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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : septembre 2016
mardi, 20 septembre 2016 13:40

Retour au coeur.

Le jour de notre mort, nous n'apportons avec nous que ce que nous aurons donné. Ce que nous aurons gardé restera pour les autres. Ce qui nous restera pour l'éternité sera la qualité de notre coeur. Tout l'enseignement de Jésus fut de nous apprendre à vivre les uns avec les autres dans l'harmonie et le respect. Jésus nous invite toujours à retrouver la qualité de notre coeur.

Jésus nous parle aujourd'hui en parabole: Luc 16, 19-31. Une parabole est un message habillé. La parabole d'aujourd'hui nous renvoie à la qualité de notre ceur dans les relations avec les autres surtout les plus démunis, les plus vulnérables de la société. Devant la situation du riche et du pauvre Lazare, on peut se dire que rien n'est changé. Pourquoi tant de gens meurent de faim alors que d'autres nagent dans l'abondance? Le Seigneur nous dit: regardez la qualité de votre coeur.

Le riche n'est pas nommé dans l'Évangile, il est chacun et chacune de nous. C'est à nous que le message est adressé. Le pauvre Lazare à mes côtés peut être un malade seul, un démuni ou victime d'une société sans coeur, un enfant mal aimé ... L'Évangile me dit: regarde d'abord la qualité de ton coeur; n'agis pas par obligation mais par motivation. Devant une misère, c'est ton coeur qui doit te faire agir et non l'obligation extérieure. La télévision nous apporte chaque jour des exemples de coeurs généreux et bons qui vont au secours de leurs frères et soeurs dans le besoin. Il nous faut le voir et rendre grâce.

L'Évangile vient me questionner sur les valeurs qui me font agir. Des jeunes, des personnes âgées autour de moi souffrent aujourd'hui de la faim et de la soif d'amour, d'être écoutés, d'être aimés; une des grandes pauvretés de notre monde est celle de l'amour et du respect de l'autre. J'ai des Lazare sur ma route qui ont besoin de la nourriture du coeur,  de l'esprit, qui ont besoin d'être reconnus et aimés comme ils sont. Quelle est la qualité de mon coeur?

Après la mort, le pauvre est comblé non parce qu'il était pauvre, mais à cause de la qualité de son coeur. Le riche qui avait pensé répondre à ses besoins dans l'opulance se trouve devant un vide parce qu'il est maintenant devant le vrai besoin de sa vie, ce besoin dont il n'a pas tenu compte sur la terre.

Une autre réalité de cet Évangile est l'écoute des paroles de Dieu. Jésus nous a donné les paroles nécessaires pour bien comprendre le coeur humain et découvrir ses vraies valeurs. La parole de Dieu est écrite au coeur de chacun et chaucune de nous, il s'agit de la laisser monter. La parole de notre Dieu s'écrit encore chaque jour dans la vie des chrétiens d'aujourd'hui. Elle s'écrit en fonction des besoins de l'homme d'aujourd'hui. Le message est le même mais la façon de le transmettre doit s'ajuster aux besoins du temps. La parole de Dieu s'incarne encore aujourd'hui.

Si l'Évangile aujourd'hui nous révèle que la vie chrétienne, la vie avec les frères et soeurs est une affaire de coeur,  qu'elle dépend beaucoup des qualités de notre coeur, que la relation à Dieu et aux autres est une affaire de coeur et non de tête, on peut se demander si nous n'avons pas fait de la religion et de la pratique religieuse une affaire de tête et d'obligation et avons oublié les qualités du coeur. Nous remarquans cependant que dans le concrêt la pratique de la charité sur le terrain est demeurée vivante chez nous.  Nous allons à Dieu par attraction et non par obligation. L'évangélisation nécessaire aujourd'hui est d'abord cette descente au niveau du coeur pour s'ouvrir librement vers les autres. Dieu vient sonder les coeurs et les reins.

