Jésus grandit. Luc 2, 41-52.
On lit dans l'Évangile de ce dimanche que Jésus grandit en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes. À douze ans, le jeune homme commence à s'émanciper, c'est l'âge où on ceommence à être adulte en ce temps-là. en visite à Jérusalem, Luc avait besoin de cet écart à la vie pour révéler à Marie et Joseph que Jésus à d'autres chats à fouetter: Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père. voila le jeune délinquant qui justifie son comportement. Il a une autre mission dans le monde et sant le besoin de le justifier.
On sent dans les paroles de Marie un sentiment de reproche et la réponse de Jésus leur apparait incompréhensible pour le moment. Aujourd'hui nou ssommes devant la vie de famille qui se dessine doucement à travers les hauts et les bas quotidiens. Ils sont en présence d'un mystère d'amour qui les dépasse. C'est la situation que vivent bien des parents devant leurs enfants qui deviennent adulte, il faut les laisser partir vvire leur propre vie mais si c'est parfois difficile. Nous voyons souvent des enfants rester à la maison toute leur vie, incapable de vivre de leur propre initiative.
Alors aujourd'hui il nous reste à prier pour nos familles afin qu'elles gardent le flambeau de leur foi bien fixer sur le Christ à travers les difficultés qu'elles traversent de nos jours. Notre Eucharistie sera à leurs intentions.
C'est Noêl. Luc 2, 1-14.
Luc nous raconte une belle histoire de la naissance de Jésus à Bethléem. À cause du référendum de l'Empereur, Joseph était descendu à Bethléem pour ce recensement. Ceci permettait de faire naitre Jésus à Bethléem à cause de la tradition où on disait ; Bethléem, terre de Juda de toi naitra un rejeton" De plus Bethléem est "Maison du pain," faisait référence à l'Eucharistie où Jésus se donne en nourriture pour les chrétiens.
Dès sa naissance, Jésus s'inscrit en faut avec la mentalité de son temps. Il ne nait pas au temple, ni dans un hotel confortable, mais une simple mansarde que Luc compare à une étable ou Jésus est couché dans une mangeoire d'animaux. Jésus se situe avec les pauvres qui n'ont pas de place dans l'hotellerie. Mais la mangeoire nous rappelle aussi la nourriture, dès sa naissance Jésus nous révèle là où il veut nous conduire. Et fait remarquable aussi ce sont des bergersqui viennent l'adorer à la crèche. Des hommes méconnus et méprisés dans le temps. Des gens qui sentent le mouton comme nous dit le Pape François. Les bergers d'aujourd'hui ont aussi besoin de sentir le mouton, c'est-à-dire de prendre l'odeur de leurs paroissiens.
Noël, c'est l'amour d'un Dieu qui prend visage d'hommes pour se faire reconnaitre. C'est l'amour d'un Dieu qui descend jusqu'à nous pour nous redire son projet de vie avec nous. Noël, nous dit Isaïe, c'est le temps où le peuple marchait dans les ténèbres et a vu se lever une grande lumière.
Ce jour je vous le souhaite bon et plein de sens et moment de prière. Un jour qui a du goût et qui invite à la fête.
C'est Noêl. Luc 2, 1-14.
Luc nous raconte une belle histoire de la naissance de Jésus à Bethléem. À cause du référendum de l'Empereur, Joseph était descendu à Bethléem pour ce recensement. Ceci permettait de faire naitre Jésus à Bethléem à cause de la tradition où on disait ; Bethléem, terre de Juda de toi naitra un rejeton" De plus Bethléem est "Maison du pain," faisait référence à l'Eucharistie où Jésus se donne en nourriture pour les chrétiens.
