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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : septembre 2016
vendredi, 09 septembre 2016 14:25

Être heureux.

Ce qui nous rend heureux n'est pas ce que nous avons mais ce que nous pensons. Ce sont les idées que nous nous faisons sur la vie, le monde, les autres autour de nous qui nous rendent heureux ou pas. C'est l'Évangile de Luc 6, 39-42: "Avant de regarder la paille dans l'oeil de ton voisin regarde d'abord la poutre dans ton oeil."

Nous jugeons les autres à partir de nos propres perceptions et idées. Comme dit Albert Einstein, le monde que nous voyons, que nous jugeons est celui que nous avons créé par nos pensées et il ne changera pas tant que nous ne changerons pas nos façons de voir et de penser. Notre jugement sur les autres se fait toujours à partir de nos valeurs ou de nos idées. Il nous est difficile de regarder objectivement la vie et le monde, d'en accepter les différences. Le problème n'est pas vraiment un problème, mais notre façon de voir en fait un problème.

Si je regarde la situation de notre Église au Québec, nous voyons un problème de non pratique religieuse, d'un manque de foi, de non engagement, etc ... Nous considérons la situation à partir de ce que nous avons connu. Le problème vient de notre perception, de nos idées de la vie de l'Église. Nous voyons la paille dans l'oeil du voisin qui ne suit plus nos idées.  Le problème se bâtit à partir de nos idées et il ne changera pas tant que nos idées ne changeront pas. Jésus nous dit: Regarde la poutre dans ton oeil. Pourquoi ces hommes et ces femmes ont-ils quitter l'Église? Ton oeil voit toujours la vie chrétienne comme hier encadrée par la pratique religieuse mais le peuple chrétien est ailleurs, le train de la vie continue d'avancer. Nous devons regarder la vie, l'Église en fonction de ce qu'elle est et non en fonction de ce qu'elle était ou voudrions qu'elle soit. La vie change continuellement, si mes idées ne changent pas, je serai malheureux longtemps. Si je ne change pas mes idées pour revenir à celles de l'Évangile et de la vie, rien ne changera et je serai un chrétien malheureux longtemps.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 08 septembre 2016 00:37

Une pionnière s'est endormie.

Sr Cécile Sénéchal ( Sr Luciene de Jésus) des Srs de S. Paul de Chartres, est décédée le 6 septembre dernier. Elle était la dernière fondatrice du couvent à Ste-Octave de l'Avenir. En compagnie de trois autres rleigieuses, elle était allé ouvrir cette nouvelle maison d'enseignement en 1952. Elle faisait partie "de ces femmes de courage et de générosité qui ont accompagné nos communautés chrétiennes dans leur difficile parcours pour accéder à la modernité." (D.D.) Sr Cécile a enseigné non seulement des matières scolaires mais aussi une façon de vivre, des valeurs, une spiritualité qui ont germé et fleuri dans le coeur des jeunes de chez-nous. Elle aimait l'Église de Jésus Christ, elle aimait le mouvement cursilliste et elle a donné beaucoup au mouvement A.A. Aujourd'hui pour nous, c'est un chant de reconnaissance que nous faisons monter pour cette vie de femme donnée.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 07 septembre 2016 14:29

Un mot du Pape

"J'ai souhaité que le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les oeuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre conscience endormie face au drame de la pauvreté. Dans la personne du pauvre, en effet, la chair du Christ devient de nouveau visible en tant que corps torturé, blessé, flagellé affamé afin d'être secouru par tous."

L'histoire du pauvre Lazare devant la porte du riche est un exemple du durcissement du coeur qu'apporte souvent la richesse. Le Pape François en cette année de la miséricorde nous invite à la conversion du coeur pour nous tourner vers le pauvre qui est le privilégié dans le royaume du Père. Nous ouvrir à l'accueil et au partage. Comme dit le vieux proverbe chinois: "Si tu veux être heureux, promène-toi avec deux sacs, l'un pour donner et l'autre pour recevoir.

Publié dans Spiritualité
mardi, 06 septembre 2016 17:16

Méditons.

Chérissez le divin en vous" Louise Hay. Quelqu'un donnait un exemple. Si un jour au bord du fleuve St-Laurent, vous prenez de l'eau du flauve dans une tasse. Nous avons le fleuve; pas tout le fleuve, pas sa puissance, mais c'est le fleuve dans notre tasse. Nous sommes ainsi une petite tasse de Dieu. Nous ne sommes pas aussi grand que lui, nous n'avons pas sa puissance, mais nous sommes de Dieu. L'eau dans ma tasse s'évapore et retourne au fleuve d'où elle vient. De même je retourne vers Dieu d'où je viens. Chérir le divin en nous , c'est accepter toutes les parcelles de notre être comme originant d'un grand Amour. D'où l'importance de rester connecté sur ce divin qui est en nous, de le reconnaitre pour demeurer positif devant les événements de la vie.