Publié dans Homélies
lundi, 19 septembre 2016 19:03

Un vieux médite

Quelqu'un me dit: Je ne veux plus entendre parler de la foi, je veux rencontrer quelqu'un qui me parle comme un croyant. Voila qui est bien que je me dis. Parler comme un croyant! Ne serait-ce pas là le défi que nous lance la société autour de nous? Beaucoup de livres sont écrit sur la foi, de beaux discours sont prononcés, nous avons fait de bonnes homélies sur la foi, mais avons-nous parler comme des croyants? Avons-nous voulu faire connaitre des vérités ou une personne? C'est ma question aujourd'hui. La foi est adhésion à quelqu'un; parler de la foi est un contenu qui permet de mieux expérimenter la foi.

Est-ce que notre monde ne serait pas tanner d'entendre parler de Dieu et ne voudrait pas qu'on leur dise DIEU tout simplement. J'ai cette impression quand j'écoute les gens de la rue me causer de temps en temps Un enfant me disait dernièrement: "Mon Papa, c'est mon papa." Ça veut tout dire. Pas besoin d'explication. Dieu, c'est mon Dieu. Il s'est révélé à travers un agir pour le peuple et je le ferai connaitre non par des paroles d'abord, mais par une façon d'être, d'aimer, d'agir qui révèle  quelqu'un en moi, en nous.

Ce n'est pas facile pour des vieux de passer des commendements aux béatitudes, des croyances à la foi, de l'agir à l'être. Un jour nous y parviendrons.

Publié dans Spiritualité
vendredi, 16 septembre 2016 14:47

Pensée.

"Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses." confusius.

L'inverse serait-il vrai aussi?

Publié dans Spiritualité
vendredi, 16 septembre 2016 13:32

Retrouver son coeur.

"Le royaume des cieux est comparable à un trésor qui est caché dans un champ et qu'un homme a découvert. ... Le royaume des cieux est comparable à un marchand qui cherchait des perles fines." Mth 13, 44-45.

Quel est ce champ où est caché le trésor du royaume des cieux? Ce champ est d'abord notre coeur. Ce trésor est enfoui en nous. "Je déposerai ma loi au fond de leur coeur" nous dit le Seigneur par la bouche du prophète Ezéchiel. Ce trésor du royaume se découvre au fond de nous-même, inutile de le chercher ailleurs, au dehors. Le premier pas d'évangélisation est de faire cette découverte. Le premier pas de catéchèse pour les enfants est de découvrir avec eux ce trésor caché au fond de leur coeur. C'est l'éveil de la vie spirituelle, découvrir en soi ce trésor. Ce trésor est aussi caché dans la Bible derrière les images et les symboles. Découvrir ce trésor consiste à crever ces images pour cueillir la substance et le message. Toute la prédication de Jésus n'a pour but que de nous faire découvrir ce trésor en nous. Et ce doit être notre mission aussi.

Découvrir ce trésor procure la joie nous dit le texte de Mathieu. Découvrir en nous cettte richesse de l'image et de la ressemblance de Dieu nous met en joie. Quand nous aurons découvert ce trésor en nous, quand nous aurons goûté la saveur de sa présence, notre vie et nos célébrations aurons une autre importance et serons plus attrayante. Notre religion, notre relation à Dieu est une affaire de coeur et non de tête.  Retournons à notre coeur, c'est là que Dieu nous attend.

Publié dans Spiritualité
jeudi, 15 septembre 2016 14:38

Marie debout ...

L'évangéliste Jean place des personnes au pied de la croix lors de la mort de Jésus (Jn 19, 22-27). Nous cotoyons trois femmes et le disciple n'est pas nommé.  On me dit que à l'époque personne ne pouvait approcher la croix des condamnés. Pourquoi Jean place-t-il ces personnes à la croix?