Dès sa naissance, Jésus s'inscrit en faut avec la mentalité de son temps. Il ne nait pas au temple, ni dans un hotel confortable, mais une simple mansarde que Luc compare à une étable ou Jésus est couché dans une mangeoire d'animaux. Jésus se situe avec les pauvres qui n'ont pas de place dans l'hotellerie. Mais la mangeoire nous rappelle aussi la nourriture, dès sa naissance Jésus nous révèle là où il veut nous conduire. Et fait remarquable aussi ce sont des bergersqui viennent l'adorer à la crèche. Des hommes méconnus et méprisés dans le temps. Des gens qui sentent le mouton comme nous dit le Pape François. Les bergers d'aujourd'hui ont aussi besoin de sentir le mouton, c'est-à-dire de prendre l'odeur de leurs paroissiens.
Noël, c'est l'amour d'un Dieu qui prend visage d'hommes pour se faire reconnaitre. C'est l'amour d'un Dieu qui descend jusqu'à nous pour nous redire son projet de vie avec nous. Noël, nous dit Isaïe, c'est le temps où le peuple marchait dans les ténèbres et a vu se lever une grande lumière.
Ce jour je vous le souhaite bon et plein de sens et moment de prière. Un jour qui a du goût et qui invite à la fête.
Une autre naissance.
Excusez-moi cher lecteurs et lectrices, je m'amuse cette année dans l'Évangile de Saint Luc qui nous présente la venue de Jésus en quatre tableaux qui parviennent au cinquième à la naissance de Jésus à Noël. Le premier tableau est l'ange qui vient visiter Zacharie au temple et il sort Muet. Luc, 1, 5-26. Zacharie est l'homme du temple et incapable de croire à la révélation de l'ange. Le deuxième tableau est lapparition de l'ange à Marie qui sans tout comprendre accueille l'annonce de l'ange. Luc 1, 26-39. Le troisième tableau est la visite de Marie à sa cousine Élisabeth., tout à son bonheur est courrir visiter Élisabeth et amener Jésus à Jean. Luc 1, 39-57. C'est la femme de la route, le modèle de notre Église d'aujourd'hui. Nous ne sommes plus l'Église du temple seulement, mais l'Église sur la route de la vie avec les êtres humains d'aujourd'hui.
Aujour'hui, le quatrième tableau, c'est la naissance de Jean Baptiste. Celui-ci viendra faire découvrir le Messie Fils de Dieu. Jean Baptiste est l'homme chanière entre les deux testaments, l'ancien et le nouveau. En Luc 1, 57=67, l'auteur semble s'étonner par cette naissance.Il écrit: Pour Élisabeth arrive le temps où elle devait accoucher, et elle mit au monde un fils. Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur l'avait comblée de sa bonté et ils se réjouissaient avec elle. La première observation des gens des environs, ce fut ce geste de bonté venant de Dieu envers Élisabeth qui donna naissnce à un fils dans sa vieillesse. Tout le monmde fut surpris par cet événement. Jésus prépare sa venue par un geste de bonté envers une femme qui dépasse la coutume. Une femme avancée en âge, trop vieille normalement pour donner naissance à un enfant. Dieu n'est pas chiche de ses grâces et de ses gestes de bonté. Ceci vient nous dire aussi que celui qui vient, va changer le monde. Jean fait partie de l'Ancien Testament et sera charnière avec le nouveau. Un monde nouveau va naitre. C'est le temps que nous vivons aujourd'hui, un monde nouveau est en train de naitre et l'enfantement est difficile.
Arrive le moment de donner un nom à l'enfant. Normalement l'enfant recevait un nom des ancêtres. la mère leur dit: Il s'appellera Jean. Mais personne ne porte ce nom là dans la famille, on demande donc à Zacharie quel nom il veut lui donner. On lui remet une feuille de papier et il écrit: Son nom est Jean. Et sa langue se délit et il parle. Les auteurs voient cette uniformité du nom de Jean entre Élisabethet Zacharie comme une inspiration venant de Dieu. Zacharie était entré dans l'annonce de l'ange, il crut à la parole de Dieu et sa langue se délia. La joie était entrée dans cette maison avec la foi en la parole du Seigneur.
