Veillez. Mc 13, 33-37.
Aujourd'hui commence le temps de l'Avent, ce temps où nous voulons prendre un temps spécial pour retrouver la joie de fêter la naissance du Christ Jésus. Un temps pour descencre en nous-même afin de retrouver nos valeurs profondes comme enfant de Dieu. Ce doit être aussi un temps pour retrouver une prière plus profonde et nourrissante. C'est moins un temps de mortification qu'un temps pour se réjouir en préparation en vue de fêter l'anniversaire de Jésus notre Ami et Sauveur.
L'Évangile de ce dimanche dans Marc nous invite à VEILLER. Restez en éveil, restez les yeux ouverts nous dit Jésus. Nous vivons un temps où nous connaissons bien ce que signifie attendre. Les uns attendent depuis longtemps un téléphone pour un rendez-vous à l'hôpital, d'autres attendent une visite qui ne vient pas, d'autres aussi attendent des sous pour payuer leur épicerie, etc.... Nous avons pris l'habitude d'attendre. Mais l'ami Marc emploi deux mots différents, l'un évoque le non-sommeil, l'autre nous dit de garder les yeux ouverts. Il est intéressant de méditer la différence qu'apportent ces deux mots dans notre vie.
Bien souvent inconsciemment nous sommes endormis. Nous pensons bien vivre alors que nous glissons patiemment au fil des jours, prenant les événements tels qu'ils se présentent et nous filons commes des gens en demi sommeil sans nous soucier que nous pourrions faire mieux. D'autres fois nous fermons le syeux sur ce qui se passe nous disant que ce n'est pas si pire que cela et filons notre chemin sans souci un peu comme le prêtre de l'Évangile qui laisse un blessé sur le bord de la route`il ferme les yeux sur la situation. Alors Jésus nous dit de rester en état d'éveil, les yeux ouverts afin de n'être pas pris au dépourvu. Nous ne pouvons fermer les yeux sur le racisme, les anti-féministes et même la fermeture et la vente de nos édifices religieux; une remontée de la vie chrétienne au quotidien, du témoingage de foi devrait se faire jour, ce devrait être comme un coup de fouet à notre vie chrétienne et à notre foi. N'avons-nous pas un peu les yeux fermés ou demi-clos.
Nous avons l'habitude de voir cette recommandation de Jésus comme sa venue à notre mort. Pourtant Jésus nous a dit après la résurrection: Je serai avec vous tous les jours jusqu''à la fin des temps. Mth 28, 20. Jésus est toujours présent et agissant dans nos vies et nous ne savons pas toujours quand il est à l'origine des événements qui nous arrivent. C'est pourquoi il nous faut rester vigilant et les yeux ouverts. Il en est ainsi au plan humain. Nous ne savons pas toujours quand quelqu'un arrivera et nous devons rester aux auguets au risque d'être pris au dépourvu. Nous pouvons dire alors; Je t'attendais.
Mais pour rester vigilants, nous devons d'abord croire que Jésus ressuscité est là au coeur de nos vies. Dans ces temps difficiles, nous sommes conscients de la présence et de l'action du Christ dans nos sociétés: Ce que vous fiates auxplus petits d'entres les miens c'est à moi que vous le faites. Nous sommes témoins aujourd'hui de beaucoup de gestes d'entraide, de bontés envers les plus démunis, les personnes âgées. les enfants, Jésus est derière ces bonnes actions, B.A. comme diraient les scouts. C'est là que nous devons avoir les yeux ouverts. Ce ne sont pas seulement des actions altruistes, il y a du coeur derrière.
C'est restant éviellés chaque jour que lors la dernière rencontre avec Jésus au dernier moment, nous ne serons pas srupris et pourrons dire: Je T'attendais.
Infolettre de Gaspé
nous venons de recevoir l'infolettre de notre diocèse qui contient à mon avis des information importantes. D'abord le texte de notre Évêque nous invite à prendre le chemin de notre coeur pour ce temps de l'avent qui "est un temps propice pour renouveler notre quête de sens." Sur ce chemin nous trouverons des volontés de paix, paix en nous-même, paix avec les autres et paix avec notre Dieu. C'est l'appel de Jésus en Jean 14, 23. C'est une invitation de Mgr Lamoureux qu'il nous faut lire.
J'ai lu par la suite avec beaoup d'intérêt "La conversion dans l'Esprit" une démarche de discernement dans une Église synodale. Le texte nous donne quelques pistes de réflexion pour cette démarche:
-Discerner ce que l'Esprit dit à notre communauté chrétienne,
- Prendre des décisions humaines et spirituelles,
- Passer du "JE" au un "NOUS". Et passer à l'action poussés par l'Esprit.