Notons d'abord que ce sont des femmes et le disciple que Jésus aimait. Tous les autres ont fuit. Au pied de la croix, il n'y a place que pour l'amour. Ceux qui proféraient des menaces, de la haine, de la colère sont disparus. Jésus vient de poser un geste  extraordinaire d'amour et seul les personnes qui vibrent à ce sentiment sont restés au pied de la croix. Je suis donc invité à méditer la grandeur de l'amour de Dieu et non seulement  sa souffrance.

Marie était présente à la naissance de Jésus, aussi à la naissance de sa vie publique à Cana, elle est là aujourd'hui  à la naissance de sa vie éternelle comme elle le sera à la Pentecôte naissance de l'Église. À la croix avec les autres femmes, elle inaugure le ministère de la femme dans l'Église. Les femmes ont un minstère spécifique à exercer dans l'Église, ministère complémentaire et aussi important que celui de l'homme. Elles n'ont pas à imiter celui de l'homme surtout pas dans sa forme actuelle.

"Voici ta mère, voici ton fils." Nous sommes invités à accueillir en nous ce qui vient de Dieu. La vie, les événements heureux comme pénibles sont des dons de Dieu qui nous permettent d'avancer, de grandir.

Marie est debout, femme de l'avenir, femme de la nouveauté de la vie qui m'apprend aussi à rester debout devant l'incertitude, l'adversité pour bâtir  un demain nouveau.

Publié dans Spiritualité
mardi, 13 septembre 2016 16:58

Pour lire et méditer.

Dominique Collin: Mettre sa vie en paraboles. Ed. Fidélité. L'auteur, dominicain Belge, commente certaines paraboles d'un façon proche de la vie. Les paraboles nous placent en relation avec quelqu'un non d'une façon notionnlle mais au coeur même de la vie. Cette lecture sera très profitable aux personnes faisant partie de groupes de partage biblique ou encore pour préparer les homéllies du dimanche.  La parabole devient vie. Elle nous fait entrer dans un monde vivant dont elle nous révèle doucement la beauté. ainsi notre vie pourrait devenir parabolique, le christianisme pourrait devenir parabolique et plus proche de la vie et de la simplicité. Bonne lecture.

Publié dans Nouvelles
mardi, 13 septembre 2016 14:28

Pensée.

"Le bonheur que l'on attend gâche parfois celui qu'on vit." Eric-Emmanuel Smihitt.

Publié dans Spiritualité
mardi, 13 septembre 2016 14:02

Le semeur ...

"Le semeur est sorti pour semer." Mth. 13, 3. La parabole en Mathieu nous parle du semeur qui sort pour semer et ne tient pas compte de la terre. Il sème partout. D'abord cette parabole vient m'inviter à sortir. Le semeur n'est pas resté dans sa maison à seulement prier. Il est sorti sur tous les terrains jeter sa semence. L'important pour lui n'est pas d'abord la qualité de la terre, mais sa générosité à donner. Il donne à pleine main. Et remarquons aussi qu'il ne critique ni ne condamne  le terrain pierreux ou les ronces, il donne largement.

Chaque matin, ce semeur vient jeter dans ma vie la semence de sa parole, de son amour, de son pardon, de sa miséricorde. Il vient jeter sa parole à travers mes ronces que sont mes pensées de rancune, de non pardon, de remords; il vient jeter sa parole dans ma terre accueillante qui se laisse prétrir facilement et produire des fruits en abondance. Il vient jeter sa parole dans ma terre de chardons et d'orties où rien ne pousse. Le semeur ne regarde pas d'abord la qualité de ma terre, mais la générosité de son amour. Il donne.

On ne sait rien du semeur, il n'est pas nommmé. Il se laisse découvrir. Il me semble que le terme "semeur" convient mieux à Dieu que "créateur". Ce terme nous invite à une relation avec quelqu'un de généreux, de bon qui ne condamne pas, qui fait confiance. Dieu est un semeur de vie, semeur d'amour et de pardon. Joachim Gérémias écrivait: "l'homme moderne va dans le champ, regarde à ses pieds et voit un développement biologique. Les gens de la bible vont dans le même champ, regardent vers le haut et voient se succéder les miracles. Ce ne sont que résurrrections de la mort."  Cette parabole est un trésor de confiance dans la fécondité de toute vie humaine. Merci Seigneur de jeter en nous chaque matin cette parole de vie.

