Jos. Deschênes
Un pas de plus.
J'avais proposé une piste de réflexion sur la catéchèse, il y a quelque temps en essayant de répondre à la question: Qui suis, moi? Une fois cette expérience acquise, comment aller plus loin. Je me hasarde aujourd'hui à proposer une piste de méditation.
Quand nous faisons cette expérience de la présence du Christ, de son Esprit en nous, nous prenons conscience que cette présence en est une de relation. Cette expérience se vit en relation avec d'autres dans un esprit de communion. Cmme dans les relations d'amitié, c'est à travers la fête et la communion ensemble que nous soudons des amitiés. Alors dans la catéchèse biblique, surtout dans les Actes des Apôtres lors des récits de Pentecôtes, chez les juifs 2,1-13; chez les samaritains 5, 1ss; et les païens 11, 10-44; c'est à la suite de la venue de l'Esprit que les Apôtres baptisent. Ainsi l'entrée dans un groupe se fait par le baptême après l'expérience de l'Esprit en nous. Ainsi commence la catéchèse biblique proprement dite.
Le baptême, premier sacrement de l'entrée en Église communauté chrétienne vient reconnaitre et célébrer cette présence du Christ en nous et nous placer en relation directe avec lui, nous faire vivre en situation de grâce avec le Seigneur. C'est comme une reconnaissance de ce que nous sommes devenus et nous donne des forces, des grâces pour tisser des relations profondes avec le Seigneur.
En étant des êtres de relation, nous sommes aussi des êtres de communion. Le Christ nous a donné un autre sacrement pour nous permettre de communier à sa présence et de recevoir des forces spéciales en vue de communier à son être pour nous transformer. C'est le Sacrement de l'Eucharistie. Dans la célébration de ce sacrement nous communions au Corps du Christ et formons avec lui le corps vivant du Christ dans le monde. L'Eucharistie est le sacrement pour nous donner la force de vivre cette communion les uns avec les autres et de former le Coprs vivant du Christ. Il nous faudra apprendre à fêter.
Ces deux sacrements sont les sacrements clés du message de Jésus, ils forment la communauté-Église. Les autres sacrements sont des gestes des membres de la communauté. Cette catéchèse est plus difficile aujourd'hui parce que beaucoup de chrétiens sont partis de l'Église, les uns insatisfaits, d'autres blessés ou en colère devant les abus, ainsi notre approche doit être plus douce et bien adaptée. Elle sera plus facile avec les jeunes qui n'ont aucune expérience de l'Église d'hier. Il sera bien important pour nous de développer la catéchèse biblique et de la spiritualité avant d'enter dans une fomation religieuse de pratique. Chacune et chacun mettra ses talents à profit selon ses charismes.
Ah! Le temple. Luc 21, 5-19.
Le Seigneur dans l'Évangile de ce jour nous fait peur concernant l'avenir de nos temples. Les gens contemplaient les beautés du temple. Ses ex-voto qui le décoraient. Jésus arrive et se fait le prophète de malheur en annonçant la destruction du temple. Il n'en restera pas pierre sur pierre. Tout sera détruit. Quel message Jésus nous envoie dans ce texte?
Jésus rencontre un grooupe de gens qui admirent le temple. Pour Jésus, le temple est un lieu de prière, un lieu de recueillement. Je crois que Jésus veut leur dire à sa façon: L'important n'est pas le temple, c'est la communauté. Nous vivons actuellement une situation qui peut nous faire réfléchir. Nos églises se vident, nous n'avons plus d'argent pour les entretenir, nous devons prendre des décisions déchirantes. Jésus nous demande où est votre centre d'intérêt? Est-ce la beauté du temple ou la vie de la communauté? Si nous ne pouvons plus entretenir nos églises, c'est qu'il n'y a plus de communauté pour s'en occuper. Il n'y a plus assez de pratiquants. Akors la nécessite est de faire revivre la communauté, de rebâtir une communauté vivante. Cette communauté sera différente de celle d'hier et ne sera peut être pas nécessairement dans une église qui coûte très cher à conserver.