Et le texte pose certaines conditions de foi pour y arriver.
-L'Esprit parle à travers des paroles de nos frères et soeurs en humanité ou dans la foi.
- l'Esprit parle par les paroles de Dieu qu'il a inspirées,
- L'Esprit parle dans le silence et la prière.
Nous avons là une démarche importante pour nos communautés. Commencer par prendre le temps d'écouter ce que l'Esprit nous dit par la bouche des chrétiens et chrétiennes d'ici; discerner en communauté la leçon donnée et l'orientation à prendre; avancer dans la prière et l'action.
Nous avons là tout un programme de vie, de conversion personnelle et d'action. Je souhaite que dans nos paroisses on achète de bonnes chaises pour y être bien assis et prendre le temps de discerner et de prier. Cela est indipensable si nous voulons retrouver l'Église. Mon expérience de plus de 50 ans me rend frileux pour une démarche vivante d'avenir.
Dieu est pasteur. Ez. 34, 11; Mth 25, 31-46.
L'Évangile de Mathieu aujourd'hui nous parle de nous, nous parle de ce qui se passe autour de nous. J'ai eu faim, vous m'avez donné à manger, Jétais sans abri, vous m'avez donné un toit, j'étais malade, vous m'avez soigné, etc... Peut être aurons-nous le goût de dire comme dans l'Évangile: Quand t'avons-nous fait cela? Il s'agit de regarder dans nos communautés les banques alimentaires qui donnent à manger aux plus démunis, les service aux personnes aux prises avec des troubles mentaux, des visites aux personnes âgées, etc. Peut être que nous n'avons pas toujours conscience de le faire au Christ lui-même. Peu importe, c'est à lui que nous le faisons aussi et un jour nous en ferons l'expérience et nous le comprendrons. Mais pour découvrir à qui nous le faisons vraiment, je me tourne vers la première lecture de notre célébration, celle du prophète Ezéchiel.
Ainsi parle le Seigneur Dieu: Voici que moi-même je m'occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. Je ferai paitre mon troupeau et je le ferai reposer. l'égarée, je la ramènerai, la malade, je la panserai et lui rendrai des forces. Le Seigneur s'adresse à nous comme le berger qui prend soin des siens. Dans notre contexte de société et d'Église, nous avons besoin de méditer ce visage du berger. Si notre monde a besoin de témoins, il a aussi un immense besoin de bergers et bergères. Tout chrétien ou chrétienne peut et doit être berger. De par notre baptême, nous avons cette mission et dans un monde où grandit la violence, cette mission est de plus en plus urgente. La mission est question de relation et non de choses à faire d'abord. Un peu à l'image du levain dans la pâte, nous dit l'Évangile. Il se produit un genre d'osmose entre le levain et la pâte qui fait lever. Il s'agit de faire lever la pâte humaine avant de vivre les sacrements qui comme le pain doit d'abord lever avant d'être mangé.
Le berger, le pasteur prend soin des gens qui lui sont confiés ou qui lui sont proches. Le pasteur veille sur les autres; et veiller n'est pas dorloter, surprotéger, mais donner confiance et permettre de se réaliser le mieux possible. Un peu comme un parent qui accompagne son enfant vers son âge adulte et responsable. Si nous voulons être des bergers, nous devons apprendre à être des disciples et nous laisser transformer par le Seigneur. Nous devons apprendre de Lui à être des personnes d'accueil, d'accompagnement, de pardon, de paix et surtout d'amour. Mattez-vous à mon école, nous dira Jésus.
Dans notre monde en mouvement, monde aussi de frustration et de violence, nous devons apprendre du Seigneur notre rôle de pasteur. Apprendre à être des chrétiens et chrétiennes d'écoute, d'acompagnement qui donne confiance, crée des liens et avence sur la même route que l'autre à côté de nous. Beaucoup de services sont au service de personnes dans le besoin, donnons-leur ce goût d'être le levain dans la pâte de la vie des personnes qu'ils aident. Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites. Venez les bénis de mon Père.
À l'Eucharistie, nous communions à cette force, à cette réalité qui nous place sur la route du berger au service de nos soeurs et frères en humanité.
Le Père Arnold nous parle.
