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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : décembre 2015
dimanche, 06 décembre 2015 18:04

La miséricorde au quotidien.

Un jour, quelqu'un écrivit une petite histoire. Un dame avait perdu une pièce de monnaie. Elle balaya la maison jusqu'à ce qu'elle  l'eut retrouvée. Elle dit: Réjouissez-vous avec moi car j'ai retrouvé ma pièce de monnaie. Luc 15, 8. Dernièrement à la télévision on nous annonça qu'un jeune cycliste avait été frappé par un automobiliste et que celui-ci s'était enfui. Sur son lit d'hôpital le jeune blessé demanda au conducteur de se rendre à la police afin qu'on puisse l'aider à se guérir de son problème. Afin qu'on puisse l'aider à balayer sa maison pour retrouver sa pièce perdue ou enfouie dans un repli de son coeur. Ne serait-ce pas cela la miséricorde?

La miséricorde n'est pas un mot, mais une expérience de vie, une expéreince d'amour vécue au quotidien. La miséricorde ne s'achète pas chez Dolorama ou à l'épicerie, elle ne s'achète pas non plus avec des prières ou des sacrifces. La miséricorde est là plantée au coeur de chacun et chacune dès avant sa naissance. Cette petite plante est souvent cachée par de l'ignorance, ou enfouie par des blessures à guérir. Ma loi, ma présence, mon amour, je l'inscrirai au fond de leur coeur nous rappelle Ézéchiel. La miséricorde ne se découvre pas avec des enseignements, c'est de l'instruction; mais par une expérience de vie, c'est de l'éducation. Éduquer, c'est faire grandir l'autre selon la musique de son être. Quand j'entends à la télé des gens qui s'engagent dans la lutte contre l'intimidation, qui s'engagent à côté des personnes intimidées comme de ceux qui font l'intimidation pour les guérir, je me dis c'est cela la miséricorde. On aide les gens en difficulté à balayer leur maison afin de retrouver cette petit trésor d'amour, de joie de vivre déposé au fond du coeur.

Le 8 décembre prochain s'ouvrira l'année de la miséricorde. On ouvrira peut être la porte de la miséricorde à certains endroits. Je souhaite que la première porte à ouvrir soit celle du coeur, celle de la vie, celle du quotidien. Que nos jeunes fassent l'expérience de la miséricorde afin qu'ils puissent régler leurs différents autrement qu'avec des armes blanches. Souvenons-nous toujours que là où nous voyons une faute à punir, Dieu voit surtout une plaie à guérir. Je souhaite que dans nos milieux surgiront des temps de reconnaissance pour ce qui se vit aujourd'hui et que naitront des projets de miséricorde. Ensuite nous pourrons nous agenouiller auprès du même Dieu pour dire MERCI. 

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 03 décembre 2015 14:29

En méditant

Notre Pasteur François nous invite à une année consacrée à découvrir la miséricorde. Ce temps s'ouvrira le 8 décembre prochain. Dans son texte sur la joie de l'Évangile, le Pape nous imnvite à être des contemplatifs: contemplatifs du christ et contemplatifs du monde. Je crois que pour bien vivre la miséricorde,  ces deux attitudes sont indispensables.

L'Évangile de Luc nous présente un Jésus plein de miséricorde, un Jésus plein de compassion en faveur des pauvres, des petits, des mal gommés de la société. Il nous présente le bon Samaritain qui s'arrête pour le blessé sur le bord de la route et le pends en charge.(Lc 10, 29) La miséricorde nous invite à accompagner l'autre pour l'aider à aller plus loin. Jésus nous parle aussi de la joie du père qui retrouve son fils. (Lc 15, 11). Il nous invite à retrouver nos entrailles de père et de mère pour accueillir les autres et cheminer avec eux. Le père de la parabole n'avait rien à pardonner au fils, mais il se devait d'accueillir le fils et de lui faire découvrir la vie de famille, lui faire découvrir ce qu'est un père. Nous sommes invités à vivre cette attitude de miséricorde envers nos frères et soeurs qui viennent demander un service à l'Église. Leur faire découvrir la vie de famille et leur donner le goût de revenir.