Dans les actes des Apôtres nous apprenons que le temple de Jérusalem fut détruit, qu'il y eut des bouleversements, des pleurs et des grincements de dents. Il y eut de grandes tristesses de voir le temple de Dieu disparaitre. Mais si nous lisons bien l'Évangile, le Seigneur nous indique clairerment où placer nos intérêts. Mais avec la destruction du temple, l'Évangile se propagera chez les païens. L'Évangile ne sera plus enfermé dans un bâtiment, si beau soit-il, l'Évangile sera dans le plus beau temple qui n'est pas fait de main humaine, Le coeur de l'être humain qui vient de la main de Dieu.
Dans le texte du Livre des Rois, première lecture de notre célébration, il est dit: Voici que vient le Jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise. Ceci veut nous dire que l'histoire n'est pas arrêtée, stagnante, elle est toujours en perpétuel progrès. L'histoire s'écrit tous les jours en s'ajustant aux besoins et aux developpements des gens. Une religion enfermée entre les murs du temple est une religion morte. Et quand on parle d'une fournaise ardente, cela nous rappelle les disciples d'Emmus dont le coeru réchauffé par l'Esprit était comme une fournaise ardente. L'importat est que lorsque ces moments de transformation arrivent est que le Seigneur retrouve la trace de son visage dans le coeur de chacun des chrétiens.
Nous sommes dans cette période de questionnement, nous devons faire un peu silence au fond du coeur pour écouter l'Esprit nous guider vers "saints paturages" et refaire nos communautés vivantes dans un monde différent. Un mmonde qui n'est plus assis sur une pratique sécurisante, mais parti au grand large de l'amour et de l'imprévu. Amen.
le temple de Dieu. Jn 2, 13-27.
Jésus sort le fouet et nettoie le Temple de Jérusalem. Dehors les vendeurs, les voleurs, les trafiquants, ne faites pas de la maison de Dieu une caverne de voleur. "détruisez ce temple et en trois jours je le reconstruirai" Saint Paul l'Épître nous dit: Vous êtes une maison que Dieu construit. (...) Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l'Esprit Saint habite en vous? Le sanctuaire de Dieu est Saint, et ce sanstuaire, c'est vous.
Jésus nous invite à poser un regard lucide sur notre vie, notre foi et notre relation avec lui et les autres. Dans l'Eucharistie que nous célébrons , nous disons¨Nous te demandons qu'en ayant part au Corps et au Sange de Jésus , nous soyons rassemblés par l'Esprit Saint en un seul corps. Et ce corps que nous formons est le corps vivant de Jésus Christ. Célébrer l'Eucharistie, communier c'est célébrer et communier au corps vivant de Jésus. Nous venons communier pour former ensemble le corps vivant du Christ. Prenons conscience de cette grande réalité: Nous sommes le corps vivant du Christ. Soyons conscient que nous célébrons cette réalité chaque fois que nous venons à l'Eucharistie. C'est pour cela que l'Eucharistie du dimanche est célébrée aux intentions de tous les participants. Mais nous avons pris l'habitude de payer la messe à nos intentions.
À l'époque de Jésus le temple de Jérusalem était le symbole de la présence de Dieu avec son peuple. Ce temple était devenu un lieu de trafic. On avait remplacé le vrai Dieu par le Dieu argent. La tentation peut être grande pour nous aujourd'hui devant la situation de notre Église, et les besoins d'argent ,d'agir ainsi. Mais le texte de l'Évangile nous renvoie à nous même, dans notre propre vie. Notre vie de foi, notre corps ne sont pas de occasions de débauche et d'argent. Jésus dans sa mort et résurrection a nettoyé notre temple intérieur et lui a redonné sa vraie valeur.
Jésus en se soulevant contre les malversations dans le temple, s'élève ainsi contre les mauvais usages de notre corps. Aujourd'hui nous connaissons des abus de toutes sortes sur les personnes surtout les enfants, ce sont aussi des profanations du Corps du Christ. Des milliers de personnes sont tuées dans les guerre par désir du pouvoir ou de vengeance. Des féminicides se multiplient. Nous pouvns ainsi profaner le temple, le corps des autres. Ceci souvent à cause de l'appât de ce Dieu argent. Si l'argent était mieux distribué dans notre monde, il y aurait moins de pauvreté et de misère, moins d'itinérance. Ce n'est pas l'argent qui manque, c'est qu'ille est mal distribué toujours dans mains des mêmes personnes. Aujourd'hui on ne vend plus selon les besoins des gens, mais pour ce qui me donne plus de profit.