Il me semble qu'il y a là un message d'ouverture et d'espoir pour notre monde. Dieu vient nous parler par le monde en changement. Il y a beaucoup de bouleversement et de violence dans ce monde parce que nous le laissons changer seul. Les gens quittent l'Église et sont laisser seuls à leur vie sans spiritualité. Je crois que notre monde a soif de spiritualité et comme Zacharie nous restons muets dans notre temple. Jean Baptiste comme Jésus sont venus en dehors de toute religion pour éveiller les gens à la vie spirituelle, la vie intérieure qui fait bien agir. Nous avons besoin d'une conversion intérieure profonde pour respecter le venue du Christ en nous. Cette conversion du coeur vient du peuple d'abord qui prend la route avec Marie. Nos églises se ferment et sont vendues, c'est le moment important de sortir de nos temples, de nos liturgies toutes faites et de rpendre la route avec Marie vers les Élisabeth de ce monde.
Notre monde se cherche actuellemt et demande des pasteures et pasteurs pour les éclairer. Nous avons changer un peu de structures, il est temps maintenant de changer nos coeurs. Dans nos Eucharisties de fin de semaine, n'allons pas à la mese, mais allons célébrer les merveilleux miracles du renouveau apporté par le Christ. Faisons nôtre le chant de Marie: Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit s'est remplie d'allégresse en Dieu mon Sauveur.
Sur la route de Noël.
La liturgie ne suit pas l'Évangile de Luc dans sa présentation de la naissance de Jésus. Je vais m'amuser avec lui aujourd'hui et dimanche prochain parce que Luc nous présente l'arrivée de jésus en tableaux correspondant aux dimanches. D'abord nous avions l'apparition de l'ange à Zacharie qui annonçait le naissance de Jean, C'est l'Ancien Testament et l'ange vient visiter un homme qui devient muet. Puis l'ange est venu visiter Marie qui pleine de joie s'en va visiter Elisabeth pour lui apporter la joie et permettre à Jésus de visiter son cousin Jean.
Aujourd'hui, troisième tableau, Marie dans sa joie part rapidement pour visiter Élisabeth, un voyage de quelques jours en montagnes. C'est là une belle histoire entre ces deux femmes et surtout entre les deux enfants à naitre. Alors que Zacharie est demeuré muet, Marie toute joyeuse court vers sa cousine partager sa joie. Avec la présence de l'ange à Marie et cette visite joyeuse de Marie, Luc brise avec les coutumes de son temps et veut nous montrer la place primordiale des femmes dans la société et l'Église. À l'époque les femmes n'avait pas leur place, elles étaient esclaves et luc veut briser cette coutume et redonner à la femme sa place importante au service de la vie. Son ministère dans l'Église est aussi important que celui de l'homme, il est complémentaire et les femmes doivent encore lutter pour être reconnues.
Dès la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en Élisabeth. Ces femmes entrent en contact avec leur porpre fécondité. Les deux femmes remplies de l'Esprit Saint déborde joie: Tu es bénie entre toutes les femmes et béni sois l'enfant que tu portes, dira Élisabeth. Marie de son côté exultera de joie dans son magnificat. L'Évangile de Luc commence avec des récits de naissances qui sont donnée à deux femmes. Luc présente ces femmes comme des prohpètes révélant le début d'un temps nouveau. Élisabeth une vieille dame et Marie un jeune fille qui toutes deux seront enceintes d'une facon inattendue.L'image de ces femmes porteuses de vie est certes la plus belles images de l'Évangile.
Dans l'Évangiles, les rencontres sont des moments divins. Cette rencontre des deux femmes ouvre un espace divin pour parler de Dieu présent dans la vie quotidienne et vient nous ouvrir un chemin de salut.L'exemple de Marie est un exemple de foi en son Dieu qui doit inspirer notre propre vie de foi.
Cette visite porteuse de joie et d'allégresse me pose une question: Est-ce que mes rencontres sont ainsi porteuses de vie et de joie? Est-ce que mes célébrations eucharistiques sont aussi sous le signe de la joie? L'Eucharistie est l'occasion pour moi de célébrer cette venue du Christ en moi. Que cette rencontre avec le Christ me permette aussi de semer la joie et l'espérance dans les coeurs. D'ailleurs l'Épitre de Saint Paul de ce dimanhce nous invite à la joie: Soyez toujous dans la joie du Seigneur; et la paix de Dieu tout ce qu'on peut concevoir gardera vos coeurs et votre esprits dans le Christ Jésus.
