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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

mardi, 28 juillet 2020 13:25

Encore un pas.

Dans ma démarche de connaissance aujourd'hui, je découvre que je suis un être créé donc imparfait; un être en croissance. Je suis donc susceptible d'erreur et de poser des gestes qui au lieu de me faire grandir, me diminue à mes yeux et aux yeux des autres. En Église, nous appelons cela un péché. Si nous regardons bien le parabole du cadet dans la parabole de Luc, seul le fils parle de péché, le père accueille son enfant au niveau de la personne et non des actes commis. Le fils est en croissance et il a manqué son but dans sa démarche. le mot que l'on traduit pas "péché" veut dire "manquer sa cible" c'est posé un geste contraire à ma réalité et qui ne me fait pas grandir.  C'est pourquoi, je crois que le sacrement du pardon est davantage le "sacrement de la miséricorde." Si je regarde Jésus avec les disciples d'Emmaüs, il a agit avec eux avec miséricorde. Il les a accompagné pour les conduire plus loin. Ce que j'appelle péché est souvent un geste conséquence de blessures qui déforment mon comportement. Il ne s'agit pas de s'arrêter aux conséquences de mon agir, mais faut voir la cause. Si je suis colérique et que je confesse mes actes de colères, je reste au niveau du geste et j'ai besoin d'aller à la cause. Qu'est-ce en moi qui provoque cette colère. Je dois guérir la cause si je veux que le geste cesse. Non seulement Jésus pardonne un geste, mais il guérit la cause si je sais la reconnaitre devant lui. Parfois la rencontre sérieuse du Christ m'obligera à visiter un spécialiste pour assurer ma guérison. Alors moi, j'aime beaucoup vivre le sacrement de la miséricorde, sacrement de la route, sacrement de l'accompagnement; présence guérissante du Christ au coeur de ma vie.

Dans ma démarche de croissance, j'ai a rencntré la maladie ou des périodes difficiles. Là aussi Jésus est présent, m'accompagne et me soutient, c'est présence m'est signifiée à traavers des signes ou symbole que nous appelons sacrement des malades. Dans cette rencontre, le Seigneur me donne une force spéciale pour lutter contre la maladie et guérir, ou pour aller vers la fin dans la sérénité et la confiance. Ce n'est pas un sacrement des mourants, mais de personnes atteintes de maladie et qui ont besoin d'une force spéciale. Cette célébration nous fait découvrir et goûter la présence du Seigneur auprès des personnes malades.   Bone journée.

 

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