Alors dans l'Évangile Jésus dira aux gens: Détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours. Jésus parlait de son corps. Il est mort et ressuscite le trosième jour. Jésus nous parle du caractère sacré de son propre corps, son propre temple. Aujourd'hui quand nous célébrerons l'Eucharistie, redisons-nous que nous sommes venus former ce corps vivant de notre Rédempteur. Nous sommes le Temple du Christ et que ce temple à droit au respect et à l'amour. Amen.
Etre toujours avec Lui. Jn 14, 1-4.
Jésus, après avoir lavé les pieds de ses apôtres et de s'être agenouillé près d'eux, leur laisse un m,essage d'Adieu. I leur livre la pensée profonde de son coeur de Pasteur. C'est à nous qu'Il s'adresse aujourd'hui. Il nous livre un message d'amour sans précédent qui doit inspirer notre vie intérieure. Ne soyez pas bouleversés, il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père et je vais vous y préaprer une place et je reviendrai parce que là où je suis vous y serez vous aussi. Pouvons-nous nous imaginé la parole de quelqu'un que nous aimonsnous redire: Là où je suis tu y seras aussi. Ce peut être un parent décédé, unépoux ou épouse.....
La méditation de cette parole de Jésus est bouleversante. Nous sommes dans un monde terrestre, mais la mort nous convie au monde de Dieu. Nous vivonrs une seconde naissance en naissant au monde spirituel. Jésus nous dit que dans le monde d u Père, il y a plusieurs places et qu'il nous en prépare une spécialement pour nous. Sommes-nous conscients de cet amour de Dieu pour nous. Il prend l'engagement de nous préparer une place spécialement pour nous comme un père le ferait pour son enfant. Chez-nous ce sera toujours chez-nous. Jésus nous dit: "Je ne vous laisserez pas orphelin, je serai toujours avec vous." Là où je suis, vous y serez aussi." Pouvons-nous nous imaginer que nous sommes toujours avec le Seigneur et cela pour l'éternité. Jésus répond ainsi aux besoins de tout être humain qui a cette volonté de sécurit, de paix et de bien-être. Jésus lui-même prépare à chacun de nous une place à notre mesure pour que nous demeurions avec Lui. Tous les être humains sont appelés à ne pas raté cette cible gratuite donnée par le Seigneur.
Et Jésus ajoute: Je vous ai indiqué le chemin pour y arriver. Alors Thomas lui dit: Nous ne savons pas où tu vas, comment en connaitrions le chemin? le chemin, c'est moi: Je suis le chemin, la vérité et la vie. Vola l'essentiel de notre foi. Jésus est là avec nous, il nous prépare une place nous prend avec lui. Le monde où nous vivons aujourd'hui rend le chemin de Dieu plus difficile à suivre. Tant d'activité et de centre d'intérêt sollicite notre attention. Jésus est le chemin, il est le fruit d'une expérience profonde du coeur. Il s'agit d'une rencontre personnelle qui nous fait vivre cette présence de Jésus au coeur de nos vies. Ce n'est seulement le fruit de choses apprises par coeur et que l'on nous propose, mais une expérience du coeur propre à chacun et chacune de nous. Cette expérience qui nous fait dire: Je ne crois pas que Jésus est vivant avec moi. JE SAIS qu'il est là.
Il est non seulement le chemin, il est aussi la Vérité et la Vie. Je dirais que celui qui possède la foi ne dit pas la Vérité ou la Vie, mais la VIT. Notre vie est un reflet de cette présence, l'expression de cet Vérité et de cet amour du christ pour nous. Comme le dit si bellement Job dans la première lecture de notre célébration: Je sais, moi, que mon Rédempteur est vivant(...) Je verrai Dieu. Je le verrai face à face, de mes propres yeux, Il ne sera plus un éternger. voila le cri de foi qui sortira de nos lèvres. En ce jour de commémaration des défunts, nous pouvons redire avec Job: Je sais que mon rédempteur est vivant et que je le verrai face à face. Aujourd'hui c'est une parole dM='action de grâce qui doit monter de nos lèvres de celui qui est le Chemin, la Vérité, la Vie. Amen.