Simon-Pierre Arnold: Dieu derrière la porte. Ed. Paulines. L'homme d'aujourd'hui est en recheche de spiritualité et comme il ne connait pas beaucoup Dieu, il l'a placé derrière la porte en attendant. Je traduirait à ma façon l'étu de du Père Arnold en disant que nous sommes invités à passer du faire à l'être, passer du rite à l'être. Motre monde a besoin de témoins. Nous sommes aussi invités comme témoin à questionner notre monde patriarcal et nos Églises cléricales. Nous sommes invités à faire silence pour écouter respirer Dieu derrière la porte. Bonne lecture.
Un petit groupe ....
Dans sa lettre pastorale, Mgr Lamoureux écrit:Dans notre monde en constante évolution, il est essentiel que nous nous soutenions mutuellement. Comme les premiers disciples, nous sommes appelés à jeter les filets et à devenir des pêcheurs d'hommes. (...) C'est pourquoi il est primordial que nous favorisions dans nos communautés paroissiales la formation de petits groupes de partage afin de nous soutenir, nous encourager et nous réconforter.
Ma conviction aujourd'hui est que ces petits groupes de chrétiens sont des piliers essentiels dans la vie de l'Église d'aujourd'hui et de demain. Je crois aussi que ces groupes doivent devenir de petites communautés et non seulement des groupes d'affinité. L'Église est une communauté et comme on dit à l'Eucharistie, elle est le corps vivant du Christ. Alors ces communautés doivent être tissées autour du lien de l'amour de Jésus Christ et devenir des lieux d'entraide et de croissance spirituelle et humaine. J'accompagne deux de ces groupes depuis plus de quinze ans.
Je rêve depuis longtemps que dans chaque paroisse naisse un lieu de silence, d'arrêt, de partage où de temps à autre des chrétiens puissent s'arrêter pour respirer et méditer. Aujourd'hui dans bien des paroisses les églises sont vendues et passent à d'autres vocations, les chrétiens auraient sans doute besoin de ces lieux de paix et d'accueil où quelqu'un à l'occasion pourrait assurer une présence d'écoute. Mais c'est toujours un rêve. Dans ces lieux, le livre de la Parole serait à l'honneur et ouvert à toutes personnes intéressées. Il est permis de rêver.
J'attends une lectrice
Michel Jean`: Qimmik, Libre Expression, 2023. Il s'agit d'un événement vécu dans une communauté autochtone que l'auteur a romancé. Ce récit nous fait connaitre à la fois la vie libre, parfois cruelle de ces peuples, et aussi nous fait vivre la douleur, la souffrance, l'humiliation et la colère vécus par ces gens lors de l'arrivée des messieurs blancs dans leur région. L'auteur écrit: "Roman vérité, Qimmik raconte l'histoire d'un territoire majestueux que les gouvernements ont voulu soumettre, lui et ceux qui l'habitent. Quel qu'en soit le prix." Bons moments de lecture.
Je vous fait confiance. Mth 25, 14-30
Jésus, avec la parabole des talents, vient nous donner un bon petit coup de fouet. Il nous dit simplement que la vie chrétienne c'est de faire fructifier notre vie, de développer ce que nous sommes et de rendre notre qualité de vie meilleur, plus belle et que la relation à Dieu est la confiance en sa présence et son amour et non de peur.
Jésus nous dit que la vie chrétienne est comme un homme qui part en voyage et donne des talents à ses serviteurs. Remarquons que pas une parole n'est prononcée. L'homme ne dit pas quoi faire avec ces talents. Il ne dit pas non plus qu'il va revenir demander des comptes. Il donne et il part. Jésus fait assez confince à l'être humain pour le rendre responsable avec Lui de sa propre mission. Un père avait dit un jour à ses enfants: je ne vous prendrai pas toute votre vie par la main, soyez responsable de votre vie. Le maitre fait confiance à ses serviteurs comme eux doivent aussi faire confiance au maitre.
L'Évangile nous dit que l'homme revient demander des comptes. Des auteurs bliblistes nous font remarquer que le mot employé (logos) signifie d'abord parole. L'homme revient engager la parole avec ses serviteurs. Comme s'il leur demandait qu'avez-vous vécu avec vos talents? La discussion avec les deux permiers serviteurs s'inscrit dans la joie. Très bien bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t'en confierai beaucoup, entre dans la JOIE de ton seigneur. Nous pourrions penser que le seigneur revient prendre la parole avec ses serviteurs. Ce qui nous apparait comme une reddition de compte devient une prise de parole, un échange qui se termine dans la joie. Un père
Ces deux premiers serviteurs ont fait confiance à leur maitre, ils ont mis leur initiative et leur habileté en action et peuvent présenter des résultats intéressants. Le maitre loue l'habileté et l'iniative des serviteurs et la confince qu'il lui ont fait. L'accent n'est pas mis sur le montant récolté mais sur l'iniative des serviteurs, leur confiance et leur habileté.