Publié dans Spiritualité
mardi, 06 septembre 2016 13:35

La joie des retrouvailles. Lc 15, 1-32

Luc nous présente aujourd'hui  quelques paraboles qui nous parlent d'une façons spéciale de nos relations avec le Seigneur. La Bible coiffe ces textes du mot "retrouvé", c'est la joie des retrouvailles.

La brebis retrouvée est placée sur les épaules du pasteur pour le retour au bercail. La dame fait la fête lorsqu'elle retrouve sa drachme perdue. Le père met la maison en fête au retour de son enfant. Une des grandes leçons de ces paraboles est la joie du retour et la fête familiale. Ce qui compte pour le Seigneur n'est pas ce que nous avons fait mais ce que nous sommes réellement, ses enfants bien-aimés.

La brebis partie faire son expérience de vie, le pasteur part à sa recherche et sans aucun reproche, il la place sur ses épaules. La dame balaie sa maison et fait le fâte. Le Seigneur m'invite à regarder mes propres attitudes. Est-ce que je suis prêt balayer ma maison pour retrouver ma vie spirituelle et qu'est-ce qu'il me faut balayer?

Le père accueille son fls qui revient et met la maison en fête. Le fils est parti comme un simple employé, sans un mot de dialogue avec le père et avec son frère, et au retour il trouve un père et une vie de famille. L'important pour le père est le retour de son fils. Le Seigneur s'arrête avec nous sur ce que nous sommes et non ce que nous avons fait. C'est l'accueil inconditionnel.

Nous sommes invités à faire l'expérience d'un Père. C'est un peu la joie de se laisser trouver. L'enfant qui joue à cache cache, joue à se laisser trouver et non à se cacher. Nous sommes invités au même sentiment: se laisser trouver par le Seigneur, se laisser accueillir par le Seigneur selon la "musique de notre être," comme son enfant bien-aimé.

Nous sommes invités aussi à regarder notre façon d'accueillir les autres. Les accueillons-nous au niveau de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils ont fait? La parabole vient nous dire de quelle façon le Seigneur nous accueille, mais aussi nous dit comment nous accueillir les uns les autres. "Faites ceci en mémoire de moi," rendez présent et efficace dans le monde ce que je vous ai enseigné. "Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même."  Comment aussi accueillons-nous dans nos communautés chrétiennes les chrétiens qui reviennent demander un service? Les accueilons-nous avec des lois, des obligations, des coutumes ou sommes-nous prêts faire la fête? Savons-nous vivre la joie des retrouvailles?

Dans l'Eucharistie, nous nous retrouvons en famille, en communauté et célébrons ensemble cette joie des retrouvailles. Ces célébrations nou spermettent de dépasser le faire pour entrer au niveau de l'être et rendre grâce ensemble d el'accueil partagé.

Publié dans Homélies
lundi, 05 septembre 2016 15:04

Le service, véritable autorité.

Ce matin, le Pape François nous rappelle une page d'Évangile: "Vous le savez, ceux que l'on regarde comme chefs des nations les commandent en maitres, les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur." L'évangéliste nous indique que la véritable autorité est service. L'autorité n'est pas le pouvoir. L'autorité imprime une marque dans la communauté. L'autorité rassemble et fait communauté. L'autorité est service de l'amour.  Le plus grand danger pour le sièlce  à venir est qu'il n'y ait plus de personnes qui passent leur vie à servir. Notre monde, notre Église a besoin de se placer à l'écoute de cette parole du Seigneur pour la mettre en pratique. Servir pour rassembler dans l'amour. 

Publié dans Spiritualité
lundi, 05 septembre 2016 14:42

Je lis encore.

Hans Küng: Peut-on encore sauver l'Église? Seuil. Ce grand théologien nous trace une histoire non fleurie de l'Église avec ses beautés et ses luttes intestines et pose des jalons de renouveau de l'Église. Evidemment l'auteur revient sur de grandes questions qui nous brûlent les lèvres et le coeur depuis  longtemps, il exprime ses rêves et sa vision théologique de l'Église. "Hans Küng propose une route de guérison pour l'Église où le Pape François s'est un peu engagée, une route plus fidèle à l'Évangile" et qui nous demande une ouverture d'Esprit et de coeur que l'Esprit saura sans doute opérer un jour où l'autre. C'est une lecture déroutante parfois, mais qui peut faire grandir la foi et l'amour envers une Église pécheresse. Bonne lecture.

Publié dans Nouvelles
dimanche, 04 septembre 2016 14:16

Regarde en avant.

Un auteur anonyme a écrit: "Ne regardez pas en arrière, nous n'allez pas dans cette direction." Voila qui est bien dit mais moins facile à réaliser. Quand on vieillit, nous sommes facilement enclins à regarder en arrière. La nostalgie du passé et des choses que nous pouvions faire s'empare aisément de notre mémoire et de notre coeur. Et pourtant quelque soit notre âge nous n'allons pas à reculon.