A lire et méditer
Eva Salomon: Entrez dans la danse. Novalis. Une étude approfondie de lInterculturarion entre la spiritualité Anichinabé et la spirtualité catholique. C'est nous faire découvrir la beauté de la spiritualité de ce peuple autochtone et les souffrances vécues parce que nou svoulions leur enlever ce qui était profond pour eux. La danse pour eux est une prière. A lire et méditer.
être vrai devant Dieu. Luc 18, 9-14.
La parabole de Luc aujourd'hui ne porte pas nécessairement sur la prière mais surtout sur l'attitude des personnes dans leur relation avec Dieu. Nous avons deux hommes qui se présentent devant Dieu avec leur façon personnelle de parler à Dieu. Nous avons donc deux façons différentes de s'adresser à Dieu. Un pharisien, un homme bien à ses yeux, et un publicain qui se présente comme un pécheur. Ils montent au temple pour prier. La prière du Pharisien est celle du croyant satisfait, rempli de lui-même qui ne doit rien à Dieu. La prière du publicain au contraire est celle de l'homme simple au prise avec ses limites et qui se reconnait comme tel devant Dieu.
Le texte de Luc nous conduit à méditer l'attitude de la prière devant Dieu. Il lève le nez sur le publicain, Il est supérieur aux autres. Tout les Pharisiens ne sont pas comme lui, mais plusieurs le sont cependant. Mon Dieu je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes, encore moins comme ce publicain. Je jeûne deux fois la semaine. Je paie ma dîme. Ce pauvre homme affirme sa vertu en dépréciant celle des autres.
Le publicain au contraire n'a rien a faire valoir, il est pauvre et surtout il se croit pécheur. Il a tout à recevoir de Dieu. Alors que Pharisien n'a pas besoin de Dieu, le publicain attend tout de Dieu. Il implore la faveur de Dieu et n'ose pas lever les yeux. Son regaqrd est celui du texte Ben sirac le Sage dans la première lecture. Le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes. Il ne défavorise pas le pauvre. Cette prière du publicain rejoint aussi le texte de Saint Paul à Thimothée, quand k'ai été condamné, tous m'ont abandonné, le Seigneur, lui, m'a assisté.J'ai été arraché à la gueule du lion. Le Seigneur, lui m'a assisté. C'est l'attitude confiante du pauvre qui doit tout à Dieu.
La conclusion du texte nous dit que le Publicain s'en alla chez lui justifié alors qu ele Pharisien ne l'était pas. Cependant le publicain ne manifeste aucun moment de conversion parce tel n'est pas le sujet de la parabole. «luc veut mettre l'accent en conclusion sur la bonté de Dieu, alors que Zachée donnera la moitié de ses biens, l'enfant prodigue dit: Je me lèverai et j'irai vers mon père. Ici notre récit veut montrer la différence entre deux attitudes devant Dieu Dieu peut maintenant entrer dans la vie du publicain alors que pharisien restera avec sa supposé perfection. Ceci nous conduit à nous questionner sur notre propre façon d'approcher Dieu dans la prière. Nous avons tout à recevoir de Dieu, notre vie doit être action de grâce et reconnaissance envers Dieu. Notre prière doit être un moment de vérité devant Dieu à qui on ne peut rien cacher. Il s'agit d'être à l'écoute de l'Esprit en nous et d'être reconnaissant de ce qu'il nous accorde. Amen.
Confiance en Dieu. Lc 18, 1-8
Notre dimanche aujourd'hui est appelé "Dimanche Missionnaire." un jour où nous devons penser spécialement à la mission de l'Église et à notre propre mission. La société change, les besoins et les centres d'intérêt changent mais la mission reste la même dans son fondement. C'est le lot de tout baptisé d'être le témoin de Jésus Christ et porteur de l'Évangile. C'est difficile pour nous habitués dans nos coutumes et structures de penser autrement. Mais l'heure est venu où il nous faut retrouver la place de la parole de Dieu dans nos vies et célébrations et aussi les différents ministères que l'esprit sème dans nos communautés. L'Évangile est un code de vie dans la ligne de notre être et du dessein de Dieu avec nous. L'Évangile ne nous enseigne pas des choses à croire mais des choses à vivre. C'est une vie selon le désir de Dieu et la musique de tout être humain. Nous devons être les témoins d'un Dieu amour , un Dieu de justice et de paix. Un témoin est d'abod quelqu'un qui laisse passer la lumière, qui laisse passer dans sa vie la lumièe de l'Évangile pour éclairer auotur de lui. Pensons à François d'Assise, au curé d'Ars et combien d'autres.