Vient le troisième serviteur. Son approche est au départ négative. Seigneur, je savais que tu es un homme sévère, tu moissonnes là où tu n'a pas semé, j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici, tu as ce qui t'appartient, Le serviteur a eu peur de son maitre et peur aussi de perdre son talent, alors il l'a enfoui dans la terre et lui rends ce qui lui appartient. Il s'agit d'un serviteur timoré, craintif qui ne sait prendre des initiatives. On peut difficilement lui faire confiance. Il vit une situation intérieure comparable à celle des ténèbres où il y a des pleurs et des grincements de dents. L'homme ne peut réussir à développer ce qu'il est et sera malheureux. Il ne sait rien faire de ses dix doigts comme on disait chez-nous, et on ne peut lui confier des responsabilités. Cette situation peut résulter de son éducation ou de situation vécue dans son adolescence. La peur fait que nous restons centré sur nous mêmes et que l'être humain se détruit par lui-même et se rends incapable de se donner par amour.
Qu'est-ce que Jésus vient me dire à moi aujourd'hui? Le maitre loue la fidélité et la confiance de ses deux serviteurs. Jésus est parti et donne à chacun et chacune les dons nécessaires pour faire sa vie, ces dons sont variés selon nos capacités et notre initiative. Jésus ne veut pas que nous vivions dans la peur mais dans la joie de contruire avec Lui notre vie et de travailler ensemble à un monde meilleur, un monde plus humain, un monde plus aimant et respectueux les uns des autres. La vie, les dons, les talents donnés sont là pour être partagés dans le vécu. Il s'agit de se demander: Comment vais-je développer et placer mes talents au service de la communauté qui m'entoure? Quelle image ai-je de Dieu? Me demande-t-il seulement des comptes ou s'il m'accompagne de son amour pour réaliser la mission?
Participer à l'Eucharistie c'est de communier à la force pour faire fructufier mes talents et les placer au service de ma communauté chrétienne puisque je suis fondamentalement un être de communion.
Invités.
L'Évangile de demain nous annonce que nous sommes invités aux noces. Notre relation avec le divin doit avoir l'allure d'invités à une fête qui nous intéresse et que no0us aimpns. Mais ce texte me pose une autre grosse question.
Des unvités manquent d'huile. Qu'est-à-dire? L'huile je crois signifie nos raisons d'agir, notre amour, notre mentalité et les gens arrivent la porte est fermée. Est-ce que je peux partager mon huile avec les gens autour de moi? Comment donner cette huile au monde d'ajourd'hui? Et aussi à qui ai-je fermer la porte? Nous vivons dans un monde en transformation, les valeurs chrétienne n'ont pas le même intérêt, il y a des transgenres, les gens non mariés, des gens aux pensées et valeurs différentes des nôtres; aurai-je fermé la porte à ces autresf açons de faire?
La parabole me parle de moi et de mes valeurs, de mes façons de fiare et d'accueillir les autres. Je dois rentrer en moi-même pour réévaluer mes valeurs e tmes façons de fiare et d'acceuillir les gens qui ne pensent pas come moi au lieu de fermer la portes. Seigneur permets-moi de réévaluer ma vision de la vie et de ma foi.
Questions
Collectis sous la direction de Sébastien Doane: Questions controverses sur la Bible. Novalis. Il ne s'agit pas d'une étude en vue d'apporter de réponses, mais il apporte des réflexions et des précisions qui répondent à certaines de nos questions. Ces questions que nous n'osons pas toujours poser parce qu'elles sont osées mais que les auteurs se posent avec courage. Nous y trouvons des travaux très enrichissantss et qui nous motivent à aller plus loin. Ces questions sont par exemple: La création du monde, Jésus était-il marié? D'où vient le diable? Je vous souhaite une bonne lecture.
Une pensée pour aujourd'hui.
Les jeunes ne rejettent pas Dieu ni le spirituel, mais ils ne comprennent pas nos liturgies et nos traditions religieuses. Prendre le temps de leur expliquer notre vécu spirituel, c'est les amener à plus de profondeur. Accueillir les jeunes, c'est se laisser déranger, c'est mettre en oeuvre des rencontres inter-générationnelles pour actualiser une réalité spirituelle." G.B.