Nous devons aussi contempler le monde pour découvrir la miséricorde en action chaque jour autour de nous et rendre gâce, dire MERCI. Des organismes de charité dans chacune de nos communautés vivent au quotidien la miséricorde. Des bénévoles à l'année longue accueillent et soutiennent des familles en difficulté financière ou de relations familliales. Des bénévoles chaque semaine s'arrêtent un moment avec des enfants en difficulté d'apprentissage et les accompangent sur la route de leur vie. Des hommes et des femmes consacrent des soirées ou même des nuits pour acocmpagner des personnes en fn de vie, pour soutenir des femmes et des enfants victimes de violence. Et la liste pourrait s'allonger ... La miséricorde est un trésor déposé dans le coeur de l'être humain dès sa conception. Plusieurs la vivent sans le savoir, il nous appartient sans doute de la découvrir avec eux.

Je souhaite de tout coeur que durant cette année de la miséricorde, nous ouvrions la porte de notre coeur pour accueillir toutes ces personnes et leur dire MERCI. Rendre grâce au Seigneur pour son oeuvre d'amour dans notre monde. Je crois que notre Église et surtout nous les vieux chrétiens du dimanche avons besoin d'ouvrir nos coeurs à cette réalité vécue sur le terrain chaque jour. La miséricorde n'est pas un mot, elle est un acte vécu sur le terrain. Marie nous a donné l'exemple de la miséricorde en allant porter Jésus a Jean Baptiste pour le préparer à être le précurseur du Messie. Apprenons comme elle à faire découvrir le Christ agissant dans le coeur et la vie de tous ces bénévoles qui laissent monter en eux ce chant d'amour d'un Dieu qui nous a dit; "Faites ceci en mémoire de moi."

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 01 décembre 2015 18:54

Le meilleur est à venir.

L'Évangile de ce jour nous présente Jean Baptiste criant dans le désert: "Préparez vos chemins pour accueillir le Messie qui vient." Jean est comme une charnière entre les deux testaments, L'Ancien et le Nouveau. Il a donc pour mission de convier les gens à convertit leur coeur en vue de l'accueil de la nouveauté apportée par le Christ. C'est pourquoi son appel sera un appel à l'ouverture du coeur pour la venue du Messie de Nazareth. C'est le cri de Baruc au peuple de l'ancien Testament en chemin vers le salut.

Au Québec, depuis la révolution tranquille et le concile Vatican 11, un monde nouveau est en route de même qu'une Église nouvelle est en train de naitre. La voix de Jean comme celle de Baruc est d'une grande actualité. La société comme l'Église sont en croissance vers une nouvelle identité. Comme chrétiens nous aimerions conserver nos sécurités, nos traditions, nos coutumes, mais la vie nous invite ailleurs. Alors nous pouvons nous demander quels sont les chemins qu'il nous faut redresser pour accompagner rnotre monde sur la route de l'avenir? 

Un fossé s'est creusé entre l'Église officielle et le peuple de Dieu. Les gens ont quitté la pratique sacramentelle et comme le dit "L'Heureux Naufrage" ils se retrouvent devant un vide. Jean Baptiste nous invite à remplir ce fossé pour rétablir la communication. Les chemins que nous avons connus étaient encadrés par le religieux. Il nous faut cheminer mantenant sur des chemins de liberté animés par la foi et non l'obligation. Ceci exige une conversion du coeur. La société devant nous vit ses valeurs, ses rêves, ses façons de vivre et Jean Baptiste nous invite à les découvrir pour cheminer avec ce monde. Faudra-t-il abaisser les montagnes de nos préjugés ou les collines de nos vérités en vue de préparer les routes du Seigneur pour notre temps?

Notre monde a besoin de Baruc moderne pour lui faire découvrir que le Seigneur est toujours là avec son "escorte de miséricorde et de justice"; il a besoin de Jean Baptiste pour lui rappeler son besoin de conversion à la présence du resusscité. Nos frères et soeurs ont délaissé la pratique sacramentelle, ils ont besoin de Jean Baptiste pour leur faire découvrir le Christ en eux et vivre avec lui des moments intenses de communion. Comme on dit: "Le meilleur est à venir". Jean Baptiste a fait découvrir Jésus au monde de son temps et il nous invite à le faire découvrir à notre propre monde. Alors tout être humain découvirra le salut de Dieu. Baruc 5, 1-9; Luc 3, 1-6.

Publié dans Homélies
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