L'Évangile de notre dimanche en Luc nous présente ausi un témoin de la confiance en Dieu. Une pauvre veuve seule sans appui vient solliciter de l'aide d'un juge indifférent. Nous sommes invités à approfondir les sentiments de cette pauvre dame. Comment peut-on imaginer sa vie dans une ville où personne ne prend sa défense et répond à ses besoins Elle est veuve et ne peut compter que sur elle même. Nous connaissons encore des situations telles de nos jours. La crituqe, l'intimidation atteint ces gens au plus profond d'eux-mêmes. Et souvent les gens restent indifférents devant la situation. Il y a aussi l'exrcice du pouvoir qui souvent paralysent bien de bonnes énergies. Telle est la situation de la veuve. L'Évangile veut nous montrer le courage et le témoignage de cette veuve qui ne cède pas devant la tribulation.Rends-moi justice, dit-elle au juge, j'ai le droit de vivre et mon ennemi veut me ravir ce droit. Voila le courage de cette femme qui se bat pour avoir de l'aide.
Jésus nous raconte cette histoire pour que nous apprenions à avoir de la compassion pour cette femme, pour toutes ces personnes bafouées, brisées par la vie et qui cherchent un peu de justice et d'amour. Jésus vise à nous communiquer une confiance inébranlable envers Dieu et les autres. Une confiance au coeur de nos peurs et de nos doutes qui nous fait nous battre pour faire valoir nos droits.
Nous sommes aussi invités à méditer sur les affirmations du juge parce que parfois nous nous retrouvons dans son camp. Il nous arrive parfois de regarder de haut des gens pauvres, qui ne travaillent ou selon nos dires qui ne veulent pas travailler, qui sont pauvres parce qu'ils le veulent, et nous ne connaissons pas leur histoire. Et souvent comme le juge nous devrons plier devant des gens insistants. Nous connaisosns tous des situation semblables et comme j'en ai connus moi-même.
Nous sommes parfois ainsi dans nos relations avec Dieu. Remarquons que la dame insiste jusqu'au moment où le juge entre dans sa misère et peut percevoir sa souffrance. Cette femme commence à m'ennuyer, dira-t-il. Dieu répond à notre prière quand nous sommes venus à prier avec le coeur, avec la foi et non pour avoir un miracle au niveau de la tête. Jésus répond à la foi, une foi venant du coeur, une foi venant de l'amour et non de croyance seulement. Ces lieux de la foi où l'être humain n'a pas accès. Amen.
Va vers toi. Lc 17,11-19.
Aujourd'hui notre ami Luc nous présente dix personnes au prise avec la lèpre. La lèpre symbolise pour nous nos difficultés à entrer et entretenir des relations efficaces. Nous sommes envoyés à nous même au plus profond de notre coeur. C'est un lieu, pour nous, difficile et parfois gênant à atteindre. De nos jours plusieurs auteurs se peremttent de nos envoyer à l'intérieur de nous même. C'est devenu un lieu important pour retrouver un équilibre dans nos relations avec les autres. Comme l'être humain et son Dieu sont des êtres de relations, cela devient de plus en plus important de se retrouver soi même dans notre for intérieur.
Dix lépreux viennent demander à Jésus de les guérir. Notons que Jésus est sur la route, il a traversé des région pas très chrétienne. Les lépreux se tiennent à distance parce que la lèpre est considérée comme une maladie contagieuse et s'il approche Jésus, il risque de le contaminer. Alors Jésus leur dit: Allez vous montrer aux prêtres. A l'époque seul les prêtres pouvaient constater la maladie et la guérir. Alors ces bons messieurs sans doute très contents se dirigent vers la rencontre des prêtres. Et là le texte devient plus intéressant.