Apprendre à vivre le moment présent, apprendre à mettre l'accent non d'abord sur ce que l'on perd mais sur ce que l'on gagne en avançant. L'an passé je faisais une heure de marche chaque matin, aujourd'hui je ne fais qu'une demie-heure. Je suis heureux de pouvoir en faire encore et l'autre temps je l'emploie  dans le silence à sourire à la vie. Ce qui importe est la minute que je suis en train de vivre, quelles sont les richesses qu'elle m'apporte. Ce temps de silence est un temps de communion avec moi-même, les autres et Dieu.

Souvent, quand on vieillit, la vie semble s'arrêter. J'entends beaucoupp de personnes âgées se plaindre de ce qu'elles perdent, on ne peut plus faire les mêmes choses. Devenir âgé et moins actif est un temps pour semer de l'amour, un sourire, une bonne parole; c'est le temps de voir les autres avec les yeux du coeur à travers leurs défauts et leurs caprices. Vieillir, c'est semer le parfum de la vie, c'est aussi continuer d'avancer, mais comme on avance plus lentement on a le temps de goûter le moment présent et les présences qui nous entourent. Elisabeth et Sara ont donné naissance à de grands prophètes dans leur vieillesse. Qu'est-ce que je ferais naitre dans ma vieillesse? Quel sourire je ferais surgir dans le visage de quelqu'un, quel étoile naitrait dans les yeux de l'autre qui est triste. Le meilleur temps pour planter l'arbre de la vie, pour l'arroser et en prendre soin est maintenant dans le moment présent que je vis. Apprenons à bien vivre ce moment présent avec toute la richesse de notre coeur.

Publié dans Spiritualité
samedi, 03 septembre 2016 22:01

Une foule suivait Jésus.

Une grande foule suivait Jésus, celui-ci se retourne et leur dit: Bande de suiveux. Je ne veux pas de foule de moutons, mais des disciples. Lc 14, 25-33. Et voila que Jésus se met à leur expliquer qu'il désire des gens qui se mette à sa suite; non pas des gens qui le suivent, mais qui se mettent à sa suite.

La foule suit Jésus parce qu'elle a vu des miracles: la multilication des pains, la guérison d'un lépreux, etc .. La foule cherche du merveilleux ou suit un gourou. la foule sera toujours une foule jamais une communauté. Nous avons connu une religion de foule au Québec, comme il n'y avait peu de disciples, l'édifice est en panne.

Alors Jésus commence à leur dire: ce que je veux, ce sont des disciples et pour être disciples, vous devez enlever ce désir de merveilleux, un désir de pouvoir ou de controle représenté par le père, un désir de garder pour soi dans des relations qui peuvent être étouffantes et vous devez asseoir votre relation sur des bases solides. Il vous faut renoncer à compter seulement sur vous mais à bâtir avec MOI.

Le disciple est un être libre qui s'appuie sur l'essentiel. Un être qui prend le temps de bien comprendre et préparer son agir, un être qui apprend à bien jouer la musique de son être et non celle indiquée ou voulue par d'autres. La question qui m'est posée: Suis-je un suiveux ou un disciple? Un disciple ne suit pas Jésus par souci de merveilleux, de sécurité, désir de pouvoir, mais se met à la suite de Jésus pour défendre les petits, les pauvres, les   victimes d'une société de consommation. Le disciple se met à la suite de Jésus pour bâtir le règne d'amour et de miséricorde du Père.

La situation vécue en Église aujourd'hui nous fait sortir de la foule pour devenir disciple. Il ne s'agit plus d'une Église grégaire mais de disciples attirés comme par un aimant par Jésus Christ. C'est la mission donnée par le Christ au lendemain de la résurrection: Allez, enseignez, faites des disciples." Mth 28, 19. La foule est partie, l'heure est à vivre en disciple. L'heure est à préparer des chrétiens disciples du Christ au quotidien. Pour préparer des disciples, nous devons l'être nous-mêmes.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 01 septembre 2016 15:39

J'ai lu.

Frédéric Lenoir: François, printemps de l'Évangile. Fayard. L'auteur analyse la vision de l'Église du Pape François et sa façon d'en témoigner. Il passe en revue les difficultés importantes que le Pape doit affronter dans sa volonté de réforme de la curie romaine. L'auteur nous présente un homme de coeur qui se fait proche de l'être humain. Un Pasteur qui veut une Église proche des questions majeures de notre monde. On y découvre un prophète qui "sème la pagaille" et un pécheur sur qui le "Seigneur a posé son regard" et qui chemine avec d'autres pécheurs. Bonne lecture en compagnie du pasteur François.

Publié dans Nouvelles
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