Amen.
Pour votre lecture
Luce Des >Aulniers: le temps des mortels, Espaces rituelss et deuil. Boreal. 2020. L'auteur étudie l'importance des rituels à l'occasion de décès, de l'aide à mourir, Il s'agit d'une étude approfondie des questions entourant la mort. J'ai trouvé difficile pour un profane, mais c'est une étude très poussée. Bonne lecture
Le chantier du Seigneur. Luc 3, 1-6.
Aujourd'hui, nous sommes invités au chantier du Seigneur dans notre monde. Ce n'est pas toujours facile de s'ajuster à un monde nouveau. Nos habitudes nous entrainent toujours vers le passé. Ce n'est pas toujours facile de changer de fauteuil, nous aimons nos vieilles habitudes. Le chantier de Dieu s'ouvre sur le monde et nous sommes invités comme ouvriers. Le monde change continuellement, c'est pourquoi le Seigneur nous invite à changer aussi dans notre approche.
Les églises se vident et sont vendues à d'autres fins, Dieu disparait doucement de l'espace publique; ne sommes-nous pas en train de jeter le bébé avec l'eau du bain? Nous avons parlé de religion et pas assez de "vie chrétienne." Jésus n'est pas venu fonder une religion, mais faire découvrir "qui nous sommes", des enfants bien-aimés d'un Père, des chrétiens. Personne n'y échappe que nous le voulions ou non. A mes yeux, le grand problème de notre monde, c'est que nous n'avons jamais appris QUI NOUS SOMMES. Nous n'avons pas appris à nous connaitre nous-même. Et nous voquons sur la mer houleuse de la vie sans avoir appris à ramer.
Aujourd'hui Jésus nous invite à découvrir qui nous sommes et non seulement ce que nous devons faire. Qui sommes-nous vraiment? Dans la Genèse, il nous est dit que Dieu forma l'être humain à son image et ressemblance et y déposa son souffle de vie. Nous sommes alors créés à l'image de Dieu et habités de son souffle divin. Nous respirons Dieu. L'évolution de la vie nous a permis d'arriver à cette hauteur d'une ressemblance avec notre créateur et de respirer son souffle de vie. N'est-ce pas merveilleux. En sommes-nous conscients? Notre société n'a jamais connu cette vérité, c'est pourquoi il y a tant de colère, de bataille, de méchancetés au quotidien. Si l'être humain avait compris que nous sommes de passage sur la terre pour connaitre et développer ce que nous sommes, nous aurions continué de faire grandir la vie au lieu de la subir et de la détruire.
Alors la mission de Jésus, c'est: Préparez les chemins du Seigneur. Rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé; Toutes colline sera abaissée, (...) tout être vivant verra le salut de Dieu. C'est à dire: Permettez aux êtres humains de connaitre leur origine, leur Dieu, d'où leur vient la vie. Rendez les chemins planes pour permettre à chacun d'y passer. Que votre façon de parler, de prier, de vivre avec les autres permettent aux gens de voir le dessein du Seigneur; semez la paix, le bonheur, la fraternité, la joie, le respect de l'autre, la justice. Le passage du Seigneur ne se fait pas dans la guerre, la bataille, la colère.
C'est notre discours qui doit aussi changer. Au lieu de mettre l'accent sur le péché, sur la vengence de Dieu, faisons découvrir la joie, le pardon, soyons en sommunion les uns avec les autres comme dit Saint Paul. Notre Eucharistie dominicale est un moyen donné par le Seigneur pour réaliser nos rencontres et notre vie de famille en communion avec le Seigneur et les uns avec les autres. Rappelons-nous cette parole du prophète: Le loup habitera avec l'agneau, l'enfant s'amusera sur le trou du cobra. C'est à cela que nous sommes conduits.
Bonne Semaine.