Sur la route, ces malades sont guéris et un seul revient dire MERCI. Cet homme est un Samaritain, donc un païen. Les neuf autres sans doute des juifs pris dans leurs traditions et obligations religieuses continus à la rencontre des prêtres. Le samaritain, un paîen, est libre et n'a pas d'obligation autre que de revenir et dire merci. Nous touchons du doigt ici la différence entre un homme libre et d'autres pris dans des lois intérieures. C'est aussi la religion et la spiritualité. Trop souvent la religion impose des choses, des obligations bonnes mais qui paralysent la liberté des gens.
A ces dix hommes, c'est comme si Jésus avait dit: Regardez-vous et identifiez ce qui vous éloiogne des autres autour de vous. Identifiez la difficulté de vos relations fraternelles et apportez un remède. La lèpre est ce qui nous sépare des autres. Avec ce miracle, Luc peut préparer la venue des samaritains et des païen à la foi. Jésus dira au lépreux: Relève-toi et va ta foi t'a sauvé. La guérison vient de la foi et non des personnes. C'est Dieu qui guérit. Cet épisode nous renvoie à notre monde intérieur et à nos propres difficultés.
La première lecture de notre célébratiom, le premier livre des Roisnous rapporte la guérison du lépreux Naaman et nous présente une autre leçon. A la suite de sa guérison, Naaman reconnait sa foi en Dieu d'israël et veut récompenser le prophète de sa purification. Celui-ci refuse. Nous est donné alors la grande leçon de générosité du Seigneur. Dieu ne compte pas sur des récompenses, il travaille gratuitement pour ceux qu'Il aime. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. lui dira le prophète. La façon de remercier le Seigneur est de reconnaitre ce qui vient de Lui; Dieu ne demande rien. C'est la grande gratuité de Dieu envers le monde. Il s'agit d'accueillir ce don gratuit et d'en être reconnaissant.
Jésus guérit celui qui était exclus de la communauté en le reconduisant dans la communauté. Nous sommes donc invités à reconnaitre notre lèpre, ce qui nous éloigne de la vie communautaire, de descendre en nous pour nous guérir et revenir à la vie communautaire. La relation à Dieu est une relation de communion, de gratuité et de reconnaissance de cette présence amoureuse au coeur de nos vies. Soyons dans l'action de grâce. Amen.
Les Actes: Temps de l'Esprit.
Le livre des actes nous décrit comment la Parole s'est répandue dans le monde ancien sous la conduite de l'Esprit du Seigneur. La parole a fait naitre l'Église et la fait grandir au cours des siècles. Quand on parle de la première communauté chrétienne, on la décrit: Ils étaient fidèles à l'enseignement des apôtres et à la charité fraternelle. On peut donc dire que les Actes des Apôtres est l'Évangile de l'Esprit Saint animée par l'Esprit.
Nous avons trois pentecôtes: Celle des Juifs 2, 1-13, celle des Samaritains: 8,5-26; celle des païens; 10, 44-48. Trois manifestations de l'Esprit dans les différentes communautés. L'Esprit a été à l'oeuvre pour accompagner la vie des premières communautés chrétiennes. L'Esprit respectaient la marche des chrétiens. La conversion de Paul est un exemple de l'Action de l'Esprit dans la communauté.
Il est intéressant de constater la différence d'approche de l'Esprit dans les Évangiles et dans les Actes.
Dans les Évangiles on parle de l.Esprit comme d'une annonce, de quelqu'un à venir: Si nul ne renait de l'Eau et de l'Esprit ne peut entrer dans le royaume des cieux. Et si je ne pars pas le Paraclet ne viendra pas. Dans Les Évangiles le Paracler n'est pas une présence que l'on expériment, mais une annonce qu'il viendra. C'est un futur.
Dans les Actes, l'Esprit est le fruit d' Christ ressuscité, une expérience. On connait et on croit à l'Esprit parce que les Apôtres voient l'effet de son action dans la communauté. Pierre avait renié Jésus chez Pilate et le voila qui prêche publiquement et sans peur le Christ ressuscité. Les Apôtres sont devenus amoureux et passionnés. animés par l'Esprit même du Ressuscité.
On comprend aussi que le don de l'Esprit n'est fait pour récompenser les Apôtres parce qu'ils sont fins et travaillent bien, il leur est donné pour rendre fécond leur vie apostolique. le disciple d'ajourd'hui transformé par l'Esprit est quelqu'un qui donne le goût du Ressuscité et surout à ceux et celles qui sont en train de le perdre.