Publié dans Textes de réflexion
lundi, 12 septembre 2016 17:16

Homélie du 18 septembre.

L'homélie de dimanche prochain 18 septembre, je l'ai déjà inscrite par erreur, il y a quelque temps, sous le titre: De quel bois tu te chauffes? Vous pouvez trouver le texte sur le site. Bonne semaine.

Publié dans Homélies
dimanche, 11 septembre 2016 16:04

Où est Dieu?

En lisant les paraboles, je réalise que Dieu n'est pas nommé. Mais où est Dieu? Luc au chapitre 15 nous parle des paraboles de la fête des retrouvailles: la brebis retrouvée, la drachme retrouvée, l'enfant revenu à la maison, la parabole du semeur ne nomme pas Dieu non plus. Mais où est Dieu?

La parabole ne nomme pas Dieu mais dit Dieu dans un langage poétique. Elle nous parle d'une réalité que nous sommes invités à découvrir. Ce n'est pas un discours théologique, c'est une réalité qui se laisse découvrir.Il s'agit à mes yeux d'une vision importante pour notre vie d'Église. Nous ne savons plus comment parler de Dieu, comment présenter la catéchèse, les jeunes n'aiment pas trop mêler Dieu à toutes les sauces et dans nos célébrations nous avons peur des chants propulaires qui ne nomment pas Dieu directement. Et pourtant nos chansonniers poètes nous parlent de Dieu de belle façon sans le nommer. Parleraient-il en paraboles?

Jésus ne vient pas apporter des réponses et des certitudes. Il vient éveiller à l'existence de Dieu. Il s'adresse au coeur et non à la raison, c'est peut-être pour cela que les foules se ruent pour l'écouter. Nous, nous avons besoin d'un catéchisme avec des réponses toutes faites que nous apprenons par coeur, ce sont des connaissances et non de l'expérience. C'est l'inverse des paraboles. 

Nos chansonniers populaires nous font découvrir Dieu sans le nommer, comme Jésus. Luc de la Rochelière chante: On ne réalise pas toujours nos rêves, on n'est pas ce que l'on croit  être, on est seulement ce que l'on est. Et Jésus nous dit que nous sommes l'enfant bien-aimé d'un Père. Découvrir ce que l'on est, le vivre au mieux, voila la découverte de Dieu. Pourquoi avoir peur de nos chansonniers? Jacques Michel écrit: Si tu ne peux plus mordre dans la vie par ce que la vie te mord chaque jour, vient chez moi ensemble nous toruverons la lumière. C'est Jésus qui nous dit: Venez à moi vous tous qui souffrez et peinez et je vous soulagerai. Et le magnifique chant de Michel Scouarnec: Ce qui me restera de toi ... 

OÙ est Dieu? Redécouvrons Dieu dans la vie, le coeur de chacun et chacune de nous, dans le quotidien et cela sans souvent le nommer. Jésus part toujours de la vie, des personnes, du quotidien pour faire découvrir le Père. Nous avons peut-être perdu Dieu à travers des énoncés théologiques, des structures, des réponses de catéchisme et pourtant le Seigneur se laisse découvrir à travers mon quotidien. Les paraboles nous placent en présence d'un être de relation: Pasteur, semeur, Père, femme et la drachme, ... Il ne s'agit pas d'une connaissance mais d'une expérience de vie. Dieu se révèle à travers  une action, une expérience de vie, une présence et non à travers des mots ou des théories. C'est le chemin que notre monde veut explorer. A travers les paraboles essayons de retrouver le vrai visage de Dieu.

 

 

Publié dans Textes de réflexion
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