donneuse de vie et l'homme est le protecteur de cette vie. Ces deux services sont complémentaires et indispensables pour la vie de la communauté. Ils sont proches de la terre-mère qu'ils respectent, proches de la vie. Nous aurions avantage à nous laisser transformer par leur façon de vivre au lieu de vouloir les franciser. C'est une invitation à renouer avec nos racines et à compter sur la force de la vie plutôt que sur nos systèmes. C'est une étude à méditer.
François Bégaaudeau et Sean Rose: Une certaine inquiétude. Albin Michel, 2018. Les auteurs nous proposent une correspondance entre un croyant et un athée. Étant attché au vécu, le croyant voyage sur la route vers l'athéisme, tandis que le non croyant chemine sur la route de la foi. Il est intéressant de voir le cheminement différent sur la même route. C'est un sujet brûlant d'actualité et nous conduit à regarder notre perception de la foi. Une lecture qui fait avancer. Bonne Lecture.
Une Bonne Nouvelle est apparue sur nos petits écrans ce matin.
Les animaux errants trouvent des familles d'accueil, la SPA s'occupent avec empressement de toutes ces petties bêtes en perdition.
En même temps, on nous annonçait un recours collectif des personnes âgées contre la maltraintance dont ils sont victimes dans les centres d'hébergement.
OUF!
"La vie est une table de jeux, parmi ceux qui gagent beaucoup ont triché."