Si nous résumons: Nous pouvons toucher l'ation de l'Esprit par ses effets:
La croissance rapide des communautés, l'ouverture missionnaire;
L'audace des apôtres à prêcher et à braver l'autorité: 5, 17 ssss
Le bedeau prêche en Samarie (Philippe): 8,5sss
L'Esprit fut trop souvent mis à l'Écart dans l'Église, faudrait lui redonner sa place.
La foi... Luc 17, 5-10.
Augmente en nous la foi disent les apôtres à Jésus. Nous pourrions traduire autrement; "Donne-nous la foi." Dans la lettre de Saint Paul, nous lisons: Ravive le don gratuit de Dieu. Et Jésus ajoute à la fin de l'Évangile: Nous sommes de simples serviteurs; nous n'avons fait que notre devoir.
De ces textes ce matin, je tire deux leçons: D'abord l'un dégageant le visage de Dieu et l'autrela relatlion de l'être humain avec Dieu. Luc met un aspect particulier sur le visage de Jésus dans cette parabole. Ce n'est pas le christ miséricordieux qui répond aux besoins ou désir de l'être humain comme dans la multiplication des pains; c'est le visage d'un Dieu qui donne sans raisons, gratuitement sans que l'on demande. C'est lui qui prend l'innitiative. Ce n'est pas un Dieu à qui ne peut demander des comptes. "Si vous aviez la foi gros comme un grain de moutarde." Dieu a donné sans mesure et l'être humain a de la difficulté à croire. Il nous a donné la vie, la nature, les dons variés et nous ne savons pas toujours le reconnaitre. Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est Lui qui a pris l'initiative et nous a envoyé son Fils. 1 Jn 4, 10. Dans la maladie, dans l'épreuve Dieu est toujours présent avant que je le prie. Nous sommes invités à méditer cette gratuité de Dieu et cette présence inhérente de Dieu en nous. Dieu n'estervient pas en nous parce qu'il nous doit quelque chose, il le fait gratuitement parce qu'ils nous aime.
Un second message est cette relation d el'être humain avec son Dieu. "Je ne suis qu'un serviteur qui n'a fai que son devoir." Il nous faut prendre conscience mieux encore de cette gratuité de Dieu pour nous. Il nous a créé par amour et nous a donné une mission: celle de répandre son amour dans le monde. Il pousse à la limite le tragique du don. Il met un tablier pour servir contrairement au maitre qui d'ordinaire s'assoit à table et se fait servir. En vérité, je vous le dis, il se ceindra, fera mettre à table ses serviteurs et passant de l'un à l'autre, il ler servira. (Lc 12,37). C'est la relation que Dieu veut établir avec nous, un relatio de gratuité, de don sans attendre de retour, non d'abord une relation de miséricorde ou de pardon. Dieu ne nous devait rien et il en sera toujours ainsi. Il donne sans compter et sans attendre de retour.
Ceci nous renvoie à la foi en Sant Paul; Ravive en nous la foi; je cois que nou spourrins traduire plus fidèlement ajourd'hui: Donne -nous la foi. La foi est un don et elle est différente des croyances. Un bon endroit pour faire grandir notre foi après l'Évangile est la nature, cette université du Bon Dieu comme disait le Père Bujold. Si nous savions nous arrêter pou récouter la nature nous parler, c'est dans le silence du coeur que la nature nous parle le plus fort. Le ruisseau nous parle de la source, cette source en nous qui est Dieu et qui donne sans compter, les arbres nous rappellent la puissance t l'amour de Dieu, ils nous apprennent à descenre en nous comme les racines d el'arbre pour puiser les forces intérieures afn d'avancer, les oiseaux nous redisent la louange au Créateur, les épis de blé, les fleurs, les couleurs d'automne, tout nous dit ce don gratuit du Seigneur. tout est là sous nos yeux pour nous révéler l'auteur de toute cette beauté et nous inviter à l'action de grâce.
La foi s'adresse à une personne et non à des textes de dogme ou des théorie. C'est lorsque j'ai fait l'expérience de la pésence de Dieu que la catéchèse peut venir m'éclairer.
La
